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00:00Générique
00:0920h, 21h, France Info, les informés, Victor Matel.
00:14Bienvenue à toutes et à tous, bonsoir, comme tous les samedis, vous le savez, place aux correspondants et correspondantes de la presse étrangère en France, avec à la une ce soir la trêve à Gaza,
00:25elle doit entrer en vigueur demain matin entre Israël et le Hamas, elle sera accompagnée de la libération d'otages d'israéliens, le détail dans les prochaines minutes, avec beaucoup de questions,
00:35ce cessez le feu va-t-il durer, quelles en seront les conséquences dans toute la région alors que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou pose ce soir ses conditions,
00:44pas d'accord et pas de trêve et pas d'échange de prisonniers tant que la liste des otages et leur nom n'auront pas été transmis.
00:51Autre question, ce soir l'application TikTok va-t-elle disparaître aux Etats-Unis, à deux jours maintenant du retour de Donald Trump à la Maison Blanche,
00:58la question reste en suspens, nous débattrons plus globalement de l'utilisation des réseaux sociaux aujourd'hui et de leur manipulation, le spécialiste David Chabalarias nous rejoindra pour en parler.
01:09Et puis toujours aux Etats-Unis, la marche des femmes, rebaptisée marche du peuple, pour tenter de rassembler le plus largement possible des manifestations contre la présidence Trump à venir,
01:18l'occasion d'un débat dans les informés sur la place de nombreux droits aujourd'hui outre-Atlantique.
01:23Bonsoir Adeline Percept, avec vous c'est plutôt outre-Kiévrin, correspondante pour la Belgique et la RTBF.
01:30Bonsoir Rina Bassist, correspondante à Paris pour la radio publique israélienne et pour le média américain Al Monitor.
01:38Bonsoir Richard Verly, correspondant France et Europe du quotidien Suisse Blic et bonsoir Daniel Lesappala, journaliste italien correspondant du quotidien Aveniré.
01:49Ce sera donc demain matin à 7h30, heure française, que la trêve débutera entre le Hamas et Israël, 15 mois après le 7 octobre 2023 et les attentats commis par les terroristes dans l'état hébreu,
02:0015 mois aussi après la répression sanglante qui a suivi à Gaza, un cessez-le-feu qui n'aura toutefois lieu que si le Premier ministre Benjamin Netanyahou,
02:10qui s'est exprimé ce soir à la télévision israélienne, reçoit la liste des otages qui seront libérés et leur nom, c'est ce qu'il a dit tout à l'heure.
02:16Rina Bassist, c'est quoi une façon pour lui de mettre la pression sur le Hamas ? Ça peut remettre en question cette trêve ?
02:23On se souvient très bien de l'accord du mois de novembre 2023, où il y avait des jours où on entendait cette liste des otages qui devaient être libérés.
02:33Cette liste arrivait parfois une heure, une demi-heure avant la libération même.
02:37Donc vous imaginez le niveau de stress maintenant en Israël parmi les familles des otages, l'angoisse que tout le monde ressent parce que la liste n'est pas encore là.
02:49Maintenant, la liste doit arriver pas directement du Hamas.
02:55Hamas normalement doit transmettre cette liste aux autorités qatariennes et les autorités qatariennes doivent appeler en fait le chef du Mossad israélien pour lui dire
03:05voici le nom de trois otages, trois femmes qui vont être libérées demain.
03:10On espère encore, on est encore optimistes, on espère que cette liste va être transmise, qu'on aura vraiment le début de cet accord impliqué demain.
03:21Mais bien sûr, sans la liste, il n'y aura pas de libération.
03:24Il reste donc jusqu'à 7h30 demain matin, heure française qui est prévue en théorie.
03:27C'est la libération de trois premiers otages israéliens, en l'occurrence des femmes, premières depuis novembre 2023.
03:34La première phase comprend la libération de 33 otages au total en un peu plus d'un mois contre celles de 737 prisonniers palestiniens dans un premier temps.
03:43Les deux otages franco-israéliens sont annoncés dans cette liste.
03:47Une manifestation pour leur libération a d'ailleurs lieu en ce moment, même en présence de leur famille française, Place du Trocadéro à Paris, où vous vous trouvez Manon Lombard-Brunel.
03:57Oui, bonsoir, avec, je ne sais pas si vous l'entendez derrière moi, mais des prises de parole qui sont en train de se tenir sur cette scène installée, vous l'avez dit, Place du Trocadéro.
04:06Alors, depuis une petite trentaine de minutes, les proches des otages se succèdent pour témoigner de ces longues heures d'attente parmi eux, les proches d'Ofer Calderon et Wad Yoam Lomi.
04:17Ces deux franco-israéliens sont tous les deux sur la liste des 33 otages qui pourraient être libérés à partir de demain dans le cadre de cet accord de trêve entre Israël et le Hamas.
04:27Autre moment qui a déjà marqué ce rassemblement, ce duplex avec la place des otages à Tel Aviv.
04:33C'était à 19h45. Cette place, elle est devenue depuis le 7 octobre 2023 le lieu de rassemblement des familles d'otages tous les samedis pour réclamer la libération de tous leurs proches encore détenus dans la bande de Gaza.
04:47Alors, juste devant cette scène, Place du Trocadéro du public venu soutenir ses proches d'otages. Dès leur arrivée, les organisateurs de ce rassemblement leur ont distribué des pancartes dessus.
04:57On peut voir le visage de certains otages encore détenus par le Hamas. Nous avons des sentiments mélangés ce soir, la tristesse et la colère, mais aussi un espoir immense, me disait l'une de ces personnes rassemblées dans ce public.
05:11Du côté des proches, l'émotion est aussi très forte ce soir. Ange Dan Calderon, c'est un des cousins d'Ofer Calderon, a lui aussi des sentiments mélangés.
05:20J'espère avoir une première larme de joie après tant de larmes de tristesse, me disait-il, de l'espoir, mais aussi beaucoup d'angoisse, d'appréhension, de tout voir voler en éclats cet accord si fragile.
05:33Les proches des otages le savent, et puis aussi de grosses incertitudes quant à l'état de santé de ces deux franco-israéliens. Les familles n'ont pas eu de nouvelles depuis de nombreux mois.
05:42Manon Lombard-Brunel, en direct du Trocadéro, dans Les Informés, sur France Info. On l'entendait, Rina Bassis, l'émotion des proches de ces otages franco-israéliens.
05:52Manon Lombard-Brunel en parlait. Manifestation qui rappelle celle quotidienne depuis le 7 octobre 2023 à Tel Aviv, devant le musée des Beaux-Arts, sur cette place rebaptisée place des otages, où une grande manifestation a d'ailleurs lieu encore ce soir.
06:06Il y a effectivement ce parallèle entre ce qui se passe ce soir à Paris et ce qui se passe depuis 15 mois à Tel Aviv.
06:12Tout à fait, je crois que c'est des moments très forts quand on voit les deux manifestations et en même temps, ça met ensemble tout le monde dans le même sentiment, dans la même angoisse.
06:23Il faut dire que les deux otages franco-israéliens, Radia Lom et Ofer Calderon, tous deux, ils sont dans la catégorie des hommes blessés.
06:35Donc on espère qu'ils sont en vie. Mais cette liste de 33 otages, on a des femmes, on a des femmes soldats, on a des enfants, on a des hommes plus âgés de 50 ans et on a les hommes blessés.
06:49Ces deux otages franco-israéliens sont dans la dernière catégorie. Donc ils sont libérés, espérons-le, vers la fin de ces 42 jours.
06:58Donc pas tout de suite. On va commencer avec, a priori demain, trois femmes civiles.
07:04Ce qui ajoute à ce sentiment qu'on entendait. Effectivement, il y a de l'espoir, mais il y a aussi beaucoup d'angoisse, de la tristesse. Tout est mélangé finalement.
07:10Oui, je reviens à cet accord de novembre 2023 qui était brisé à un certain moment.
07:17On a vu, il y avait les premières femmes qui étaient libérées, mais on n'est pas allé jusqu'au bout.
07:22Parce qu'à un certain moment, Hamas a rompu l'accord, a commencé à retirer, il n'y avait plus la liste.
07:28Donc bien sûr, ceux qui sont à la fin de cette liste, l'angoisse est même plus grande, plus terrible que ceux qui sont censés être libérés demain ou dans la semaine prochaine.
07:38On poursuit la discussion dans un instant. Le temps de dérouler le Fil info, 20h10, Étienne Cholez.
07:45Premier discours à la nation de Benjamin Netanyahou après l'annonce d'un accord de cesser le feu avec le Hamas.
07:51Cette rêve doit commencer demain, mais le Premier ministre israélien met la pression ce soir.
07:56Il annonce que l'accord est suspendu tant qu'il n'a pas reçu la liste de noms des premiers otages libérés demain.
08:02Il précise que c'est la responsabilité du Hamas.
08:05TikTok annonce la fermeture de son réseau social demain aux États-Unis.
08:09La cour suprême américaine hier a validé un texte qui oblige la plateforme à fermer, sauf si elle est vendue à un autre propriétaire.
08:16Il faudrait un rebondissement de dernière minute pour éviter l'écran noir demain.
08:20L'administration de Joe Biden laisse les équipes de Donald Trump trancher ce dossier.
08:24Les gendarmes découvrent le corps d'une femme de 69 ans en Vendée.
08:28Elle a été tuée par son compagnon chez elle sur la commune de Luçon.
08:32Cet homme s'est rendu aujourd'hui ivre au commissariat de Cambrai dans le Nord pour avouer.
