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David Balland, cofondateur de Ledger, licorne française du monde des cryptomonnaies, et sa compagne, ont été enlevés le 21 janvier à leur domicile situé dans le Cher. L'homme d'affaires, dont un doigt a été sectionné par ses ravisseurs, a été libéré par les hommes du GIGN, 24 heures après leur sollicitation. Sa femme a ensuite été retrouvée captive dans un véhicule. 

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Transcription
00:00Bonsoir et bienvenue sur BFM TV, vous êtes la porte-parole de la gendarmerie nationale qui a fait un boulot absolument extraordinaire en l'espace de 48 heures pour libérer ce couple.
00:11On va y revenir dans quelques instants. D'abord, retrouvons Frédéric Fernandez aux abords du bâtiment isolé où a été libéré David Balland avant-hier à quelques kilomètres de Châteauroux dans l'Indre.
00:24Frédéric, racontez-nous.
00:28Exactement, on est ici à 13 kilomètres de Châteauroux dans une zone tout à fait rurale.
00:33Pour vous dire, il y a seulement 2-3 maisons autour de là où on se trouve actuellement avec Hugo Dorsemen et donc il y a cette bâtisse.
00:40C'est ici que mercredi, le GIGN est intervenu en début d'après-midi pour libérer David Balland, le co-fondateur de l'IG.
00:50Preuve encore justement de cette intervention de la gendarmerie. Vous voyez ce portail qui a été totalement retourné, cassé pour qu'il rentre avec cet effet justement de surprise.
01:01Aujourd'hui, il y a encore aussi cette bande de rôle jaune qui explique que c'est une zone interdite d'accès, donc une zone où David Balland a été retrouvé, où il y a eu des interpellations.
01:12Et puis un peu plus tôt dans la journée, nous avons rencontré une personne qui a témoigné au micro d'Hugo Dorsemen.
01:18Elle a assisté de loin. C'est une voisine qui est située à une centaine de mètres d'ici.
01:22Elle nous explique comment se sont déroulées les interventions, du moins de son point de vue, dans la journée de mercredi. Écoutez.
01:28On a vu des gendarmes arriver ainsi que des hélicoptères. On ne savait pas du tout ce qui se passait.
01:35À un moment, on a entendu un grand boum. C'était, je suppose, le portail de la maison qui a dû sauter.
01:44On est un peu horrifiés. On ne pensait pas que dans la campagne, il pouvait arriver des choses comme ça.
01:50Et c'est donc ici, mercredi, en fin de journée, qu'a été retrouvé David Balland, cette bâtisse qui a été louée très souvent à Airbnb.
01:58C'est ce que nous en a dit cet témoin.
02:01Ce qu'on peut vous dire, c'est qu'aujourd'hui, ils sont donc assez inquiets par ce qu'il explique.
02:05On n'aurait jamais cru qu'il puisse arriver une telle situation, un tel événement dans une zone rurale.
02:10Merci Frédéric, avec Hugo Dorsemen, près de Châteauroux, pour BFM TV.
02:14David Balland et sa compagne, enlevés à leur domicile mardi matin, puis séparés.
02:19Autre récit, celui de la libération de la compagne du cofondateur de l'EJ par le chef des opérations du GIGN.
02:27Ce véhicule est à l'arrêt, sur ce parking à l'étampe.
02:30Et nous prenons le parti de mener un assaut, là encore en surprise et en souplesse, sur ce véhicule.
02:40Et ce parti pris est le bon, puisqu'on tombe à l'arrière du véhicule, sur la conjointe de David Balland et sur ses ravisseurs.
02:48Ce qui fait que nous avons à la fois nos deux objectifs remplis, l'otage libéré, sain et sauve, et les ravisseurs interpellés.
02:55Très vite, on s'annonce gendarmerie, donc elle comprend que son calvaire arrive à sa fin, on s'annonce gendarmerie.
03:02Et une fois de plus, c'est des actions qu'on mène en discrétion, donc les ravisseurs ne nous ont pas vu arriver.
