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Selon l'opposition, François Bayrou maintient une politique en continuité avec Michel Barnier et le macronisme, malgré la victoire de la gauche. Les députés s'opposent à un gouvernement jugé illégitime, prévoyant une motion de censure et appelant à une consultation populaire pour sortir de l'impasse.

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Transcription
00:00Il a déjà annoncé des choses, François Bayrou. Il a annoncé qu'il inscrirait sa politique dans la continuité de celle de Michel Barnier, dans la continuité du macronisme.
00:08Qu'est-ce qui a changé depuis décembre dernier ? Rien. Il y a toujours un homme de droite à Matignon alors que la gauche a gagné les dernières élections législatives.
00:16Il y a un gouvernement qui est quasiment le même. Il y a un budget qui est toujours en discussion au Sénat, qui est celui de M. Barnier.
00:23Oui, c'est la base, mais il est censé être discuté.
00:25Il est censé être discuté. Le ministre de l'économie a annoncé 50 milliards d'euros d'économie. Qu'est-ce que ça veut dire très concrètement ?
00:32Ça veut dire des coupes drastiques des services publics qui vont être encore affaiblis, l'éducation nationale, l'hôpital public.
00:37Donc, il n'y a dans ce cadre-là rien à discuter, sinon faire notre travail d'opposants. Nous sommes des opposants.
00:43Nous avons été élus par les Françaises et les Français pour nous opposer à la politique d'Emmanuel Macron et proposer une alternative politique.
00:49Et donc, comme député, nous allons faire notre travail. Nous allons, oui, déposer une motion de censure au lendemain du discours de politique générale de M. Bayrou,
00:58qui est à la tête d'un gouvernement, je veux le rappeler, qui est aussi illégitime et minoritaire que le précédent.
01:03Et donc, même cause, mêmes effets. Si ceux qui ont voté la censure en décembre dernier n'ont pas changé d'avis, et je ne vois pas ce qui pourrait les conduire à le faire,
01:11s'ils sont cohérents, le gouvernement de M. Bayrou va tomber au mois de janvier.
01:15Et j'espère que ce sera la possibilité d'une issue positive. Et vous savez que nous, nous pensons que c'est par le recours aux urnes,
01:22par la consultation des Français, qu'ils vont sortir par le haut de cet impasse dans lequel le président de la République nous a placés.
01:27– Mais qu'on les bloquait avec cette assemblée jusqu'à l'été.
01:29– Non, l'issue, c'est le départ de M. Macron.
01:32– Mais même, même si en présidentielle…
01:34– Non, je suis en désaccord, parce qu'il y a des constitutionnalistes qui…
01:37– Ce n'est pas avec moi, c'est avec les constitutionnalistes, on va être très clairs.
01:40C'est une dissolution par an, point, voilà.
01:42– Non, les constitutionnalistes, justement, le disent.
01:44Benjamin Morel, que vous accueillez souvent sur votre plateau…
01:46– Il y a beaucoup de débats là-dessus. – Il y a des débats.
01:48– Le consensus, il est quand même sur…
01:50– Si vous le reconnaissez avec moi qu'il y a un débat, c'est donc qu'il y a…
01:52– Une dissolution par an. – Un certain nombre d'options.
01:54– Mais il la confirmera, on est quand même sur cette ligne-là depuis le début.
01:56– En tout cas, Benjamin Morel dit le contraire.

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