08:36Une enquête est ouverte pour meurtre par conjoint.
08:39Le parquet de la Roche-sur-Yon s'en saisit.
08:41La tempête Gabri touche en ce moment la Corse.
08:44L'île est en vigilance orange.
08:45Pluie et inondations depuis quelques minutes maintenant.
08:48Selon Météo France, l'alerte se poursuit jusqu'à demain après-midi.
09:01Avec cette trêve, ce cessez-le-feu entre Israël et le Hamas qui doit intervenir demain matin.
09:05À 7h30, heure française, on parlait des différentes phases de cette trêve.
09:10Un mot de sa longueur.
09:11Six semaines pour la première phase.
09:13Qui sait ce qui va se passer ?
09:14Le principal ennemi de la paix, c'est le temps, dit le spécialiste des relations internationales Bertrand Baddy.
09:19Il était tout à l'heure l'invité de France Info.
09:21C'est-à-dire que tout accord qui suppose un étalement dans le temps
09:27fait courir des risques de précarité, de fragilité.
09:31En six semaines, il peut se passer beaucoup de choses.
09:33Il peut se passer des incidents qui interrompent le processus.
09:37Mais il peut aussi se passer quelque chose de plus cynique.
09:41C'est que les acteurs qui ont accepté ces accords
09:45peuvent jouer de cet abaissement provisoire pour rebondir ensuite.
09:51Finalement, les accords d'Oslo de 1993
09:56ont été victimes aussi de cette longueur, de cette temporalité excessive
10:02qui a permis finalement de noyer les accords.
10:07D'autant, et ça c'est très important, que derrière cet étalement dans le temps,
10:13il y a quelque chose qui fait peur.
10:16C'est-à-dire qu'on se donne du temps pour résoudre des problèmes
10:21qu'on ne sait pas résoudre aujourd'hui.
10:23Bertrand Baddy tout à l'heure sur France Info.
10:25Richard Verly, un commentaire sur justement la longueur de cette trêve
10:29qui va durer comme ça des semaines et des semaines.
10:32D'abord, il n'y avait pas d'autre solution
10:34puisque de toute façon les deux parties,
10:37notamment le Hamas, essayent absolument de faire durer le plus possible cette situation.
10:46Je crois que le gouvernement américain a sans doute tenté de forcer la main,
10:53on l'a vu de Benjamin Netanyahou, avec un certain succès,
10:56mais il y a un degré au-delà duquel ce n'était pas possible.
10:59Il faut dire que le temps en question, les semaines en question,
11:02elles sont aussi indispensables parce que, vous imaginez,
11:06qu'est-ce qui aurait pu avoir lieu ?
11:08Un cessez-le-feu d'un seul coup, Israël se retirer,
11:10le Hamas libérer tous les otages.
11:12C'est juste impensable.
11:14Donc je crois que oui, le temps peut pourrir un cessez-le-feu,
11:17mais il est aussi indispensable pour que,
11:19je ne vais pas employer le mot confiance, c'est juste impossible,
11:22mais pour qu'un certain respect s'installe entre les deux parties
11:25et pour qu'une médiation, parce que c'est ça l'avenir quand même,
11:28qui va être le garant de cet accord ?
11:30Et on pense notamment à l'administration Trump,
11:32qui va entrer en fonction.
11:34– La question que tout le monde se pose, Adeline Percept,
11:36c'est pourquoi des problèmes qui ne sont pas réglés aujourd'hui,
11:39comment en tout cas des problèmes qui ne sont pas réglés aujourd'hui
11:42vont pouvoir se régler dans un mois, deux mois, trois mois ?
11:44– C'est vrai que les positions sont très radicalisées.
11:47Le temps, je suis plutôt d'accord avec l'expert,
11:50le temps là est très long.
11:52La phase 2, c'est 65 otages qui doivent être libérés,
11:56mais la phase 2, ça arrive dans six semaines.
11:59Et puis la phase 3, c'est la reconstruction,
12:03la gouvernance de Gaza, l'ouverture de points de passage,
12:07ça paraît très lointain.
12:10Et en même temps, il faut le temps effectivement
12:15que les médiations s'instaurent.
12:19Moi, ce que j'espère dans ce temps en tout cas,
12:22c'est que les radicalités politiques ne reprennent pas immédiatement le dessus.
12:27Je trouve que le ton n'est pas vraiment à la trêve ce soir,
12:31donc je suis assez inquiète en réalité de comment ça va se passer.
12:34– Daniel Esapala, partagez cette inquiétude.
12:37– Disons que l'accord est tellement fragile qu'on peut peut-être imaginer
12:41un peu l'image d'une petite flamme au milieu des courants d'air.
12:45Et donc c'est vrai que là, c'est extrêmement long
12:50pour ne pas courir des risques, des retombées,
12:53d'aller à travers dans les démons du passé.
12:57En même temps, peut-être certains acteurs qui jusqu'à présent
13:01ont été complètement à recul, on peut penser à l'Europe arrêtée,
13:05on peut penser à l'Europe et d'autres,
13:07pourraient peut-être essayer de profiter de ce temps
13:10pour renouer des liens à un moment où les acteurs de la médiation de terrain,
13:16parfois même des acteurs Lilliputiens,
13:18peuvent quand même avoir une bouffée d'oxygène.
13:21Donc c'est vrai qu'il y a bien sûr la dimension géopolitique
13:24et là on est dans une abrication d'alliances sombrement baroques
13:29et cela ne va pas changer certainement,
13:32notamment en raison de l'axe Netanyahou-Trump.
13:35En même temps, peut-être c'est l'heure aux Lilliputiens,
13:39aux petits acteurs des deux côtés,
13:41pour essayer d'établir au niveau du terrain un nouveau climat
13:46d'un début de confiance.
13:48Il ne faut pas non plus exagérer, bien évidemment,
13:50la situation est celle qu'elle est,
13:53mais on peut espérer que des liens puissent s'énouer à nouveau.
13:57On évoquait l'avenir de Gaza dans une phase qui n'arrivera pas tout de suite.
14:02Des manifestations avaient lieu également aujourd'hui
14:04pour la Palestine et les prisonniers palestiniens qui vont être libérés.
14:08Un rassemblement notamment en Espagne à Barcelone
14:10nous propose d'écouter cette participante cet après-midi.
14:17C'est un soulagement car j'appartiens à un réseau de soutien aux prisonniers palestiniens
14:21et donc évidemment on est en train de vivre un moment très important.
14:24Il ne s'agit pas seulement d'un cessez-le-feu,
14:27l'un des principaux éléments de cet accord
14:29c'est qu'ils vont libérer de très nombreux prisonniers.
14:32Alors bien sûr ça se fera en plusieurs étapes,
14:34mais on espère qu'ils respecteront les accords
14:36et qu'on vivra bientôt des moments heureux.
14:42Rina Bassis, je me tourne à nouveau vers vous.
14:44On voit l'incertitude dans les deux camps, si je puis dire.
14:47L'incertitude concernant les otages israéliens,
14:49concernant aussi les prisonniers palestiniens.
14:51Puis tu as un commentaire aussi de ce que disait Daniele Zappala
14:53sur le fait que peut-être cela allait forcer l'Europe aujourd'hui
14:57à plus s'investir ou à avoir une place un peu plus centrale
15:00qu'elle n'a aujourd'hui, notamment la France.
15:02Beaucoup de questions, mais peut-être je vais commencer par dire
15:04qu'il faut quand même faire attention,
15:06parce qu'on ne peut pas faire l'équivalence ici.
15:08D'un côté, on a des gens qui étaient kidnappés,
15:11qui étaient sortis de leur maison, qui étaient torturés,
15:14mis dans des tunnels, ils n'ont rien à manger,
15:17des tortures psychologiques, mentales, peut-être même sexuelles.
15:22De l'autre côté, la plupart des Palestiniens qui vont être libérés,
15:25ce sont des personnes qui ont été jugées dans des cours,
15:29pour des faits, pour des crimes qu'ils ont commis,
15:31pour des assassinats.
15:32Donc d'abord, il faut être très prudent quand on met côte à côte ces deux faits.
15:39Maintenant, est-ce que l'Europe aura la place dans la reconstruction de Gaza ?
15:45Je l'espère, bien sûr, parce qu'il faut avoir une grande coalition.
15:48Ce sera quand même une mission absolument gigantesque,
15:53vu l'ampleur des dégâts dans la banque de Gaza.
15:58Je pense que tous les acteurs sont volontaires à y participer, bien sûr.
16:03Après, est-ce que l'Europe peut jouer un rôle dans la mise en place d'une certaine confiance ?
16:09Là, je suis beaucoup plus sceptique.
16:11De toute façon, je pense qu'on n'est pas du tout là.
16:14On est dans un accord qui vise à libérer les otages,
16:18qui vise à installer un cessez-le-feu, à arrêter les combats à Gaza,
16:22pour qu'on puisse aussi résoudre la crise humanitaire.
16:26Cette pause, elle peut durer dans le temps ?
16:28Je l'espère, bien sûr.
16:30Mais je crois que parler de paix, c'est une autre chose complètement.
16:35Je pense qu'on n'est que 15 mois après le 7 octobre.
16:39Ce n'est pas très long.
16:40La blessure en Israël, elle est terrible.
16:43La déchirure, ça va prendre beaucoup d'années pour la société israélienne
16:48de revenir sur ça, sur tout ce qui s'est passé.
16:52On espère tous qu'il y aura un moment
16:54où on pourra négocier un peu avec les Palestiniens.
16:57Mais je crois que pour l'instant, malheureusement,
16:59ce n'est pas du tout sur la table.
