La porte-parole du gouvernement Sophie Primas était l’invitée de “Tout le monde veut savoir” ce mercredi soir. Elle évoque la proposition de la ministre chargée du Travail, Astrid Panosyan-Bouvet, de faire contribuer les retraités les plus aisés au financement de la Sécurité sociale.
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00:00Est-ce que vous dites ce soir à ceux qui nous regardent et aux retraités,
00:03en 2025, ils n'auront pas à contribuer davantage qu'ils ne contribuent déjà,
00:08soit par une augmentation de la CSG, soit par une baisse de la déduction fiscale qu'ils peuvent avoir ?
00:16Pas de contribution supplémentaire en 2025 pour les retraités ?
00:18Je crois que le ministre de l'Économie a été très clair, pas de contribution supplémentaire,
00:22pas d'impôt supplémentaire pour les classes moyennes et pour les Français des classes moyennes,
00:28pas de contribution supplémentaire pour les retraités.
00:31Cette disposition qui a été évoquée par la ministre ne fait pas partie des outils de rétablissement
00:37pour le budget 2025 du budget de la France.
00:40Mais pourtant, vous dites que ce n'est pas un sujet médiocre.
00:42Ah non, ce n'est pas un sujet médiocre.
00:43Donc, ça veut bien dire, quand on est porte-parole du gouvernement,
00:45si on pense dire qu'un sujet n'est pas médiocre, c'est qu'à moyen terme,
00:48il peut se poser précisément pour financer la dépendance, comme le dit Éric Lombard.
00:52C'est exactement ce que dit Éric Lombard.
00:53Le sujet de la dépendance et du financement de la dépendance n'est pas un sujet médiocre.
00:58En effet, c'est un sujet qu'il va falloir aborder.
01:00En 2028, on aura à peu près 5 milliards de déficits.
01:03Donc, on ne va pas recommencer à avoir des déficits sans les financer,
01:07sans réfléchir à comment on finance cette dépendance.
01:11Est-ce que c'est tabou de mettre à contribution les retraités ?
01:14Moi, ce que je voudrais dire sur les retraités,
01:16c'est qu'on parle tout le temps des retraités pour les mettre à contribution.
01:19Les retraités, moi, j'en rencontre beaucoup dans mon département.
01:22En ce moment, on est dans des périodes de vœux, donc je rencontre beaucoup de Français.
01:25Et ces Français retraités, ils nous disent quoi ?
01:27Ils nous disent, nous, on est d'accord pour contribuer, comme les autres Français,
01:31à rétablir les finances publiques.
01:33Mais par contre, il ne faut pas taper tout le temps sur nous.
01:35Et il ne faut pas parler tout le temps de nous.
01:37Et dans la réalité, nous, on ne tape pas.
01:40La réalité, c'est qu'on ne tape pas sur les retraités,
01:41puisque toutes les enquêtes montrent que par rapport aux actifs,
01:43ils ont un niveau de vie qui est supérieur,
01:45qu'ils sont proportionnellement beaucoup plus propriétaires que les actifs.
01:47Non, mais c'est le sujet qui vient tout le temps sur le débat,
01:50qui est, à l'instant, on le voit, balayé d'un verre de main.
01:52Mais qui est balayé d'un verre de main dans le cadre d'exercices budgétaires,
01:57qui est un exercice extrêmement contraint par le temps, extrêmement difficile,
02:01où les sujets de fond ne peuvent pas être abordés.
02:04Financer la dépendance, c'est un sujet de fond.
02:06Il faut mettre les partenaires sociaux, il faut mettre tout le monde autour de la table.
02:09Il faut trouver un moyen partagé de financer la dépendance.
02:12Ce n'est pas un débat médiocre.
02:14Même les retraités les plus aisés, vous excluez de leur demander une contribution ?
02:17Sur le budget 2025, le ministre de l'Économie a été clair.
02:20Sur le budget 2025, ça veut donc dire que le débat n'est pas clos ?
02:22Le débat de la financement du grand âge n'est pas clos.
02:27Et il pourrait, comment dire, comprendre une contribution de ces retraités ?
02:31Je ne sais pas. Je n'en sais rien.
02:33Le débat n'a pas commencé.
02:34Les solutions n'ont pas été apportées.
02:36Je ne vais pas faire d'avancées sur un sujet sur lequel on n'a pas encore travaillé.