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NewsTranscription
00:00Nathalie, 29 ans, a été violée en 2019, chez son tatoueur.
00:08La nouvelle loi venait d'entrer en vigueur,
00:10ce qui l'a poussée à porter plainte.
00:13A aucun moment,
00:14Nathalie n'a trouvé la force de repousser son tatoueur.
00:23Ca a commencé quand j'ai senti
00:26que sa main se rapprochait énormément de mes parties intimes.
00:30J'ai donc commencé à écrire par SMS à une amie
00:33pour lui dire que le tatoueur était très près de mes parties génitales.
00:38Et je trouvais que c'était très embarrassant
00:41qu'il ne se rende pas compte alors qu'il était concentré sur le tatouage.
00:45Du coup, j'ai écrit,
00:46« Imagine, il ne se rend même pas compte lui-même
00:49qu'il a sa main posée là. »
00:50Mais après, c'est allé crescendo jusqu'à ce qu'il me viole.
00:54J'avais vraiment honte jusqu'à ce que je porte plainte,
00:57mais cette honte s'est dissipée pendant l'enquête, petit à petit.
01:04On n'a absolument jamais remis en question mon récit.
01:07Évidemment qu'on m'a demandé si j'avais été claire dans mon langage corporel,
01:11mais jamais je n'ai eu le sentiment
01:13que les enquêteurs remettaient en question ma parole.
01:16Ce qui m'a poussée à porter plainte,
01:18c'est que je savais que j'avais une chance de pouvoir être entendue.
01:22Je n'aurais jamais porté plainte
01:24s'il n'y avait pas eu la loi sur le consentement.