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00:00Nous y recommençons par un premier tour dans l'information.
00:02La commission mixte paritaire a trouvé un compromis sur le budget.
00:06La ministre des Comptes publics et le ministre de l'économie ont salué ce résultat positif.
00:11Le texte doit désormais être adopté par les deux chambres avec un probable 49-3 dès lundi à l'Assemblée nationale.
00:18Selon des sources parlementaires, peu de concessions ont été accordées au Parti socialiste.
00:22La menace d'une censure plane sur le gouvernement.
00:25La tombe de Jean-Marie Le Pen à la Trinité-sur-Mer a été dégradée.
00:29Croix et plaques à renverser.
00:30Marbre fendu.
00:32La famille Le Pen et le Rassemblement national sont sous le choc.
00:34Marie-Caroline Le Pen, la fille de Jean-Marie Le Pen, a vivement réagi sur X.
00:38Pas de mots, dit-elle, pour qualifier les individus qui s'attaquent à ce qu'il y a de plus sacré.
00:43Ceux qui s'attaquent aux morts sont capables du pire contre les vivants, a-t-elle écrit.
00:49La Vase olympique sera de retour dans Paris chaque été jusqu'en 2028.
00:54C'est une annonce effectuée par Emmanuel Macron avec son ballon d'hélium de 30 mètres de haut.
00:59Le symbole des JO de Paris reprendra sa place jusqu'aux Jeux de Los Angeles.
01:04Enfin, Calderon, otage franco-israélien, est sur la liste des otages libérables demain.
01:11Une bonne nouvelle pour la famille et pour la France.
01:13Sans nouvelles de son ressortissant depuis le 7 octobre dernier.
01:17Autre otage qui devrait retrouver Israël demain, Yarden Bibas, âgé de 35 ans,
01:21capturé avec sa femme et ses deux enfants.
01:23Il s'en tirera seul de la bande de Gaza.
01:25Le dernier est l'américano-israélien Chris Siegel, 65 ans.
01:30Enfin, ayons une pensée pour un autre franco-israélien toujours détenu aux mains des terroristes du Hamas.
01:36Nous souhaitons évidemment sa libération prochaine et pensons à ses proches.
01:41Bonsoir François-Noël Buffet.
01:43Merci d'avoir accepté notre invitation et de répondre à nos questions avec notre ami Gautier Lebret.
01:49Bonsoir Thierry, bonsoir Monsieur le Ministre.
01:51Monsieur le Ministre, je l'évoquais, la tombe de Jean-Marie Le Pen a été fortement endommagée.
01:59Première réaction du ministre que vous êtes ?
02:02Ma première réaction est une réaction de honte et je trouve ça scandaleux.
02:07Enfin, il est inadmissible, quel que soit ce que l'on pense des personnes, des idées politiques,
02:13qu'au moment où cette personne a quitté notre terre, on aille encore dégrader sa tombe, la profaner.
02:22Enfin, je trouve ça vraiment scandaleux, honteux et j'espère, je le souhaite, je ne sais pas si on pourra identifier
02:28ceux qui sont les auteurs de ces faits, mais tout de même, nous vivons, enfin on espère en tous les cas,
02:35vivre dans un pays où le respect est encore présent et singulièrement le respect de nos morts, quels qu'ils soient d'ailleurs.
02:42Monsieur le Ministre, est-ce que vous êtes surpris ce soir par ce qui s'est produit
02:46quand on a vu la façon dont la mort de Jean-Marie Le Pen a été célébrée ?
02:51Un coup de champagne, de joie ?
02:53Je suis surpris dans le mauvais sens du terme.
02:56Je ne pensais pas que cela pouvait être possible et que l'on puisse se rassembler,
03:01notamment Place de la République s'offrir de ma part, pour sabrer le champagne, faire la fête.
03:07C'est tout à fait honteux.
03:10Ceux qui font cela, je serais curieux de connaître leur attitude,
03:13si on faisait la même chose à l'encontre de ceux qui soutiennent après un décès.
