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00:00Et je salue mes camarades du soir. Bonsoir Vincent Roy.
00:02Bonsoir Pierre Devineau.
00:03Journaliste, essayiste, bonsoir Georges Fenech.
00:06Ancien magistrat, chroniqueur, politique, bonsoir à vous Jean-Patrick Courtois.
00:10Bonsoir.
00:11Et merci d'être en direct avec nous sur Europe 1.
00:13Vous êtes le maire LR de Mâcon, 35 000 habitants à Mâcon, que vivez-vous exactement ?
00:18Nous avons vécu un week-end extrêmement compliqué
00:22avec des jeunes qui nous ont mis le feu à trois bâtiments
00:26pratiquement représentatifs d'ailleurs de ce quartier
00:29qui sont des bâtiments destinés aux jeunes et tout ça sous fond de drogue, de narcotiques.
00:34Voilà la situation dans laquelle on se trouve, dans une commune qui n'est malheureusement plus assurée
00:38avec une dépense qui va nous tourner autour de 800 000 à 1 million d'euros
00:41puis des bâtiments qui vont être inutilisables pendant au minimum un an
00:45ce qui nous pose donc comme problème de savoir comment on va faire avec ces jeunes
00:48pour arriver à continuer à leur donner une éducation et respecter les valeurs de la République.
00:52Comment tout a commencé ?
00:54On vous a demandé une salle pour librement narcotrafiquer si j'ose dire.
00:58Vous avez dit non et du coup on vous a fait une guérilla ?
01:01Voilà, c'est un peu ça. Voilà ce qui se passe.
01:03Ça fait quelques temps que des jeunes nous demandent une salle.
01:05On leur a dit oui, ok, on est prêts à vous en construire une
01:07parce qu'il faut quand même savoir qu'il y a trois ans ils ont brûlé l'ancienne.
01:10On est d'accord de vous en donner une mais il faudra signer une convention avec la Ville.
01:13La convention qui est une convention réglementaire
01:16qui est prévue pour toutes les associations de la Ville de Mâcon
01:18qui dit en gros ceci, la Ville met à disposition de l'association des bâtiments
01:23mais la Ville se réserve le droit de pouvoir rentrer avec les clés
01:25quand elle le veut et quand elle le souhaite quand il y a des problèmes.
01:27Et ça c'est quelque chose qui leur paraissait inacceptable.
01:29Ils veulent avoir un véritable bail, un bail classique
01:32pour pouvoir, on l'a bien compris à terme, faire tout leur trafic tout à fait librement.
01:36Dans quelle position êtes-vous aujourd'hui ?
01:38Qu'est-ce que vous attendez et qu'est-ce que les autorités vous promettent ?
01:41Ce qu'on attend déjà immédiatement et ça le ministre de l'Intérieur a respecté ses propos
01:47et nous a envoyé une compagnie de CRS qui est là sur place, qui sécurise.
01:51Il y a eu une enquête de police diligentée par Madame le Procureur qui donne d'excellents résultats.
01:55Aujourd'hui cinq personnes ont été arrêtées, quatre sont en prison, un est dans un centre de rétention pour jeunes.
02:00Donc ça c'est déjà les premiers résultats.
02:03Et puis à terme, ce que j'attends c'est une législation sur les trafics en drogue qui puisse être applicable.
02:09Je reprends les mots de Georges Fenech que j'ai connus dans une vie antérieure
02:13pour dire qu'effectivement il faut un parquet qui ne s'occupe que du narcotrafic sur l'ensemble de notre territoire français.
02:18Eh bien Georges Fenech va vous répondre.
02:20Je salue d'abord Jean-Patrick Courtois que je connais très bien depuis très longtemps
02:23qui est maire de Mâcon depuis longtemps, je ne sais plus quel est son unième mandat.
02:28On ne compte plus.
02:31Et qui a une sensibilité très forte en matière de sécurité, ce qu'il vit aujourd'hui.