03:07Nous sommes dans des tenues qui nous permettent de nous fondre dans le paysage.
03:10Et assez vite aussi, nous prenons en compte la victime et nous la rassurons.
03:14Nous la détachons, nous nous assurons qu'elle est en bonne santé.
03:19Et après, nous la remettons au service d'enquête.
03:22Alexandra, c'est donc vous qui avez réalisé cette interview exceptionnelle.
03:26On comprend à travers les propos du colonel Yannick à quel point cette opération,
03:31l'ampleur de cette opération a été finalement proportionnelle à la gravité des faits dont il était question pendant 48 heures.
03:38Oui, parce que se jouait pour les enquêteurs, pour les gendarmes, les militaires mobilisés,
03:44se jouait la vie ou la mort des personnes qui étaient enlevées, séquestrées,
03:48avec, on l'a vu, une détermination criminelle puisqu'ils ont mutilé David Balland, qu'ils ont montré ses vidéos.
03:57Et qu'il n'y a donc à ce moment-là aucun doute pour les gendarmes que ces ravisseurs
04:04peuvent aller très loin dans les violences infligées aux deux personnes qu'ils retiennent à ce moment-là en otage.
04:10C'est donc une véritable course contre la montre pour à la fois récolter des informations,
04:15tenter de comprendre où peuvent être les deux otages.
04:18Tandis qu'en parallèle, il y a donc une partie de la rançon qui va être versée.
04:23On sait que d'après nos informations, ce sont près de 10 millions d'euros en crypto-monnaies
04:28qui ont été exigées contre la libération du couple.
04:32Une partie seulement a été versée.
04:34D'après la procureure de Paris, ses avoirs ont été en partie gelés ou saisis.
04:40On verra avec la suite des investigations si tout cet argent est retrouvé.
04:44Mais l'essentiel est quand même évidemment la vie des deux otages.
04:48Et ils sont aujourd'hui sains et saufs, même si on imagine, outre la blessure physique aux doigts,
04:52un traumatisme psychologique énorme et pour toujours probablement.
04:56Ils doivent leur vie à la gendarmerie française dont vous êtes la porte-parole, Marie-Laure Pesan.
05:01Merci d'avoir accepté l'invitation de Newsbox.
05:04D'abord, à quel moment la gendarmerie intervient dans cette histoire ?
05:08Comment ça se passe ?
05:09La gendarmerie intervient très vite puisqu'elle a l'information par l'un des cofondateurs de l'entreprise
05:15qui a reçu une vidéo et une demande de rançon en crypto-monnaies.
05:20Donc à partir de là, les gendarmes locaux vont immédiatement réagir,
05:23prennent au sérieux très rapidement les informations qui sont à leur possession.
05:27Parce que, disons les choses dans la vidéo, on distingue le doigt coupé par les ravisseurs
05:33à David Ballon, le patron de Ledger.
05:36La vidéo fait état d'une mutilation au niveau de la main.
05:39Je ne peux pas vous donner plus de détails.
05:41Mais toujours est-il qu'effectivement, beaucoup d'éléments portent à croire
05:47que la situation est réelle, qu'il y a un enlèvement de deux personnes,
05:51que leur vie est en danger et donc il faut agir vite.
05:54Chaque minute compte.
05:55Donc les gendarmes déploient leur dispositif.
05:58On a vraiment ici le système intégré de la gendarmerie
06:02et sa capacité à déployer des moyens très rapidement, à monter en puissance,
06:06à faire venir des expertises très rapidement.
06:08Pour qu'on ait une idée, c'est combien d'hommes et de femmes déployés
06:12en un temps record sur 7 affaires à partir de mardi dans la journée ?
06:16En 48 heures, le global, on a 230 gendarmes qui sont mobilisés,
06:22qui sont déployés pour retrouver les otages et puis interpeller les malfaiteurs.
06:27Sur place, on a tout de suite notre système gendarmerie.
06:30Notre système gendarmerie, c'est des gendarmes,
06:32déjà un maillage territorial qui fait qu'on a des gendarmes partout.
