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Teddy Riner dénonce la vie chère en Outre-mer et appelle à la solidarité nationale
️ Publié le 4 novembre 2024 à 18:43

️ Le célèbre judoka Teddy Riner, originaire de Pointe-à-Pitre en Guadeloupe, a pris la parole samedi 2 novembre pour dénoncer la situation alarmante en Martinique, marquée par la hausse du coût de la vie.

Depuis septembre, l'île fait face à de fortes tensions, avec le Rassemblement pour la protection des peuples et des ressources afro-caribéens (RPPRAC) exigeant une baisse des prix alimentaires pour les aligner avec ceux de la métropole.

« J’aimerais comprendre pourquoi c’est plus cher pour nous. On est Français ou on ne l’est pas ? », s’interroge Riner, révoltée par les inégalités entre la métropole et les Outre-mer.

En moyenne, les prix alimentaires en Martinique sont 40 % plus élevés qu’en métropole, en partie à cause de l’octroi de mer, une taxe pesant lourdement sur les biens importés.

⚠️ Les manifestants dénoncent aussi le monopole des grands groupes de distribution, souvent dominés par les békés, descendants de colons, imposant des intermédiaires nombreux et coûteux.

« On va suivre, on va faire en sorte que certaines choses changent », assure Riner, invitant à une solidarité active. Il encourage le Premier ministre Michel Barnier à rencontrer les manifestants.

Personnalités comme Thierry Henry et Kalash se joignent à Riner pour rappeler l’importance de rester unis.

« Je ne peux pas lâcher mon peuple, là où tout a commencé », conclut Riner, témoignant de son profond attachement à ses racines antillaises.

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00:00D. Reiner dénonce la vie chère en Outre-mer et appelle à la solidarité nationale.
00:04Le célèbre judoka Teddy Reiner, originaire de Pointe-à-Pitre en Guadeloupe, s'est exprimé
00:09samedi 2 novembre auprès de la première pour dénoncer la situation alarmante en Martinique,
00:14marquée par une hausse importante du coût de la vie. Depuis septembre, l'île est le
00:18théâtre de tensions croissantes alors que le Rassemblement pour la Protection des Peuples
00:22et des Ressources Afro-Caribéens RPPRAC, exige une baisse des prix des produits alimentaires,
00:28afin de les aligner avec ceux de l'Hexagone. « J'aimerais comprendre pourquoi c'est plus
00:32cher pour nous. J'aimerais comprendre pourquoi on nous traite autrement. On est français
00:36ou on n'est pas français », a déclaré Reiner, exprimant son indignation face aux
00:40inégalités auxquelles les habitants des Outre-mer sont confrontés.
00:43Le judoka de 35 ans a rappelé que le problème ne touche pas uniquement la Martinique mais
00:48également la Guadeloupe, la Réunion, et la Nouvelle-Calédonie. Selon Reiner, les
00:54alimentaires en Martinique sont en moyenne 40 % plus élevés qu'en métropole. Ce différentiel
00:59s'explique en partie par l'octroi de mer, une taxe sur les biens importés destinée
01:04à financer les collectivités locales mais qui pèse lourdement sur les prix. Les manifestants
01:08soulignent également l'influence des grands groupes de distribution, souvent dominés
01:12par les béquets, descendant des colons esclavagistes, qui imposent de nombreuses intermédiaires.
01:17« Maintenant, on va suivre ? On va faire en sorte que certaines choses changent », a
01:21affirmé Reiner, appelant les Français à une solidarité active. Il a rappelé que
01:26pour avancer, il serait essentiel que le Premier ministre Michel Barnier, qui a rencontré
01:31le Président du Conseil exécutif de la Martinique Serge Leccemi le 25 octobre, s'implique davantage
01:36en allant directement à la rencontre des manifestants.
01:39Reiner, tout comme d'autres personnalités antillaises telles que Thierry Henry et Kalash,
01:44insistent sur la nécessité de s'unir pour faire évoluer la situation. Le sportif a
01:48souligné que malgré sa carrière internationale, il reste profondément attaché à ses racines
01:53« Je ne peux pas me dire que demain, je vais lâcher mon peuple, là où tout a commencé
01:57». La question de la vie chère en Outre-mer reste donc au cœur des débats, et les appels
02:02à une prise de conscience nationale se multiplient, rappelant l'urgence d'une réponse à la
02:06hauteur des attentes des populations concernées.

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