02:36Il n'en est pas responsable.
02:37Il est certain qu'il y a une responsabilité, une défaillance de l'État,
02:41défaillance d'une mission régalienne.
02:43On espère beaucoup en Bruno Retailleau d'ailleurs que ça soit rétabli.
02:48Effectivement, pour lutter contre la drogue, il faut coordonner cette action au niveau national.
02:53Seul un parquet national antidrogue ou anticriminalité pourrait y arriver.
02:59Il existe le projet, il est dans un carton.
03:02Il faut le sortir et il faut l'adopter le plus vite possible.
03:06C'est votre sentiment également Jean-Patrick Courtois ?
03:09Tout à fait parce que sinon on va se faire prendre par l'intérieur.
03:13C'est des masses financières considérables, c'est des problèmes considérables.
03:17Et si on perd, je reviens à ma ville de Mâcon,
03:19si on perd dans ce quartier en difficulté ce combat, c'est fini.
03:23Et c'est fini demain de la ville de Mâcon.
03:24Puisque je suis à quelques kilomètres de Lyon,
03:26donc les liens entre différentes mafias se font, y compris avec Marseille.
03:30On l'a vu arriver en Seine-et-Loire dans la ville du Creusot.
03:33Donc il faut absolument lutter et empêcher que ce trafic puisse se continuer.
03:37Il faut prendre une législation qui soit une législation d'exception,
03:39comme on l'a fait pour le terrorisme.
03:41Juste pour comprendre votre vie au quotidien Jean-Patrick Courtois,
03:44on en est où de cette guérilla ?
03:46Ça s'est calmé, vous vivez encore,
03:50il y a encore des effets un peu sporadiques de cette guérilla urbaine
03:54que vous avez vécu le week-end dernier.
03:56Comment ça se passe exactement ?
03:57Là c'est terminé parce que justement,
03:59Monsieur Retailleau, le ministre de l'Intérieur,
04:02nous a envoyé des effectifs de CRS.
04:04Donc aujourd'hui ils sont dans la rue,
04:05tous les soirs ils sont dans les rues,
04:06donc il n'y a plus personne.
04:07Mais est-ce que c'est comme dans les opérations placenet,
04:10au moment où ils partent, ils vont revenir vos trafiquants ?
04:13Alors c'est la question qu'on se pose.
04:14Ce que j'espère beaucoup,
04:15c'est qu'ils ont déjà arrêté un certain nombre de personnes.
04:17Les bruits courbes en Macron,
04:18qu'il y aurait d'autres arrestations les jours qui viennent.
04:20Si effectivement le réseau actuel est décapité,
04:22on aura la paix pendant quelque temps.
04:24Mais à la condition que ça soit suivi,
04:26pour pas qu'un nouveau réseau revienne d'après derrière.
04:29Parce qu'en fin de compte,
04:30c'est qu'une histoire financière,
04:31c'est de l'argent à prendre.
04:32Ben oui, mais c'est infernal Vincent Roy,
04:36votre opinion là-dessus.
04:37Écoutez, moi je suis étonné,
04:39j'écoute ce maire avec un certain dépit,
04:44puisque je le vois d'une certaine manière relativement impuissant.
04:48Ce que je me dis c'est, n'a-t-on pas trop attendu ?
04:52Si vous voulez, moi j'entends ce que dit Georges sur le parquet,
04:57j'entends ce qu'a dit ce matin M. Darmanin,
05:01mais enfin M. Darmanin vient d'être nommé ministre de la Justice
05:04depuis très peu de temps.
05:06Il annonce beaucoup de choses qu'ont fait les autres avant.
05:08Il a l'air de vouloir prendre le problème à bras-le-corps,
05:10ça je lui donne quittus de ses déclarations.
05:14Mais qu'ont fait les autres ?
05:15Dupond-Moretti, il a attendu quoi ?
05:17Le trafic de drogue et le narcotrafic en France ?
