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00:00On va parler de Donald Trump dans une seconde, il va être investi ce lundi 47ème président des Etats-Unis.
00:10On sera également avec Louis Alliot dans une seconde, je crois que Louis Alliot est déjà présent d'ailleurs.
00:14Je le salue, bonjour M. Alliot !
00:16Bonjour !
00:18Vous êtes à Washington, je voulais vous donner une petite information qui va vous faire plaisir.
00:22Il fait 13 degrés au milieu d'après-midi à Perpignan aujourd'hui, Louis Alliot.
00:28Il fait moins 8 là, si j'ai bien regardé.
00:30Ah bah moins 8 ça va, je pensais que c'était moins 20, moins 8 c'est supportable, ça peut aller quand même moins 8.
00:38Bien couvert.
00:39Bon vous serez évidemment à cette cérémonie d'investiture, vous avez d'ailleurs tweeté début du meeting de Donald Trump veille d'investiture à Washington.
00:49Vous voyez il fait moins 8 chez vous mais c'est moi qui éternue.
00:51Dans une communion patriotique extraordinaire avez-vous écrit et vous nous direz comment ça s'est passé puisque vous étiez hier précisément dans ce meeting
01:01où on a vu Donald Trump danser sur un YMCA et danser également avec Mélania Trump.
01:08Et vous savez le point commun entre My Way et YMCA, Gilles-William Goldadel ?
01:14J'avoue l'ignorer, ça fait partie des deux ou trois choses que j'ignore.
01:17Ce sont deux chansons françaises.
01:19Ah oui bien vu !
01:20Ce sont deux chansons françaises ce qui fait que l'influence française aujourd'hui elle se résume à My Way, je comprends, mais YMCA ?
01:26YMCA c'est deux producteurs français qui l'ont fait bien sûr, qui s'appellent, je vais vous retrouver exactement le nom,
01:34ce sont deux producteurs français qui s'appellent Jacques Moraly et Henri Bellolo.
01:42Et d'ailleurs on pourrait appeler un des petits-fils ou un des fils de Jacques Moraly
01:47parce qu'ayant droit de YMCA c'est une profession intéressante si vous me permettez.
01:51Personnellement je préfère comme d'habitude.
01:53Bon bien sûr et notre influence se réduit à la chanson française mais c'est déjà bien dans le monde.
01:58Bon je voulais vous faire écouter parce que c'est intéressant le camp du bien qui a réagi.
02:04D'abord le camp du bien avait expliqué que Trump ne serait pas élu, ensuite il a annoncé que ce serait un drame absolu s'il était élu avec des manifestations,
02:12rien de cela s'est passé et au contraire Donald Trump a gagné entre 15 et 20 points depuis qu'il a été élu.
02:17Mais la France, les éditorialistes se déchaînent et parfois les humoristes, les artistes, etc.
02:23Et c'est notre ami Laurent Tessier qui a relevé ça ce matin à 6h15 et je vous propose de réécouter,
02:29c'est Charline Vanhoenacker, c'est bien cela ?
02:31Exactement, samedi soir sur France 2.
02:32Qui parle et d'Elon Musk et de Donald Trump.
02:37On a beaucoup parlé de génie à propos d'Elon Musk, on a oublié de dire que c'était quand même un gros connard,
02:41c'est plus du bien de le dire aussi, on a trop dit, j'adore, on a un langage très châtié, très européen, etc.
02:47Vous ne voulez pas venir avec moi sur les réseaux qu'on se fasse ensemble ?
02:50C'est Marx-Kellinis qui insulte quand même la moitié de la planète pour retrouver les femmes, les immigrés.
02:55Moi je vous conseille.
02:56Bien sûr, mais ça fait du bien de dire gros connard.
02:58Comment vous l'avez trouvé la photo ?
02:59Vous savez, il ne fait rien par hasard et donc il a dû passer un temps fou pour d'abord faire la photo et la sélectionner.
03:07Et puis elle est très travaillée la photo.
03:08Je vais dire, I will do it.
03:10Si ça se trouve, il s'est coincé une couille dans le slibard là, peut-être, et ça a été prêt à ce moment-là.