17:00Autre point, Richard Verlier.
17:01On a vu Donald Trump et Joe Biden ces derniers jours
17:03s'attribuer le mérite, on va dire, de ce cessez-le-feu,
17:06ou s'attribuer en tout cas la paternité, si je puis dire.
17:10Si cette trêve est effectivement respectée, on verra demain.
17:12Le Hamas et le gouvernement israélien vont tous deux dire
17:15que c'est grâce à eux, vont chercher à en tirer avantage.
17:19Oui, évidemment, mais je crois qu'on voit la chorégraphie
17:23qui s'est mise en place.
17:24Vous avez d'un côté une administration américaine
17:26qui avait préparé ce plan depuis le mois de mai,
17:28il était sur la table, il était discuté, il n'était pas accepté.
17:31Vous avez une nouvelle administration, celle de Trump,
17:34qui a su forcer le destin, notamment en mettant toute la pression
17:38sur le gouvernement israélien.
17:39Et puis vous avez des deux côtés, reconnaissons-le, un épuisement.
17:43Le gouvernement de Netanyahou se rend compte que cette guerre,
17:46de toute manière, elle ne pourra jamais être complètement gagnée.
17:49Et les militaires israéliens sont les premiers à le dire.
17:52Et puis le Hamas décapité, mais toujours là politiquement,
17:56toujours présent, et le Hezbollah également décapité,
18:00c'est-à-dire le Hamas isolé sans soutien.
18:02On est aussi à un moment où finalement la trêve, le cessez-le-feu,
18:06correspond à la réalité stratégique.
18:08Avec encore un mot aussi, Rina Bassi, sur les conséquences
18:11dans la région de cette trêve.
18:12Le nouveau président libanais appelle aujourd'hui à un retrait
18:14du pays des troupes israéliennes.
18:16Dans le même temps, Israël a intercepté un missile
18:18en provenance du Yémen.
18:20Impossible aujourd'hui que la situation se calme sur tous les fronts
18:22en même temps ?
18:23Je crois que même malgré ces déclarations qui étaient faites
18:27côté Beyrouth, je crois, je parlais pas mal avec des diplomates
18:30français aussi ces derniers jours.
18:33On a quand même le sentiment que ça avance.
18:35Ça avance peut-être pas si rapidement qu'on aimerait voir.
18:40Je sais pas si cette date du 26 janvier, la fin de ces 60 jours,
18:44où on devrait avoir le cessez-le-feu complet dans le sud de Liban,
18:49si vraiment cette date sera respectée.
18:52Mais on a le sentiment qu'on y va dans la bonne direction.
18:56Il y a aussi une compréhension, je pense, côté français,
18:59que ça peut pas se faire si rapidement que ça,
19:03parce qu'il y a encore des militants de Hezbollah
19:05qui sont dans le sud de Liban, qui veulent pas,
19:08ou qui peuvent pas évacuer vers l'autre côté de la rivière de Litany.
19:13Il y a encore pas mal d'armes, de tunnels.
19:16L'armée israélienne va pas laisser les choses telles qu'elles.
19:20L'armée israélienne insiste à nettoyer, entre guillemets,
19:24toute la région parce que les retours des dizaines de milliers
19:28d'Israéliens qui étaient évacués du nord d'Israël dépendent de ça.
19:32Ces gens-là, ils vont pas retourner chez eux
19:35tant qu'il y a encore un certain danger pour eux, pour leurs enfants.
19:39Donc il y a tout un enchaînement qui fait que le processus est lent.
19:45Mais quand même, je pense que côté libanais, on est presque là.
19:49Et bien sûr, ça, ça influence toute la situation.
19:53Et à la fin, c'est peut-être aussi une raison
19:56pour laquelle on est arrivé à un accord avec le Hamas,
19:59parce que le Hamas voit bien qu'il n'y a plus le soutien de Hezbollah.
20:03Hezbollah n'est plus là.
20:04Donc ça aussi, ça a un effet positif sur toute la région.
20:08Accord de cesser le feu qui doit entrer en vigueur.
20:10On le rappelle demain matin, 7h30, heure française, 20h23 sur France Info.
20:14L'Essentiel le file. Info avec Etienne Cholet.
20:17Israël se garde le droit de reprendre la guerre.
20:19Le Premier ministre israélien l'annonce ce soir.
20:21Benyamin Netanyahou assure avoir le soutien des Etats-Unis.
20:25On est à quelques heures du début officiel de la trêve entre Israël et le Hamas,
20:28après 15 mois de guerre.
20:29Elle doit commencer à 8h30 à Gaza, donc 7h30.
20:33Dans ce contexte, une attaque au couteau a eu lieu aujourd'hui à Tel Aviv.
20:37La police israélienne annonce un blessé.
20:39Elle qualifie l'assaillant de terroriste.
20:41Un civil avec une arme à feu présent dans la rue au moment de l'attaque
20:44tire sur l'assaillant et le neutralise.
20:46On ne sait pas s'il est vivant ou mort.
20:48Concernant l'homme poignardé, les secouristes l'ont évacué vers un hôpital.
20:52Il a 30 ans et est dans un état conscient.
20:54Une terrasse en bois s'effondre près de Rouen.
20:57Il y a 11 blessés, dont un grave.
20:59C'était tiers soir lors d'une soirée d'adolescents à Bois-Guillaume, en Seine-Maritime.
21:03Une chute de 3 mètres.
21:05Puis, la 18e journée de Ligue 1, Rennes-Brest.
21:08En ce moment, 1-0 pour le stade brestois.
21:11On était à l'heure de jeu dans les autres matchs du foot du jour.
21:14À 21h05, Lyon-Toulouse avança.
21:16Le PSG renverse Lance sur sa pelouse, menée 1-0.
21:20Les Parisiens gagnent finalement deux buts à 1
21:22grâce à un but de Bradley Barcola en fin de match.
21:2920h21, les informés.
21:32Victor Matei.
21:34Et cette question à présent dans les informés.
21:36Les 170 millions d'utilisateurs américains de TikTok
21:39vont-ils pouvoir continuer à se rendre sur l'application à partir de demain ?
21:42La Cour suprême des Etats-Unis a confirmé hier la loi de mars dernier
21:46interdisant TikTok, marque chinoise, au nom de la sécurité nationale.
21:49L'affaire, au-delà de cette tournure sécuritaire, est aussi politique.
21:53Je me tourne vers vous Adeline Percep,
21:55notamment quand Donald Trump, qui réclamait l'interdiction de TikTok,
21:58on s'en souvient, en 2020, se présente désormais
22:00comme l'un de ses grands défenseurs.
22:02Oui, alors il n'est pas du tout certain qu'il puisse faire quoi que ce soit
22:06parce que pour faire revenir TikTok,
22:10il faudrait en gros qu'il passe par une loi,
22:14faire voter une loi au Congrès,
22:16alors il n'a pas une majorité si énorme que ça.
22:19Donc je doute vraiment de ses capacités à pouvoir sauver TikTok.
22:26Pour TikTok, ce n'est pas non plus une catastrophe,
22:28je n'ai pas l'impression, c'est 15% de ses utilisateurs mondiaux.
22:32Ça correspond peu ou prou à ce que bien d'autres pays ont
22:38comme utilisateurs, le Brésil, en Amérique latine, en Asie, etc.
22:42Je ne pense pas que...
22:44Je pense, en tout cas, ce que dit TikTok dans ces dernières heures,
22:49c'est que clairement, ils s'en vont.
22:51J'ai l'impression qu'il n'y a pas de remise en cause possible.
22:55Disons qu'aujourd'hui, on le voit bien,
22:57on est dans une phase un peu chaotique des relations
22:59ou du bras de fer entre les politiques
23:02et ces nouvelles superpuissances un peu invisibles,
23:06les réseaux sociaux.
23:07On avait eu les précédents au Brésil,
23:09où même X avait été suspendu.
23:12Donc c'est vrai que ce sont des précédents
23:14qui peuvent changer la donne dans une conjoncture
23:17où avec l'intégration de Elon Musk,
23:19bien sûr, en l'essai de l'administration Trump,
23:22tout le monde craint cette possible conjonction,
23:25finalement, de ces deux puissances,
23:27la géopolitique classique, l'influence militaire, etc.
23:32Et ensuite, bien sûr, les superpuissances des GAFA, etc.
23:37Donc je pense que les États-Unis, aujourd'hui, sont un laboratoire,
23:41mais que les autres ne peuvent pas se permettre,
23:43et l'Europe en première,
23:45de rester un peu un spectateur de ce qui va se passer.
23:48D'ailleurs, par exemple, en Europe,
23:51on a eu cette régulation sur les numériques,
23:55qui était votée sur les services numériques,
23:59qui est devenue finalement applicable à partir de l'année dernière.
24:04C'est le moment, peut-être, pour envoyer des messages aussi
24:07de la part de l'Europe, pour dire,
24:09voilà, nous ne sommes pas en fait spectateurs,
24:11nous pouvons peut-être aussi mettre sur la table
24:14la question de la régulation,
24:16qui est quand même l'enjeu clé derrière ces combats de tous les jours.
24:20Et on va en reparler avec notre invité qui nous rejoint.
24:23Bonsoir David Chabalarias.
24:25Bonsoir.
24:26Vous êtes mathématicien, directeur de recherche au CNRS,
24:29spécialiste des réseaux sociaux.
24:30Vous êtes à l'origine de l'initiative Hello Quit X,
24:33qui invite les internautes à quitter Twitter,
24:35devenue X à partir de lundi,
24:37jour de retour au pouvoir de Donald Trump.