05:19Ils ont fait les placenets.
05:20Écoutez, les placenets, on sait bien que ça ne donne des résultats
05:28que sur un temps donné.
05:29Mais qu'est-ce qu'après ?
05:30Il revient, c'est ce que je dis à propos de Macron.
05:32Mais le trafic de drogue, il n'est pas là depuis aujourd'hui.
05:34Le narcotrafic, il n'est pas là depuis aujourd'hui.
05:36Oui, mais il s'est amplifié Vincent.
05:37Il s'est amplifié.
05:38Il ne s'est pas amplifié.
05:39Par exemple, sur les deux dernières années,
05:41oui, il s'est amplifié.
05:42La gazelle mafia, tout ça, on ne connaissait pas.
05:44Je parle sous le contrôle de Jean-Louis Julliard de Macron.
05:46Aujourd'hui, il y a des véritables mafias.
05:49Des cartels, on peut dire.
05:51C'est des exponentiels ces deux dernières années.
05:54Ils représentent entre 4 à 6 milliards de chiffre d'affaires.
05:57Plutôt 6 d'ailleurs.
05:59Vous voyez bien qu'on a affaire à des puissances financières aujourd'hui
06:02qui narguent l'État d'ailleurs.
06:04Qu'est-ce qu'il faut faire ?
06:05Qu'est-ce qu'ils ont fait avant ?
06:07On n'a pas déclaré la vraie guerre.
06:09Ça, c'est clair et net.
06:10Il faut vraiment déclarer une guerre.
06:12Je ne dis pas qu'il faut faire ce qu'a fait Bukele au Salvador.
06:17Mais il faudrait quand même s'inspirer d'un certain nombre de mesures,
06:20c'est-à-dire d'être extrêmement ferme dans les peines qui sont prononcées,
06:24construire le plus vite possible des prisons.
06:26Parce que là, ce que fait M. Darmanin, c'est bien déjà.
06:28Cette prison unique, qu'est-ce que vous en pensez Georges ?
06:30Ce qu'il fait, c'est qu'il déshabille Pierre pour habiller Paul.
06:33C'est-à-dire qu'il habille une pour une.
06:35Ça ne va pas du tout.
06:36Et les autres sont des passoires ?
06:37C'est du bricolage.
06:38Il faut véritablement construire des centres punitentiaires adaptés,
06:42qui soient isolés de l'extérieur.
06:44On ne rentre plus ni téléphone, ni drogue, ni quoi que ce soit.
06:49C'est un peu la promesse de cette prison.
06:52C'est une exigence.
06:53Il faut véritablement...
06:54Je crois qu'on va en parler tout à l'heure.
06:56On peut en parler même maintenant,
06:58parce que M. Courtois est directement concerné.
07:01Il peut dialoguer avec nous.
07:02Qu'est-ce que vous en pensez, M. Courtois, maire de Mâcon,
07:04de cette grande prison pour narcotrafiquants voulue par M. Darmanin ?
07:09Je suis entièrement d'accord avec ça.
07:11Maintenant, il faut prendre le problème à bras-le-corps.
07:13Ce qui s'est passé avant, tant pis.
07:15On ne va pas regarder le passé.
07:16Par contre, maintenant, il faut savoir si,
07:18réellement, on va arrêter le trafic de drogue en France.
07:20Si on veut éviter que cet argent souterrain,
07:22qui fait des sommes extraordinaires, puisse s'arrêter ou pas.
07:25Mais si on ne prend pas des mesures d'exception,
07:27on n'y arrivera pas.
07:28Parce qu'aujourd'hui, ils ont les moyens financiers.
07:31Il faut donc les combattre face à ces moyens financiers.
07:33Donc, c'est confiscation, etc.
07:36Bien sûr.