03:15La droite.
03:17Bon, d'abord je trouve que ce n'est pas drôle, ce qui est ennuyeux pour un humoriste.
03:21Vous avez Christophe de Chavannes sur le plateau qui dit, Musk il est atroce.
03:25Atroce, on peut dire plein de choses de Musk, on peut saluer ses innovations, ce qu'il a fait, ce qu'il a produit,
03:32qui est tout à fait exceptionnel, on ne peut pas être d'accord avec ses idées politiques bien entendu.
03:37Et vous avez Charline Vanhoenacker sur le service public qui insulte Trump et qui insulte Musk.
03:43Je vous assure, je trouve ça absolument sidérant, j'ai lu William Golnadel.
03:47Moi, cette intolérance de service public, qui n'est pas intelligente, mais ça me révolte.
03:54Parce que j'attire votre attention sur le fait que Charline Vanhoenacker là, elle ne fait pas son numéro d'humoriste sur France Inter.
04:02Elle est l'invitée sur le plateau de Léa Salamé sur France 2.
04:08Elle parle normalement, elle est avec Thierry Breton, et puis elle traite Musk de gros connard.
04:16Personne n'essaye de la modérer, tout le monde approuve.
04:20Je me permets de vous rappeler que pour avoir traité de con monsieur Boyard,
04:26sur C8, Hanouna et C8 ont été condamnés à des millions d'amendes.
04:32Pardon d'être révolté ce matin par cette différence de traitement et par ce service public
04:38qui fait tout pour vouloir faire interdire X, alors même que, de mon point de vue, qui paye le service public,
04:47je me sens totalement, si vous voulez, impuissant à bénéficier d'une information neutre et pluraliste.
04:58Et bien je vous remercie beaucoup Gélo William et je renvoie évidemment à votre livre Gélo William Golnadel,
05:03Journal d'un prisonnier après le best-seller Journal de guerre.
05:0711h-13h sur Europe 1, Pascal Praud.
05:11Louis Halliot est donc en direct avec nous de Washington.
05:15Hier vous étiez au meeting de Donald Trump, racontez-nous ce que vous avez vu puisque vous avez tweeté
05:22Une communion patriotique extraordinaire, avez-vous écrit Louis Halliot, maire de Perpignan et évidemment membre du Rassemblement National.
05:30Écoutez, on peut se rendre compte de l'énorme patriotisme du peuple américain
05:37et de cette fierté d'être aujourd'hui sur, j'allais dire, une lancée prometteuse,
05:44en tout cas celle que le président Trump a promis pendant son élection.
05:48Et on sent bien qu'on a dépassé un étage, un palier,
05:55et que Donald Trump, notamment dans son discours, a annoncé un certain nombre de traînes de mesure
06:01qui je pense vont non seulement secouer les Etats-Unis,
06:04mais cette secousse va arriver jusqu'en Europe et dans le monde
06:10et je pense que malheureusement l'Europe n'y est pas préparée et c'est bien là le problème.
06:14Louis Halliot, vous êtes présent là-bas parce que vous êtes invité ?
06:20Oui, on est avec le groupe, le parti politique européen, les patriotes européens.
06:27Nous avons été invités et dans cette délégation-là,
06:32je représente le Rassemblement National, c'est-à-dire Jordan et Marine.
06:37Le positionnement politique de Trump m'intéresse en miroir avec le vôtre.
06:44J'entendais un professeur d'histoire à l'Université de Rome
06:47qui a qualifié Trump le mariage de la réaction et de l'accélération.
06:51Et j'ai trouvé que c'était intéressant, richesse et accélération technologique d'une part
06:56et préservation et protection identitaire de l'autre.
07:00Et en route vers le futur d'une certaine manière avec les Américains de New York,
07:05c'est l'élite technologique capitaliste et puis vivement hier avec la promesse de Trump
07:11pour l'Amérique d'en bas qui ne veut pas disparaître et qui ne veut pas mourir.
07:15Et Trump réunit les anciens et les modernes, c'est un conservateur libéral.
