Alors que la période des fêtes atteint son pic d'activité, des milliers d'employés d'Amazon ont entamé une grève dans plusieurs entrepôts à travers les États-Unis.
Cette mobilisation vise à dénoncer des conditions de travail jugées précaires et réclamer une augmentation des salaires ainsi qu'une amélioration des droits sociaux.
Selon les organisateurs du mouvement, les débrayages concernent des entrepôts stratégiques situés notamment en Californie, au Texas, et dans l'Illinois. Ces sites jouent un rôle clé dans le réseau logistique de l'entreprise pour la distribution des colis en cette période cruciale. Les employés mobilisés accusent Amazon de "mettre la productivité au-dessus de la sécurité et du bien-être des travailleurs".
"Nous sommes les piliers de cette entreprise, mais nos efforts ne sont pas reconnus", affirme Sarah Johnson, une employée gréviste d’un entrepôt à San Bernardino, en Californie.
Des revendications claires
Les employés grévistes réclament notamment :
Une augmentation immédiate du salaire horaire minimum à 25 dollars.
Des mesures concrètes pour réduire les cadences infernales et améliorer la sécurité au travail.
L’accès à des congés payés et à des avantages sociaux élargis.
Les syndicats et groupes de défense des travailleurs, tels que Amazon Labor Union et Fight for $15, soutiennent ces revendications. Ils dénoncent également les pratiques anti-syndicales de l'entreprise, accusée d'avoir licencié plusieurs employés pour des motifs liés à leur engagement syndical.
La réponse d'Amazon
Amazon, dans un communiqué officiel, a déclaré qu'elle offrait "des conditions de travail compétitives et des salaires supérieurs à la moyenne de l'industrie". La société a également indiqué qu'elle "respecte le droit de ses employés à exprimer leurs préoccupations", tout en minimisant l'impact de la grève sur ses opérations.
Cependant, des analystes s'inquiètent d’éventuels retards dans la livraison des colis en pleine période de forte demande. Pour l'instant, Amazon affirme avoir redéployé des équipes pour maintenir la fluidité de ses services.
Cette grève s’inscrit dans un contexte de tensions croissantes entre Amazon et ses employés, particulièrement depuis la pandémie de COVID-19, qui a exacerbé les critiques sur les conditions de travail dans les entrepôts. Plusieurs manifestations similaires avaient déjà eu lieu ces dernières années, mais cette mobilisation pourrait marquer un tournant en raison de son ampleur et de son timing stratégique.
Les employés grévistes comptent sur la période des fêtes, où la dépendance des consommateurs et des entreprises envers Amazon est maximale, pour exercer une pression significative sur la direction.
Cette mobilisation vise à dénoncer des conditions de travail jugées précaires et réclamer une augmentation des salaires ainsi qu'une amélioration des droits sociaux.
Selon les organisateurs du mouvement, les débrayages concernent des entrepôts stratégiques situés notamment en Californie, au Texas, et dans l'Illinois. Ces sites jouent un rôle clé dans le réseau logistique de l'entreprise pour la distribution des colis en cette période cruciale. Les employés mobilisés accusent Amazon de "mettre la productivité au-dessus de la sécurité et du bien-être des travailleurs".
"Nous sommes les piliers de cette entreprise, mais nos efforts ne sont pas reconnus", affirme Sarah Johnson, une employée gréviste d’un entrepôt à San Bernardino, en Californie.
Des revendications claires
Les employés grévistes réclament notamment :
Une augmentation immédiate du salaire horaire minimum à 25 dollars.
Des mesures concrètes pour réduire les cadences infernales et améliorer la sécurité au travail.
L’accès à des congés payés et à des avantages sociaux élargis.
Les syndicats et groupes de défense des travailleurs, tels que Amazon Labor Union et Fight for $15, soutiennent ces revendications. Ils dénoncent également les pratiques anti-syndicales de l'entreprise, accusée d'avoir licencié plusieurs employés pour des motifs liés à leur engagement syndical.
La réponse d'Amazon
Amazon, dans un communiqué officiel, a déclaré qu'elle offrait "des conditions de travail compétitives et des salaires supérieurs à la moyenne de l'industrie". La société a également indiqué qu'elle "respecte le droit de ses employés à exprimer leurs préoccupations", tout en minimisant l'impact de la grève sur ses opérations.
Cependant, des analystes s'inquiètent d’éventuels retards dans la livraison des colis en pleine période de forte demande. Pour l'instant, Amazon affirme avoir redéployé des équipes pour maintenir la fluidité de ses services.
Cette grève s’inscrit dans un contexte de tensions croissantes entre Amazon et ses employés, particulièrement depuis la pandémie de COVID-19, qui a exacerbé les critiques sur les conditions de travail dans les entrepôts. Plusieurs manifestations similaires avaient déjà eu lieu ces dernières années, mais cette mobilisation pourrait marquer un tournant en raison de son ampleur et de son timing stratégique.
Les employés grévistes comptent sur la période des fêtes, où la dépendance des consommateurs et des entreprises envers Amazon est maximale, pour exercer une pression significative sur la direction.
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00:00Chant de la foule.