François Bayrou peut-il déjà être renversé par une motion de censure un peu plus d'un mois après sa nomination? Celle déposée par des députés insoumis, écologistes et communistes est examinée ce jeudi 16 janvier à l'Assemblée nationale. Elle ne devrait pas être fatale au Premier ministre, faute d'être votée par l'extrême droite et les socialistes.
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00:00Nous sommes dans l'opposition et nous y resterons. Nous ne croyons pas en un en même temps qui entretient une confusion, qui a pour seul effet de donner l'exclusivité de l'alternative à l'extrême droite.
00:14Nous sommes dans l'opposition, mais nous avons aussi signifié notre ouverture au compromis. La situation politique actuelle est inédite, puisque aucune coalition ne dispose d'une majorité absolue.
00:27Vous êtes vous-même à la tête d'un socle commun dont on peine à voir le socle et qui n'a de commun que la volonté de siéger au Conseil des ministres.
00:36Nous avons tous entendu, il y a deux jours, M. Wauquiez expliquer à cette tribune que son parti, alors qu'il participe au gouvernement, ne voterait les projets de loi qu'au cas par cas.
00:48Mais pour permettre au pays d'être gouverné au cours des 28 prochains mois, nous vous avons proposé dans un premier temps un pacte de non-censure qui reposait sur trois conditions.
00:59Le non-usage du 49-3, un changement de cap, le respect du front républicain en vous refusant à faire dépendre votre survie de l'extrême droite comme l'a fait votre prédécesseur.
01:11Vous n'y avez pas donné suite. Il n'est donc plus question de pacte de non-censure, comme cela peut exister dans d'autres pays avec des gouvernants minoritaires.
01:20Un vote de censure est donc possible à tout moment.