Face aux phénomènes climatiques de plus en plus fréquents, les prix des assurances habitations s'envolent. Les assureurs pratiquent des tarifs au plus près des risques, en fonction des régions.
Catégorie
🗞
NewsTranscription
00:00Cette habitante de la banlieue de Nantes a fait ses calculs entre 2024 et 2025.
00:05Son assurance habitation pour une résidence principale de 120 mètres carrés a fait un bond.
00:11J'ai constaté une augmentation relativement importante d'un peu plus de 70 euros
00:17entre l'année dernière et cette année.
00:21Soit 8,6% d'augmentation précisément dans la fourchette nationale
00:27de 8 à 10% révélés par l'étude réalisée par un cabinet indépendant.
00:32Les assureurs sont déficitaires.
00:34Un milliard d'euros liés à la sécheresse qui provoque des fissures sur les maisons
00:39et deux milliards d'euros pour les tempêtes, vents et inondations.
00:43Tout le secteur perd de l'argent sur l'assurance habitation,
00:46d'où des hausses qui apparaissent inévitables.
00:48Les assureurs prennent en compte ce qu'on appelle des éléments de cartographie
00:53avec des zonies assez précises et les assureurs sont capables de savoir
00:57qu'à tel endroit il y a un risque plus élevé parce qu'il peut y avoir des inondations,
01:02parce qu'il y a des phénomènes de vent extrêmement forts
01:06et de fait les assureurs progressivement segmentent leurs tarifs.
01:10Une régionalisation des tarifs calquées sur une carte des aléas climatiques
01:14est donc en marche pour permettre aux assureurs de pratiquer des prix au plus près du risque.