Le président français Emmanuel Macron et le chancelier allemand Olaf Scholz ont promis mercredi de tout mettre en oeuvre pour une "Europe "unie et forte" face au "défi" que va représenter l'Amérique de Donald Trump.
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00:00Et on en vient dans le journal à l'image du 20h BFM, avec ce soir cette image que je vous montre à vous qui nous regardez, que je vous soumets à tous les trois, Elsa, Christophe et Amélie.
00:09À droite Emmanuel Macron, à gauche le chancelier allemand Scholz, invité cet après-midi à l'Elysée.
00:14On les attendait, ces deux-là, pour leur réponse à Donald Trump. Trump qui dit que nous, Européens, sommes méchants et qui veut nous imposer de nouvelles taxes douanières.
00:22Eh bien voici la réponse écoutée du couple franco-allemand.
00:26Après l'entrée en fonction de la nouvelle administration aux États-Unis, il appartient plus que jamais aux Européens, et donc à nos deux pays, de jouer tout leur rôle pour consolider une Europe unie, forte et souveraine.
00:40Cette semaine, nous sommes en face d'une nouvelle administration américaine et le président Trump sera un défi.
00:48Voici donc la réponse. Elsa Vidal, il n'y a pas de quoi faire trembler Donald Trump.
00:51Non, alors effectivement, on peut se réjouir du côté très mesuré, très polissé et très européen de la réponse du couple franco-allemand, un peu ressuscité pour les besoins de l'exercice, et alors qu'Olaf Scholz va partir.
01:05Mais cette réponse très polissée avec un Olaf Scholz sur le départ, à mon avis, ça fait beaucoup et ça ne va pas peser l'eau.
01:12Amélie, Amélie Rosi.
01:13Alors moi, ce qui m'a frappée, c'est cette image de ces deux hommes qui ne s'en sont jamais appréciés, c'est-à-dire que c'est comme le crépuscule d'un couple qui, de toute façon, n'avait jamais vraiment trouvé sa façon de communiquer et sa façon de fonctionner, on va dire ça comme ça.
01:30Et ce qu'on n'a pas entendu là, on a l'image, mais pas le son.
01:33Et ce qui m'a frappée, c'est aussi cette façon toute emmanuelle macronienne de dire, comme on le disait tout à l'heure avec Olaf, quand de l'autre côté, Olaf Scholz l'appelle Emmanuel Macron.
01:44Donc c'est une dernière image, une des dernières images en tout cas, mais je ne suis pas sûre qu'ils se manqueront l'un l'autre.
01:50Oui, parce qu'on rappelle, il y a des législatives qui arrivent en Allemagne. Christophe Barbier.
01:53On célèbre tous les 22 janvier le traité de l'Elysée signé le 22 janvier 1963 entre de Gaulle et Adenauer.
02:00Ce traité ratifié par les Allemands quelques semaines plus tard.
02:02Il y rajoute un chapeau, un texte, un préambule dans lequel ils disent nous nous engageons à baisser les droits de douane pour les marchandises américaines,
02:10à faire entrer la Grande-Bretagne dans l'Union européenne et à être solidaire des États-Unis.
02:14Horrible chapeau, dit de Gaulle à Alain Perfit.
02:16Ils se conduisent comme des cochons.
02:18Ils ont peur de ne pas s'aplatir devant les anglo-saxons.
02:22Vous voyez, l'amitié franco-allemande, c'est la poignée de main de Gaulle à Adenauer.
02:26Celle qui était en photo sur le bureau de Michel Barnier, ça le suit depuis des années.
02:30Et en même temps, à côté de cette amitié, de cette réconciliation précieuse, il y a toujours la fâcherie, il y a toujours la crise, il y a toujours le désaccord.
02:37C'est compliqué le franco-allemand.
02:39C'est très compliqué à forcerie quand les personnalités, comme vous le disiez Amélie, ne se rencontrent pas.
02:44Alors il se dit parmi les analyses de l'Allemagne que le futur chancelier aurait de plus grandes chances de s'entendre avec Emmanuel Macron.
02:53Il a un tempérament plus explosif, un tempérament plus extraverti.
02:57Ça pourrait être le cas.
02:58Mais le couple franco-allemand, il faut quand même le savoir, c'est une expression qui n'existe qu'en France et qu'on n'utilise jamais en Allemagne.
03:04C'est bien de le rappeler.