24:39On va en reparler.
24:40Ce qui se passe avec TikTok aux États-Unis,
24:42de quelle façon est-ce qu'on peut le relier
24:44avec ce qui se passe sur X ou Facebook ?
24:47Alors, il faut bien voir que les réseaux sociaux
24:49comme X ou TikTok sont des instruments d'influence
24:51qui permettent à la fois de capter des données
24:54sur les utilisateurs d'un pays,
24:56donc là par exemple TikTok c'est la moitié quasiment des Américains,
24:59et aussi de moduler la perception
25:01qu'ont leurs utilisateurs de l'actualité
25:03en mettant en avant certains comptes,
25:05certains contenus et en sous-diffusant d'autres.
25:07TikTok est très clairement un instrument
25:09pour le Parti communiste chinois de guerre hybride,
25:12c'est assez connu et documenté,
25:14et d'ailleurs le Parti communiste chinois
25:16n'accepte pas des plateformes étrangères sur son sol.
25:19Les autres réseaux comme par exemple X
25:22sont en train aussi de devenir ces instruments d'influence,
25:26très clairement maintenant que X est intégré
25:28quasiment à l'administration américaine,
25:30puisque c'est Musk son patron
25:31qui va aussi être membre de l'administration américaine,
25:33et étant donné les positions qu'a prises Musk,
25:35on peut penser que X va aussi devenir
25:37ce genre d'instrument d'influence,
25:39il l'a déjà été aux États-Unis,
25:41et il est en train de le devenir en Europe.
25:43Donc c'est vraiment le lien entre ces grandes plateformes,
25:45les puissances politiques,
25:47et notamment les régimes autoritaires,
25:48ont compris que maîtriser ces réseaux sociaux
25:51était un instrument d'influence,
25:53et on peut d'ailleurs peut-être penser
25:55que Musk par exemple s'est positionné pour racheter TikTok,
25:58que l'administration Trump,
26:01en tant que régime qui a une tendance autoritaire,
26:03va essayer justement d'étendre son influence
26:05en s'accaparant d'autres réseaux, dont TikTok.
26:08Depuis le DSA en 2023,
26:10qu'évoquait Daniel Esapala,
26:11le règlement européen sur les services numériques,
26:13les plateformes sont censées lutter
26:15contre les fausses informations,
26:17sauf que dans les faits,
26:18c'est l'inverse qui semble se produire.
26:20On a encore vu cette semaine les altercations verbales
26:22entre Elon Musk et Thierry Breton,
26:24l'ancien commissaire européen à ce sujet.
26:26Les autorités nationales européennes
26:28n'ont plus aucun moyen aujourd'hui
26:30d'avoir la main sur les réseaux sociaux ?
26:32Si vous voulez,
26:34les régulateurs font un travail,
26:36et ils vont vraiment dans le bon sens,
26:38mais la régulation a une temporalité
26:40qui est beaucoup plus longue
26:42que l'impact que peuvent avoir
26:44des réseaux sociaux sur une démocratie.
26:45Ce qui est important de comprendre,
26:47c'est qu'il faut agir sur ces infrastructures
26:49qui sont systémiques,
26:50c'est-à-dire qu'elles touchent une population entière,
26:52de manière systémique.
26:53Il faut à la fois agir par la régulation,
26:55et on sait que c'est difficile.
26:56Par exemple, le vice-président Vance
26:58a dit pendant la campagne,
26:59si vous touchez à X,
27:00on se retire de l'OTAN.
27:02Ça donne la mesure des enjeux
27:04pour les États-Unis
27:05d'avoir la maîtrise de X et de ses utilisateurs.
27:07Il faut arriver à avancer
27:09du côté de la régulation,
27:10mais qui prend un certain temps,
27:11mais aussi du côté des utilisateurs.
27:13Et là, il faut que les utilisateurs comprennent
27:15que c'est eux qui font le pouvoir des réseaux sociaux
27:17et que ça prend cinq minutes
27:18de changer de réseau.
27:19La seule chose qui retient les utilisateurs,
27:21c'est que si vous changez de réseau,
27:22vous perdez vos connexions.
27:23Et ça, c'est vraiment l'objectif
27:25de l'initiative HelloKitX,
27:27c'est de proposer un outil
27:28qui vous permet de partir d'un réseau
27:30avec vos connexions sociales
27:31et donc, en gros,
27:32de ne pas perdre vos abonnés.
27:33C'est ce qu'on propose,
27:34c'est-à-dire à partir du 20 janvier,
27:35cette plateforme permettra
27:36à tous ceux qui veulent,
27:38en cinq minutes,
27:39de prendre ses abonnés
27:40et d'aller sur un réseau
27:41comme BlueSky et Mastodon.
27:42Ils feront ce qu'ils veulent
27:43avec leur compte X,
27:44ils peuvent le laisser ouvert
27:45ou le geler s'ils veulent,
27:46mais au moins,
27:47ils auront accès à des réseaux
27:48où il y a moins
27:49ces opérations d'influence
27:50et de manipulation d'opinion
27:51qu'il y a actuellement sur X
27:52et qu'il y a aussi sur TikTok.
27:54On va continuer à en parler.
27:55David Chabalarias,
27:56vous restez avec nous.
27:57Il est 20h30 sur France Info.
27:59La suite des informés,
28:00dans un instant.
28:02C'est 20h30, l'Info
28:03avec Etienne Cholez.
28:04On en sait un peu plus
28:05sur la première phase
28:06de libération d'otages
28:07entre Israël et le Hamas.
28:08Dans l'accord
28:09de cesser le feu demain,
28:10il y a déjà 33 otages israéliens
28:12kidnappés lors du 7 octobre
28:13contre la libération
28:14de 737 prisonniers palestiniens.
28:17Et ce soir,
28:18l'Egypte ajoute
28:19la libération d'un millier
28:20d'habitants de Gaza,
28:22tous arrêtés par l'armée israélienne
28:24depuis le début de la guerre
28:25et qui,
28:26pour le moment,
28:27sont en prison.
28:28Tous arrêtés
28:29par l'armée israélienne
28:30depuis le début de la guerre
28:31sans être jugés
28:32ni condamnés.
28:33En revanche,
28:34on ne sait pas encore
28:35la fréquence de leur libération.
28:36Dans ce contexte,
28:37Benjamin Netanyahou,
28:38le Premier ministre israélien,
28:39a pris la parole ce soir.
28:41Il exige d'avoir
28:42les noms des otages libérables
28:44avant les premiers échanges
28:45de prisonniers.
28:46Il précise aussi
28:47que le nombre de soldats
28:48dans la bande de Gaza
28:49va être augmenté
28:51pendant cette phase de trêve.
28:52Elle doit durer 42 jours.
28:54Les secours sauvent 68 migrants
28:56au large de Calais.
28:57Une intervention hier après-midi.
28:58Panne du moteur
28:59d'une embarcation
29:00au moment de traverser
29:01la Manche.
29:02On ne l'apprend qu'aujourd'hui.
29:03La préfecture maritime
29:04rappelle que le secteur
29:05est très dangereux,
29:06surtout en ce moment
29:07à cause des conditions météo.
29:09Au mondial de Handball,
29:10l'équipe de France
29:11termine première de son groupe.
29:12Les Bleus viennent
29:13de battre l'Autriche.
29:14Victoire 37-25.
29:15La suite de la compétition,
29:16toujours en Croatie,
29:17c'est mardi.
29:27Les informés,
29:28dans le studio de France Info ce soir,
29:30Adeline Percept,
29:31correspondante pour la RTBF,
29:33c'est la Belgique, bien sûr.
29:35Rina Bassist,
29:36correspondante pour la radio publique israélienne
29:38et le média américain Al Monitor.
29:40Richard Verly,
29:41correspondant en France et en Europe
29:42du quotidien suisse Blic.
29:43Et Daniele Zappala,
29:45correspondant du quotidien italien Aveniré.
29:48Nous parlions du dossier TikTok
29:50et plus globalement des réseaux sociaux
29:52et toujours en ligne avec nous
29:53David Chabalarias.
29:54On va vous redonner la parole
29:55dans un instant.
29:56Richard Verly,
29:57Rina Bassist,
29:58on ne vous a pas encore entendu
29:59sur ce sujet,
30:00justement,
30:01qui agite à la fois
30:02les États-Unis
30:03mais le monde entier aussi.
30:04Rina Bassist,
30:05quel regard vous portez
30:06sur ce dossier TikTok
30:07et plus globalement
30:08X et Facebook ?
30:09Peut-être deux choses.
30:10D'abord,
30:11quand les réseaux sociaux
30:12ont été nés,
30:13c'était un espace
30:14absolument formidable
30:15de la liberté d'expression.
30:17Je crois
30:18que ça nous a bouleversés tous.
30:20Maintenant,
30:21on est dans
30:22complètement une autre réalité.
30:23On a d'abord
30:24TikTok manipulé
30:25par les Chinois.
30:26Ça est devenu
30:27carrément
30:28un outil politique.
30:29On a Twitter
30:30ou X
30:31maintenant avec
30:32M. Elon Musk
30:33qui fait partie
30:34de l'administration
30:35future Trump.
30:36Donc,
30:37encore un outil politique.
30:38Et même Facebook
30:39parce que M. Zuckerberg
30:40a dit assez récemment
30:41avec,
30:42justement,
30:43l'arrivée
30:44de l'administration
30:45Trump aussi
30:46qu'il ne va plus
30:47autorégulariser
30:48son réseau social.
30:49Donc,
30:50ça aussi,
30:51soudainement,
30:52c'est plus...
