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Transcription
00:00Pourquoi est-ce qu'on demande quand même des efforts aux français et qu'on ne demanderait pas aux clandestins ?
00:04Parce que l'AME, ça concerne les clandestins, ceux qui nous ont fraudés.
00:08Je n'ai pas demandé à supprimer, j'ai demandé à ce que ce soit comme les autres.
00:13À réduire le panier de soins.
00:14Comme l'Allemagne, comme la Suède.
00:16Mais ce n'est pas entendu par une partie du spectre politique
00:19et qui aujourd'hui quand même a un droit, si je puis dire, de regard sur la suite de la survie de votre gouvernement.
00:24C'est dommage, voilà des questions qu'on pourrait mettre au référendum,
00:28comme la question par exemple du délai de carence,
00:31à partir de quand un étranger qui vient peut percevoir des prestations sociales non-contributives,
00:36les allocations familiales.
00:38Est-ce qu'il doit travailler pour les percevoir ?
00:40Est-ce qu'on doit lui demander deux ans de présence sur le territoire ?
00:45Ça pourrait être d'ailleurs l'objet d'un référendum.
00:47Et c'est dans l'article 11, le fameux périmètre des questions du champ du référendum,
00:53permettrait d'ailleurs d'organiser sur ces questions-là un référendum.
00:56Moi, je pense qu'il est temps vraiment de donner la parole aux Français sur ces questions-là.
01:00Je le vois en Europe.
01:01Vous savez, en Europe, quand je siège avec mes autres collègues qui sont ministres de l'Intérieur,
01:06je n'arrive même plus, sur la base de leurs propos sur l'immigration,
01:09je n'arrive même plus à distinguer celui ou celle qui appartient à un gouvernement de gauche ou de droite.
01:14Prenez l'exemple des sociodémocrates qui ont avancé sur ce sujet,
01:17et on peut aller plus loin quand vous regardez.
01:18Les Allemands, les Danois, je peux vous donner une liste de ces pays.
01:21Qu'est-ce que vous voyez, Bruno Taillau, Donald Trump ?
01:24Quoi qu'on pense du personnage ?
01:25Quoi qu'on pense de ces metteurs ?
01:26Dans quelques heures, il a pu décliner sur l'immigration ses paroles,
01:29ses paroles en actes.
01:30En quelques heures, il a fait passer plein de décrets.
01:32Qu'est-ce que vous vous dites ?
01:33Qu'on a deux systèmes très différents,
01:35parce que nous, président de la République,
01:37on ne peut pas signer ce qu'on appelle là-bas des executive orders,
01:39c'est-à-dire que le président fait des lois.
01:42Mais je me dis qu'en France, en tout cas, la leçon que j'en tire,
01:46c'est que les hommes et les femmes politiques doivent écouter leur peuple.
01:49Parce que quand les dirigeants n'écoutent pas leur peuple,
01:51dans les urnes, il y a des révoltes.
01:54Là, vous envoyez un message clair au président de la République.
01:56Non, parce que ce n'est pas lui qui, aujourd'hui,
01:59comment dirais-je, me limite en matière législative.
02:03Je pense que ceux qui se réclament de la droite et du centre
02:07doivent écouter le peuple français.
02:10C'est ça, l'essence de la démocratie.
02:11Je pense qu'il y a cette grande question de l'état de droit
02:15qu'on doit respecter, faire évoluer,
02:17quand les règles ne protègent plus.
02:19C'est ce que je crois.
02:20Il y a un certain nombre de règles...
02:21Faire évoluer l'état de droit, qui est évolutif.
02:23Les règles de droit sont évolutives.
02:25Et quand elles ne protègent pas, regardez l'affaire de la jeune Philippine,
02:28il faut qu'on puisse, dans les crades, dans les centres de rétention,
02:32retenir plus longtemps ceux qui sont dangereux.
02:34Puisque ce n'assassin a été libéré beaucoup trop tôt,
02:37il l'a violé, il l'a assassiné.
02:38Donc quand une règle de droit est insuffisante, on la bouge.
02:41Évidemment, on la bouge pour protéger la société.

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