03:18Franchement, c'est vraiment intolérable et c'est le signe aussi que, pas tout le monde naturellement,
03:26mais qu'une partie de ceux qui vivent sur notre territoire, qui sont engagés politiquement,
03:32vraiment ne respectent plus rien.
03:34C'est dire les risques que nous encourons collectivement,
03:37si jamais ce type de comportement devait prospérer.
03:41Bruno Retailleau a immédiatement réagi, en l'acte d'abjection.
03:45Il n'y a pas de réaction, je pense, soit à la gouverne de Gautier Lebret,
03:48soit à la gouverne d'Emmanuel Macron, encore au moment où on se parle ?
03:50Non, je crois qu'à ce moment-là, je n'ai pas connaissance de celle-ci.
03:54Non, pas pour le moment.
03:55Gautier.
03:56Est-ce que vous voyez, M. le ministre, un continuum entre ceux qui ont bu du champagne Place de la République,
04:01qui ont appelé parfois au meurtre de Marine Le Pen, de Jordan Bardella,
04:05et la dégradation de cette tombe ?
04:07Est-ce que ça dit quelque chose de l'ambiance dans laquelle on est, d'une forme de décivilisation ?
04:12Je ne sais pas s'il y a un continuum.
04:14Encore faudrait-il qu'on puisse le prouver, donc soyons prudents.
04:17Ce qui est certain, c'est qu'en tous les cas, dans la façon de manifester des idées ou des actes,
04:24oui, c'est la même violence en réalité.
04:27C'est la même violence.
04:28C'est une violence de joie pour célébrer le décès d'un homme.
04:32Et là, c'est la destruction de sa tombe pour marquer le fait qu'on était en désaccord avec lui
04:39et qu'à la limite, on est presque contents qu'il soit là où il est.
04:41Donc, sur le fond, je pense que c'est animé par la même chose.
04:45Faut-il s'inquiéter ?
04:47Oui, la réponse, oui, il faut s'inquiéter.
04:49Parce qu'on ne peut pas, dans la société que nous souhaitons, les uns et les autres,
04:54indépendamment de ce que nous pensons, une fois de plus, se comporter de telle sorte.
04:58C'est un sujet grave, en fait.
05:01On ne peut pas prendre ce sujet un peu à la légère.
05:03C'est un sujet très grave.
05:05L'actualité politique, M. le ministre, c'est cette commission mixte paritaire
05:09qui a réuni donc sept sénateurs et sept députés
05:11et qui a débouché à la mi-journée sur un compromis sur le budget.
05:13Le dénouement était plutôt prévisible, mais maintenant, que va-t-il se passer ?
05:17Le dénouement était plutôt prévisible, oui, parce que, pour être tout à fait honnête,
05:21le socle avait la majorité au sein de cette commission mixte paritaire.
05:25Néanmoins, il y avait quand même des travaux à mener.
05:28On n'en connaît pas tout à fait le détail, mais ce dont on est certain,
05:31c'est qu'il était trouvé un équilibre au sein du socle
05:35pour pouvoir avoir un budget pour la France.
05:39Maintenant, la question est de savoir ce qui va se passer
05:42dans le vote des conclusions de la DITS-CMP à l'Assemblée nationale lundi.
05:46Gautier Lebret, cette commission mixte paritaire prévoit la baisse du budget
05:49de l'aide médicale d'État de 100 millions d'euros.
05:52On sait que le ministre avec lequel vous travaillez, Bruno Rotailleau,
05:55ministre de l'Intérieur, veut la suppression de l'AME pour en faire une aide médicale d'urgence.
05:59Est-ce que vous allez le faire ou est-ce que vous serez empêchés par ce socle commun, justement ?
06:04Bruno Rotailleau Ça fait de nombreuses années qu'avec le ministre d'État,
06:08dans d'autres fonctions, dans une autre Assemblée, nous avons défendu l'idée
06:11qu'il fallait se substituer à l'aide médicale d'État une aide médicale d'urgence.