30:53Plus de modération
30:54des commentaires
30:55aux Etats-Unis.
30:56Plus cet espace
30:57libre.
30:58Mais on va voir
30:59d'autres choses.
31:00Ça, c'est d'un côté.
31:01Et de l'autre côté,
31:02il y avait aussi l'expert
31:03qui a parlé
31:04des utilisateurs.
31:05Donc,
31:06la facilité
31:07ou la difficulté
31:08de passer
31:09d'un réseau
31:10à un autre.
31:11Mais il y a aussi
31:12quelque chose
31:13qu'on a abandonné.
31:14Et ça,
31:15c'est tout simplement
31:16à éduquer
31:17les jeunes
31:18de regarder
31:19ce qui est faux
31:20et ce qui est vrai.
31:21Et là,
31:22on voit aux Etats-Unis
31:23qu'il n'y a pas
31:24que les jeunes.
31:25Il n'y a pas seulement les jeunes.
31:26Il n'y a pas que les jeunes.
31:27Les vieux aussi.
31:28Il n'y a pas seulement
31:29les jeunes.
31:30Mais les Etats-Unis,
31:31en fait,
31:32ils ont
31:33laissé cette bataille.
31:34Ils disent
31:35on ne peut pas.
31:36On ne peut pas éduquer personne.
31:37Les gens,
31:38ils ne peuvent pas faire.
31:39Ils peuvent être manipulés.
31:40Il faut utiliser
31:41la loi
31:42pour empêcher ça.
31:43Ça, c'est quand même
31:44un très mauvais signe.
31:45Ça veut dire
31:46qu'on ne peut plus
31:47dire aux gens
31:48regardez,
31:49jugez vous-même
31:50ce qui est faux ou vrai.
31:51Non,
31:52c'est ce qu'on a vu
31:53à Berlin
31:54sur le sujet.
31:55Oui, alors moi,
31:56je n'ai pas tout à fait
31:57la même vue
31:58que ce qui vient d'être dit.
31:59D'abord,
32:00un,
32:01je pense que ça prouve
32:02une nouvelle fois
32:03et on le sait
32:04sur d'autres dossiers
32:05la différence d'approche
32:06des Etats-Unis
32:07et de l'Europe.
32:08Aux Etats-Unis,
32:09on tape avec un gros marteau.
32:10En l'occurrence,
32:11c'est la justice.
32:12On prend une décision de justice.
32:13On demande à la compagnie concernée
32:14de se plier à ces décisions de justice.
32:15Ensuite,
32:16on voit ce que ça donne
32:17et on verra
32:18dans les prochains jours
32:19ce que ça va donner.
32:21En Europe,
32:22on veut réguler.
32:23Mais peut-on réguler ?
32:24Enfin,
32:25je crois que nous tous ici,
32:26on appuie sur le bouton,
32:27vous savez,
32:28accepter les conditions,
32:29etc.
32:30Est-ce qu'on lit
32:31ce qu'il y a au-dessus ?
32:32Évidemment que non,
32:33on ne lit pas.
32:34Donc,
32:35la méthode américaine
32:36qui consiste à frapper fort
32:37et ensuite
32:38à discuter,
32:39eh bien,
32:40quand on a affaire
32:41avec des géants
32:42de ce type,
32:43des géants électroniques,
32:44je pense que peut-être
32:45elle peut avoir des mérités.
32:46La deuxième observation,
32:47c'est que du côté
32:48du gouvernement chinois,
32:49vous aurez remarqué
32:50que pour l'instant,
32:51pour l'instant,
32:52ils ont,
32:53ils sont restés
32:54un peu en retrait
32:55sur cette affaire.
32:56Ils ne sont pas,
32:57ils ne veulent pas
32:58en faire un objet
32:59de contentieux majeur
33:00avec l'administration Trump
33:01qui vient d'arriver.
33:02Ça veut dire,
33:03une fois de plus,
33:04qu'on est dans une époque
33:05de loi du plus fort
33:06et que l'Europe,
33:07de temps en temps,
33:08si elle en a les moyens,
33:09ferait bien peut-être
33:10d'adopter
33:11des stratégies
33:12de ce type aussi.
33:13David Chabalarias,
33:14on en parlait tout à l'heure,
33:15vous appelez à quitter
33:16massivement
33:17le réseau social X
33:18que font chaque jour
33:19des personnalités
33:20ou des collectivités.
33:21Aujourd'hui encore,
33:22on peut citer
33:23l'ancien ministre Roland Lescure,
33:24les départements
33:25du Calvados,
33:26des Landes
33:27ou des Côtes-d'Armor.
33:28Sandrine Rousseau
33:29et d'autres élus de gauche
33:30en font de même lundi.
33:31Vous arrivez à voir
33:32si le mouvement
33:33est très suivi ou pas ?
33:34Oui,
33:35le mouvement est très suivi
33:36et ça s'accélère.
33:37Nous,
33:38on voit sur notre plateforme
33:39qu'il y a des milliers
33:40d'utilisateurs,
33:41des dizaines de milliers
33:42de connexions
33:43qui rentrent dans la plateforme.
33:44C'est vraiment
33:45un mouvement qui s'accélère.
33:46C'est vraiment
33:47une prise de conscience
33:48à la fois du fait
33:49que ces plateformes
33:50sont dangereuses,
33:51notamment X
33:52et son patron,
33:53mais en plus que finalement
33:54ce n'est rien déménager
33:55et passer d'un réseau
33:56à un autre,
33:57ce n'est rien,
33:58ça vous prend cinq minutes
33:59et on a construit
34:00l'outil exprès pour ça.
34:01Et donc,
34:02pourquoi s'en priver ?
34:03Pourquoi ne pas
34:04se donner l'opportunité
34:05d'explorer d'autres choses
34:06si c'est après
34:07pour avoir exactement
34:08les mêmes relations ailleurs
34:09mais de manière,
34:10on va dire,
34:11plus conviviale,
34:12plus modérée,
34:13moins toxique ?
34:14C'est juste,
34:15ça serait un non-sens
34:16de ne pas en profiter.
34:17On entend aussi
34:18certaines voix
34:19dire au contraire
34:20qu'il faut en quelque sorte
34:21résister de l'intérieur
34:22en restant sur X.
34:23Est-ce que vous comprenez
34:24cette position ?
34:25Disons que c'est
34:26un faux dilemme.
34:27Cette question-là
34:28est un piège.
34:29Vous avez un feu
34:30quelque part,
34:31vous ne vous demandez pas
34:32si vous restez
34:33par solidarité.
34:34Par solidarité,
34:35vous aidez à évacuer.
34:36C'est le bon réflexe
34:37si vous voulez.
34:38Twitter,
34:39à l'heure actuelle,
34:40enfin X,
34:41avec Musk,
34:42est devenu vraiment
34:43une machine
34:44à manipuler les élections,
34:45à manipuler les opinions.
34:46On sait que
34:47Musk a transgressé
34:48plusieurs lois,
34:49qu'il a fait
34:50de l'usurpation d'identité,
34:51qu'il a fait plein de choses,
34:52etc.,
34:53et qu'il s'impose
34:54aux utilisateurs
34:55de X.
34:56Et donc,
34:57on sait qu'il a
34:58dans le viseur les médias,
34:59qu'il veut remplacer
35:00les médias
35:01par X.
35:02Il sait qu'il a
35:03dans le viseur les politiques
35:04puisqu'il siphonne
35:05leur électorat
35:06pour les amener ailleurs,
35:07donc c'est juste
35:08un suicide
35:09de rester sur X.
35:10Le pluralisme existe ailleurs,
35:11alors que sur X,
35:12au contraire,
35:13on vous fait des bulles
35:14qui vont se taper
35:15les unes sur les autres
35:16justement pour amener du chaos.
35:17Donc,
35:18il n'y a aucun...
35:19Est-ce qu'il n'y a pas
35:20un risque,
35:21David Chabalaria,
35:22que le nouveau social
35:23sur lequel migreraient
35:24tous les utilisateurs
35:25aujourd'hui de X
35:26connaissent finalement
35:27à l'avenir
35:28les mêmes travers ?
35:29Non,
35:30parce que,
35:31si vous voulez,
35:32là,
35:33ce que l'on propose,
35:34c'est de migrer
35:35vers Blue Sky et Mastodon.
35:36En fait,
35:37Blue Sky et Mastodon,
35:38ce n'est pas juste
35:39des réseaux sociaux normaux.
35:40C'est un peu comme
35:41quand vous inventez
35:42l'internet,
35:43c'est des espaces
35:44où beaucoup plus de choses
35:45sont possibles
35:46et personne ne peut
35:47les posséder.
35:48Personne ne possède
35:49la téléphonie,
35:50personne ne possède
35:51Internet en entier.
35:52Ce sont des espaces
35:53où il y a des hébergeurs,
35:54des gens qui peuvent
35:55choisir où aller
35:56et après,
35:57vous pouvez vous déplacer
35:58d'un hébergeur à l'autre
35:59mais sans perdre
36:00vos connexions.
36:01Donc,
36:02en fait,
36:03on change de paradigme.
36:04C'est un paradigme
36:05qui existe depuis assez longtemps
36:06mais on n'a jamais eu
36:07le choc pour pouvoir
36:08bouger de X
36:09ou des réseaux centralisés,
36:10fermés,
36:11mais profitons-en.
36:12Profitons-en
36:13parce que
36:14c'est des espaces
36:15que personne ne peut racheter.