07:19Alors le Rassemblement National, sa difficulté c'est qu'il peut avoir entre guillemets bien sûr
07:25cette France qui ne veut pas disparaître ni mourir,
07:27mais il a du mal à accrocher l'élite, l'élite capitaliste, l'élite technologique,
07:33l'élite parfois intellectuelle.
07:35Et si le Rassemblement National n'arrive pas à agréger cette partie,
07:43ce que Éric Zemmour je crois a appelé la bourgeoisie patriotique,
07:48et bien le Rassemblement National aura du mal à conquérir le pouvoir.
07:52Est-ce que vous partagez cette analyse Louis Alliot ?
07:55Le problème c'est que c'est incomparable car nous n'avons pas d'élite technologique.
08:00Les seules élites technologiques que nous avions...
08:03Ah, l'élite capitaliste, les grands patrons, je peux dire la même chose.
08:07Oui mais je veux dire, l'échelle n'est pas la même,
08:12et effectivement il faut tenter de faire cette alliance entre tradition
08:17et retour à des valeurs patriotiques avec épouser son temps si je puis dire,
08:24c'est-à-dire la modernité et tous les progrès qui vont avec.
08:28Mais aujourd'hui nous sommes clairement bloqués,
08:32pas seulement par un logiciel qui daterait,
08:35mais nous sommes tout simplement bloqués par des règles de l'Union Européenne
08:40qui nous empêchent de faire.
08:42Si l'Europe avait produit autant d'innovations technologiques
08:47qu'elle n'a produit de réglementations,
08:49nous serions très certainement les champions mondiaux dans tous les domaines.
08:54Malheureusement pendant qu'aujourd'hui les États-Unis sont en train de faire une percée
08:58dans la technologie de pointe pour aller conquérir le marché mondial,
09:06notamment avec la Chine, etc.,
09:07l'Europe stagne et le problème il est européen.
09:11Français certes, mais européens.
09:13Alors ce n'était pas tout à fait ma question,
09:15ma question c'est quand même de trouver une possibilité de rassembler toutes les droites,
09:20en tout cas tous les électeurs de droite.
09:22Mais on va en parler tout de suite après la pause,
09:24bien sûr, Louis Alliot est avec nous,
09:27c'est l'un des membres du Rassemblement National
09:31et c'est un membre important puisqu'il est maire du Rassemblement National de Perpignan.
09:36Et ça nous permettra d'écouter après la pause également ce qu'a dit Donald Trump cette nuit,
09:40ce qu'a dit François Hollande sur Donald Trump,
09:43ce qu'a dit également Sarah Knafo et Jordane Bardella.
09:46A tout de suite avec YMCA peut-être.
09:48Réagissez au 0180 20 39 21.
09:51Bonne matinée, à l'écoute de Pascal Froye-Vaut sur Europe 1.
09:57C'est le groupe de légende Village People qui a interprété hier soir son très célèbre
10:06tube à YMCA lors du dernier meeting de Donald Trump à Washington.
10:10Le Président a effectué sa fameuse Trump Dance et au cours de la performance des Village People,
10:17certains spectateurs remplaçaient l'acronyme YMCA par MAGA, M-A-G-A.
10:23Alors il n'y avait que le chanteur qui était présent hier du groupe original puisque les
10:29trois autres où ils sont trop âgés, où ils ne sont plus de ce monde, je ne peux pas vous le dire.
10:34En revanche ce qui est intéressant c'est que les ayants droit de Jacques Morali et Henri Bellolo,
10:38ces deux français avaient annoncé à l'époque leur intention de porter plainte contre le candidat
10:42républicain pour utilisation contrefaisante et cinq ans plus tard, ils ont accepté l'invitation
10:50de Donald Trump. Je pense qu'ils ont dû régler ça et puis c'est une formidable publicité surtout
10:54pour ce titre. Depuis que YMCA est devenu l'hymne de campagne de Donald Trump, la chanson rapporte
11:00beaucoup d'argent aux Village People à hauteur de plusieurs millions de dollars et en novembre 2024,
11:06YMCA a terminé en tête du classement Billboard des ventes de chansons en ligne,
11:1046 ans après sa sortie.