06:15La question n'est pas de soigner, naturellement,
06:17que lorsqu'une personne a une maladie grave ou un risque vital, on la soigne,
06:22mais que l'on puisse réviser le panier de soins.
06:25Ce panier de soins, ce n'est pas le ministre de l'Intérieur qui va le faire,
06:28c'est le ministre de la Santé qui le préparera.
06:30Cette baisse, même si elle n'est pas tout à fait ce qu'il était souhaité…
06:36Gautier 100 millions sur un milliard d'euros.
06:38Bruno Rotailleau Oui, oui. Même si elle n'est pas tout à fait souhaitée,
06:40malgré tout, on peut considérer que c'est quand même un marqueur.
06:43Il faut quand même le dire, il y a une baisse.
06:45Non, l'enjeu et l'urgence du moment, c'est de définir le panier de soins
06:49qui constituera l'aide médicale d'urgence.
06:51Et s'il est possible de trouver un chemin législatif, il faudra le faire.
06:55Bien sûr, je pense que c'est nécessaire.
06:57Et vous pensez que vous aurez les troupes pour le faire à l'Assemblée nationale ?
07:00Ecoutez, en toute hypothèse, il faut essayer.
07:04Je pense qu'on ne peut pas renoncer par avance.
07:07Il faut essayer de mener ce combat.
07:09Une fois de plus, il faut redire, mais très sereinement,
07:12il n'est pas question de ne pas soigner les risques, les maladies graves
07:15ou les risques vitaux, mais il est question de limiter le panier de soins
07:21parce qu'il ne peut pas y avoir d'abus.
07:23Le rapport Stefanini-Evins l'avait pointé en disant
07:27que la suppression totale n'est pas évidemment la solution.
07:30En revanche, son adaptation est une piste qu'il faut travailler.
07:33Ça fait partie des sujets sur lesquels on pourra essayer d'avancer, bien sûr.
07:36Ce soir, François Noël, le buffet ministre au Pôle du Ministère de l'Intérieur
07:39et l'invité sur Europe 1.
07:40Sur CNews, on va parler de la polémique de la semaine.
07:43Monsieur le ministre, le sentiment de subvention migratoire.
07:48Monsieur le ministre, est-ce que c'est un sentiment ou une réalité ?
07:53Est-ce que M. Bayrou a eu raison de prononcer cette phrase
07:56qui fait couler beaucoup d'encre ?
07:58Ma conviction profonde, c'est que ce n'est pas en tous les cas une réalité,
08:04si on regarde les choses très clairement, sauf à Mayotte.
08:08Et il faisait référence à Mayotte.
08:10Mayotte, c'est 300 000 habitants.
08:1250 % des habitants de Mayotte sont étrangers
08:18et sur cette moitié, ils sont en situation irrégulière.
08:22Vous avez véritablement cette situation à Mayotte, on n'est pas les seuls à le dire.
08:26Ensuite, le Premier ministre s'est expliqué.
08:28Il s'est expliqué clairement devant l'Assemblée nationale
08:30et devant le Sénat sur ce sujet-là.
08:32Moi, je crois qu'il faut poser la question,
08:36ou en tous les cas le problème, bien différemment,
08:38avec une politique migratoire qui soit une politique globale, vraiment.
08:41Tous les sujets comptent, en réalité.
08:43Il faut avoir une tolérance zéro sur l'immigration irrégulière.
08:46C'est ce que nous faisons avec Bruno Retailleau.
08:48Mais il faut en parallèle, et j'insiste là-dessus,
08:51travailler sur l'immigration régulière.
08:53Il faut la réduire considérablement,
08:55car nous n'avons pas aujourd'hui le niveau d'intégration nécessaire
08:59et les conditions même de cette intégration.
09:01Donc il faut la réduire.
09:02Et en la réduisant, il faut faire un choix.
09:05Le choix en ce qui me concerne d'une immigration économique qualifiée.
09:09Je dis bien qualifiée.
