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Regardez Lenglet-Co du 22 janvier 2025.

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Transcription
00:007h39 sur RTL, l'angle écho avec vous François Langley.
00:07Alors les ministres ne manquent pas d'idées pour trouver de l'argent, à chaque jour ou presque, une nouvelle taxe ou un nouvel impôt.
00:13Et cette fois donc, ce sont les retraités qui sont dans le collimateur de la ministre du Travail. Et ça, François, ça commence à vous agacer.
00:19La machine à créer des impôts tourne, continue à tourner à plein régime. On croyait que c'était la gauche.
00:24Et pas seulement. Une proposition par jour, vous l'avez dit, dès que le soleil se lève, il y a un ministre qui invente un nouveau prélèvement.
00:32Bon, ça c'est pour la colère générale. Précisément, qu'est-ce qui vous alarme ?
00:35Écoutez, on ne connaît pas encore la proposition du jour, c'est une question de minutes, attardons-nous un instant sur celle d'hier.
00:41La ministre du Travail, Astrid Panossian-Bouvet, a fait sa proposition de taxer les retraités aisées pour combler, en partie, le déficit de la Sécu,
00:49qui s'annonce abyssale, plusieurs dizaines de milliards d'euros cette année. Curieuse expression qu'elle utilise, ça serait un impôt qui serait limité, je cite, à ceux qui pourraient se le permettre.
00:58Bon, vous voulez défendre les retraités ?
01:00Écoutez, rappelons quand même qu'il y a une conférence sociale en cours sur le financement des retraites. Elle aura à se prononcer sur la contribution des retraités au financement du système.
01:08Mieux vaut, peut-être, attendre ses conclusions plutôt que d'en préjuger en décidant de mesures avant.
01:14Mais au-delà de ça, un nouvel impôt pour financer la Sécu, c'est tout simplement aberrant.
01:19Oui, mais attendez, là, vous êtes peut-être un peu schizophrène, si je peux me permettre. Vous êtes le premier à nous alerter tous les jours sur les déficits et à nous dire tous les jours qu'il faut les combler.
01:26Oui, Thomas, mais pas comme ça. Les impôts, ça suffit. On n'en a jamais payé autant qu'aujourd'hui. Et c'est toujours la même méthode bien française. Un problème, un impôt.
01:35Sauf que là, et je cite encore du François Langlais, l'urgence, c'est de rétablir les comptes.
01:39Thomas, un déficit, c'est le solde de deux facteurs. Les recettes, d'accord. Mais d'abord et avant tout, les dépenses.
01:45Attaquons-nous aux dépenses de santé avant de taper dans les revenus des Français. Un nouveau prélèvement, c'est la déresponsabilisation générale qui continue, qui est même encouragée.
01:55Le précédent gouvernement voulait à raison faire des économies sur les transports sanitaires. Est-ce qu'on va poursuivre ce projet ? On peut en douter.
02:02L'actuel gouvernement a déjà abandonné les jours de carence pour les fonctionnaires. Et pour le contrôle des dépenses, il y a une solution raisonnable et très efficace.
02:11À quoi faites-vous allusion ?
02:13La franchise médicale, c'est-à-dire une petite part de votre dépense de santé qui n'est pas remboursable. La franchise, c'est la base de la responsabilité de l'assuré.
02:22Le gratuit n'a pas de valeur, on le consomme absolument sans faire attention. La France possède le taux de remboursement des frais de santé le plus élevé du monde. On est à 93%.
02:32Si on veut réduire le déficit, il faut faire baisser un peu ce taux de remboursement.
02:37Bon François, on comprend bien votre logique. Il y a un petit risque quand même, c'est que tout ça soit très inégalitaire. Les hauts revenus souffriraient sans doute moins que les petits revenus, non ?
02:45Mais détrompez-vous, on pourrait très bien mettre en place une échelle de franchises plus ou moins élevée selon les revenus pour responsabiliser tous les Français sur les dépenses de santé.
02:53De Gaulle a fait ça en 1958 pour rétablir les comptes de la nation. Je vais vous dire que ça a été très efficace.

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