Cyril Hanouna - Vers une nomination de François Bayrou à Matignon ? « Tout le monde dit “je ne veux pas de François Bayrou“, mais personne ne dit “je le censure“», analyse Gauthier le Bret - Vidéo Dailymotion

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00:00:00Bon, pour les auditeurs d'Europe 1, à 16h20, Gauthier Lebray, on fait un point sur la situation gouvernementale.

00:00:08Que se passe-t-il ? Auditeurs d'Europe 1, merci d'être avec nous, on est en direct, et malheureusement,

00:00:15Olivier d'Artigolle semble tenir la corde pour le poste de Premier ministre.

00:00:20Alors, pas Olivier d'Artigolle quand même, pour moi c'est lui.

00:00:23Bon, il va peut-être avoir vu... c'est gentil pour cette petite musique...

00:00:27Vu le lobbying qu'il a fait, il va peut-être terminer à Matillon, comme directeur adjoint de cabinet.

00:00:31Donc, pourquoi François Bayrou tient la corde ? Parce que hier, il a vu Emmanuel Macron,

00:00:36avant que le Président réunisse les chefs de parti, et ensuite il est allé voir ses soutiens au Modem,

00:00:42et ses soutiens racontent qu'il était teuphorique.

00:00:45Teuphorique ?

00:00:46Oui, de liaison, qu'il était teuphorique, oui.

00:00:49Et laisse-moi, je sais encore parler français, c'est le dernier truc qui me reste.

00:00:54Oui, c'est vrai.

00:00:56Et donc, vous savez, il y a des tendances, et depuis une heure, tout s'emballe.

00:01:00Tout le monde semble dire que c'est fait, c'est plié, c'est François Bayrou.

00:01:04Voilà.

00:01:05Ce qui est paradoxal, c'est que François Bayrou va être nommé alors que Nicolas Sarkozy n'en veut pas,

00:01:10alors que les socialistes ont redit ce matin qu'ils n'en voulaient pas,

00:01:14et que Les Républicains, il y a un membre des LR qui m'a dit

00:01:18François Bayrou fait le même effet que l'eczéma aux LR.

00:01:23Vous voyez un peu l'ambiance ?

00:01:24Un petit peu, oui.

00:01:25Et malgré tout cela, il pourrait être nommé parce que le PS et Les Républicains ne disent jamais,

00:01:30on le censurerait si c'est lui.

00:01:32Bruno Retailleau resterait, il ne dit pas le contraire si c'est François Bayrou.

00:01:36Laurent Wauquiez ne dit pas qu'il censurerait François Bayrou,

00:01:39au contraire, il ne censurerait même pas un gouvernement de gauche PS a priori, Laurent Wauquiez.

00:01:44Et les socialistes jouent l'ambiguïté, donc avec tout cela,

00:01:47c'est peut-être pourquoi François Bayrou va être nommé à Matignon, même si je reste sceptique.

00:01:52Je connais Gauthier depuis quelques années, c'est sa plus belle chronique politique.

00:01:57Je voudrais dire, Ilona à 13 ans, c'est ce que me disait le directeur des programmes,

00:02:00Ilona qui est avec nous aujourd'hui autour de la table,

00:02:02et c'est vrai que mon Ilona, François Bayrou, tu connais François Bayrou ?

00:02:06J'ai entendu parce que j'ai écouté un peu les infos,

00:02:10mais je suis de la politique, je n'ai pas encore d'avis, je m'y intéresse, mais sans plus.

00:02:15Tu as bien raison, tu as bien raison, tu t'y intéresses mais sans plus.

00:02:17Donc François Bayrou ferait ses valises pour aller à Matignon,

00:02:22il y a encore trois jours, il était à l'Elysée Matignon, qui est un bar à côté de…

00:02:25Il paraît même que la mairie de Pau est en ébullition.

00:02:27Non c'est vrai ?

00:02:28Il faut trouver un support.