11:13Alors écoutons si vous voulez bien Donald Trump cette nuit lors de son meeting.
11:22J'agirai à une vitesse et avec une force sans précédent, je résoudrai toutes les crises auxquelles
11:28notre pays est confronté, nous devons le faire sinon nous n'aurons plus de pays.
11:31François Hollande était ce matin sur RTL.
11:35Je veux prévenir en tout cas, presque même alerter, c'est vrai qu'on est dans une matinée
11:40où on peut penser à notre vie politique intérieure, je le comprends.
11:43Là ce qui va se produire dans les semaines, mois qui viennent, c'est une confrontation pacifique heureusement,
11:50mais une confrontation économique, commerciale, politique entre les Etats-Unis et l'Europe.
11:55Est-ce qu'on est prêt à y répondre, à y résister ? Sans doute, mais surtout à montrer de la force.
12:01C'est intéressant parce que Louis Aliot qui est en direct de Washington avec nous,
12:05François Hollande dit quasiment la même chose que ce que vous venez de dire à l'instant Louis Aliot.
12:11Oui, vous savez, Trump ce matin, il va signer 200 décrets présidentiels
12:16qui vont d'abord éliminer des décrets de Joe Biden,
12:21puis prendre un certain nombre de traites de mesure d'abord intérieures,
12:24et puis ensuite destinées à la politique étrangère et à la politique commerciale.
12:30Mais il défend ses intérêts, il défend la grandeur des Etats-Unis,
12:34et nous, malheureusement, on a oublié notre mission de défense de l'intérêt supérieur du pays et même du continent,
12:43et je pense que dans la classe politique actuelle, nous ne sommes pas nombreux à mettre la politique française au cœur de la politique tout court,
12:53et c'est pour cela d'ailleurs que les Français se tournent vers nous.
12:56Il faut continuer à le faire, mais il faut aussi, j'allais dire, contaminer l'Europe
13:00pour que l'Europe soit fière de sa civilisation, de sa culture,
13:05et qu'elle ait aussi cette fierté de défendre cet héritage culturel, cet héritage patrimonial et religieux,
13:12parce que sinon, nous disparaîtrons tout simplement.
13:15Louis Aliot, en direct sur Europe 1 avec nous à 11h50.
13:18Écoutons à présent ce que disait Sarah Knafo, députée européenne reconquête.
13:22Elle était hier soir sur Europe 1 avec Pascal Delatour-Dupin.
13:25Et à ce moment-là, il avait dit à Éric Zemmour,
13:27vous verrez dans une vie politique, surtout quand vous êtes nouveau en politique, comme il l'est,
13:31comme Donald Trump et Éric Zemmour le sont tous les deux,
13:34vous verrez qu'on vous reprochera votre brutalité, votre radicalité, parce que vous voulez dire la vérité.
13:40Et lui avait-il dit, si j'ai un seul conseil à vous donner, c'est de rester vous-même,
13:43de ne jamais tenter de plaire au système médiatique, parce que de toute façon, vous ne leur plairez pas.
13:48Restez vous-même, continuez, et ça marchera.
13:50Ça, ce n'est pas un mauvais conseil, bien évidemment,
13:54mais ce qui m'intéresse, Louis Alliot, dans la question que je vais vous poser,
13:59c'est qu'il y a trois courants de la droite qui sont représentés à Washington.
14:02Il y a le Rassemblement National avec vous,
14:04il y a Reconquête qui est présent avec Éric Zemmour et Sarah Knafo,
14:07et il y a également Marion Maréchal qui a fait le voyage.
14:10Mais j'ai envie de dire, chacun de ces trois courants est dans son couloir,
14:14chacun est dans son avion,
14:16et Trump a réussi ce que précisément vous, vous n'arrivez pas à réussir.
14:21Et on revient à la question originelle,
14:23c'est-à-dire qu'il y a un moment où tous ces gens,
14:25s'ils veulent partager, s'ils veulent gagner,
14:28comme il y a quand même des passerelles sur le plan des idées,
14:31ces gens doivent trouver peut-être une manière de pouvoir se parler, Louis Alliot ?
