C’est en participant aux côtés de sept de ses collègues, Membres comme lui du gouvernement, en mai dernier, dans la salle des conférences du Ministère de la Communication, à une tentative massive de renversement de la radicalité du mouvement de protestation des enseignants, connu sous le signe OTS que Louis-Paul MOTAZE en avait déjà pris l’engagement. Celui de faire de son mieux pour acquitter au moins en partie, l’énorme dette salariale que les enseignants du secondaire réclament depuis des années à l’Etat de solder en leur faveur, et sur laquelle – comme il leur est de tradition – les hommes forts du Pouvoir n’ont pas trouvé autre chose que de démultiplier les flatteries, promesses aussi fallacieuses les unes que les autres, et intimidations.
Une tradition de gestion de la conflictualité dans l’espace public qui est parfaitement connue de tous mais qui, sur le cas présent, semble tomber sur un os. Lors d’une réunion convoquée en son cabinet au mois de septembre dernier, le mouvement syndical au cœur de ces revendications avait déjà semé le Ministère du Travail, humilié dans son bureau par leur absence, après avoir convoqué la presse.
Une monté en radicalité qui n’a pas eu de cesse d’être alimentée par des images et des témoignages venus du plus profond du pays, et mettant en lumière l’état désastreux et pour le moins sacrificiel de la condition enseignante.
La grogne n’en est devenue que plus tenace, quoique souvent silencieuse. D’où la nécessité de trouver une voie de sortie pour cette question, au sujet de laquelle Monsieur MOTAZE a fait l’annonce en ouverture de session, à l’Assemblée nationale.
Reste à savoir si la promesse sera suivie d’effets, quand on sait la longue tradition de jonglerie et de bifurcations avec laquelle ce gouvernement a pris ses aises depuis longtemps.
Une tradition de gestion de la conflictualité dans l’espace public qui est parfaitement connue de tous mais qui, sur le cas présent, semble tomber sur un os. Lors d’une réunion convoquée en son cabinet au mois de septembre dernier, le mouvement syndical au cœur de ces revendications avait déjà semé le Ministère du Travail, humilié dans son bureau par leur absence, après avoir convoqué la presse.
Une monté en radicalité qui n’a pas eu de cesse d’être alimentée par des images et des témoignages venus du plus profond du pays, et mettant en lumière l’état désastreux et pour le moins sacrificiel de la condition enseignante.
La grogne n’en est devenue que plus tenace, quoique souvent silencieuse. D’où la nécessité de trouver une voie de sortie pour cette question, au sujet de laquelle Monsieur MOTAZE a fait l’annonce en ouverture de session, à l’Assemblée nationale.
Reste à savoir si la promesse sera suivie d’effets, quand on sait la longue tradition de jonglerie et de bifurcations avec laquelle ce gouvernement a pris ses aises depuis longtemps.
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00:00C'est en participant aux côtés de 7 de ses collègues membres comme lui du gouvernement
00:14au mai dernier dans la salle des conférences du ministère de la communication, à une
00:18tentative massive de renversement de la radicalité du mouvement de protestation des enseignants
00:23connus sous le signe hôtaïs que lui Paul Motazé en avait déjà pris l'engagement.
00:27Celui de faire de son mieux pour acquitter au moins en partie les normes d'aide salariale
00:31que les enseignants du secondaire réclament depuis des années à l'état de solder en
00:35leur faveur et sur laquelle, comme il leur est de tradition, les hommes forts du pouvoir
00:40n'ont pas trouvé autre chose que de multiplier les flatteries, promesses aussi fallacieuses
00:44les unes que les autres et intimidations.
00:48On ne peut pas remettre en cause l'engagement du gouvernement de la République.
00:54Dès que ces instructions avaient été données par le chef d'état, répercutées par le
01:01chef du gouvernement aux différents ministres concernés, le gouvernement s'est mobilisé.
01:07Tous ces membres du gouvernement concernés se sont mobilisés.
01:11Je pense qu'ils n'ont pas du tout attendu.
01:15Et le ministre de l'Éducation de base, la BILI, ils n'ont pas eu de sommeil.
01:22Ils ont tout mis en œuvre pour apporter des solutions aux doléances des enseignants.
01:45Nous avons regardé comment les enfants allaient à l'école, mais nous avons fait des tournées
01:51dans les différentes régions, par différentes personnalités du ministère, pour voir exactement
01:58comment les choses se développaient.
02:01Une tradition de gestion de la conflictualité dans l'espace public qui est parfaitement
02:06connue de tous, mais qui sur le cas présent semble tomber sur un os.
02:10Lors d'une réunion convoquée en son cabinet au mois de septembre dernier, le mouvement
02:14syndical au corps de ses revendications avait déjà semé le ministre du Travail, humilié
02:19dans son bureau par leur absence après avoir convoqué la presse.
02:22Une montée en radicalité qui n'a pas eu de cesse d'être alimentée par des images
02:44et des témoignages venus du plus profond du pays, émettant en lumière l'état désastreux
02:49et pour le moins sacrificiel de la condition enseignante.
03:20L'eau c'est jusqu'aux vaches.
03:23On rentrait de l'école pour la nage, pardon, achetez-nous la pirogue, le moyen de transport.
03:30Elle est enceinte, elle va coucher, sur la moto.
03:49Et puis aux villageois de me dire, c'est souvent comme ça et puis ça va jusqu'en janvier.
04:00Je dis non, janvier, je n'ai pas le choix.
04:05Est-ce que je laisserai les enfants de cette conquête-là sans éducation ?
04:11Vous voyez, ils viennent en pirogue.
04:15Regardez, je suis crampée jusqu'à mon sous-vêtement.
04:21On est à 140 kilomètres et on est au centre.
04:32On n'est pas à l'ouest ni au sud-ouest, on est au centre.
04:40Et on doit vivre sans manque.
04:44Les pirogues ne transportent pas les êtres humains.
04:49Les pirogues sont là pour transporter des vies.
04:52Donc aux humains de se battre.
04:55On dit, à un moment l'eau va arriver jusqu'à la poitrine.
04:59Donc je vais devoir, pour avoir choisi comme métier, enseignement.
05:04Et puis bien, c'est le système qui m'a amenée là dans l'enseignement.
05:08Donc pour avoir choisi l'enseignement, je serai obligée d'apprendre à nager et à pêcher en même temps.
05:17Parce qu'autour là, ils mettent des filets, ils pêchent des poissons et ça mord.
05:24Vous vous rendez compte que depuis la semaine passée, nous les élèves du lycée nous faisons face à des situations vraiment difficiles.
05:32Depuis nos professeurs grèvent.
05:34Nos parents savent que nous sommes allés à l'école pour étudier, pour apprendre.
05:38Quand on ne fait rien de notre journée, les professeurs viennent, ils bavardent et puis ils partent.
05:43La grogne n'en est devenue que plus tenace, quoique souvent silencieuse.
05:47D'où la nécessité de trouver une voie de sortie pour cette question,
05:50au sujet de laquelle M. Motazi a fait l'annonce en ouverture des sessions à l'Assemblée Nationale.
05:57Pour le budget 2024, lorsqu'il vous sera présenté,
06:02vous verrez que nous avons prévu là-dedans à peu près 193 milliards pour les problèmes de dette salariale.
06:10Et dans les 193 milliards, 96 milliards, c'est pour les enseignants.
06:17Reste à savoir si la promesse sera suivie des faits,
06:19quand on sait la longue tradition de jonglerie et de bifurcation avec laquelle ce gouvernement a pris ses aises depuis longtemps.