06:36Les premiers gendarmes qui sont sur le terrain sont envoyés sur place,
06:39donc la brigade locale, les pelotons de surveillance et d'intervention,
06:42toutes les unités qui peuvent concourir aux recherches et récupérer du renseignement.
06:46On mesure la qualité du travail des gendarmes dans cette affaire
06:50à la première de l'heure de vos difficultés, à savoir l'absence de localisation.
06:55Ils ont reçu ce coup de fil du cofondateur de l'ETG disant
06:58« mon ami vient d'être enlevé avec sa compagne, mais vous ne savez pas où ».
07:04C'est toute la difficulté et c'est en cela que le travail des gendarmes a été vraiment formidable
07:08et je tiens vraiment à le mettre en valeur parce que les gendarmes locaux
07:13se sont tout de suite mis en ordre de bataille pour récupérer de l'information.
07:17Ils savaient que chaque minute comptait et donc il a fallu tout de suite aller sur le terrain,
07:21récupérer des témoignages, récupérer des informations, récupérer des données numériques.
07:26Sur le terrain et grâce à la technologie, à la téléphonie, tout un tas d'outils en fait.
07:32Il y a un temps où il faut récupérer des informations,
07:34et puis donc investiguer dans le monde physique,
07:36et puis il faut aussi exploiter toutes les données qui ont été récupérées.
07:39D'où ensuite le renfort assez rapide, très rapide d'ailleurs aussi, de l'unité nationale cyber,
07:44donc c'est des cybergendarmes, des cyber enquêteurs,
07:46qui ont été tout de suite mobilisés pour exploiter immédiatement les données
07:50et récupérer des informations dans le monde numérique.
07:53Et donc vous avez en plus le GIGN qui est immédiatement projeté,
07:56le GIGN avec toutes ses capacités, ils peuvent effectivement,
08:00ils sont très connus pour l'intervention, ils sont rodés,
08:02ils sont entraînés sur ce type d'événements et sur les enlèvements,
08:05mais on a aussi des capacités d'investigation, de surveillance discrète,
08:10de négociations qui sont mobilisées pour tout au long de l'enquête,
08:14pouvoir avoir beaucoup d'informations et arriver à l'issue que l'on connaît.
08:18L'affaire est tellement sensible qu'il est demandé aux médias,
08:21je trouve que c'est important de le dire ce soir maintenant que l'épilogue est arrivé,
08:25il est plutôt heureux même si David Ballon est toujours hospitalisé
08:27parce qu'il a été mutilé, il s'en parlait bien sûr pour E2,
08:29de traumatisme psychologique très élevé, on l'imagine,
08:33il a été demandé aux médias pendant les 48 heures de cette traque
08:37de ne pas parler de ce qui se passait.
08:41Oui et ça, ça a été extrêmement apprécié par la procureure qui l'a évoqué,
08:47les gendarmes, parce qu'effectivement on avait beaucoup de questions qui se posaient,
08:51les médias ont eu plusieurs informations et c'était important de mettre toutes les chances
08:55de notre côté pour qu'on puisse retrouver la deuxième otage en bonne santé
09:01et donc si trop d'informations sortaient, on pouvait mettre en danger sa vie.
09:05Et c'est vrai que c'est quelque chose qui a bien fonctionné,
09:09on a régulièrement aussi remercié les médias sur ce sujet
09:14parce que ça nous a permis de mener les investigations en sérénité,
09:18sachant que de toute façon par la suite on pourrait apporter des informations,
09:22des renseignements, parler un peu plus de cette affaire
09:24une fois qu'on aurait pu libérer les deux otages.
09:27Pour la libération justement des deux otages, de David Balland et de sa femme,
09:32séparés après leur enlèvement à leur domicile tôt mardi matin près de Vierzon,
09:37combien de membres du GIGN sont intervenus là encore
09:41pour qu'on ait vraiment une idée de l'ampleur de ce dispositif ?