14:37Mais vous savez, Trump, au départ,
14:40il a quand même poussé dans les cordes le parti républicain
14:45qui le soutenait du bout des lèvres.
14:47Et c'est l'électorat qui a contraint le parti républicain
14:51à soutenir Trump,
14:53et finalement, c'est Trump qui a pris le parti républicain.
14:56Et on est un peu en France aujourd'hui dans cette configuration-là,
15:01parce que personne ne veut de vos idées,
15:04et ce sont les électeurs qui, petit à petit,
15:06sont en train de nous installer.
15:08Il y a beaucoup de gens qui veulent vos idées.
15:09Élection après élection.
15:11Il y a beaucoup de gens qui veulent vos idées.
15:12J'ai entendu M. Tanguy parler de M. Retailleau la semaine dernière à l'Assemblée nationale,
15:17et il lui faisait même griève de prendre les idées du RN.
15:22Oui, mais ça fait longtemps qu'un certain nombre de politiques
15:27prennent les idées du RN ou du RN,
15:29mais ne les appliquent pas.
15:31Et le problème français, il est là,
15:32c'est qu'il y a beaucoup de com' et peu d'action.
15:35Il va bien falloir qu'un jour, il y ait un gouvernement
15:37qui mette précisément en adéquation
15:39ces idées avec ces actes,
15:41et c'est ce que nous nous proposons, en tout cas, de faire avec Marine et avec Jordan,
15:46et ce serait bien que ça arrive très vite,
15:48parce que quand on regarde aujourd'hui la pauvreté de la politique de M. Macron,
15:52et il faut bien le dire, l'immobilisme de M. Bayrou
15:55dans toutes ses contradictions,
15:57eh bien, il va falloir tourner cette page-là
16:00et aller de l'avant et donner un véritable espoir au peuple français.
16:03Et je pense que nous sommes avec d'autres,
16:05parce que nécessairement, on sera à plusieurs.
16:09Eh bien, nous mènerons cette bataille-là,
16:11mais dans cette bataille-là,
16:12c'est le Rassemblement national qui est le fer de lance.
16:15Il faut le dire, mais même si
16:17ce n'est pas facile à dire pour un certain nombre d'autres concurrents
16:21qui ont un orgueil, j'allais dire, un peu démesuré,
16:24et une fierté qu'il ferait bien de ranger au placard
16:27face à l'intérêt supérieur du pays.
16:29Merci beaucoup, Louis Aliot, vous allez avoir une journée.
16:32Alors, quelle heure est-il là ? Il doit être 6h de moins, c'est bien ça, à Washington ?
16:35Il est quelle heure, Louis Aliot ?
16:37Il est 6h de moins, il est 6h du matin.
16:406h du matin, vous êtes arrivé quand à Washington ?
16:43Je suis arrivé avant-hier soir.
16:45D'accord, et vous repartez demain sans doute ?
16:49Demain soir, oui.
16:51Bon, ben écoutez, vous nous raconterez,
16:53peut-être qu'on pourra vous appeler d'ailleurs demain matin
16:54pour avoir quelques échanges encore et quelques témoignages,
16:59puisqu'ils ne sont pas si nombreux.
17:01Oui, parce que la cérémonie ne va très certainement pas se passer
17:03de la manière dont elle devait se passer,
17:05et il y a un risque quand même de huis clos.
17:08Ah bon ?
17:09Ah ça, je n'étais pas au courant.
17:10Ah ben écoutez, donc ça voudrait dire que vous ne soyez pas...
17:13De huis clos, des questions de météo, mais aussi de sécurité,
17:16ça risque de se passer dans le Capitole,
17:18et juste entre les congressmen et les sénateurs,
17:21mais à l'heure où je vous parle, ce n'est pas encore certain.
17:23Donc vous ne seriez pas présent ?
17:25Vous ne seriez pas invité dans ces cas-là ?
17:27On serait dans d'autres lieux en retransmission,
17:32mais effectivement, il risque d'y avoir cette possibilité-là.
