Votre radio "ici Pays Basque" vous proposait ce jeudi matin le débat entre les trois candidats de la municipale anticipée d'Ahetze présents au deuxième tour qui a lieu dimanche 12 janvier 2025.
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00:00Bonjour Lucas, bonjour à tous. C'est l'entre-deux-tours pour cette municipale anticipée à Aetz, vous l'avez dit.
00:06Ils sont trois en liste pour ce second tour. Ramuncho Goyetsch, bonjour.
00:10Bonjour Egounan.
00:11Liste à Aetz avec vous, vous êtes arrivés en tête dimanche dernier, 371.
00:15On voit un peu plus de 38% des suffrages. En deuxième position, Ramuncho Labat-Aramendi, bonjour.
00:21Egounan Deneli, bonjour à toutes et à tous.
00:23Aetzen, vous avez obtenu 363 suffrages, c'est 37,54% des voix.
00:28Et enfin, bonjour Laetitia Guédon-Michaud.
00:30Egounan, bonjour à tous.
00:32Aetz au cœur, 24,10% des suffrages, 233 voix.
00:36Aetz, c'est 2070 habitants, ce sont les derniers chiffres officiels de l'INSEE.
00:41C'était en 2022, une quarantaine d'habitants de moins qu'en 2016.
00:45Le village est à 10 km de Saint-Jean-de-Luz, 11 km de Biarritz, 17 de Bayonne.
00:51En deuxième ligne, 1681 inscrits sur les listes électorales, 933 votants dimanche dernier.
00:57C'est un peu moins de 60%.
01:03Laetitia Guédon-Michaud, vous êtes commerçante à Biarritz.
01:06Vous êtes élue depuis 2020 sur la liste de Philippe Elissalde, le maire démissionnaire.
01:10Vous avez 44 ans, vous vous dites sans étiquette.
01:13Tout à fait.
01:14Ramuncho Labat-Aramendi, vous avez 45 ans.
01:16Vous êtes employée à Fret SNCF, vous êtes élue depuis 2018.
01:20Vous menez et vous tenez à l'ordre une liste de gauche, soutenue par Réa Tchébaye, le parti abertsalé.
01:25Tout à fait.
01:26Enfin, Ramuncho Goyetch, vous êtes premier adjoint.
01:29Vous étiez de la majorité précédente.
01:31Chef d'entreprise dans le BTP.
01:33Durable ce BTP, vous précisez.
01:3541 ans, politiquement plutôt centre droit, à droite.
01:38Sans étiquette.
01:39Sans étiquette aussi.
01:40Engagé pour le village.
01:41Très souvent, dans les villages, les candidats sont sans étiquette, mais quand même avec une orientation politique.
01:47Sinon, il n'y aurait pas de grande différence dans les programmes.
01:49Si vous êtes ici, ce matin, aujourd'hui, c'est pour ça.
01:52Écoutez.
01:53Ce n'est pas très confortable.
01:54Sachant qu'on part d'une démission d'un maire pour X raisons.
01:58Ensuite, ils ont revoté pour élire un maire.
02:00Et quelques mois après, encore une fois, la démission des conseillers municipaux fait qu'il a fallu que tous les villages revotent.
02:05Mais finalement, on y arrive.
02:06Donc, oui.
02:07Moi, je trouve qu'on perd toujours du temps.
02:09A-t-on perdu du temps ?
02:10C'est un habitant d'Aète.
02:11C'est un peu désabusé qu'Ivan Carpentier a croisé hier dans les rues du village.
02:15Alors, une majorité qui implose dans un village de 2000 habitants.
02:17C'est une question de personne ou c'est une question de programme, Laëtitia Guédon-Michaud ?
02:21Je pense qu'en fait, les I-stars n'ont pas compris pourquoi nous revotons aujourd'hui.
02:27Alors, dans les faits, nous avions un premier adjoint votant contre le budget,
02:31qui, aujourd'hui, le présente dans son programme.
02:34Mais il est temps de se poser les bonnes questions.
02:36Pourquoi Philippe Elissal a-t-il souhaité retirer le poste de premier adjoint à Ramucho Boyech ?
02:40D'accord ?
02:41La réponse, elle est simple.
02:42Protéger les agents communaux.
02:44En effet, des plaintes ont été portées sur cette personne.
02:50Parce que ces plaintes concernaient des atteintes à la santé de ses agents.