00:02:29Appelons la mairie de Pau, appelons la mairie de Pau,

00:02:33appelons la mairie de Pau tout de suite s'il vous plaît.

00:02:35On appelle la mairie de Pau, on va leur dire, s'il vous plaît.

00:02:38Appelez, mais s'il vous plaît, on peut aussi leur enregistrer là les mecs.

00:02:41Merci, je vous adore, mais les mecs, on appelle tout le monde à Pau.

00:02:45Là c'est aujourd'hui, Pau est la capitale de la France.

00:02:47On ne va pas se raconter d'histoire, Pau est la capitale de la France.

00:02:50Palois, paloise, si vous nous écoutez sur Europe 1, sachez que…

00:02:54Appelez-nous aussi, n'hésitez pas.

00:02:55Mairie de Pau, communauté d'agglomération Pau-Béarnes-Pyrénées, bonjour.

00:02:59Ah, ça c'est un disque ça.

00:03:02À moins de trois minutes.

00:03:03À moins de trois minutes, bah écoutez…

00:03:05On doit rendre l'entrée de l'activité chez nous.

00:03:07C'est vrai, mais à Pau c'est…

00:03:09C'est l'ébullition là, c'est le moment.

00:03:10Tout le monde veut sa fiche d'état civil, tout le monde veut aller habiter à Pau.

00:03:12Je vous rappelle qu'il y a quelques jours, j'avais carrément les clés de la ville de Pau, moi.

00:03:17Si on fait une délogue à Pau, Olivier et Valérie vont arriver sur un char, ça va être une folie.

00:03:21Donc alors, on va revenir sur les autres candidatures.

00:03:23Alors Cyril Le Drian, non.

00:03:25Cyril Le Drian aurait dit non à Emmanuel Macron.

00:03:28Son profil a vraiment été cité dans l'entourage du Président.

00:03:32Il a vu le Président comme François Bayrou.

00:03:34Il n'y en a que deux qui ont des têtes à tête, du moins qui ont été rendues publiques.

00:03:37On ne sait jamais qui se parle et de quelle manière, sous quel canot, ça peut être des coups de téléphone aussi.

00:03:42Et donc il a vu Emmanuel Macron et il aurait décliné.

00:03:45Donc restent nos deux profils socles communs.

00:03:48C'est-à-dire LR macroniste avec censure du RN, ça c'était Catherine Vautrin,

00:03:52qui est actuellement ministre, qui a été ministre de Gabriel Attal aussi de la Santé.

00:03:56Et évidemment Sébastien Lecornu qu'on cite depuis plusieurs jours.

00:04:00Vous remarquez que François Bayrou ne se cache pas.

00:04:03Il dit partout qu'il veut être Premier ministre, il y croit.

00:04:05Tandis que Catherine Vautrin et Sébastien Lecornu, c'est d'autres stratégies.

00:04:08C'est la stratégie du silence, du retrait.

00:04:11On attend de voir ce que va décider le Président.

00:04:13Mais l'obsession d'Emmanuel Macron, sa principale obsession,

00:04:16c'est de ne pas laisser à Marine Le Pen...

00:04:19Allô la mairie de Pau ?

00:04:21Oui bonjour monsieur.

00:04:22Bonjour c'est Cyril Hanouna l'appareil.

00:04:24Ça va bien ?

00:04:25Allô ?

00:04:26Oui bonjour c'est Cyril Hanouna l'appareil sur Europe 1.

00:04:28Allô ?

00:04:30Oui allô allô. Je crois qu'ils ne sont pas capables de faire un coup de fil en fait.

00:04:33Oui c'est Cyril Hanouna l'appareil d'Europe 1.

00:04:36Je suis avec Olivier d'Artigolle.

00:04:38Oui, et donc ?

00:04:40Vous allez bien ?

00:04:41C'est un peu froid.

00:04:43Le Bernay est méfiant.

00:04:46Il est heureux.

00:04:47J'ai été élu 15 ans, j'ai démissionné, mais quand même.