17:34Ah ça, je ne le savais pas, ça c'est une information que vous nous donnez,
17:37Louis Aliot, et elle est importante.
17:40Sans doute pour des raisons de sécurité,
17:42je n'imagine pas que c'est pour des raisons de froid,
17:45puisque c'est à l'intérieur que c'était prévu pour la passation,
17:51non pas la passation, mais l'investiture, la cérémonie d'investiture.
17:54Merci en tout cas, et on essaie effectivement,
17:57si avant 13h, on a une information là-dessus,
18:02évidemment on vous rappelle, Louis Aliot,
18:04parce que c'est effectivement important d'avoir cette information.
18:0811h55 sur Europe 1.
18:1011h13 sur Europe 1.
18:12Pascal Praud.
18:14Est-ce qu'on a le temps d'écouter à 11h55,
18:16très rapidement, Eric de Londres,
18:18qui voulait réagir sur les mots de Charline Vanhoenacker,
18:21qui n'a d'humoriste que le nom,
18:23et qui est intervenu sur le plateau de Madame Salamé.
18:28Eric, bonjour.
18:30Oui, bonjour Pascal, merci de me prendre.
18:32Que vouliez-vous dire ?
18:34Pour faire vite, j'ai découvert l'existence de cet humoriste
18:36avec un petit U et pas un grand H ce week-end.
18:38Ce qui est dommage, c'est qu'en fait,
18:40sur la radio, la télévision d'État,
18:42il n'y a aucune contradiction possible.
18:44Une fois, on avait reproché à Frédéric Taddeï
18:46d'inviter des cerveaux malades.
18:48Eux, ils n'invitent que les bonnes opinions,
18:50si vous voyez sur quoi je fais allusion.
18:52Ils n'invitent que les bonnes opinions,
18:54les gens qui pensent comme eux.
18:56Et accessoirement, moi, des cons comme Elon Musk,
18:58j'en aimerais bien plus en France.
19:00C'est lui qui est fourni à la NASA.
19:02C'est-à-dire qu'il est tellement bon
19:04que si quelqu'un comme Éric Zemmour,
19:06Marion Maréchal,
19:08Thomas Joly, un type de la droite patriote,
19:10une femme de la droite patriote
19:12se permettait de dire ça,
19:14on entendrait toutes ces vierges effarouchées
19:16crier, la presse serait scandalisée.
19:18Et là, ça passe crème. On peut insulter quelqu'un,
19:20ça passe crème. Cette télévision d'État
19:22est absolument lamentable.
19:24Je suis d'accord avec vous, Éric.
19:26On marque une pause. En tout cas,
19:28je suis d'accord avec vous sur ce point-là.
19:30Et j'ai eu William Gonnadel, je le disais tout à l'heure,
19:32qui a deux poids, deux mesures.
19:34Puisque les insultes,
19:36ou en tout cas, oui, les insultes
19:38de M. Hanouna envers M. Boyard
19:40avaient été considérées comme telles
19:42et sanctionnées. Et là, elles ne le seront
19:44sans doute pas. Il est 11h56,
19:46la pause, et
19:48nous continuons, bien évidemment,
19:50sur ce sujet qui vous passionne.
19:52A tout de suite. Et si, comme Éric, vous voulez réagir,
19:54vous composez le 01-80-20-39-21,
19:5611h13h, c'est Pascal Praud,
19:58il vous sera repas.
20:00Les pseudo-humoristes,
20:02mais surtout,
20:04effectivement, je parle du camp du bien,
20:06parce que ça m'amuse, ce camp du bien
20:08qui était sur France Télévisions
20:10samedi soir, c'était absolument étonnant,
20:12disons-le. Réécoutons
20:14ce que disait Mme Vanhoenacker
20:16sur Elon Musk.
20:18On a beaucoup parlé de génie à propos d'Elon Musk,
20:20on a oublié de dire que c'était quand même un gros connard,
20:22c'est plus du bien de le dire aussi.
20:24On a trop dit, parce que là, j'adore, on a un langage
20:26très châtié, très européen, etc.
