Emmanuel Macron a fait son choix. Le président de la République a décidé de nommer François Bayrou, l'un de ses alliés historiques, qui succède à Michel Barnier à Matignon.
Category
🗞
NewsTranscription
00:00Nouvelle fois, une fois encore, sans doute une fois de trop, le Président de la République a décidé le déni, il a décidé de ne pas prendre en compte le résultat des urnes
00:09et à poursuivre la politique qui l'a conduite depuis sept ans en mettant comme Premier ministre un de ses plus proches.
00:15Ce déni démocratique, ce déni de discussion n'est pour nous pas acceptable. Et donc le Parti Socialiste, et c'est la première chose que je veux vous dire,
00:24ne participera pas de ce gouvernement, évidemment, nous l'avions dit, ne participera pas de cette coalition et sera dans une opposition ferme et déterminée.
00:35Une opposition ferme et déterminée parce que les Françaises et les Français ont demandé un changement de cadre politique qu'aujourd'hui on ne voit pas venir.
00:43Donc maintenant, le Parti Socialiste a demandé un rendez-vous au nouveau Premier ministre, François Bayrou, comme nous y étions engagés,
00:50pour voir quelles étaient les garanties qu'il allait apporter, parce que je vais vous donner une réponse...
00:54— Quelles garanties, attendez-vous ? — Je vais vous donner une réponse simple. La même politique qui a été censurée il y a quelques semaines
01:02produirait alors les mêmes effets immédiats. Et M. Macron serait à nouveau responsable de l'instabilité politique. Donc nous, nous disons des choses simples.
01:11Nous avons été élus sur des lignes politiques claires avec le Nouveau Front Populaire, avec des lignes et des engagements clairs sur les retraites,
01:18sur le pouvoir d'achat, sur les services publics. Et nous avons fait, dans ce moment de débat, une proposition que nous demandons à M. Bayrou de reprendre.
01:26C'est la non-utilisation du 49-3 pour ne pas piétiner le travail des parlementaires. Si ces engagements ne sont pas pris, alors c'est qu'ils ne seront pas capables
01:35d'assurer la stabilité politique du pays par l'obstination qui est la leur de se maintenir au point.