00:04:50Un peu de chaleur.

00:04:51En fait, il y a une ambiance à la mairie de Pau.

00:04:54Parce qu'apparemment, François Bayrou a des grandes chances d'être Premier ministre.

00:04:57Vous le savez.

00:05:01Allô allô ?

00:05:02Je vous écoute monsieur.

00:05:03Ce n'est pas une question pour l'instant, ce sont des affirmations.

00:05:05Donc j'ai besoin d'une question pour pouvoir répondre.

00:05:07Est-ce que vous êtes...

00:05:10J'annule tout de suite.

00:05:14Est-ce qu'il faut parler à monsieur le directeur de cabinet ?

00:05:16Non, à mon avis, on ne va parler à personne.

00:05:19C'est insupportable.

00:05:20C'est vrai que Cyril est fragile en ce moment.

00:05:22Madame, vous êtes en direct à la radio, c'est Europe 1 en fait.

00:05:26Oui, j'ai bien compris monsieur.

00:05:28C'est Cyril Hanouna, vous voyez qui je suis ?

00:05:31J'ai bien compris.

00:05:33Vous connaissez Olivier d'Artigolle ?

00:05:34C'est Olivier d'Artigolle que je n'ai pas à vous répondre.

00:05:36Je vous écoute.

00:05:37Et Olivier d'Artigolle, ça vous parle ?

00:05:39Oui, je vous écoute.

00:05:40Posez votre question.

00:05:41Qui vous voulez avoir ?

00:05:42Personne pour l'instant.

00:05:43Parce qu'on est chaudé.

00:05:44On se rappelle dans un instant.

00:05:45A tout de suite sur Europe 1.

00:05:46Voilà.

00:05:47A tout de suite.

00:05:48Merci.

00:05:49Ils sont sympas.

00:06:00Merci d'être avec nous, 16h32.

00:06:02On est sur Europe 1.

00:06:03Appelez-nous.

00:06:0418h20, 39, 21.

00:06:05François Bayrou tiendrait la corde pour être Premier ministre.

00:06:08Dites-nous ce que vous en pensez.

00:06:09On va prendre plein d'auditeurs après, bien entendu.

00:06:11Pour le moment, on prépare notre délocalisation à Pau.

00:06:14Puisqu'on fera l'émission en direct de Pau.

00:06:16Mais, mais, mais, quand on entend qu'Olivier Faure dit qu'on ne veut pas de François Bayrou.

00:06:22Oui, il l'a dit ce matin.

00:06:23C'est pourquoi moi, j'y croyais.

00:06:25J'y croyais pas.

00:06:26J'étais plus que sceptique.

00:06:27Parce qu'avoir à la fois contre soi les socialistes, Nicolas Sarkozy, les républicains, Bruno

00:06:33Rotaillot qui resterait, mais qui n'en a pas très envie.

00:06:36Qui n'a pas très envie de voir François Bayrou.

00:06:38En fait, le problème, c'est que tout le monde dit je ne veux pas de François Bayrou.

00:06:41Mais personne ne dit je le censure.

00:06:43Exactement.

00:06:44Et c'est là la nuance.

00:06:45C'est-à-dire qu'Olivier Faure, il ne va pas jusqu'à dire je censure François Bayrou.

00:06:47Laurent Wauquiez, il dit je ne censure pas un gouvernement même sans républicain.

00:06:52Donc, il ouvre même la voie aux socialistes.

00:06:54Bruno Rotaillot, il dit même je reste si c'est François Bayrou en coulisses.

00:06:57Donc, en voyant tous ces signaux.

00:07:00Vous nous expliquez aujourd'hui pourquoi cela est possible pour François Bayrou.

00:07:03Après, nous avons expliqué que la porte était fermée.

00:07:05Ce qui a changé le jeu, je vous l'accorde, c'est le positionnement de Laurent Wauquiez.

00:07:09Celui qui ouvre les portes de Matignon à François Bayrou, c'est Laurent Wauquiez.