20:28Vous voulez pas venir avec moi sur les réseaux
20:30qu'on fasse ensemble ?
20:32C'est l'homosexualité qui insulte quand même la moitié de la planète
20:34pour attraper les femmes, les immigrés.
20:36Moi je vous conseille.
20:38Mais ça fait du bien de dire gros connard !
20:40C'est terrible, moi je sais pas quoi répondre à ça,
20:42parce qu'effectivement, dans les années 70-80,
20:44on n'était pas à ce niveau-là,
20:46même à Rakhiri,
20:48qui était très, comment dire,
20:50disruptif, il y avait quand même de l'intelligence,
20:52de la drôlerie et de la provocation.
20:54Là,
20:56et les gens rient autour,
20:58donc tout ça m'étonne
21:00beaucoup.
21:02Écoutez également cet échange de Madame O'Krent,
21:04qui est une sorte de pitié,
21:06puisque quand elle annonce quelque chose, c'est le contraire
21:08qui arrive généralement.
21:10Voyez cet échange qu'elle a eu avec Léa Salamé.
21:12Bon, Christine, on est ravies de vous avoir
21:14à deux jours, tic-tac-tic-tac,
21:16de l'arrivée de Donald Trump.
21:18Et là, même ce soir,
21:20Léa, vous ne pourrez rien faire pour l'en empêcher.
21:22Ah non, c'est vrai.
21:24Là, on y est.
21:26Vous voyez, c'est quand même très étonnant.
21:28Je veux dire, on demande
21:30quand même à des éditorialistes politiques
21:32d'avoir un peu le sens
21:34de la nuance. Je ne dis pas qu'il faut adhérer
21:36entièrement
21:38à ce que dit Donald Trump,
21:40mais surtout, il faut essayer d'expliquer,
21:42de comprendre, pourquoi
21:44Trump est-il
21:46élu ? Qu'est-ce qu'il fait
21:48qu'il est élu ?
21:50Et c'est là, ce matin, c'était intéressant d'ailleurs
21:52de citer ce professeur
21:54d'histoire,
21:56Lorenzo Castellani, qui parle
21:58du mariage, de la réaction
22:00et de l'accélération. Richesse,
22:02accélération technologique, d'une part,
22:04préservation, protection identitaire,
22:06identitaire de l'autre.
22:08Vivement, hier, d'un côté,
22:10retour vers le futur, de l'autre. C'est aussi ça,
22:12Trump. C'est pour ça que c'est
22:14peut-être plus intéressant que
22:16dérugter la natem.
22:18Eric de
22:20Londres, vous êtes dans la capitale
22:22britannique.
22:24Je suis là, oui, oui, avec vous.
22:26Mon week-end a été moins mouvementé que celui d'Olivier,
22:28j'espère que je serai aussi drôle, mais voilà.
22:30Vous savez, on ne sait pas,
22:32parce qu'on ne sait pas, il n'a pas voulu nous dire
22:34ce qu'il avait fait, donc je n'en sais
22:36rien, moi. Bon, vous vouliez conclure
22:38peut-être sur le service public et
22:40le rapport qu'il a avec Donald Trump ?
22:42Oui, exactement. Il est totalement
22:44partial, c'est-à-dire que
22:46c'est à charge, et
22:48j'étais très content de réécouter l'extrait que vous avez passé,
22:50parce que ce qui m'étonne aussi, c'est que Thierry Breton
22:52ne mouffe pas. Il n'a pas eu de rencontre
22:54par cravate, il est au même niveau que les autres.
22:56Oui, mais il aurait dû au moins dire
22:58vous n'exprimez pas comme ça.
23:00Vous n'avez pas à vous exprimer comme ça. Il aurait dû au moins reprendre
23:02cette femme en disant, oui, ne vous exprimez pas comme ça.
23:04Ce n'est pas une façon de faire. On peut ne pas être
23:06d'accord avec les gens, on ne dit pas que c'est un gros connard.
23:08J'ai jamais entendu ça à la télévision.
23:10Mais je n'écoute plus la télé depuis 2012,
23:12moi, c'est terminé. Ça fait 12 ans.
