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Ce dimanche, Jordan Bardella lançait sa tournée nationale par une visite à Tonneins, dans le Lot-et-Garonne. Lors de son déplacement, le président du Rassemblement national a présenté son livre et s’est exprimé sur l’accord de libre échange avec le Mercosur. Jordan Bardella se demande «depuis quand la France doit-elle être une terre d’accueil pour des délinquants étrangers».

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Transcription
00:00Ce qui se profile à l'horizon, mes amis, dans quelques jours, si nous n'agissons pas,
00:05est pire encore, avec l'une des plus grandes menaces qui n'est jamais pesée
00:09sur l'agriculture française. Je veux bien sûr parler de la signature
00:14de cet accord de libre-échange avec le Mercosur, que nous combattons chaque jour
00:19au Parlement européen. Le Mercosur est une zone commerciale qui
00:24inclut le Brésil, l'Argentine, le Paraguay et l'Uruguay. L'Union
00:28européenne s'apprête à signer dans quelques jours, à conclure dans quelques
00:32jours, un accord de libre-échange avec cette zone commerciale.
00:35Concrètement, si cet accord aboutit, il permettra l'importation sur notre sol
00:40de plusieurs centaines de milliers de tonnes de sucre, de volaille, d'éthanol, de
00:45viande bovine, de maïs, tous issus d'une agriculture qui utilise des produits
00:49beaucoup moins sains que les nôtres, des normes beaucoup moins exigeantes que les
00:53nôtres et qui payent une main-d'oeuvre beaucoup moins que nous ne la payons.
00:59Les conséquences, tous les Français l'ont compris, seraient dramatiques pour
01:02l'emploi, pour la santé des consommateurs, pour l'indépendance
01:06alimentaire de la France, tout autant que pour l'écologie.
01:09Je vous le dis avec beaucoup de gravité, mais aussi avec un sentiment d'urgence, le
01:14pronostic vital de l'agriculture française est engagé. En quelques
01:19secondes, avec une simple signature, des commissaires non élus à Bruxelles, dans
01:23les couloirs de la Commission et du Parlement européen, totalement méconnus
01:27du grand public, peuvent décider de la vie ou de la mort de milliers d'agriculteurs
01:32en France et en Europe. Alors, nous le disons très simplement, la France n'a pas
01:38le droit de laisser faire, face au danger de cet accord de libre-échange, le seul
01:42devoir du gouvernement français, la seule mission du Président de la République et
01:48de défendre nos intérêts et de savoir dire non, comme le fit le général De Gaulle
01:53avec la chaise vide de 1965 à 1966.

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