00:07:14Dans le sens où le fait qu'il dise on se retire, on n'y va plus, on ne participe plus au gouvernement,

00:07:20mais on ne va pas censurer, ça pouvait dégager le flanc droit.

00:07:23Je termine, je ne t'ai pas coupé.

00:07:25Après, qui peut croire aujourd'hui qu'Olivier Faure va décider de qui accède à Matignon ?

00:07:34C'est l'enjeu.

00:07:35Donc, ce qu'on appelle le barycentre.

00:07:37François Bayrou.

00:07:38Il parle même mal de ses amis socialistes quand il s'agit de François Bayrou.

00:07:41Je le trouve agressif.

00:07:42Il y a un climat en ce moment à Pau d'agressivité.

00:07:44Depuis que le nom de François Bayrou sort de l'usage, il saute à fleurs de Pau.

00:07:48Il saute à fleurs de Pau.

00:07:50Bravo.

00:07:53Il est vrai qu'il cochait depuis le début plusieurs cases essentielles.

00:08:00Nous n'avons cessé de le dire à Valérie.

00:08:03Nous avons été sous des attaques sans nom.

00:08:07Tout à fait.

00:08:08On a presque ridiculisé notre parole publique dans cette émission-là.

00:08:11Nous étions sous les lazis, les colibés.

00:08:14Et voilà que ce qu'on vous a annoncé va très certainement se réaliser.

00:08:18On va faire une très belle déloque.

00:08:21Une très belle déloque.

00:08:22Vous savez, j'ai été élu 15 ans à Pau.

00:08:26Donc je connais bien la ville.

00:08:29J'étais élu local à Pau pendant 15 ans.

00:08:31Élu du local ?

00:08:32Élu local.

00:08:33Élu dans un local.

00:08:35Vous avez un local.

00:08:36Donc ça va très très bien se passer.

00:08:38La ville est formidable.

00:08:39Vous allez voir, il y a l'air pur des Pyrénées.

00:08:42Moi j'adore Pau.

00:08:44Et qui va remplacer maintenant Bayrou là-bas ?

00:08:47Il y a très certainement son premier adjoint, qui est adjoint en finances,

00:08:50qui va faire bien les choses.

00:08:52Voilà, c'est tout.

00:08:53Mais c'est en effet le fait de pouvoir dire ce qu'il va se passer.

00:08:56Il va verser une armichette.

00:08:58Pouvoir dire ce qu'il va se passer.

00:08:59Si ce n'est pas lui, tu me gardes tout cet extrait s'il vous plaît.

00:09:02Moi aussi.

00:09:03Parce qu'on va se le rediffuser du début à la fin.

00:09:05On le diffuserait tous les jours.

00:09:06On boucle sur les réseaux sociaux.

00:09:08Même pas de second degré là-dedans.

00:09:10Si ce n'est pas François Bayrou, vous allez faire une délocalisation tout seul.

00:09:15Je vous le dis tout seul.

00:09:16Vous allez être en duplex tout seul.

00:09:17Et je ne rigole pas.

00:09:18Vous serez en duplex tout seul de la vie.

00:09:20D'où vient le fructueux Premier Ministre.

00:09:22Je vous le dis, en duplex tout seul.

00:09:24C'est bien ça.

00:09:25Il sera en duplex tout seul.

00:09:26Je serai là-dedans.

00:09:27Vous serez là-bas en duplex tout seul.

00:09:28Je pourrai rentrer quand ?

00:09:29Vous faites une émission là-bas.

00:09:31On va retrouver dans un instant Olivier Dartigold qui se retrouve à Rennes.

00:09:35Tout seul.

00:09:36On vous laisse tout seul.

00:09:37Je ne sais pas d'où viendra le...

00:09:39Tout ça n'est que de la politique.

00:09:40Il vient d'où le cornu ?

00:09:42Le Drian c'est la Bretagne.

