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Transcription
00:00Sur la base des éléments documentaires et l'analyse qu'on en a faite, on a pu confirmer un état de vulnérabilité des ressources en eau
00:08sur les sites qui nous avaient été donc remontés, à savoir d'une part les sites de Nestlé Waters sur la partie Occitanie et sur la partie Grand Est.
00:23Sur la base de la connaissance qui nous est également apportée, à savoir celle des données fournies par l'exploitant que nous avions qualifiées de parcellaires non exhaustives
00:37et ne nous permettant pas d'avoir un avis plein et entier. Et sur la base des données de contrôle sanitaire qui nous avaient été également transmises,
00:48il nous a semblé qu'il était impératif d'avoir un plan de surveillance renforcé. Ce plan de surveillance renforcé, il était structuré graduel
00:59avec une première étape visant à renforcer le panel d'indicateurs en considérant leur complémentarité et leur niveau d'information.
01:10Le deuxième niveau était l'augmentation des fréquences d'échantillonnage pour pouvoir notamment avoir plus de pertinence vis-à-vis des éléments de fragilité
01:21qui étaient identifiés, à savoir des problématiques de contamination par des indicateurs de pollution, de contamination microbienne d'origine anthropique
01:34qui faisait suite à des épisodes climatiques particuliers. Donc avoir une très bonne réactivité pour être bien dans la temporalité de la question,
01:44c'est-à-dire avoir une surveillance qui est pré-établie avec des fréquences qui ne prennent pas en compte le contexte aboutit du coup à une surveillance qui n'est pas pertinente
01:55et qui ne permet pas d'être en réactivité pour prendre les bonnes décisions de gestion qui s'imposent.
02:01Troisième niveau, l'amélioration des performances et des méthodes mises en oeuvre puisqu'évidemment, pour qu'une surveillance soit également pertinente,
02:08il faut que les outils et les méthodes qui soient mises en place vont finalement répondre à la question posée.
02:14Dans leur qualité, dans leur niveau d'incertitude, dans leur sensibilité à être suffisamment fines pour répondre aux questions posées.
02:22Donc effectivement, proposition d'un plan de surveillance renforcé, notamment pour mieux prendre en compte les aspects de risque liés à la présence potentielle
02:33d'éléments virologiques en lien avec des contaminations d'origine humaine.
02:41À l'heure actuelle, dans la surveillance de l'exploitant et ou dans la surveillance conduite par le contrôle sanitaire exercé par les ARS,
02:52on a des indicateurs de contamination fécale qui sont des indicateurs qui sont bactériologiques.
02:59Ils ne sont pas pertinents pour prendre en compte le risque lié à la virologie.
03:03Les virus sont beaucoup plus petits. Ils ont des dynamiques de circulation dans l'environnement qui sont différentes.
03:11Donc ce n'est pas parce que vous n'avez pas un indicateur microbiologique qui clignote que vous n'avez pas un risque pour le côté virologique.
03:19D'où l'importance de couvrir aussi ces aspects virologiques.
03:24La virologie, c'est complexe à mesurer et donc l'idée, c'était d'abord de proposer des proxys qui permettent justement de cibler ce risque.
03:32On a, avec l'évolution du cadre réglementaire sur la surveillance des eaux destinées à la consommation humaine,
03:39des indicateurs virologiques qui ont été introduits dans la surveillance.
03:43On a proposé de les mettre en oeuvre au titre de cette surveillance-là.
03:47Ce sont ce qu'on appelle les bactériophages qui sont maintenant déployés dans d'autres contextes avec des laboratoires qui montrent en expertise
03:57sur des méthodes qui sont normalisées, donc qui permettent de pouvoir s'assurer d'éléments de base comparables
04:04et donc quelle que soit la partie prenante qui les met en oeuvre, une base harmonisée méthodologique
04:11et donc qui sont au plus pertinent pour prendre des décisions et amener des éclairages à la fois pour l'exploitant et également pour l'ARS qui est en charge de la gestion.
04:23D'accord.

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