07:37Comme vous voyez, dans le jour des mariages,
07:40vous voyez des jeunes qui sont au RSA,
07:42qui roulent avec des Porsches de location,
07:44des grosses BMWs, des grosses Mercedes,
07:46je m'excuse de faire l'imposté pour ces voitures,
07:50qui arrivent à coûter plus de 2 000 euros le week-end de location.
07:54Ils sont au RSA, on les laisse faire.
07:55L'argent, il vient de quelque part.
07:57Donc, il y a un moment, il faut que ce système s'arrête.
08:00Prenons l'exemple de la voiture de location.
08:02Jour de mariage, vous voyez passer un bolide allemand
08:06à 2 000 euros la journée de location.
08:08Qu'est-ce que vous faites ?
08:09Vous l'arrêtez et vous dites d'où vient la voiture ?
08:11Non, pas d'où vient la voiture, ça je le sais.
08:13Qu'est-ce qu'on fait ?
08:14J'ai un administrat dans mon studio,
08:16quel est le moyen judiciaire pour lui dire ?
08:19Le maire n'a pas ce pouvoir, vous savez.
08:22Ni sa police municipale.
08:24Par contre, les services spécialisés,
08:26traque-fins, services des douanes, le parquet.
08:30Maintenant, on a un peu inversé la charge de la preuve.
08:33Quelqu'un qui est suspecté de faire du trafic de drogue,
08:35il va falloir qu'il justifie comment il a acheté son véhicule de marque.
08:40Donc, il y a cette démarche aujourd'hui.
08:42Donc, ça veut dire que, par exemple,
08:44en mettant les voitures de police des douanes,
08:48elle pourrait, par exemple, à Bacon, saisir,
08:50jour de mariage, montrer les papiers du véhicule,
08:53d'où ça vient, où est-ce que vous l'avez ?
08:54Il faut quand même qu'il y ait des éléments en amont.
08:57Il faut qu'il y ait déjà une enquête.
08:59Il faut qu'il y ait une jurisdiction qui soit saisie.
09:01Il faut une commission régatoire.
09:05C'est la paperasse administrative française.
09:08C'est la procédure pénale.
09:10Est-ce que c'est mieux dans certains pays ?
09:12Là, on parle de Trump.
09:13Est-ce que ça marche aux Etats-Unis ?
09:15On voit souvent les voitures arrêtées aux Etats-Unis,
09:18le type alfichier.
09:21En 1973,
09:24D.E.A.
09:26Drug Enforcement Administration.
09:29En quoi ça consiste ?
09:30C'était au moment de la French Connection.
09:32C'est une agence fédérale
09:34qui est présente dans 80 pays à l'étranger,
09:39qui est composée de plusieurs milliers d'agents
09:43et qui a un budget de l'ordre du milliard de dollars.
09:47À côté, nous, on a des services qui sont vraiment aux petits pieds.
09:52C'est pour ça qu'il faut créer ce parquet national anti-drogue,
09:55sur le modèle un peu du D.E.A.,
09:57qu'on ne sera jamais à ce niveau-là, bien sûr,
09:59mais au moins qu'on coordonnerait cette action
10:01pour lutter contre les importations.
10:02Il faut aller voir le Maroc.
10:03Il faut aller voir la Colombie.
10:04Il faut leur dire, voilà, arrêtez de surveiller vos frontières,
10:07parce que c'est bien que le cannabis vient de là-bas,
10:09et la cocaïne de Colombie.
10:11Il faut mener une action internationale.
10:13Il faut aussi aller au plus près.
10:15C'est-à-dire que les mineurs,
10:16qui aujourd'hui sont impliqués dans ce trafic,
10:18parce qu'ils savent qu'ils n'en courent rien,
10:20il faut que les mineurs soient sanctionnés.
10:22Il faut qu'ils soient aussi déplacés de leur quartier
10:24par des ordonnances du juge des enfants,
10:26qui va les déplacer ailleurs.
10:28Il faut construire des prisons.
10:31Il y a tout un programme.