00:09:44Donc ça devra prendre un bon bol d'air breton.

00:09:47Sébastien le cornu, d'où vient-il ?

00:09:49On va voir où il est né Sébastien.

00:09:50C'est le maire de Vernon.

00:09:51Oui, il est maire de Vernon.

00:09:52Mais où est-ce qu'il est né ?

00:09:53C'est pas loin.

00:09:54Il est né à Aubonne.

00:09:56Dans le Val d'Oise.

00:09:58Si on pouvait trouver une façade maritime, j'aime bien l'eau.

00:10:00C'est juste à côté.

00:10:02Il faudrait que ce soit le maire de Cannes sinon le Premier Ministre.

00:10:04Il serait bien à Cannes.

00:10:05Vous seriez bien à Cannes.

00:10:06Mais vous m'avez dit ce matin sur Europe 1 c'est pas...

00:10:08Non, non, non.

00:10:09C'est pas David Dissnard.

00:10:11Mais nous sommes d'accord que c'est Laurent Wauquiez qui...

00:10:13Tu n'expliques pas pourquoi.

00:10:15Pourquoi Laurent Wauquiez a dit cela ?

00:10:18Pour faire en sorte que les Républicains sortent du gouvernement.

00:10:21Et pour que Bruno Rotaillot ne soit plus ministre de l'Intérieur.

00:10:24Sauf si c'est François Bayrou.

00:10:25Il n'y arrivera pas.

00:10:26Ça marchait si c'était un Premier Ministre socialiste.

00:10:28Mais si c'est François Bayrou, tu verras que après leur discussion à Notre-Dame,

00:10:32Bruno Rotaillot restera.

00:10:34Il a donné des garanties quand ils ont parlé à Notre-Dame à Bruno Rotaillot.

00:10:37Je ne pense pas que Laurent Wauquiez décide à lui seul

00:10:40de savoir si les LR restent dans le dispositif ou pas.

00:10:43Après, les socialistes.

00:10:44Parce que les socialistes attaquent François Bayrou en disant

00:10:46qu'il ne faut pas que ce soit lui.

00:10:47Sans dire pour autant qu'ils le censurent.

00:10:49Pourquoi est-ce qu'ils font ça ?

00:10:50Il faut aussi expliquer.

00:10:51Parce que tu ne l'as pas expliqué encore.

00:10:52Oh Wauquiez !

00:10:55Parce que les socialistes...

00:10:56J'aime pas cette animosité.

00:10:57Les socialistes...

00:10:58J'aime pas ça.

00:10:59Il essaie de reprendre la main.

00:11:00Une seule solution pour sortir du joug de la France insoumise.

00:11:03Une seule.

00:11:04Ça s'appelle la proportionnelle.

00:11:06Et François Bayrou est favorable à la proportionnelle.

00:11:09Il est très bien proportionné d'ailleurs.

00:11:12J'ai revu hier.

00:11:13Il est très bien proportionné le Bayrou.

00:11:15Franchement, quand on disait qu'il ressemblait à Richard Gire.

00:11:17Franchement, Richard Gire...

00:11:19Non mais c'est vrai.

00:11:20Richard Gère.

00:11:21Donc en fait tout le monde fait selon ses intérêts.

00:11:23C'est-à-dire que Wauquiez sait sortir les LR.

00:11:25Les socialistes c'est la proportionnelle.

00:11:27Et Macron sait sortir du joug.

00:11:29Moi les chéris, je vous dis la vérité.

00:11:31Moi j'ai presque envie de rappeler la mairie de Pau.

00:11:33Ils sont tellement sympas.

00:11:34Franchement.

00:11:36Ecoutez, posez votre question.

00:11:37Qui vous voulez avoir ?

00:11:38Ah oui, c'était tout à l'heure.

00:11:41Ah oui, c'est un bon jingle ça.

00:11:43Ecoutez, posez votre question.

00:11:45Qui vous voulez avoir ?