02:56Donc, face à ça, le devoir de Philippe Elissal était d'agir dans l'intérêt de la collectivité.
03:01Et protéger les agents.
03:03Vous pointez du doigt directement Ramucho Boyech par rapport à sa façon d'être avec les personnels de la ville.
03:10Ramucho Boyech, c'est une réalité ?
03:12Il y a eu cette question ?
03:13Ou est-ce que vous dites, stop, ça suffit ?
03:16Je suis surpris que ce soit le premier sujet qui arrive sur la table.
03:20On était là pour parler du village.
03:21Et on se retrouve directement dans une confrontation et des accusations entre personnes.
03:25Donc, je ne crois pas que ce soit ça qui intéresse les A.S.T.A.R. aujourd'hui.
03:29C'est quand même des techniques, aujourd'hui, dans une campagne politique,
03:35qui sont, pour moi, dépassées.
03:37On a eu beaucoup de publications là-dessus hier.
03:40Et je pense que ça témoigne les méthodes et les moyens que peut mettre en œuvre la liste A.S.T.A.R. biocétique
03:48quand on ne va pas dans le même sens qu'elle et qu'on n'est pas d'accord avec...
03:52C'est très loin des valeurs de bienveillance, de respect, de confiance,
03:55qui étaient soi-disant affichées par cette liste au départ.
03:58On a bien compris que vous êtes irréconciliable sur cette question.
04:01Ramucho, là-bas, t'as ramené la gouvernance de la commune.
04:04On y est, dans la gouvernance de la commune, d'après ce qui a été dit par les deux autres candidats.
04:08C'est une de vos préoccupations ?
04:10Oui, bien sûr, et comme le prouve le micro-trottoir, c'est une préoccupation des A.S.T.A.R.
04:15Il y a vraiment eu un problème de personnes au sein du conseil municipal.
04:19Pour nous, nous avons perdu six mois de la vie démocratique du village,
04:22et donc six mois pour le village de perdu, puisque cette situation a explosé juste avant l'été.
04:27Et depuis le début, nous avions préconisé à ce que tout le monde démissionne du conseil municipal
04:31pour assainir tout ça de l'intérieur et repartir de zéro.
04:33Les seuls décideurs sur le village, pour savoir qui doit être en gouvernance,
04:36c'est les A.S.T.A.R. et personne d'autre.
04:38Les A.S.T.A.R. qui ont été aux urnes dimanche dernier n'y sont pas allés de manière massive.
04:44Je le disais, c'est un peu plus de 2000 habitants.
04:46Ce village, est-ce qu'il doit grandir ?
04:48Et on en arrive à la question du logement, et notamment du logement pour la jeune génération.
04:53Ramuncho Goyetch, cette question du logement de la jeune génération, est-ce que c'est forcément la priorité ?
04:59Oui, c'est notre priorité.
05:01Effectivement, on a beaucoup travaillé ces dernières années autour de la question du logement,
05:04avec tous les acteurs qui y participent, les bailleurs et l'agglomération Pays-Basque aussi.
05:09Vous l'avez dit en préambule, on a perdu sur les recensements une soixantaine d'habitants depuis quelques années.
05:15C'est un enjeu pour les années qui viennent, parce que nos jeunes n'arrivent pas à se loger,
05:19et donc il faut qu'on soit capable de faire évoluer nos modalités de logement.
05:23Intégrer de la mixité, on l'a réalisé depuis 2014 sur la commune d'Aetz,
05:27donc ça fait très longtemps qu'on travaille là-dessus.
05:29Il faut continuer à travailler sur nos modalités de logement, la mixité sociale et fonctionnelle,
05:34et d'usage, pour permettre au même endroit de trouver du travail, des services et du logement.
05:40Où est-ce qu'il faut construire, Ramoun Cholabat Aramendi, s'il faut construire pour la liste à Aetz ?
05:45Sur le sujet, il faut être bien pragmatique.
05:47Effectivement, le logement, c'est un gros sujet du territoire.
05:50Sur Aetz, la population recensée a diminué, chose qui n'était pas prévue par l'équipe gouvernante.
05:56On partait sur une évolution de la population.
05:58Qu'est-ce qui fait que ça ne s'est pas développé ?
06:02Finalement, c'est la spéculation.
06:04Le prix de l'achat, le prix de l'allocation, le prix d'un terrain, c'est exponentiel.