23:18C'était avant l'élection présidentielle
23:20et la victoire de Trump, c'était au mois de novembre.
23:22Quand on lit Humberto Eco et sa définition
23:24du fascisme au milieu des années 90,
23:26on a quelques points communs.
23:28On a d'un côté une féministe progressiste
23:30humaniste pro-LGBT
23:32et de l'autre un misogyne conservateur raciste homophobe.
23:34Toute personne censée
23:36craint l'élection de Donald Trump.
23:38Voilà, toute personne censée.
23:40Alors ça, c'est vraiment la phrase du camp du bien.
23:42Toute personne censée
23:44craint. Mais toute personne censée,
23:46non en fait. Qui était-ce qui parlait
23:48là d'ailleurs, Laurent Tessier ?
23:50Monsieur Guetta, député européen.
23:52Voilà, donc c'est l'exact contraire en fait.
23:54Donc ces gens disent n'importe quoi.
23:56Mais le camp du bien, je le répète,
23:58il vacille ces derniers temps.
24:00Pourquoi il vacille ?
24:02Parce qu'il n'a plus le monopole
24:04du récit.
24:06D'autres voix sont venues.
24:08On peut citer par exemple
24:10des gens comme Philippe Devilliers.
24:12Lorsqu'il parle sur cette antenne,
24:14il y a un million de gens qui l'écoutent.
24:16Donc il y a d'autres...
24:18Et c'est bien qu'il y ait un débat
24:20contradictoire. Mais la difficulté
24:22du camp du bien, c'est qu'il ne veut pas
24:24du débat contradictoire. Et on va parler de
24:26X dans une seconde. C'est que
24:28certains
24:30veulent supprimer CNews,
24:32veulent supprimer C8 et veulent supprimer
24:34maintenant X. En fait, c'est leur réflexe
24:36numéro un. On supprime !
24:38Elon Musk, je rappelle que
24:40Elon Musk est propriétaire de
24:42X. Mais
24:44X n'est pas un média.
24:46X est une agora.
24:48Donc tout le monde
24:50peut s'exprimer sur X.
24:52Et il n'a pas, contrairement à ce qu'on dit,
24:54la main sur
24:56les algorithmes. C'est parfaitement interdit.
24:58S'il l'avait, ce serait très très grave.
25:00S'il jouait avec les algorithmes,
25:02ce serait très très grave. Je sais que TikTok
25:04a joué avec les algorithmes. Mais a priori,
25:06sauf erreur de ma part,
25:08il n'a pas
25:10le droit à ça. C'est un fait.
25:12Et j'espère qu'il ne le fait pas.
25:14Parce qu'autrement, il pourrait être en très grande difficulté.
25:16Donc, X n'est pas
25:18plus de droite ou de gauche.
25:20Une opinion n'est pas mauvaise ou bonne.
25:22Une opinion est une opinion.
25:24C'est tout. Après,
25:26une information, c'est
25:28autre chose. Et puis, disons-le, X n'a pas
25:30non plus le monopole du fake news.
25:32Vous voulez que je vous parle des journalistes qui ont fait des fake news
25:34depuis la nuit de temps ?
25:36Donc tout ça n'a pas beaucoup de sens.
25:38Madame Tondelier, elle reste sur
25:40X et ça va être notre prochain sujet.
25:42Elle reste sur X pour défendre l'écologie
25:44en terrain hostile, dit-elle.
25:46Et le maire de Lyon quitte le réseau social.
25:48X est sa loi du plus fort. Lorsque
25:50tous ces gens-là, lorsque Trump a été
25:52viré de X, parce que
25:54X appartenait à un autre propriétaire,
25:56tous ces gens-là, je ne les ai pas entendus.
25:58Mais effectivement, comme sur
26:00X, ce n'est pas qu'il y a un monopole
26:02d'idées de Musk,
26:04c'est simplement qu'il y a d'autres idées
26:06que celles du camp du bien.
26:08Et à ce moment-là, le camp du bien dit
26:10ben non, nous on ne parle pas avec eux, on reste
26:12entre nous.

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