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La répression des fraudes a organisé un contrôle à l’hypermarché Leclerc de Saint-Parres-aux-Tertres, ce jeudi 19 décembre, au matin. Le but : vérifier l’origine des produits en rayon et leur bon étiquetage.

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Transcription
00:00Le Leclerc de Saint-Parrot-Tertre a été soumis à un contrôle de fraude inattendu ce jeudi 19 décembre.
00:05En cette période de fête de fin d'année, les supermarchés sont très fréquentés.
00:09Les contrôles pour vérifier l'origine des produits en rayon et leur étiquetage se multiplient.
00:13Ils s'inscrivent dans le cadre de la loi EGALIM qui vise à équilibrer les relations commerciales dans le secteur agricole
00:18et à défendre une alimentation saine et durable.
00:21Ce jeudi 19 décembre, quatre agents de la répression des fraudes ont passé au pagne fin
00:25les rayons boucherie, boulangerie et fruits et légumes du Leclerc de Saint-Parrot-Tertre.
00:29Le rôle de l'État est d'assurer que les produits vendus aux consommateurs sont conformes à l'étiquetage
00:34et sont conformes à la provenance des produits.
00:36Donc il est tout à fait possible d'acheter des produits qui ne sont pas français
00:39et encore faut-il le dire au client et l'informer correctement.
00:42C'est dans ce cadre-là que nos collègues de la répression des fraudes du département de l'Aube interviennent
00:47et que nous vérifions différents produits, différents rayons.
00:49Le contrôle se déroule en deux temps.
00:51Les agents ont d'abord vérifié que l'étiquetage des rayons correspondait à celui des produits présentés.
00:55Une deuxième vérification a ensuite été faite.
00:58C'est la deuxième partie qui va se faire en chambre froide
01:01pour voir si l'origine qu'on a relevée ici en rayon correspond.
01:05Notamment sur les avocats, on a des problématiques avec les origines
01:09qui sont modifiées en fonction de l'actualité.
01:13Par exemple, on peut avoir des fois des avocats qui viennent d'Israël
01:16et pour que ce soit vendu plus facilement, ça fait partie des fraudes que l'on retrouve régulièrement.
01:22Après chaque contrôle, un rapport est réalisé par les agents
01:25et en cas de fraude, une procédure est engagée.
01:27Pour tout ce qui est indications confusionnelles,
01:31c'est de la contravention de cinquième classe en général.
01:34C'est maximum 1 500 euros par produit.
01:37Et pour les origines qui sont confusionnelles,
01:40on peut aussi les passer en pratique commerciale trompeuse
01:43où la sanction maximale est de 300 000 euros d'amende et deux ans de prison.
01:46Dans le cadre de la loi Egalim, les contrôles de ce type sont voués à se multiplier.

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