09:44Alors vous avez en fait 90 gendarmes du GIGN qui sont projetés sur le territoire
09:51parce que d'abord ils ont leur rôle d'intervention mais comme je vous le disais
09:56il y a des investigations à mener, des surveillances,
09:58donc ils vont se déployer, ils vont faire des levées de doutes,
10:01ils vont faire des vérifications dans certains logements
10:04et donc ils apportent cet appui qui est précieux
10:07et ensuite ils vont interpeller sur les différents sites
10:10donc ils se font en deux temps.
10:11Donc ils sont 90 sur les 230 gendarmes qui sont à pied d'œuvre sur cette affaire.
10:18Une armée si je puis dire du GIGN et pas un seul coup de feu tiré.
10:22Ça aussi je trouve que c'est important de le souligner.
10:24Pas un seul coup de feu parce que comme il est expliqué,
10:27il y a aussi des techniques d'intervention, des approches.
10:29Là l'approche s'est faite en discrétion
10:31et en fait ça a permis d'apporter un effet de surprise sur les interpellations.
10:36Guillaume, je vous vois réagir.
10:39J'opinais surtout.
10:41La surprise était du côté des opérateurs du GIGN.
10:46Que ce soit dans le cas de la libération de David Balland
10:49ou de la libération de son épouse, dans les deux cas,
10:51les ravisseurs ont été surpris.
10:53Donc ils n'ont pas eu le temps de s'emparer de quoi que ce soit
10:55et d'opposer la moindre résistance.
10:58Et ça dit d'abord beaucoup de la technicité d'une unité comme le GIGN
11:02et de sa capacité à préserver la vie.
11:04Préserver la vie des personnes qui ont été capturées évidemment
11:08mais préserver aussi la vie des auteurs si c'est possible
11:10parce que comme cela ils pourront être présents à la justice
11:13qui est le cas à l'heure où on se parle.
11:15Et donc ça dit aussi tout le professionnalisme de cette unité
11:19et son utilité dans le contexte actuel de mutation du grand banditisme
11:23parce que sur une opération de cette complexité
11:25il vaut mieux pouvoir compter sur des personnels qui sont formés,
11:29aguerris et qui disposent de tous les moyens techniques pour faire face.
11:33Et je crois que c'est une intervention, une double intervention
11:35qui restera dans la mémoire ou dans l'histoire du GIGN
11:39en tant qu'unité d'intervention.
11:41Je rebondis sur ce que dit Guillaume Fard, Marie-Laure Pesan.
11:44Il y a à la fois ce qui transparaît des éléments
11:47dont on dispose depuis 24 heures maintenant
11:49à savoir une opération très organisée
11:52dont il faudra d'ailleurs déterminer qui en est le commanditaire.
11:56Les investigations vont on l'espère permettre de répondre à cette question.
12:01Mais il y a aussi la composition de ce commando
12:06dont certains membres, sept, sont devant un juge en ce moment même.
12:11Et alors là on est sur un profil qui suscite un certain nombre d'interrogations.
12:17C'est-à-dire des pieds niquelés mais enfin des personnes
12:21qui ont été condamnées pour des faits de droit commun,
12:25qui ont été recrutées sur les réseaux sociaux.
12:28Qu'est-ce que vous pouvez nous dire là-dessus ce soir ?
12:30C'est un mode de recrutement.
12:31On est face à une organisation,
12:33on est face à du crime organisé
12:37mais qui aussi recrute des personnes
12:39qui vont être là pour exécuter des tâches bien particulières.
12:42Et c'est en cela, c'est une pratique qui se fait dans le crime organisé
12:45et notamment pour d'autres types,
12:47notamment pour le trafic de stupéfiants.
12:49On va recruter certaines personnes
12:51qui vont être là juste pour exécuter une tâche en particulier.
12:54Ça permet de cloisonner aussi le réseau
12:57et d'éviter d'avoir trop d'informations sur les commanditaires.
