Président du Rassemblement national, Jordan Bardella est revenu la colère agricole : «Je défends une grande loi "Mangeons français"».
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00:00Vous avez entièrement raison, je me suis opposé à l'abaissement des tarifs douaniers de l'Union européenne avec l'Ukraine.
00:08Comment voulez-vous expliquer à nos agriculteurs, à qui on impose des normes toujours plus drastiques,
00:14qu'on va les mettre en concurrence avec de la volaille ukrainienne, avec des poulets ukrainiens,
00:18à 3 euros le kilo, quand la moyenne du poulet français produit est à 7 euros le kilo, ils ne peuvent pas survivre.
00:23Et la première des protections, la première des dignités, la première des mesures, des clauses miroirs qu'on leur doit,
00:31c'est précisément d'empêcher l'importation dans nos marchés, sur le marché commun de l'Union européenne,
00:38de produits qui ne respectent pas les normes économiques, sociales, sanitaires, environnementales qu'on leur impose.
00:43Parce que dans la concurrence déloyale, ce n'est pas temps de commercer,
00:48ce n'est pas temps de s'ouvrir avec des économies qui peuvent paraître plus faibles que les nôtres
00:51en termes de production, de modèle agricole.
00:54C'est de nous ouvrir, comme c'est le cas avec le Brésil et cet accord du Mercosur,
00:58avec des pays où 80% des pesticides qui sont utilisés au Brésil sont interdits en France.
01:03On sait très bien que les contrôles seront insuffisants,
01:05on sait très bien que les contrôles comportent en leur sein de nombreuses failles.
01:09Donc il faut permettre aux agriculteurs de vivre de leur travail,
01:12il faut appliquer les lois de répartition des marges qui ont été votées par le Parlement,
01:17qui n'ont jamais été appliquées, je pense notamment aux lois Egalim.
01:19Il faut les protéger de la concurrence déloyale.
01:21Moi je défends une grande loi mangeons français.
01:24Je veux que dans les cantines des collèges, des écoles,
01:27que nos enfants puissent manger en priorité de la viande et de la nourriture française.