Le co-fondateur du Front national, mort ce mardi 7 janvier à 96 ans, a assuré une longévité certaine à l’extrême droite ces 50 dernières années. Patrick Vignal, ancien député Renaissance de l'Hérault, était l'invité de BFMTV pour réagir à la disparition de Jean-Marie Le Pen.
Category
🗞
NewsTranscription
00:00D'abord, déjà, je voudrais présenter mes condoléances à la famille Le Pen. J'ai toujours combattu les idées du Front National, mais aujourd'hui, c'est vrai que la famille Le Pen perd un tribun,
00:09mais à la fois un homme orgueilleux, égoïste, qui ne se remettait pas en question et qui était quelqu'un qui voulait cliver la société.
00:17Prevenez, rappelez-vous qu'il est au deuxième tour en 2002. Mais vous savez, il y a un esprit qui s'en va avec Jean-Marie Le Pen, un esprit de Jean qui voulait choquer la société,
00:29vous vous rendez compte, quand il dit « Patrick Bruel, le prochain coup, on fera une fournée », c'était un provocateur, mais très dangereux.
00:36Et d'ailleurs, parmi ces tribuns-là, je suis désolé, je ne vais pas le mettre au même niveau, mais Jean-Luc Mélenchon fait partie de ces tribuns, de ces politiques, en fait,
00:45qui sont érudies et qui, en fait, fracturent la société pour leur intérêt personnel et pour récupérer des suffrages.
00:52Jean-Marie Le Pen, aujourd'hui, n'est plus là, mais ça faisait longtemps que Marine avait compris qu'il fallait notabiliser le Rassemblement national.
01:01Vous le voyez bien, moi qui ai fait trois mandats de parlementaire, j'ai bien vu l'évolution des parlementaires autour de Marine, ce qu'on dit « la cravate et le costume ».
01:10Et ils ont gardé la même idée, la même philosophie, sauf qu'ils le distillent différemment dans la société.