09:11Je m'appuie sur un rapport de l'OCDE qui date d'il y a à peu près 3-4 ans,
09:14qui est très clair sur la comparaison des politiques migratoires
09:17et des migrations à l'échelle européenne.
09:19Et travailler sur l'intégration.
09:21L'intégration, c'est le respect des valeurs de la République.
09:23C'est évidemment l'apprentissage de la langue.
09:25Et ça fait de ces conditions, des conditions absolument substantielles
09:28à la valider d'un titre de séjour.
09:30Parce que si vous n'avez pas tout ça ensemble, ça ne peut pas marcher.
09:32Et nos concitoyens considéreront qu'on ne fait rien
09:35et que la situation se dégrade.
09:37Et tiendront peut-être pour certains d'entre eux,
09:39mais beaucoup d'entre eux, les propos qui ont été évoqués.
09:41Gauthier Lebret.
09:42Vous venez de dire que la submersion migratoire n'est pas une réalité, sauf à Mayotte.
09:46Comment vous expliquez alors que c'est une réalité pour 7 Français sur 10 ?
09:50De nombreux sondages l'ont montré cette semaine.
09:52Et même 1 électeur sur 2 au Parti socialiste.
09:54Monsieur, je peux comprendre ce que pensent un certain nombre de nos compatriotes.
10:01Très majoritaire.
10:02Mais ensuite, il y a la réalité des faits eux-mêmes.
10:05C'est-à-dire que quand on regarde scientifiquement les choses,
10:07on ne peut pas considérer que ce soit le cas.
10:10Donc en revanche, je ne dis pas que ça ne constitue pas sur le fond une difficulté.
10:14Mais nous avons besoin d'une politique migratoire qui soit claire.
10:19Avec une ligne politique qui soit claire.
10:21Et avec une fermeté renforcée.
10:23Il faudra des outils juridiques pour la compléter.
10:25Pour lutter contre l'immigration clandestine et réduire...
10:28Donc les Français se trompent.
10:30Je n'ai pas dit qu'ils se trompaient.
10:31Mais vous savez, je n'ai pas dit...
10:32La mauvaise analyse.
10:33Pas du tout.
10:34Je n'ai pas dit qu'ils se trompaient.
10:35Je dis que je pouvais comprendre qu'en certains secteurs, on ait ce sentiment-là.
10:41Que parfois, peut-être, ça pourrait correspondre à des réalités.
10:44Mais, singulièrement mahoraises.
10:46Mais je dis que ça ne veut pas dire pour autant que la solution...
10:49Parce que l'enjeu, et moi le constat aujourd'hui que la solution,
10:52il faut passer par une politique migratoire extrêmement ferme et extrêmement claire.
10:57Et notamment à l'égard de ceux qui veulent venir sur notre territoire.
11:01François-Noël Buffet, on va parler de Mayotte très rapidement.
11:05Votre successeur a notamment déclaré que l'immigration n'écreusait Mayotte.
11:12Ce qui est la vérité.
11:14Et c'est un constat qu'on a fait depuis bien longtemps.
11:16Moi, j'ai été rapporteur d'une commission d'enquête sur l'immigration clandestine en 2006 au Sénat.
11:20Je suis allé à Mayotte et on l'a constaté déjà à cette époque.
11:23On peut même dire que la situation s'est dégradée depuis.
11:26Donc c'est une réalité.
11:27Et la réponse qu'on devra apporter à nos compatriotes maorais,
11:30c'est une réponse qui est multiple une fois de plus.
11:33Beaucoup de fermeté sur l'immigration irrégulière
11:35et un projet de développement pour les Maorais et pour Mayotte.
11:38Un mot, monsieur le ministre, sur l'Algérie.
11:40L'Algérie défie la France tous les jours.
11:43Le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau,
11:45demande au Président de prendre la parole depuis un certain temps.
11:48Le Président ne le fait pas.
11:50Comment vous analysez le silence du Président
11:52et est-ce que vous le regrettez puisque c'est son domaine réservé
11:55et c'est lui qui pourrait prendre des mesures de rétorsion ?
