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Des éleveurs en détresse réclament des aides pour les pertes indirectes non couvertes par les 75 millions d'euros d'urgence. Alors que les maladies menacent le bétail, ils dénoncent l'inefficacité des fonds et l'absence de soutien face à des factures exorbitantes.

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Transcription
00:00Écoutez, vous en avez tout autour de Paris. Il y a les quatre points cardinaux, comme on vous l'avait annoncé depuis le départ.
00:08Malheureusement, il y en a qui sont bloqués. Donc je réitère ici par vos antennes une demande de point de chute sur Paris
00:15pour que nos collègues puissent et communiquer avec la presse et communiquer avec la société.
00:20Et si vous me permettez, je voudrais rebondir à ce que votre collègue a dit sur les fonds d'urgence, les 75 millions.
00:29Alors, manque de pot, justement, je fais partie de la délégation qui gère avec le Massa, avec le ministère, ces montants-là.
00:36Je rappelle quand même que les pertes indirectes ne sont même pas prises en charge.
00:40Ça veut dire que les éleveurs qui se sont battus pour maintenir en vie leurs troupeaux, qui ont des factures de 5 000, 6 000, 10 000, 12 000 € de frais,
00:48ne sont pas pris en charge. Donc nous avons demandé un audit parce que ces 75 millions ne seront jamais utilisés.
00:54Là aujourd'hui, quand on ne prend que les pertes directes, c'est-à-dire la mortalité moyennant un taux de calcul,
01:02il n'y a même pas 10 millions qui vont être utilisés. Donc il faut absolument que les pertes indirectes soient aussi prises en charge pour ces éleveurs.
01:08Et je rappelle qu'il y a d'autres maladies qui arrivent, la tuberculose repart, il y a la fièvre, il y a la peste porcine africaine.
01:15Donc on n'est pas sortis de l'auberge. Et donc de donner des chiffres comme ça, mais qui ne sont pas utilisés et qui ne sont jamais arrivés dans nos fermes,
01:21à la fin, ça devient fatigant.

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