36:16C'est des espaces
36:17qui donnent plus la liberté
36:18aux utilisateurs de bouger
36:19si jamais on change des conditions
36:20et c'est aussi des espaces
36:21qui permettent de vous laisser
36:22choisir comment
36:23vous voulez être alimenté
36:24en information
36:25et non pas subir,
36:26par exemple,
36:27l'algorithme de recommandation
36:28de X
36:29qui vous gave
36:30avec des tweets d'Elon Musk
36:31et de ses alliés.
36:32Merci beaucoup
36:33David Chabalaryas.
36:34Je rappelle que vous êtes
36:35mathématicien,
36:36directeur de recherche
36:37au CNRS,
36:38spécialiste des réseaux sociaux
36:39et à l'origine
36:40de l'organisation
36:41HelloKitX
36:42qui invite les utilisateurs
36:43et les internautes
36:44à quitter
36:45le réseau social X
36:46à partir de lundi,
36:47jour de retour
36:48à la Maison Blanche
36:49de Donald Trump.
36:50Un dernier mot sur le sujet
36:51avec vous,
36:52dernière tour de table.
36:53Est-ce que
36:54cette question
36:55justement de quitter X
36:56se pose dans
36:57vos médias respectifs
36:58Adeline Perset ?
36:59Oui,
37:00la question se pose
37:01un peu partout en Belgique.
37:03Il y a même un parti politique,
37:04Ecolo,
37:05qui appelle
37:06à interdire
37:07la plateforme
37:08en Europe,
37:09par exemple.
37:10Moi,
37:11j'essaye
37:12d'appeler
37:13tout un chacun
37:14à l'intelligence.
37:15Quel est
37:16le fondement,
37:17l'un des fondements
37:18de la pensée européenne ?
37:19C'est quand même
37:20Socrate.
37:21Et que nous dit Socrate ?
37:22C'est
37:23qu'on essaye
37:24de chercher
37:25la vérité.
37:26Alors,
37:27ça paraît être un mirage
37:28et il détestait
37:29ce qu'on appelle
37:30les sophistes
37:31qui apprenaient
37:32à parler,
37:33à dire tout
37:34et son contraire
37:35juste avec des arguments,
37:36n'est-ce pas ?
37:37Et en fait,
37:38les socios,
37:39en général,
37:40X en particulier,
37:41c'est le règne
37:42des sophistes
37:43et en plus en 140 signes.
37:44C'est le règne
37:45de la politique
37:46à la tronçonneuse.
37:47Et donc,
37:48on ne peut pas
37:49rester dans cette logique.
37:50Mais je trouve
37:51un petit peu illusoire
37:52de se dire
37:53parce qu'on va quitter X,
37:54ça va s'arrêter.
37:55Je ne le pense pas.
37:56Donc vous avez intéressé
37:57à intégrer
37:58Socrate à X ?
37:59Je propose
38:00d'intégrer Socrate
38:01à nos logiciels politiques,
38:02en fait.
38:03Voilà,
38:04je propose d'intégrer Socrate
38:05à la citoyenneté
38:06et au moment
38:07d'un fait,
38:08de se demander
38:09si c'est réellement un fait
38:10ou une opinion sur un fait.
38:11C'est aussi
38:12ce que disait
38:13Anna Arendt.
38:14Elle disait
38:15que la liberté d'expression,
38:17au fond,
38:18n'est rien
38:19si on a juste des opinions
38:20et pas des faits
38:21en face de soi.
38:22Et donc,
38:23c'est ça
38:24qu'il nous faut réintégrer
38:25dans notre débat politique
38:26qui me semble
38:27qui a été perdu
38:28par le règne
38:29sans partage
38:30des réseaux sociaux.
38:31Daniel Lezapala,
38:32restez
38:33ou quittez X.
38:34Après ce que ma collègue cite
38:35Socrate
38:36et Sophie,
38:37j'ai envie
38:38de citer peut-être
38:39Schopenhauer.
38:40L'art
38:41de se faire respecter
38:42déjà au niveau
38:43des États
38:44mais aussi au niveau
38:45des journalistes
38:46car on sait
38:47qu'il y a depuis
38:48par exemple
38:49des années
38:50ces combats
38:51sur les droits
38:52annexes
38:53de la part
38:54effectivement
38:55d'un certain nombre
38:56des médias
38:57contre l'exploitation
38:58abusive
38:59par les agrégateurs
39:00des plateformes
39:01des contenus
39:02journalistiques.
39:03C'est en fait
39:04l'une des batailles
39:05du front
39:06même si on le sait
39:07il y a des cortes
39:08d'avocats d'un côté
39:09et de l'autre.
39:10Ça va durer
39:11des années
39:12mais en fait
39:13l'ingé
39:14c'est le pluralisme
39:15de l'information
39:16et donc finalement
39:17c'est ce qui fait
39:18le fermement
39:19d'une démocratie.
39:20Donc là on revient
39:21justement à Socrate.
39:22Donc c'est vrai
39:23que chacun
39:24à son niveau
39:25doit en fait
39:26rentrer dans les combats.
39:27Récemment
39:28j'ai parlé
39:29avec Maria Reyes
39:30c'est prix Nobel
39:31la journaliste
39:32philippine
39:33qui me disait
39:34il y a clairement
39:35une volonté
39:36de grignoter
39:37centimètre après centimètre
39:38des espaces
39:39des libertés
39:40des pluralismes
39:41démocratiques
39:42mais en même temps
39:43des personnalités
39:44comme Maria Reyes
39:45ont créé
39:46des plateformes
39:47des régulations
39:48et il faut en fait
39:49soutenir également
39:50ces types d'initiatives.
39:51Socrate Schopenhauer
39:52Anna Arendt
39:53qui dit mieux
39:54Je crois qu'en Israël
39:55la question ne se pose
39:56pas vraiment
39:57bien sûr
39:58s'il y aura
39:59un mouvement mondial
40:00en Israël
40:01on va le suivre
40:02mais
40:03une telle
40:04grande partie
40:05de la vie politique
40:06israélienne
40:07se déroule
40:08sur X
40:09sur Facebook
40:10beaucoup aussi
40:11sur WhatsApp
40:12parce qu'il y a
40:13énormément de groupes
40:14de soutien
40:15de différentes parties
40:16avec
40:17des centaines
40:18des milliers
40:19de personnes
40:20sur
40:21ce genre
40:22de réseaux sociaux
40:23donc
40:24pour l'instant
40:25non
40:26je crois que
40:27les Israéliens
40:28ils sont trop amoureux
40:29des réseaux sociaux
40:30de n'importe lequel
40:31ils ne vont pas les quitter
40:32c'est ce qu'a dit
40:33Richard Verli
40:34un philosophe suisse
40:35à la réponse
40:36Non je crois qu'il faut regarder
40:37derrière les réseaux sociaux
40:38les entreprises
40:39il ne faut pas l'oublier
40:40ces réseaux sociaux
40:41pour la plupart
40:42en l'occurrence
40:43la blue sky
40:44c'est un peu différent
40:45sont des entreprises
40:46des entreprises
40:47qui réalisent des profits
40:48qui ont des opérateurs
40:49et il faut
40:50parler à ces gens
40:51il faut travailler
40:52avec ces gens
40:53en n'oubliant jamais
40:54que les états
40:55doivent se faire respecter
40:56et donc ça
40:57je crois que ça doit être la ligne
40:58la liberté
40:59d'expression
41:00est une chose
41:01la liberté
41:02c'est dominer
41:03par des entreprises
41:04surtout transnationales
41:05et surtout étrangères
41:06Allez nous sommes très en retard
41:0720h44
41:08déjà c'est le fil info
41:09avec vous Etienne Cholebs
41:10Le Premier Ministre
41:11israélien
41:12Benyamin Netanyahou
41:13exige d'avoir
41:14la liste des otages
41:15avant de pouvoir commencer
41:16les premiers échanges
41:17de prisonniers
41:18dans l'accord de Trèves
41:19le Hamas doit libérer
41:2033 otages israéliens
41:21quant à Israël
41:22l'état hébreu
41:23doit libérer
41:24737 prisonniers palestiniens
41:26ces échanges
41:27doivent débuter
41:28dès demain
41:29A deux jours
41:30de l'investiture
41:31de la police
41:32à la maison blanche
41:33il y a en ce moment
41:34des manifestations
41:35contre le futur
41:36président américain
41:37la marche principale
41:38est à Washington
41:39la capitale
41:40il y a des milliers
41:41de manifestants
41:42venus des quatre coins
41:43du pays
41:44sur les pancartes
41:45des messages
41:46pour le droit des femmes
41:47pour le climat
41:48pour les droits LGBT
41:49ou contre le racisme
41:50c'est une marge du peuple
41:51selon les organisateurs
41:52échange de tir
41:53aujourd'hui
41:54dans Paris
41:55entre la police
41:56et un homme armé
41:57les policiers se sont déplacés
41:58au domicile de cet homme
41:59après une plainte
42:00les policiers
42:01l'ont neutralisé
42:02son pronostic vital
42:03est engagé
42:04selon le parquet de Paris
42:05et puis un coup de tonnerre
42:06dans le monde du biathlon
42:07Johannes Boe
42:08annonce sa retraite
42:09à la fin de la saison
42:10en mars
42:11le palmarès du norvégien
42:12est immense
42:13à 31 ans
42:14toujours numéro 1 mondial
42:15il a été 5 fois
42:16champion du monde
42:17et 5 fois
42:18champion olympique
42:19France Info
42:2020h
42:2121h
42:22les informés
42:23Victor Mathey
42:24Allez restons aux Etats Unis
42:25où se déroulait
42:26ce samedi
42:27la première
42:28manifestation
42:29de la marche
42:30des femmes
42:31transformée
42:32plus globalement
42:33en un défilé
42:34contre le retour
42:35au pouvoir
42:36de Donald Trump
42:37des milliers de personnes
42:38dans les rues
42:39et cette question
42:40une fois de retour
42:41à la maison blanche
42:42le président républicain
42:43va-t-il prendre des mesures
42:44ou tenter de faire adopter
42:45des lois
42:46sur le sujet
42:47des droits des femmes
42:48non
42:49répond la spécialiste
42:50des Etats Unis
42:51Nicole Bachar
42:52en sœur France Info
42:53au micro
42:54Dersyl Lebowitz
42:55ils ne veulent surtout pas
42:56s'en occuper
42:57ils saient que ça
42:58ne se peut pas faire
42:59même chez les femmes républicaines
43:00et donc
43:01ce qui est à craindre
43:02ce sont les justes communautistes
43:03dans les états conservateurs
43:04Mais alors sur ce recul
43:05justement
43:06Joe Biden
43:07n'a pas pu revenir en arrière
43:08et rétablir
43:09ce droit fédéral
43:10à l'IVG ?
