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00:00La revue de presse d'Europe, Olivier Delagarde, en commence avec un joli coup journalistique.
00:05Oui, celui du Parisien Aujourd'hui en France, qui a effectivement réussi à organiser un face au lecteur avec Volodymyr Zelensky.
00:12Nicolas Charbonneau et Charles de Saint-Sauveur se sont donc rendus à Kiev et ont donc rencontré le président ukrainien dans son bunker secret.
00:19Et là, en visio, il a répondu pendant une heure au lecteur réuni par le journal à Paris, d'où il ressort que sa détermination ne faiblit pas.
00:27Il réclame plus d'aide, plus d'armes de la part des Etats-Unis et de l'Europe.
00:30Face à la barbarie, il faut recourir aux méthodes qu'ils comprennent, déclare-t-il.
00:34Dans cette interview, on ne le sent pas trop inquiet par l'arrivée de Trump à la Maison-Blanche.
00:39Il révèle aussi qu'au début du conflit, il s'entretenait tous les jours par téléphone avec Emmanuel Macron, de manière informelle.
00:45Enfin, l'un des lecteurs du Parisien s'excuse.
00:48Pardon si ma question semble décalée, mais il y a quelques années, vous vous êtes fait connaître en faisant rire les gens.
00:54Est-ce que vous pensez pouvoir les faire rire à nouveau, un jour ?
00:58C'est une très bonne question.
01:00En toute honnêteté, je pense que ça dépendra de la personne qui se trouvera à l'intérieur de moi.
01:05Cette guerre a un impact sur nous tous.
01:07Si je ne perds pas celui que j'ai été en mon fort intérieur, alors effectivement, tout est possible.
01:13Et les photos d'ailleurs le montrent très usé.
01:15Il est abîmé, ça se voit physiquement Volodymyr Zelensky.
01:19Allez, on revient en France avec un homme politique qui lui aussi fait rire, mais la presse.
01:23Oui, Bayrou, déjà victime du cumul des mandales.
01:27Titre hilare le canin enchaîné ce matin.
01:29À la une de l'opinion, le dessin de Kaak lui aussi est amusant.
01:32La scène se déroule dans un ascenseur.
01:34À l'intérieur, Macron et Bayrou se regardent droit dans les yeux.
01:38Aucun des deux ne veut sortir.
01:40Et pourtant, le système d'alarme empêche l'appareil de partir.
01:44Bip, bip, bip.
01:46Parce qu'il est bien spécifié qu'un seul méga-égo est accepté dans l'ascenseur.
01:51Eh oui, la bataille d'égo a commencé.
01:54Macron-Bayrou, déjà à la cohabitation.
01:57Titre d'ailleurs l'opinion.
01:58D'abord, depuis sa nomination à Matignon, François Bayrou enchaîne les faux pas
02:02sous l'œil furibard d'Emmanuel Macron, explique le journal.
02:05Polémique sur Mayotte, retard à l'allumage dans la composition du gouvernement,
02:08stratégie divergente sur les discussions avec les partis, débat sur le cumul des mandats.
02:12Trois jours à Matignon ont suffi pour provoquer la colère du chef de l'État.
02:17Mais attention, la cohabitation entre les deux hommes n'est pas politique, précise-t-il.
02:22Ils sont du même bord.
02:23Elle est celle de tempérament et d'ambition.
02:26Oui, il va falloir procéder au calage des deux égaux, confirme Cécile Cornudet des Échos.
02:32Bayrou a toujours considéré que Macron lui devait son élection
02:35et estime que lui seul peut sortir le pays du blocage.
02:38De son côté, Macron, lui, est partagé entre son intérêt et son tempérament.
02:43Il a besoin d'un premier ministre fort qui prenne la foudre et puisse le protéger en retour.
02:48Mais il ne veut pas le laisser s'essuyer les pieds sur sa prééminence institutionnelle.
02:53Bref, on n'a pas fini de commenter les problèmes de couple de ces deux-là.
02:58De toute façon, ce mariage peut-il durer ?
03:01Non, ce n'est en tout cas pas ce que pense Marine Le Pen.
03:04Macron, c'est fini, ou presque, déclare-t-elle aux Parisiens aujourd'hui en France.
03:09La chef du RN ménage étonnamment Bayrou dans cette interview
03:12et elle a la dent dure contre le chef de l'État,
03:15comme lui font remarquer les trois journalistes qu'il interviewe.
03:18Mais mon propos n'a pas vocation à être cruel, répond-elle au journal.
03:21De son propre fait, Macron a perdu la main.
03:24Il a même perdu son pouvoir de nomination du premier ministre,
03:27qui s'est nommé à lui-même.
03:28Il ne lui reste pas grand-chose.
03:30Et vous, que vous reste-t-il à nous conseiller de lire ce matin ?
03:33Eh bien, pas mal de choses, mon cher Dimitri.
03:35Le pape à la une du JD News,
03:36le pape qui célèbre l'identité chrétienne en Corse,
03:38annonce l'hebdomadaire.
03:39La gauche digicode ensuite.
03:41La gauche digicode, oui.
03:42C'est comme ça que Vincent Trémolet de Villers appelle ses forces de progrès
03:45qui militent pour l'ouverture des frontières.
03:47Dits certes sur les vertus de l'accueil,
03:49mais à Mayotte, à 8000 kilomètres de la porte blindée à code.
03:53Enfin, l'événement cinématographique,
03:55c'est la sortie aujourd'hui de Sarah Bernard, la divine,
03:59avec dans le rôle-titre Sandrine Kimberlin,
04:03qui interprète l'actrice,
04:06qui rappelle à Étienne Sorin ce que fut sa notoriété.
04:09Les gens s'évanouissaient en la voyant jouer.
04:12C'était de l'ordre de la trance,
04:14elle aimait la tragédie
04:16et elle était spécialiste de l'agonie.
04:18Le public venait la voir mourir.
04:21Tout le contraire, finalement, de Voldy Mirzanaski.
04:24Voilà, Revue de presse d'Europe,
04:26insigné donc Olivier Delaguerne.
04:27Merci beaucoup, Olivier, pour ce final.