00:11:47Moi je suis à deux doigts de rappeler la mairie de Pau.

00:11:49C'est vrai que vous n'aviez pas de question.

00:11:51C'est vrai qu'il faut...

00:11:52Est-ce que la mairie est en ébullition ?

00:11:54Est-ce que les cartons commencent à être faits ?

00:11:56Il faudrait demander l'élu de permanence.

00:11:58L'élu en permanence ?

00:11:59L'élu de permanence.

00:12:01Il y a un élu en permanence ?

00:12:02Il y a un élu hors de colle aussi ?

00:12:04On me dit en régie qu'il faut se dépêcher.

00:12:06Les mairies ferment tôt.

00:12:07Ah oui, c'est vrai.

00:12:09À 17h, c'est piège.

00:12:10Vous savez ce qu'on fait ?

00:12:11On cale tout ça.

00:12:12Commencez à les appeler.

00:12:13Parce qu'ils disent qu'il y a trois minutes d'attente.

00:12:15Dès qu'on est de retour,

00:12:17on aura de nouveau la mairie de Pau.

00:12:19C'est important.

00:12:20A tout de suite.

00:12:21Europe 1.

00:12:2216h, 18h.

00:12:23On marche sur la tête.

00:12:24Cyril Hanouna.

00:12:25C'est vrai qu'on marche sur la tête.

00:12:27On appelle la mairie de Pau parce qu'on marche sur la tête.

00:12:30Parce que l'histoire est simple.

00:12:32Personne ne veut François Bayrou.

00:12:34Il risque d'être Premier ministre.

00:12:36Personne n'en veut.

00:12:37Mais personne ne veut le censurer.

00:12:38Moins pour moins, ça fait plus.

00:12:39Exactement.

00:12:40Moins, plus, moins, ça fait plus.

00:12:41À 16h41, pour l'instant,

00:12:43le Premier ministre qui devrait être nommé

00:12:45dans quelques heures, quelques jours.

00:12:47Demain.

00:12:48Quelques heures, on va dire.

00:12:49Ça devrait être François Bayrou.

00:12:51Apparemment, il fait ses valises à Pau.

00:12:54Il a mis ses petites Burlington dans sa valise.

00:12:57On a senti de l'émotion à la mairie de Pau.

00:13:01Il a mis ses petits mocassins à glos.

00:13:03Il faut que...

00:13:04La mairie de Pau.

00:13:05Communauté d'agglomération Pau-Béarne-Pyrénées.

00:13:07Bonjour.

00:13:08J'adore, c'est le plus sympa.

00:13:09Votre attente est estimée à moins d'une minute.

00:13:11C'est bon, c'est bien.

00:13:12C'est efficace.

00:13:13C'est génial.

00:13:14On demande qui, là ?

00:13:16L'élu de permanence ?

00:13:18L'élu de permanence ?

00:13:19Ou le directeur de cabinet ?

00:13:20Erwann King ?

00:13:21Il y a un directeur du cabinet ?

00:13:22De cabinet, pas du cabinet.

00:13:24Le directeur de cabinet.

00:13:26Il y a un directeur du cabinet ?

00:13:28C'est pas Madame Pipi ?

00:13:29C'est vrai.

00:13:35Alors, on appelle la mairie de Pau pour voir s'ils sont en ébullition.

00:13:38L'artifice sera tiré à 19h30.

00:13:40Ah, ils ont déjà tiré l'artifice ?

00:13:42Ils sont rapides les merveilles !

00:13:46Non mais c'est des génies à la mairie de Pau.

00:13:48Attendez, j'appelle la mairie de Pau.

00:13:49Je suis toujours très bien reçu là-bas.

00:13:50S'il vous plaît, on se calme.

00:13:51Ça sonne.

00:13:52Laissez-moi faire.

00:13:53Soyez aimable.

00:13:54Ne vous occupez pas de ça.

00:13:55Sinon, je vous en fais une affaire personnelle.

00:13:57Et je dis bien personnelle.