43:11Non
43:12parce que pour passer
43:13par dessus
43:14l'arrêt de la Cour Suprême
43:15il aurait fallu
43:16une loi
43:17du Congrès
43:18et pour cela
43:19une majorité
43:20qualifiée
43:21il n'a jamais eu
43:22cette majorité
43:23donc les choses
43:24vont rester en l'état
43:25ce n'est pas une bonne nouvelle
43:26pour les femmes
43:27puisque
43:28je le disais
43:29il y a
43:30presque une femme américaine
43:31sur deux
43:32qui n'a pas accès
43:33à l'IVG
43:34quand elle
43:35en aurait besoin
43:36il faut voyager
43:37enfin on sait
43:38tous à quel point
43:39c'est compliqué
43:40à quel point aussi
43:41c'est discriminatoire
43:42sur le plan social
43:43toujours plus difficile
43:44pour les femmes
43:45évidemment
43:46qui ont peu
43:47de moyens financiers
43:48mais je rappelle
43:49vraiment
43:50ce qui est à craindre
43:51ce sont tous
43:52les élus locaux
43:53les gouverneurs
43:54qui se disent
43:55que c'est
43:57qu'ils ont le vent en poupe
43:58et qu'ils veulent
43:59aller plus loin
44:00sur l'avortement
44:01et même peut-être
44:02sur la contraception
44:03Est-ce que l'on comprend
44:04quand on entend
44:05Nicole Bacharan
44:06Adeline Percep
44:07c'est que cette question
44:08de l'IVG
44:09elle va rester centrale
44:10durant ce mandat
44:11de Donald Trump
44:12mais que cela va sans doute
44:13se jouer en dehors
44:14de la Maison Blanche
44:15Oui ça va se jouer
44:16d'un point de vue local
44:17et je souscris complètement
44:18à ce que dit
44:19Nicole Bacharan
44:20c'est très inquiétant
44:22et en même temps
44:23je veux dire
44:24en Europe aussi
44:25il faut faire attention
44:26c'est pour ça d'ailleurs
44:27que l'année dernière
44:28la France avait pris
44:29la décision
44:30de mettre l'IVG
44:31dans la constitution
44:32même si
44:33ici
44:34aujourd'hui
44:35en France
44:36c'est parfois très compliqué
44:37Elle parlait
44:38Nicole Bacharan
44:39de problèmes
44:40de disparité
44:41géographique
44:42On en a parlé hier
44:43à l'occasion des 50 ans
44:44de la loi Veil
44:45Exactement
44:46et en France aussi
44:47et surtout
44:48parce que
44:49les ultraconservateurs
44:50vont évidemment
44:51avoir le vent
44:52en poupe
44:53avec
44:55Donald Trump
44:56à la Maison Blanche
44:57donc ils vont se sentir
44:58pousser des ailes
44:59mais partout
45:00et en Europe
45:01il faut
45:02se dire
45:03que ces acquis sociaux
45:04ne sont jamais
45:05tout à fait acquis
45:06et qu'il faudra
45:07continuer
45:08en fait
45:09à se battre
45:10pour ces droits
45:11Plus globalement
45:12sur les droits de l'homme
45:13on se souvient
45:14des différentes sorties
45:15de Donald Trump
45:16pendant la campagne
45:17ou même après
45:18en disant
45:19en décembre
45:20le mois dernier
45:21il disait par exemple
45:22vouloir stopper
45:23les droits
45:24de la communauté
45:25LGBT
45:26plus
45:27s'apprête aussi
45:28à être largement
45:29bafouée
45:30Je suis d'accord
45:31qu'il faut s'inquiéter
45:32au niveau local
45:33au niveau des Etats
45:34mais je trouve aussi
45:35au niveau fédéral
45:36parce que
45:37pour Donald Trump
45:38c'est extrêmement important
45:39en fait
45:40de manipuler
45:41aussi
45:42la Cour suprême
45:43et on sait
45:44la force
45:45de la Cour suprême
45:46américaine
45:47au moment où
45:48il a la majorité
45:49là-bas
45:50parce que
45:51le système américain
45:52même les juges
45:53dans la Cour suprême
45:54ils ont une couleur
45:55ils sont progressistes
45:56ils sont libéraux
45:57ils sont conservateurs
45:58et donc
45:59au moment où
46:00il a la main
46:01sur la Cour suprême
46:02bien sûr
46:03que ça influence
46:04la politique américaine
46:06au large
46:07et ça va aussi
46:08influencer
46:09tous les Etats
46:10un par un
46:11on voit déjà
46:12que ça a commencé
46:13donc il y a
46:14je pense
46:15énormément de raisons
46:16à s'inquiéter
46:17d'abord pour les Américains
46:18bien sûr
46:19parce qu'ils voient déjà
46:21ses premières conséquences
46:22mais aussi
46:23pour nous
46:24en Europe
46:25et là je rejoins
46:26ce qui a été dit
46:27par ma collègue
46:28c'est jamais acquis
46:30et on voit aussi
46:31une autre chose
46:32parce que
46:33la première fois
46:34quand Trump était élu
46:35bon
46:36c'était pas très clair
46:37sa victoire
46:38n'était pas très nette
46:39là cette fois-ci
46:40son victoire était
46:41extrêmement nette
46:42face à lui
46:43il y avait une femme
46:44libérale
46:45qui incarnait justement
46:46tous ses acquis
46:47sociaux
46:48et là
46:49c'est extrêmement clair
46:50les femmes
46:51aux Etats-Unis
46:52comme en Europe
46:53elles font partie
46:54elles font 50%
46:55ou même plus
46:5651%
46:57de la population
46:58et pourtant
46:59monsieur Trump
47:00était élu
47:01avec l'agenda
47:02qu'il a
47:03donc il y a des raisons
47:04pour s'inquiéter
47:05avec aussi
47:06Richard Verli
47:07le fait que Donald Trump
47:08la première fois
47:09qu'il avait été élu
47:10en 2016
47:11n'avait pas
47:12on va dire
47:13de grand soutien personnel
47:14les cadres du parti républicain
47:15étaient encore là
47:16aujourd'hui
47:17ses proches vont arriver
47:19absolument
47:20donc il faut être
47:21extrêmement attentif
47:22moi je trouve que
47:23c'est une bonne nouvelle
47:24de voir cette marche
47:25à Washington
47:26la veille de l'investiture
47:27ça prouve que
47:28la société civile
47:29américaine
47:30est mobilisée
47:31mais jusqu'à
47:32quel degré
47:33va-t-elle se mobiliser
47:34il y a des choses
47:35rappelons quand même
47:36que les Etats-Unis
47:37sont une démocratie
47:38il y a des choses
47:39que Trump ne pourra pas faire
47:40ou qu'il ne voudra pas faire
47:41s'il sent
47:42que la résistance
47:43se met en place
47:44donc ça c'est le premier point
47:45le deuxième point
47:46c'est qu'il va ouvrir
47:47son élection
47:48ouvre une boîte de Pandore
47:49tous les conservateurs
47:50réactionnaires
47:51et pas seulement
47:52aux Etats-Unis
47:53vont se sentir
47:54pousser des ailes
47:55à partir du moment
47:56où Donald Trump
47:57sera à la maison blanche
47:58donc oui
47:59c'est inquiétant
48:00parce que
48:01vous avez vu ce slogan
48:02We are not going back
48:03on ne veut pas revenir en arrière
48:04lui, Donald Trump
48:05et ses amis
48:06ils veulent
48:07revenir en arrière
48:08Allez on poursuit le débat
48:09on parlera notamment
48:10d'immigration
48:11dans un instant
48:1220h51
48:13Minute Le Fil Info
48:14Etienne Cholet
48:15L'accord de Trèves
48:16On commence demain matin
48:178h30
48:18sur place
48:19donc 7h30
48:20heure française
48:21à 7h
48:22la guerre entre Israël
48:23et le Hamas
48:24doit cesser
48:25plus aucune frappe
48:26pendant 42 jours
48:27ces dernières heures
48:28il y a encore eu
48:2923 morts
48:30côté palestinien
48:31les premières libérations
48:32d'otages sont prévues
48:33le jour même
48:34du cessez-le-feu
48:35donc demain
48:36un accident de télésiège
48:37en Espagne
48:38fait une trentaine de blessés
48:39c'est dans la station
48:40de ski d'Astoun
48:41près de la frontière française
48:42un câble du télésiège
48:43s'est rompu
48:44plusieurs skieurs
48:46c'est un nouveau féminicide
48:47cette année
48:48cette fois à Luçon
48:49en Vendée
48:50une femme de 69 ans
48:51a été retrouvée morte
48:52dans sa maison
48:53un homme d'une soixantaine
48:54d'années
48:55a avoué le meurtre
48:56de sa compagne
48:57il s'est rendu ivre
48:58dans un commissariat
48:59dans le département du Nord
49:00à 600 kilomètres
49:01pour tout avouer
49:02en Champions Cup
49:03c'est du rugby
49:04la Rochelle s'incline
49:05en Italie
