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00:00Et du côté du RN, par définition, ils ne font pas partie du franc républicain qui s'est exercé.
00:05Que le président de la République se rappelle de cet événement majeur a posteriori, c'est une bonne nouvelle.
00:11Je regrette qu'entre-temps, il y ait eu le passage par Michel Barnier et cette idée qu'il scelle le sort du gouvernement du bon vouloir de Marine Le Pen.
00:20Et je le redis, je ne comprendrai toujours pas pourquoi Michel Barnier s'est tenté d'abord d'essayer de consolider son propre socle commun.
00:29Ça lui a pris beaucoup de temps parce qu'il n'était pas aidé en son sein.
00:32Et en plus, après, a essayé uniquement d'avoir les bonnes grâces de Marine Le Pen en oubliant qu'il y avait aussi d'autres forces politiques qui étaient prêtes à discuter.
00:41Pourquoi les socialistes, tout de suite, avant même qu'il arrive, c'était la censure ?
00:45J'entends cet argument, mais je le redis, à ce moment-là, ce qui était sanctionné, c'était le non-respect du sens du vote.
00:51C'était quand même très paradoxal d'avoir un Premier ministre qui, un, ne venait pas de la gauche, mais en plus, n'avait pas participé au front républicain.
00:58Donc, il se mettait lui-même dans quelque chose de prévisible.
01:01La censure qu'on portait à l'époque, c'était une sorte de lanceur d'alerte en disant que ça ne peut pas marcher.
01:07Et tôt ou tard, ça va se fracasser.
01:09Plus on avance dans la journée, plus on se demande ce que sera ce mouton à cinq pattes qui peut finalement répondre à toutes les revendications des uns et des autres pour l'intérêt général.
01:18Si Emmanuel Macron voulait vraiment revenir à ses fondements originaux et être disruptif, je n'aime pas l'expression, mais lui, il l'a beaucoup utilisé,
01:26eh bien, il prendrait, j'ai failli dire, ce risque.
01:30Parce qu'en réalité, nommer un Premier ministre de gauche, c'est confier les clés d'un camion qui n'est pas en très bon état.
01:35Et c'est souvent le cas. C'est quand ça ne va pas qu'on demande à la gauche de venir aux responsabilités.
01:38Nous, nous sommes prêts à gouverner. Nous sommes prêts à prendre...
01:42Écoutez, vous savez, la dernière fois qu'il y a eu un Premier ministre de gauche dans ce pays, les finances publiques étaient rendues en bon état.
01:49Je vous prends l'exemple à nouveau. En 2017, il n'y avait plus de déficit de la Sécurité sociale. J'ai ce souvenir-là.