06:09Donc c'est complètement impossible pour les jeunes d'aujourd'hui de se loger.
06:12Donc nous, demain, la question du logement, on fera preuve de courage politique.
06:16Le dernier lotissement communal qui a été fait sur Aetz,
06:19on avait proposé déjà l'outil Bayreel Solidaire, il y a de cela quatre ans.
06:23Ça nous a été rétorqué qu'il n'y avait pas de retour, que ce n'était pas le bon outil.
06:26Maintenant, on se rend compte que le Bayreel Solidaire est un outil qui va être développé dans beaucoup de projets.
06:32Laetitia Guédon-Michaud, le Bayreel Solidaire, c'est une nécessité.
06:35Où est-ce qu'il faut construire ? Il faut densifier le centre-bourg ? Il faut monter en étage ?
06:39Il faut densifier le centre-bourg dans un premier temps,
06:42mais il faut de toute façon préserver l'identité de notre village,
06:46et il faut préserver nos zones agricoles également.
06:49Par contre, sur ce point-là, je rejoins tout à fait Ramucho Goyet et Ramucho Labataramendi.
06:55Je pense que tous les trois, nous avons les mêmes positions par rapport à l'urbanisme, non ?
07:01On a des sujets un peu divergents, oui.
07:04Sur la réalisation, sur le courage politique, on n'est pas d'accord.
07:08Sur le foncier agricole non plus, on n'est pas d'accord.
07:10Il y a un sujet clivant sur Aids depuis quelques années.
07:12On va parler foncier agricole. Ramucho Goyet ?
07:14Je souhaite préciser que sur l'autisme en communal, Ramucho,
07:18il y a eu du BRS qui a été réalisé sur le programme collectif apporté par HECA.
07:25Le bail réel solidaire ?
07:26Le bail réel solidaire, oui, pardon.
07:28On ne pouvait pas le généraliser sur l'ensemble de l'audissement
07:32parce que ça ne pouvait pas à l'époque être proposé par les différents bailleurs,
07:35parce que l'office foncier solidaire qui porte le système n'existait pas à l'époque.
07:40Mais on l'a fait sur une partie, là où on pouvait le faire, là où ça nous était proposé.
07:44Et depuis, sur chaque projet collectif qui est sorti sur la commune d'Aids,
07:46il y a du bail réel solidaire.
07:48Et il y avait aussi un autre aspect que j'ai vu sur votre programme,
07:50les clauses anti-spéculatives que vous souhaitez appliquer,
07:53elles sont d'ores et déjà appliquées.
07:54Elles s'appliquaient sur l'autisme en communal porté par la commune,
07:57sur les lots cédés par la commune.
07:59Et c'est des clauses anti-spéculatives à 20 ans.
08:01Ça ne se fait quasiment jamais.
08:03Il me semble que j'étais autour de la table quand on a validé la clause anti-spéculative à 20 ans.
08:07Donc on est partie prenante, on a été force de propulsion.
08:09Pour nous, l'ensemble du projet devait être sous BRS.
08:11Et je pense qu'avec un peu de courage et de volonté politique,
08:13on aurait réussi à le concrétiser.
08:14L'outil n'existe pas, c'est compliqué.
08:16ICBI Basque, il est 8h18,
08:18le deuxième tour des élections municipales à Aids ce dimanche.
08:21Les trois listes sont en studio avec nous.
08:23Je précise qu'Aids fait partie des 24 communes de la Côte Basque
08:26qui sont concernées par l'encadrement des loyers.
08:29Oui ou non, est-ce que c'est une bonne chose,
08:31Laëtitia Guédon-Michaud, l'encadrement des loyers ?
08:33Oui, je pense que c'est une bonne chose.
08:36Par contre, il peut avoir des conséquences
08:38par rapport aux futurs propriétaires
08:40qui souhaiteraient louer leur logement.
08:42Ramounchou Labattara Mendi, bonjour.
08:44Sans aucun doute, c'est un outil qu'il faudra exploiter dans les futures années.
08:46Et oui, c'est une très bonne mesure.
08:48Et j'espère que la dénonciation qui a été portée n'arrivera pas à bout.
08:51Ramounchou Goyatch.
08:53Ça ne va pas assez loin.
08:55J'ai regardé un petit peu les montants de loyers qui sont appliqués.
08:58On est quasiment à 13 euros le mètre carré.
