Jordan Bardella, président du Rassemblement national : «Dans cette recomposition du paysage politique, nous serons les avocats du peuple français à l'Assemblée nationale».
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00:00Nous avons toujours dit, nous, que dans cette recomposition du paysage politique,
00:04nous serons les avocats du peuple français à l'Assemblée nationale,
00:07exclusivement les avocats du peuple français.
00:09On ne va pas juger une décision politique aussi grave que celle d'une censure
00:14et peut-être à terme d'un retour aux urnes si le président de la République
00:17devait, face à une situation de blocage ou de grande instabilité,
00:20le décider à l'aune de nos propres intérêts.
00:22Donc voilà, je pense que c'est des sujets qui sont extrêmement différents.
00:27S'il doit y avoir une censure à l'issue du budget,
00:29elle se fera pour des raisons politiques liées aux mauvais choix
00:32qui auront été faits par le gouvernement sur le budget.
00:34Et si demain, il doit y avoir une censure sur un autre sujet,
00:38elle se fera à l'appréciation exclusive de ce sujet.
00:41Mais je veux dire, on ne mélange pas tout et on ne fait pas évidemment tout et n'importe quoi.
00:44Parce qu'encore une fois, on aime la justice, mais on n'aime pas le désordre.
00:47Et ce soir, on a un très grand sentiment d'injustice,
00:50parce qu'encore une fois, on a le sentiment que ce qui est requis contre nous
00:53ne relève pas de la justice saine et objective,
00:56mais en tout cas d'un choix partiel et d'un choix qui vise à interférer
01:01avec le bon fonctionnement et le bon processus démocratique.