12:59Donc c'est une pratique qui existe
13:01et c'est en cela aussi que c'est important
13:03d'avoir des enquêteurs qui sont spécialisés sur le sujet,
13:06d'avoir des cyber-enquêteurs qui peuvent aller chercher l'information,
13:09d'avoir des gendarmes sur le terrain
13:11qui peuvent aussi faire des recoupements
13:13pour remonter à ces individus
13:14et comprendre quel est leur parcours criminel.
13:16À ce propos, pendant la phase de trac,
13:19est-ce que vos collègues,
13:20notamment les cyber-gendarmes français,
13:23ont exploité des erreurs
13:25qu'auraient commises certains de ces malfaiteurs ?
13:29Vous comprenez bien que s'ils avaient exploité des erreurs,
13:31je ne vais pas les révéler
13:32parce qu'il ne faut pas donner trop d'informations.
13:34Dans la phase de demande de rançon et ce qui s'en est suivi,
13:37il me semble que vous avez pu récolter des infos
13:40qui vous ont mené à certains des suspects.
13:42On récupère beaucoup d'informations
13:44et ça je tiens vraiment à le préciser.
13:46Il y a des informations numériques
13:47mais il y a des informations qu'on a aussi en allant sur le terrain.
13:50Tous les gendarmes du Cher, de l'Indre
13:52qui sont allés sur le terrain
13:53ont récupéré des informations.
13:55Tous ces éléments-là, on les recoupe
13:57et ça nous permet ensuite d'avoir des informations
13:59pour localiser les individus
14:01et pour aussi comprendre ce qui s'est passé.
14:03Les cyber-enquêteurs vont aller sur les réseaux,
14:05ils vont récupérer de la donnée
14:07mais ils vont aussi avoir un rôle important
14:08pour tracer notamment les crypto-actifs.
14:10On a parlé des crypto-actifs.
14:12Ils ont une technicité, une formation
14:13qui leur permet de connaître ce milieu numérique,
14:16ce monde numérique
14:17et qui vont leur permettre aussi
14:19de saisir les crypto-actifs dans le monde numérique.
14:22Cette technicité est indispensable.
14:24On a effectivement l'EGIGN
14:26qui a eu cette action importante des cifs
14:28sur les interpellations
14:29mais on a eu aussi de nombreuses technicités
14:31qui ont été déployées
14:32et qui ont permis d'aboutir à ce résultat.
14:35On est là dans l'exemple très concret
14:37d'une nouvelle forme de criminalité
14:39qui pourrait s'amplifier
14:41dans les mois ou les années à venir
14:42liée à cette niche de la crypto-monnaie
14:49On a une évolution des modes d'action.
14:51Le monde évolue.
14:52Les criminels évoluent avec.
14:54Il y a maintenant beaucoup de valeurs.
14:56Le crypto-actif prend de plus en plus de valeurs
14:58et du coup, il y a une manne financière
15:00qui s'ouvre à eux.
15:01Ils évoluent et s'adaptent
15:03avec le monde dans lequel on vit.
15:05On observe de plus en plus des enlèvements
15:09dans le monde du narcotrafic notamment.
15:11L'année dernière, c'était 100 enlèvements
15:13qui ont été traités sur la zone gendarmerie.
15:16C'est un phénomène qui évolue.
15:19Maintenant, dans le monde numérique,
15:23tout ce qui est crypto-actif,
15:24il peut y avoir un risque aussi
15:26pour ceux qui en sont détenteurs.
15:28Mais ce n'est pas pour l'instant
15:30un phénomène en tant que tel.
15:32Est-ce que vous avez eu des nouvelles
15:33de David Ballon et de sa compagne ?
15:35Pour l'instant, ils sont toujours pris en charge
15:37au niveau médical parce que ce qui est important
15:39c'est justement qu'ils puissent être
15:41en bonne santé et suivis.
15:43Ensuite, on pourra procéder aux auditions
15:46et avoir plus d'éléments
15:48pour la suite des investigations.
15:50Une prise en charge, j'imagine,
15:51qui comprend le caractère psy,
15:53aussi les psychologiques.
15:54Oui, bien sûr.
15:55Merci Marie-Laure Pesan.

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