09:0113 euros le mètre carré quand on veut se loger
09:04pour les locataires qu'on a ici.
09:07C'est pas suffisant.
09:09Pour moi, on aurait dû même aller plus loin.
09:11J'espère qu'on va utiliser cet outil à son maximum.
09:138h19, se loger, c'est important.
09:15Pouvoir se déplacer, c'est également très important.
09:19Comme beaucoup de villages et de petites villes,
09:21les questions de mobilité existent.
09:23Vous êtes un village de deuxième ligne,
09:25à proximité immédiate de la côte.
09:28Mais il faut souvent prendre la voiture
09:30pour sortir de la commune.
09:32Ramounchou Labattara Mendi,
09:34est-ce qu'il y a des solutions
09:36pour faciliter les nouvelles mobilités ?
09:39Il y a forcément des solutions à tous les problèmes.
09:41Là, il faut être force de proposition.
09:43On a basculé depuis le 6 janvier sur un système
09:45de transport à la demande,
09:46puisqu'avant on avait une ligne régulière sur Aids.
09:48C'est le syndicat des mobilités, c'est une bonne chose ?
09:50Il n'y a aucun retour pour l'instant.
09:52Ça commence.
09:53L'idée même ?
09:55Je suis dubitatif, mais j'espère que ça va être fonctionnel.
09:58Faire circuler un bus à vide, si personne ne le prend,
10:01ou vraiment aller cibler les besoins quand ils sont là,
10:03il faut avoir l'expérience qui menait, le retour.
10:05Mais après, il faut donner des solutions aux ISTAR.
10:08On a tout essayé sur Aids.
10:09On a essayé le couvoiturage,
10:11en faisant du pouce au bord de la route,
10:13ça n'a jamais marché.
10:14Des parkings de couvoiturage, ça ne fonctionne pas.
10:16On se rend compte que chacun prend sa voiture,
10:18et souvent est seul dans sa voiture.
10:20On a la chance aussi d'avoir à proximité
10:22une ligne ferroviaire,
10:23avec une gare de Guétari qui est ouverte,
10:25une gare de Bidart qui devrait ouvrir d'ici peu,
10:27je l'espère.
10:28Il faut qu'on arrive à amener les ISTAR
10:30sur ces moyens de transport,
10:31pour faire du multimondal,
10:32et vraiment solutionner le transport,
10:35parce qu'on a beaucoup de personnes au village
10:37qui finalement sont une population vieillissante,
10:39et qui est isolée, et sans moyen de transport.
10:41Et qui peuvent se retrouver isolées.
10:42Laëtitia Guédon à Michaud,
10:43les solutions pour le transport ?
10:45Oui, tout à fait d'accord.
10:46Il faut proposer une alternative au tout-voiture,
10:49parce que le transport à la demande,
10:53aujourd'hui c'est mis en place depuis quelques jours,
10:55il faut que ce soit vérifié,
10:57il faut peut-être recadrer si nécessaire,
10:59mais il faut surtout envisager cet axe Bayonne-Saint-Jean-de-Luz,
11:03avec un arrêt sur Guétari et Bidart,
11:06ce qui faciliterait la vie des ISTAR.
11:09Mais l'idée d'aller chercher le train à Bidart-Guétari,
11:12pour ceux qui travaillent sur l'agglomération
11:13sur le sud de la Côte-Basque,
11:14c'est une bonne idée ?
11:15C'est une merveilleuse idée,
11:17et ça serait bien qu'elle avance.
11:19Ramoncho Goyet, sur cette question de la mobilité,
11:23l'existant n'est pas satisfaisant ?
11:25Alors, on a travaillé déjà sur les questions de la mobilité,
11:28par le passé,
11:29et notamment il y a deux échelles sur la mobilité.
11:31Il y a les mobilités de proximité,
11:33et on a beaucoup travaillé sur l'aménagement du centre-bourg de la commune d'Aetz,
11:36avec notamment deux voies douces qui ont été intégrées,
11:39et qui permettent de manière sécurisée d'accéder au service du centre-bourg.
11:43Donc ça c'est la première échelle.
11:44Il faut poursuivre ces aménagements pour rendre plus confortable notre quotidien.
11:49Et ensuite, il y a les mobilités qu'on a tous
11:52pour aller rejoindre notre travail,
11:54ou des services plus importants sur l'agglomération.
11:56Là, il y a des solutions qui ont été explorées, effectivement.