11:57Je pense que le traitement de nos relations avec l'Algérie
12:02doit porter sur plusieurs volets
12:04et qu'effectivement, il doit être porté au plus haut niveau de l'État
12:08ou au niveau du Premier ministre
12:10car ça impacte évidemment notre politique étrangère.
12:13Et je crois que la meilleure attitude à avoir
12:15est une attitude de fermeté.
12:17Il faut dire ce que l'on veut,
12:19enfin dire clairement les choses
12:21et être ferme et tenir les décisions
12:26que l'on sera amené à prendre.
12:28Elles sont multiples, mais c'est vrai pour l'Algérie.
12:30C'est vrai avec tous les pays sources en matière d'immigration.
12:35On ne pourra pas continuer...
12:36Là, on a franchi un certain cap.
12:37J'entends bien, mais je comprends bien
12:39la différence d'intensité des relations.
12:41Aujourd'hui, on a une tension très forte avec le gouvernement algérien
12:44mais à nous de dire très sereinement, très calmement
12:47ce que nous allons décider, ce que nous allons faire.
12:49Ça doit être porté effectivement au plus haut niveau
12:51parce que c'est un sujet de relations internationales.
12:53C'est un sujet qui est multifactoriel aussi
12:55dans ces conditions-là, mais il faut avoir le courage,
12:57il faut le mener, vraiment.
12:59François Nolbuffet, avant de parler avec vous des inondations,
13:02je voulais vous faire écouter un portage de Solène Pliul pour Europe 1.
13:05Elle s'est rendue auprès des sinistrés rieux dans le Morbihan.
13:07C'est tout à côté de Redon
13:09et on vous fera gérer Gautier Lebret juste après.
13:13Les voilà cernés de l'eau de tous bords
13:15et à perte de vue sur cette zone industrielle
13:18qui fait face à Redon, mais en est totalement coupée.
13:21Avant quand on travaillait, à l'automne de l'inondation,
13:23il y avait les camions militaires qui nous emmenaient.
13:25Là, il n'y a rien, ils n'ont rien prévu.
13:27Ici, le concessionnaire, les magasins de meubles,
13:29la boulangerie semblent flotter.
13:31Une vingtaine d'entreprises ont baissé le rideau.
13:33Pas facile à gérer pour ce patron d'une usine d'escalier
13:35aux 60 salariés.
13:37Toute la zone, il n'y a plus que l'entreprise qui travaille.
13:39Il y a de l'eau qui arrive un petit peu dans l'usine.
13:41Pour l'instant, ça va encore.
13:43Par contre, on a mis tous nos salariés à rentrer chez eux.
13:45Les salariés en repos forcés qui ne reprendront probablement pas le travail
13:48avant une semaine.
13:50Tant la dégrue s'annonce longue
13:52et les déplacements totalement impossibles.
13:54Rieux dans la campagne de Redon.
13:56Sandrine Prioul, Europe.
13:58Monsieur le ministre,
14:00que fait-on pour mieux accompagner ces sinistrés
14:02dans la région de Redon ?
14:04Mais pas que d'ailleurs.
14:06J'étais à Rennes mardi, dès mardi.
14:08La situation de Rennes est catastrophique.
14:10Bien sûr.
14:12On savait que la situation de Redon serait extrêmement compliquée
14:15sur cette fin de semaine.
14:17L'ensemble des services de secours et de sécurité civile sont mobilisés.
14:19Les locaux comme les nationaux.
14:21Il y a eu des renforts qui ont été apportés, bien évidemment.
14:23La chance a voulu que jusqu'à maintenant,
14:25nous n'ayons pas à déplorer de victimes.
14:27Bien sûr.
14:29En revanche, que faut-il faire ?
14:31Eh bien, il faut se préparer
14:33à ce que des événements de telle nature,
14:35compte tenu de l'évolution du climat,
14:37reviennent plus souvent.