49:06défaite 32-25
49:07contre Trévise
49:08les Rochelais
49:09passent quand même
49:10au tour suivant
49:11victoire en revanche
49:12de Clermont
49:13à domicile
49:15la SM
49:16est aussi qualifiée
49:17au tour suivant
49:26et nous évoquions
49:27cette marche
49:28contre Donald Trump
49:29et son retour
49:30à la Maison Blanche
49:31aujourd'hui l'inquiétude
49:32des manifestants
49:33quant au droit de l'homme
49:34aux droits sociaux
49:35Daniel Esapal
49:36on ne nous a pas encore entendu
49:37sur ce sujet
49:38vous partagez l'inquiétude
49:39qui était évoquée
49:40autour de la table
49:41il y a certainement
49:42un bras de fer
49:43qui est en cours
49:44mais ça en fait
49:45ce n'est pas une nouveauté
49:46et bien sûr
49:47il y a une société américaine
49:48qui est quand même
49:49dynamique
49:50même si l'ampleur
49:51il faut les dire
49:52il faut les reconnaître
49:53de cette manifestation
49:54était moins importante
49:55par rapport quand même
49:56à 2016
49:57donc je crois
49:58qu'il y a peut-être
49:59une sidération
50:00tout à l'heure
50:01on citait
50:02cette Bérezina
50:03il faut bien les reconnaître
50:04du côté
50:05démocrate
50:06et bien sûr
50:07de Kamala Harris
50:08donc c'est vrai
50:09qu'aujourd'hui
50:10les risques
50:11c'est qu'il y a
50:12un peu de découragement
50:13mais il ne faut pas
50:14oublier
50:15que les Etats-Unis
50:16c'est aussi
50:17les pays
50:18des MeToo
50:19des mouvements
50:20qui ont
50:21véritablement
50:22essémé
50:23dans le monde entier
50:24donc c'est vrai
50:25qu'il y a
50:26cette contradiction
50:27c'est vrai qu'au niveau
50:28politique
50:29il y a clairement
50:30une volonté
50:31de cadenasser
50:32certains mouvements
50:33certaines avancées
50:34et en même temps
50:35la société américaine
50:36est toujours capable
50:37de nous surprendre
50:38même au niveau
50:39de l'innovation
50:40et cette innovation
50:41est arrivée
50:42notamment
50:43par des femmes
50:44donc voilà
50:45il faut être
50:46en fait partagé
50:47peut-être qu'il ne s'agit
50:48que du conjoncturel
50:49que finalement
50:50cette lame des fonds
50:51il faut en fait
50:52quand même
50:53les dire
50:54du XXIème siècle
50:55certains disent
50:56qu'il sera féminin
50:57ou il ne sera pas
50:58et bien
50:59va continuer
51:00à se poursuivre
51:01d'abord déjà aux Etats-Unis
51:02Je vous vois
51:03caisser la tête
51:04d'une personne
51:05Oui parce que
51:06en fait je me suis fait
51:07cette réflexion
51:08cet après-midi
51:09je me suis dit
51:10il va tomber avant
51:11l'émission
51:12et du mouvement hippie
51:13et peut-être
51:14que de cette
51:15crise autoritaire
51:16de ce conservatisme
51:17qui arrive au pouvoir
51:18on va voir émerger
51:19comme un nouveau cycle
51:20un mouvement culturel
51:21voilà
51:22il ne faut pas
51:23perdre espoir
51:24et je rejoins
51:25mon ami
51:26Zappala
51:27sur cette lancée
51:28Vous avez
51:29sillonné
51:30les Etats-Unis
51:31Richard Verli
51:32pendant deux mois
51:33pour votre
51:34média
51:35Bli
51:36comment vous
51:37avez réagi
51:38sur cette
51:39média
51:40Bli
51:41qu'au moment
51:42de la campagne
51:43présidentielle
51:44et de l'élection
51:45de Donald Trump
51:46vous évoquiez tout à l'heure
51:47ces discours
51:48qui se radicalisaient
51:49cette ouverture
51:50qui pourrait se faire
51:51pour les discours
51:52les plus violents
51:53envers effectivement
51:54certaines minorités
51:55vous l'avez
51:56vous constatez
51:57dans les rencontres
51:58que vous avez fait
51:59avec des Américains ?
52:00Ah oui
52:01c'est évident
52:02et pour ce qui concerne
52:03les femmes
52:04la chose qui m'a frappé
52:05pendant la campagne
52:06il faut bien le dire
52:07et d'ailleurs
52:08le processus
52:09n'a pas fonctionné
52:10il n'a pas mobilisé les femmes
52:11il y a toute une partie
52:12des femmes américaines
52:13et ça, ça m'a frappé
52:14pas nécessairement
52:15républicaines
52:16mais qui vivaient mal
52:18le fait d'être ramenées seulement
52:20aux discours
52:21sur l'avortement
52:22donc il faut avoir
52:23conscience de cela aussi
52:24l'avortement est bien sûr
52:25un droit à défendre
52:26mais lorsque les politiques
52:27en font
52:28un programme politique unique
52:30les femmes
52:31elles ont d'autres
52:32centres d'intérêt
52:33elles ont d'autres réalités
52:34à gérer
52:35que celles de l'avortement
52:36et au moment de voter
52:37j'imagine
52:38qu'elles regardent
52:39les différents éléments
52:40n'oublions pas aussi
52:41que derrière
52:42encore une fois
52:43c'est le côté reactionnaire
52:44de Donald Trump
52:45le retour de la famille
52:46le retour d'une politique
52:47masculiniste
52:48on l'a dit
52:49avec domination masculine assumée
52:50tout cela
52:51c'est l'Amérique d'aujourd'hui
52:52Avant de conclure
52:53ces informés
52:54je voulais qu'on dise
52:55un petit mot d'immigration aussi
52:56puisque l'administration
52:57de Trump
52:58va procéder
52:59on l'a appris
53:00à des arrestations massives
53:01de migrants illégaux
53:02dans tout le pays
53:03dès mardi
53:04c'est ce qu'indique
53:05un haut responsable américain
53:06pendant la campagne
53:07Donald Trump
53:08avait promis
53:09d'expulser
53:1012 millions
53:11d'illégaux présents
53:12d'immigrants illégaux
53:13présents aux Etats-Unis
53:14et de s'attaquer aussi
53:15à certains statuts légaux
53:16Rhinabassis
53:17c'est aussi une source
53:18d'inquiétude bien évidemment
53:19pour les migrants
53:20installés aux Etats-Unis
53:21Oui et plus que ça
53:22si vous êtes
53:23un immigrant
53:24et une femme
53:25vous avez la double inquiétude
53:26ça c'est sûr
53:27il ne faut pas être
53:28une femme immigrante
53:29aux Etats-Unis
53:30en ce moment
53:31en tout cas pas
53:32mardi après l'investiture
53:33après disons ça
53:34oui je pense que
53:35Donald Trump
53:36non seulement
53:37il le déclare
53:38je pense qu'il a vraiment
53:39l'intention
53:40de l'impliquer
53:41donc je ne sais pas
53:42si légalement
53:43il pourra le faire
53:44à l'ampleur
53:45qu'il a annoncé
53:46avant l'investiture
53:47ça n'avait pas été le cas
53:48la première fois
53:49entre 2016 et 2020
53:50il y avait eu beaucoup de paroles
53:51beaucoup de discours
53:52pour finalement
53:53moins d'expulsions
53:54que son prédécesseur
53:55Barack Obama
53:56Exactement
53:57mais de l'autre côté
53:58nous on est
53:594 ans après
54:00il avait le temps
54:01de réfléchir
54:02ça peut bien être
54:03que justement
54:04il va réussir
54:05ce qu'il a échoué
54:06à le faire
54:07la fois passée
54:08donc là
54:09je pense
54:10tous ceux qui défendent
54:11les droits des immigrants
54:12et là
54:13on parle vraiment
54:14de millions de personnes
54:15ce n'est même pas
54:16des centaines de milliers
54:17qui sont en ce moment
54:20qui ont fait leur vie
54:21en fait aux Etats-Unis
54:22qui contribuent
54:23à l'économie américaine
54:25aussi
54:26qui travaillent dans tous
54:27ces travaux
54:28que les Américains
54:29ne veulent pas faire
54:30et là bien sûr
54:31il y a beaucoup
54:32d'inquiétudes à faire
54:33Avec cette investiture
54:34donc le retour
54:35à la Maison Blanche
54:36de Donald Trump
54:37ce sera lundi
54:38édition spéciale
54:39bien évidemment
54:40sur France Info
54:41il en sera question aussi
54:42demain soir
54:43dans Les Informés
54:44merci à tous les 4
54:45Adeline Percept
54:46Rina Bassist
54:47Richard Verlier
54:48et Daniele Zappala
54:49merci aussi à tous ceux
54:50qui ont à préparer
54:51et réaliser cette émission
54:52Les Informés
54:53reviennent demain
54:54très bonne soirée