11:59Le transport à la demande est un test, en fait.
12:03On s'est rendu compte tous,
12:04on a pu se rendre compte que la ligne de bus ne fonctionnait pas,
12:06puisqu'elle était totalement sous-utilisée,
12:09avec quatre personnes par jour sur six trajets quotidiens.
12:13Ça n'a pas de sens.
12:14Donc voilà, c'est quasiment une voiture, ça n'a aucun sens,
12:16et ça coûte très cher à la collectivité.
12:18Donc là, l'idée du transport à la demande,
12:20c'est d'être sur quelque chose de plus adapté,
12:22plus personnalisé,
12:23et qui permette de rattacher au réseau.
12:25Et dans le rattachement au réseau,
12:27on souhaite effectivement faire évoluer aussi
12:29les modalités de déplacement des citoyens,
12:31pour leur faire intégrer qu'il faut partager des modes de déplacement.
12:35Et à la lumière de ce que mettra en avant ce transport à la demande,
12:40on pourra essayer d'adapter des modalités de transport différentes.
12:44Il y a un aspect qui a été rapidement évoqué,
12:47c'est que le transport à la demande,
12:49il est totalement accessible pour les personnes vieillissantes
12:52ou les personnes en mobilité réduite.
12:53Et ça c'est très important,
12:54parce que ce n'était pas forcément le cas de la ligne de bus précédemment.
12:57Ici PI Basquilay, 8h23, ce dimanche,
13:00on vote à Aïtz pour le second tour des municipales.
13:03Les trois candidats sont avec nous en studio,
13:05encore pour quelques minutes.
13:06Avec nous en studio, Ramuncho Labattara-Mendi,
13:08liste de gauche soutenue par Réa Chebail,
13:10est ici à Guédon-Michaud,
13:11ex-majorité fidèle à l'ancien maire Philippe Elissalde,
13:13et puis Ramuncho Goyetch,
13:14premier adjoint ancien de cette équipe Elissalde.
13:18Pardonnez-moi, mais est-ce qu'Aïtz est une cité dortoir ?
13:22Non, pas du tout.
13:23C'est un lieu de vie.
13:25C'est un village où il y a plus de 35 associations.
13:28On peut pratiquer toutes sortes d'activités.
13:30Et justement, c'est une ville qui est loin d'être dortoir.
13:33C'est un lieu de vie à part entière.
13:35Ramuncho Labattara-Mendi, vous êtes d'accord là-dessus ?
13:37C'est une ville qui vit à Aïtz ?
13:38Bien sûr, c'est un village qui vit.
13:40Il ne faudrait pas qu'il devienne justement un village dortoir.
13:42Donc nous, on s'efforce au quotidien à veiller sur ce sujet.
13:46Et donc, pour ce faire, il faut que ce soit un village vivant.
13:48Donc comme disait Tsia Guédon,
13:50on a un tissu associatif assez développé.
13:52On a une population qui stagne à 2 000 habitants,
13:54mais on l'est très bien.
13:56Et il faut faire vivre ce village en bon uniforme.
13:58Ramuncho Goyet, tu vis bien le village ?
14:00C'était la crainte il y a une vingtaine d'années
14:02qu'on devienne un village dortoir.
14:04Et en fait, on s'est rendu compte,
14:06avec le développement des années,
14:08qu'on a un tissu associatif qui est très riche,
14:10très engagé, mobilisé,
14:12qu'on ne loupe jamais une occasion de se retrouver,
14:14de partager des moments.
14:16J'ai, avec moi-même et certains de mes colistiers,
14:18beaucoup d'espoir à la création d'événements,
14:20de rencontres, de partages.
14:22Et il faut continuer.
14:24Il faut que la collectivité continue d'être un appui
14:26de ces associations, techniquement
14:28et dans la logistique,
14:30et dans le développement de ces activités.
14:32Est-ce qu'on travaille ?
14:34Est-ce qu'il y a suffisamment d'activités
14:36dans le village pour permettre à la population
14:38de se fixer rapidement, Laëtitia Guédon-Michaud ?
14:40Oui, ça commence grâce à
14:42l'installation de la fibre.
14:44Mais d'autre part,
14:46il y a aussi
14:48à Aït,
14:50c'est aussi un village
14:52où on veut faire participer
14:54l'économie circulaire.
14:56Je veux parler de la brocante. Personne n'a traité
14:58le sujet de la brocante.