14:39Donc, ça veut dire qu'il faut impérativement
14:41mettre en place des règles,
14:43des dispositifs qui permettent de réagir.
14:45On ne pourra jamais empêcher que l'eau arrive.
14:47Malheureusement, il y a eu beaucoup de pluie
14:49et les terrains sont gorgés d'eau.
14:51C'est une question d'urbanisme,
14:53préventif.
14:55C'est une question de capacité à réagir extrêmement vite,
14:57de matériel, de sensibilisation des populations.
14:59Mais je vois que dans la circonstance actuelle
15:01en Ile-et-Vilaine,
15:03notamment, les plans de sécurité
15:05des communes ont été parfaitement respectés.
15:07Que tout ça s'est plutôt bien passé.
15:09Que l'épisode pénible soit-il
15:11est un épisode qui,
15:13pour l'instant, est traité.
15:15C'est très difficile pour les populations,
15:17en soyons bien clairs.
15:19Mais ce soir, on amorce la décrue.
15:21Elle va être longue parce que
15:23cette rivière a
15:25un rythme qui est long, bien évidemment.
15:27Mais que faut-il faire ?
15:29C'est se préparer, anticiper en permanence.
15:31Il n'y a que ça à faire.
15:33Dernière question de Gauthier Lerouet,
15:35avant de vous libérer.
15:37Elle concerne les déclarations de Mme Binet
15:39Oui, M. le ministre, Bernard Arnault
15:41a regretté la hausse
15:43des impôts sur les entreprises.
15:45Et Sophie Binet, la patronne de la CGT,
15:47a déclaré ce matin,
15:49je la cite, les rats quittent le navire.
15:51Deux questions. Est-ce une erreur
15:53d'augmenter les impôts sur les entreprises
15:55face à un Trump qui veut être de plus en plus compétitif,
15:57rendre son pays très attractif ?
15:59Et comment jugez-vous
16:01les propos de la patronne de la CGT ?
16:03D'abord, je pense que trop d'impôts
16:05tuent l'impôt. Et que la priorité
16:07est une priorité de relance économique.
16:09Nous avons besoin de création de richesses.
16:11On est bien heureux d'avoir des gens
16:13comme M. Arnault, qui développent,
16:15qui donnent de l'emploi à l'ensemble
16:17de nos compatriotes, qui créent de la richesse
16:19et qui, par ailleurs, rayonnent dans le monde. Premier point.
16:21Quant à Mme Binet, mais c'est pitoyable.
16:23Parce que la CGT,
16:25pendant des années, il faut peut-être le rappeler,
16:27a quand même contribué à tuer un certain nombre
16:29d'entreprises dans ce pays, justement, avec des comportements
16:31de cette nature. Ce qui devient grave,
16:33c'est les termes du propos qui sont tenus. Mais aujourd'hui,
16:35tout est permis. On peut tout dire.
16:37N'importe quel propos, dès lors qu'il fera
16:39la une de la presse, ou qu'il sera méchant,
16:41voire agressif, est bienvenu. Mais non.
16:43Franchement, c'est scandaleux. Mme Binet ferait bien
16:45de revoir ses propos. C'est le cas de le dire.
16:47Et de considérer que le monde de l'entreprise,
16:49je ne dis pas que c'est une généralité, mais le monde
16:51de l'entreprise et la majorité de nos entrepreneurs
16:53sont là pour faire vivre la France, et probablement donner du travail
16:55à ses propres adhérents.
16:57Je pense qu'elle ferait bien de faire attention.
16:59Merci beaucoup, François-Noël Buffet, qui était notre invité.
17:01Ministre Pouet du Ministre de l'Intérieur.
17:03Merci pour avoir passé nous voir ce soir
17:05dans PUNCHLINE sur Europe 1 et sur ces news.
17:07On marque une pause et on se retrouve.
17:09Et on poursuit nos débats. Vous restez avec moi, Gauthier Lebret.
17:11Je suis à votre disposition.
17:13Jusqu'à 19h.
17:15Merci, Monsieur le Ministre.