Coco, artiste illustratrice associée à Libération et Charlie Hebdo, a survécu à l'attaque du 7 janvier, durant laquelle elle a été prise en otage par les frères Kouachi. Elle partage son expérience dans le cinquième épisode du podcast "Ils ont vécu Charlie."
## Une affirmation indéfectible
La rencontre se déroule paisiblement dans un café, où crayon et papier sont à disposition. L'échange débute avec une question simple : "Dix ans après, êtes-vous toujours Charlie ?" Sa réponse est sans équivoque : "Oui !" Pour Coco et d'autres "survivants", cette affirmation semble évidente, même si le concept de "être Charlie" demeure flou pour eux. Elle définit cela comme un acte de moquerie envers les religions, le fanatisme et l'obscurantisme, ainsi qu'un rejet de tous les extrémismes.
## Une vie sous protection
C’est depuis dix ans que Coco évolue et travaille sous protection. Elle s'indigne clairement : "Il n'est pas normal que des journalistes soient contraints à vivre dans un bunker." Pourtant, elle n’a pas d'autres options que de s'adapter à cette réalité. Pour elle, la meilleure réponse a été de poursuivre la publication de son journal. Cette continuité, à la fois celle du journal et de leur existence, est vitale. "Nous ne renonçons pas au droit de dessiner ni à l’idée d'un monde où l’on peut rire de tout," souligne-t-elle. Elle insiste sur l'importance de ne pas s'auto-censurer, considérant cela comme l'un des fondements essentiels du métier de journaliste dessinateur.
## La résilience à travers le dessin
Coco a sorti en 2001 un récit graphique intitulé "Dessiner encore", où elle dépeint son parcours de reconstruction, symbolisé par des vagues énormes et menaçantes. Elle explique que la mer, bien que calme, est imprévisible. "On doit composer avec cette réalité," confie-t-elle. Parfois, le souvenir de sa détention lui revient à l'esprit, et elle vit encore des moments de difficulté.
## Dessiner pour exister
Les crayons se déplacent fluidement sur le papier alors qu'elle déclare : "Il n'y a rien de mieux à faire que de dessiner." Elle commence à croquer des portraits de personnalités telles que Macron, Trump, Netanyahou, Jésus ou encore des mollahs, qu'elle trouve particulièrement intéressants à dessiner. En partageant les dessins, elle explique la joie de dessiner ses amis disparus, évoquant des souvenirs précieux. Coco ajoute : "Je cherche à exprimer ce que je ressens vraiment. Continuer Charlie après le 7 janvier, c'est beaucoup de manque, mais nous avons toujours une pensée pour eux et leur travail. Et ça, c'est indélébile."
## Une affirmation indéfectible
La rencontre se déroule paisiblement dans un café, où crayon et papier sont à disposition. L'échange débute avec une question simple : "Dix ans après, êtes-vous toujours Charlie ?" Sa réponse est sans équivoque : "Oui !" Pour Coco et d'autres "survivants", cette affirmation semble évidente, même si le concept de "être Charlie" demeure flou pour eux. Elle définit cela comme un acte de moquerie envers les religions, le fanatisme et l'obscurantisme, ainsi qu'un rejet de tous les extrémismes.
## Une vie sous protection
C’est depuis dix ans que Coco évolue et travaille sous protection. Elle s'indigne clairement : "Il n'est pas normal que des journalistes soient contraints à vivre dans un bunker." Pourtant, elle n’a pas d'autres options que de s'adapter à cette réalité. Pour elle, la meilleure réponse a été de poursuivre la publication de son journal. Cette continuité, à la fois celle du journal et de leur existence, est vitale. "Nous ne renonçons pas au droit de dessiner ni à l’idée d'un monde où l’on peut rire de tout," souligne-t-elle. Elle insiste sur l'importance de ne pas s'auto-censurer, considérant cela comme l'un des fondements essentiels du métier de journaliste dessinateur.