15:00C'est un problème ? C'est tous les 3ème dimanche du mois
15:02la brocante ?
15:04Elle est connue ?
15:06Elle amène des centaines
15:08de brocanteurs, mais surtout des milliers
15:10de personnes du côté français et espagnol.
15:12Cette brocante est un énorme avantage
15:14pour nos associations.
15:16Ça amène financièrement
15:18beaucoup d'argent pour nos associations.
15:20Le revers de la médaille,
15:22c'est notre succès.
15:24Ça suscite quand même des sources de nuisances pour nos habitants.
15:26Et ça, il va falloir repenser
15:28aux modalités d'organisation de cette brocante.
15:30Je vais rebondir
15:32sur le sujet de la brocante,
15:34parce que ça fait maintenant une bonne dizaine d'années
15:36qu'on dénonce le process.
15:38C'est un événement qu'il faut pérenniser
15:40et qu'on ne souhaite pas voir disparaître
15:42comme on a voulu nous le faire croire.
15:44Nous, on veut le pérenniser,
15:46mais en bon lit du forme encore une fois,
15:48c'est-à-dire se mettre autour de la table à tous les acteurs,
15:50les associations, les responsables
15:52de cette association, la mairie,
15:54parce qu'on est dans une situation qui est
15:56incontrôlée, et il ne faudrait pas qu'elle devienne
15:58incontrôlable. Quand on entend
16:00beaucoup d'A.S.T.A.R. qui quittent les villages
16:02les week-ends de brocante, c'est tout simplement inadmissible.
16:04Je passe tous les problèmes
16:06divers et variés, mais les problèmes de stationnement,
16:08il faut mettre de l'ordre. C'est très bon pour le mieux associatif,
16:10c'est une source mensuelle fixe,
16:12mais pour nous, je pense que le mieux associatif
16:14doit plus participer à cet événement.
16:16Ramuncho Goyet, elle pose problème la brocante
16:18dans son organisation ? Elle est dépassée par son succès ?
16:20Elle a eu posé problème,
16:22et elle pose encore certains problèmes.
16:24Je rejoins ce que venait de dire Ramuncho,
16:26l'abattard à Mendy. On a besoin
16:28de travailler autour de la brocante, avec les acteurs
16:30de la brocante. La solution qui est proposée
16:32par la liste biocétique aujourd'hui, c'est de reprendre
16:34la gouvernance de la brocante à son compte,
16:36et donc en écartant, a priori,
16:38ceux qui s'en occupent jusqu'à présent. C'est pas comme ça
16:40qu'on construit des solutions collectives.
16:42Vous voulez, l'éditorial Guédon-Michaud, reprendre en main la brocante ?
16:44Non, ce n'est pas du tout
16:46ce que je dis, je ne veux pas que...
16:48Reprendre la gouvernance de la brocante ?
16:50Reprendre la gouvernance... Non, le sujet
16:52de la gouvernance de la brocante.
16:54Non, ce n'est pas pareil.
16:56Il faut se remettre autour de la table
16:58et penser à des solutions.
17:00Les solutions, elles peuvent être
17:02internes,
17:04communales ou externes, avec des sociétés
17:06externes, comme les puces de Kintaou
17:08ou voilà, il y a d'autres modèles
17:10économiques. Donc vous voulez laisser la brocante
17:12gérée par des personnes de l'extérieur de la commune ?
17:14Non, par contre, il faut que la brocante soit
17:16maintenue, mais de façon
17:18apaisée pour les high-stars. Mais on est d'accord
17:20là-dessus, c'est tout ce qu'on cherche, et c'est ce qui a
17:22été travaillé avec l'association de la brocante sur les dernières
17:24années, qui a trouvé, qui a proposé
17:26un certain nombre de solutions, qui a fait beaucoup de communications
17:28y compris avec les brocanteurs,
17:30parce que la brocante, elle se fera avec les brocanteurs
17:32aussi, et donc il faut se mettre autour
17:34de la table et discuter pour trouver
17:36des solutions concrètes. C'est sur le sujet de
17:38la brocante d'AETS que se termine ce tour de table
17:40sur le débat de l'entre-deux-tours.
17:42Municipal AETS, on vote dimanche
17:44à AETS, les bureaux de vote ouverts jusqu'à
17:4618h. Débat retrouvé sur
17:48ici, paybasque.fr.