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Interpellé, pris à partie et même hué par des Mahorais désespérés cinq jours après le passage dévastateur du cyclone Chido, Emmanuel Macron a promis jeudi de «rebâtir» Mayotte grâce à une «loi spéciale», mais aussi de «renforcer la lutte contre l'immigration clandestine». Pour l’ancien magistrat, Georges Fenech, «chez Emmanuel Macron, il y a toujours eu cette volonté de mise en scène».

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Transcription
00:00Chez Macron, Pascal Praud, il y a toujours eu cette volonté de mise en scène qui est insupportable.
00:05Mise en scène au Salon de l'agriculture, mise en scène avec les gilets jaunes au Grand Débat,
00:09mise en scène à Mayotte, mise en scène partout, partout.
00:13Il a besoin d'être au cœur et au centre de tout, y compris lors de l'inauguration de Notre-Dame.
00:18Donc je crois qu'il y a un côté narcissique qu'il faut dire, mais oui, mais oui.
00:23Franchement, je suis très, très critique sur le président de la République.
00:26Mais pardon, c'est notre président.
00:28Mais là, sur ces séquences, la mise en scène, qu'est-ce que vous voulez qu'il fasse ?
00:32Alors il n'y va pas.
00:33Un peu de dignité.
00:34Non, mais il n'y va pas.
00:35Un peu de respect pour cette population.
00:36Mais il s'énerve sans doute.
00:37Mais il n'y va pas alors.
00:38Un peu d'efficacité dans la discrétion et pas dans cette mise en scène.

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