## La résilience à travers le dessin
Coco a sorti en 2001 un récit graphique intitulé "Dessiner encore", où elle dépeint son parcours de reconstruction, symbolisé par des vagues énormes et menaçantes. Elle explique que la mer, bien que calme, est imprévisible. "On doit composer avec cette réalité," confie-t-elle. Parfois, le souvenir de sa détention lui revient à l'esprit, et elle vit encore des moments de difficulté.
## Dessiner pour exister
Les crayons se déplacent fluidement sur le papier alors qu'elle déclare : "Il n'y a rien de mieux à faire que de dessiner." Elle commence à croquer des portraits de personnalités telles que Macron, Trump, Netanyahou, Jésus ou encore des mollahs, qu'elle trouve particulièrement intéressants à dessiner. En partageant les dessins, elle explique la joie de dessiner ses amis disparus, évoquant des souvenirs précieux. Coco ajoute : "Je cherche à exprimer ce que je ressens vraiment. Continuer Charlie après le 7 janvier, c'est beaucoup de manque, mais nous avons toujours une pensée pour eux et leur travail. Et ça, c'est indélébile."
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00:00Coco, artiste-illustratrice associée à Libération et Charlie Hebdo, a survécu à l'attaque du 7 janvier,
00:06durant laquelle elle a été prise en otage par les frères Kwashi.
00:09Elles partagent son expérience dans le cinquième épisode du podcast Ils ont vécu Charlie.
00:14La rencontre se déroule paisiblement dans un café, où crayons et papiers sont à disposition.
00:19L'échange débute avec une question simple, dix ans après, êtes-vous toujours Charlie ?
00:23Sa réponse est sans équivoque, oui.
00:25Pour Coco et d'autres survivants, cette affirmation semble évidente.
00:29Même si le concept d'être Charlie demeure fou pour eux,
00:32elle définit cela comme un acte de moquerie envers les religions, le fanatisme et l'obscurantisme.
00:37Ainsi qu'un rejet de tous les extrémismes,
00:39c'est depuis dix ans que Coco évolue et travaille sous protection.
00:43Elle s'indigne clairement, il n'est pas normal que des journalistes soient contraints à vivre dans un bunker.
00:48Pourtant, elle n'a pas d'autres options que de s'adapter à cette réalité.
00:52Pour elle, la meilleure réponse a été de poursuivre la publication de son journal.
00:56Cette continuité, à la fois celle du journal et de leur existence, est vitale.
01:00Nous ne renonçons pas au droit de dessiner, ni à l'idée d'un monde où l'on peut rire de tout.
01:05Souligne-t-elle, elle insiste sur l'importance de ne pas s'auto-censurer.
01:09Considérant cela comme l'un des fondements essentiels du métier de journaliste-dessinateur,
01:13Coco a sorti en 2001 un récit graphique intitulé « Dessiner encore »,
01:17où elle dépeint son parcours de reconstruction symbolisé par des vagues énormes et menaçantes.
01:22Elle explique que la mer, bien que calme, est imprévisible.
01:25On doit composer avec cette réalité, confie-t-elle.
01:28Parfois, le souvenir de sa détention lui revient à l'esprit,
01:32et elle vue encore des moments de difficulté.
01:34Les crayons se déplacent fluidement sur le papier,
01:36alors qu'elle déclare « il n'y a rien de mieux à faire que de dessiner ».
01:40Elle commence à croquer des portraits de personnalités telles que Macron,
01:44Djam, Netanyahou, Jésus ou encore Desmola,
01:47qu'elle trouve particulièrement intéressants à dessiner.
01:49En partageant les dessins, elle explique la joie de dessiner ses amis disparus,
01:54évoquant des souvenirs précieux.
01:55Coco ajoute « je cherche à exprimer ce que je ressens vraiment ».
01:59Continuer Charlie après le 7 janvier, c'est beaucoup de manque,
02:02mais nous avons toujours une pensée pour eux et leur travail.
02:05Et ça, c'était Indélébile.
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