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Le président du Rassemblement national, Jordan Bardella, était en meeting ce samedi 1er février à Montélimar, dans la Drôme.

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Transcription
00:00Mes chers amis, si nous sommes aujourd'hui ici rassemblés, c'est parce que nous aimons la politique, la politique avec un grand P,
00:07celle qui permet au peuple de s'exprimer, à la France d'être défendue et aux Français d'être protégés.
00:14Contrairement à l'extrême-gauche qui entend abattre nos institutions, nous avons toujours aimé, nous, la démocratie, ses valeurs
00:22et les libertés qui en sont la conséquence.
00:25Assaillie de toutes parts, la démocratie française est aujourd'hui malade.
00:30Il y a dix ans, des terroristes islamistes décimaient la rédaction de Charlie Hebdo afin d'éteindre notre droit au rire et notre droit à la caricature.
00:40Aujourd'hui, les censeurs d'extrême-gauche veulent mettre une chape de plomb sur Internet,
00:45restreindre la liberté d'expression dès lors qu'elle contrevient à leurs propres idées,
00:50fermer des chaînes de télévision au motif qu'elle donne la parole à tous,
00:55interdire la promotion d'un livre et manifester contre son auteur,
00:59et plus récemment, nous l'avons vu dans l'abject, se réjouir du décès d'un adversaire politique.
01:04— Ouuuh ! — Ouuuh !
01:09Face aux donneurs de leçons, mes amis, face à la bien-pensance d'une gauche qui a perdu son humanité
01:14et qui prétend définir les sujets légitimes, autant que ceux qui ne le sont pas,
01:19nous devons plus que jamais en 2025 défendre la liberté d'expression.
01:24Chacune et chacun d'entre nous doit y veiller, comme on veillerait sur une chose fragile et précieuse.
01:31Si l'on accepte le moindre recul de cette liberté,
01:35si l'on accepte qu'il y ait une pensée officielle et des pensées interdites,
01:39alors il n'y a plus de débat possible en France.

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