10:33Il faut avoir une colonne vertébrale,
10:35du corral,
10:36et des moyens.
10:38On n'a pas d'argent ?
10:39On ne les a pas.
10:40J'avais une question pour Jean-Patrick Courtois.
10:42Au niveau de l'AMF, l'Association des maires de France,
10:44est-ce que vous dialoguez avec d'autres maires
10:46qui subissent exactement le même problème que vous ?
10:48Dans ce cas-là, qu'est-ce qu'ils vous disent ?
10:50On a tous les mêmes problèmes.
10:52Avant, c'était dans les grandes villes.
10:54Maintenant, dans les villes moyennes.
10:55Si on n'y fait rien,
10:56on arrivera rapidement dans les villages.
10:58L'Association des maires de France
11:00est parfaitement mobilisée.
11:01On dialogue avec les autres maires.
11:03Tout le monde attend avec impatience
11:05des mesures concrètes, rapides.
11:07Je reprends les propos de Georges Fenech.
11:09Il faut qu'on ait une colonne vertébrale
11:11et qu'on la maintienne.
11:12Dans les maires, on sera tous solidaires
11:14d'une telle politique.
11:15Est-ce que vous diriez aujourd'hui
11:16que vos 35 000 habitants à Mâcon
11:18sont en danger ?
11:20A la date d'aujourd'hui, non.
11:22C'est un phénomène latent.
11:24Quand la maladie se met dans un corps,
11:26la maladie se propage.
11:27Aujourd'hui, la situation est encore
11:30sous contrôle,
11:32mais ça ne va pas durer éternellement.
11:33Quand il y a des règlements de comptes,
11:34et on les voit notamment à Marseille,
11:36il y a quand même des écoles
11:38qui sont visées par des balles perdues.
11:40Tout ça, c'est le danger de vos habitants ?
11:42Est-ce que c'est quelque chose
11:44que vous craignez dans votre ville ?
11:46Est-ce que c'est déjà arrivé ?
11:47Est-ce que vous avez déjà entendu
11:48siffler les balles, comme on dit ?
11:49Non, pas encore, heureusement.
11:51Mais si on ne fait rien
11:52dans les semaines et mois qui viennent,
11:53c'est ce qui risque d'arriver.
11:54C'est pour ça que le combat
11:55qu'on mène aujourd'hui,
11:56et j'ai dit qu'on ne cèdera pas à Mâcon,
11:58parce que je ne veux pas que demain,
12:00on ait les problèmes que vous évoquez
12:02et que j'ai des blessés ou des morts par balles.
12:04Merci beaucoup.
12:051952, crime et délit.
12:072023, à Mâcon.
12:09Ça ne vous place pas en haut du classement.
12:13Vous êtes 4 000e au niveau national.
12:15Mais par rapport à la population,
12:17il y a 34-35 000 habitants.
12:19Ça fait quand même un taux de criminalité
12:22de 56,7 pour 1 000 habitants.
12:25Voilà.
12:26C'est ce que je vis tous les jours.
12:29Écoutez, je déteste souhaiter
12:32bon courage aux gens,
12:33mais là, en l'occurrence,
12:34je pense que c'est la chose
12:35qu'on peut vous souhaiter.
12:36Vous écouterez le ministre de l'Intérieur,
12:39Bruno Retailleau,
12:40qui sera demain matin à 8h10,
12:41ici même, dans ce studio,
12:42avec Sonia Mabrouk,
12:44et également en co-diffusion sur CNews.
12:47Vous pourrez même l'interpeller,
12:49si vous le voulez,
12:50puisqu'il sera l'invité de Cyril Hanouna.
12:52On marche sur la tête lundi prochain,
12:55de 16h à 18h.
12:57J'imagine que vous avez d'autres contacts
12:59avec la place Beauvau
13:01que par l'intermédiaire des médias.
13:04Merci.
13:05Merci à vous, Jean-Patrick Courtois.

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