00:13:59Je dis bien personnelle.

00:14:01Deuxième sonnerie.

00:14:02Je crois qu'ils sont barrés à la mairie de Pau.

00:14:03Ils ont tous fait leur mairie.

00:14:06Ah, ça ferme à 16h45 la mairie.

00:14:07Ben, dis-moi dans 3 minutes.

00:14:083 minutes.

00:14:09S'ils sont déjà pas là.

00:14:10Arrêtez pas.

00:14:11Pour connaître votre temps d'attente, c'est fini.

00:14:13Non, c'est fini.

00:14:14Ils sont tous partis.

00:14:15J'espère que Matignon fermera plus tard.

00:14:16J'espère que quand il sera à Matignon, il ne va pas fermer à 16h45 François Bayrou

00:14:20parce qu'il ne va pas travailler beaucoup.

00:14:22J'ai été élu dans cette collectivité.

00:14:24Il y a un très beau personnel.

00:14:25Un très beau personnel.

00:14:26Vous allez vous foutre de notre gueule encore pour maintenant.

00:14:29À 16h42, tout le monde est parti.

00:14:31Non, mais c'est normal ça.

00:14:32C'est normal ça.

00:14:33Ils arrivent tôt.

00:14:34Ils arrivent tôt.

00:14:35Ils arrivent à midi.

00:14:36Ils ferment à 16h45.

00:14:39Ils ont fait 3 fiches d'état civil, ils sont rentrés chez eux.

00:14:41Il est bel votre France.

00:14:42Si c'est votre France, c'est pas la mienne.

00:14:44Oh là, regardez, il n'est pas bien.

00:14:45Non, il n'est pas bien.

00:14:46Il n'est pas bien.

00:14:47C'est le petit premier degré.

00:14:48Ah oui, les premiers degrés de Pau.

00:14:49La Pau, quand on parle de Pau, c'est le premier degré.

00:14:51Alors, attendez.

00:14:55C'est l'heure de l'apéro là.

00:14:56Ah non.

00:14:57Ah oui.

00:15:01L'élu de permanence.

00:15:04Franchement.

00:15:05Non, mais 16h43, ça ferme à 16h45.

00:15:07N'ayez pas une mauvaise image.

00:15:08La délocalisation va très bien se passer.

00:15:10Vous serez merveilleusement bien reçus.

00:15:12Vraiment.

00:15:13En plus, vous êtes très populaires là-bas.

00:15:14Tout le monde.

00:15:15J'adore.

00:15:16On s'est sentis voulus quand on a appelé.

00:15:17Appelez un hôtel à Pau.

00:15:18Appelez un hôtel à Pau.

00:15:19On va réserver l'hôtel.

00:15:20Oui, parce qu'il faut comparer un peu les propositions hôtelières.

00:15:22Mais Naïm, ce n'est pas parce que vous vous comparez Olivier d'Artigol à votre mec

00:15:24que moi je dois comparer les choses.

00:15:27Bravo, bravo.

00:15:28Vous connaissez les spécialités locales ?

00:15:30Bien sûr, les coucougnettes.

00:15:31Les coucougnettes de Pau.

00:15:32Vous avez déjà mangé des coucougnettes ?

00:15:33Apparemment, Fabien Lecoeuvre en a mangé, mais elles sont restées sur lui.

00:15:37Il les a jamais...

00:15:39C'est amandes, amandes grillées entourées de chocolat.

00:15:41C'est ça la coucougnette.

00:15:43Excusez-moi, vous avez pas le mot pour ça ?

00:15:45Le gars est venu dans l'émission, c'est la première chose qu'il a dit.

00:15:48La seule chose qu'il a dit dans l'émission, c'est amandes grillées enrobées de chocolat.

00:15:51Le gars, il croit qu'il travaille dans une confiserie, Lecoeuvre.

00:15:54Ça doit être bon.

00:15:55C'est délicieux.

00:15:56En parlant de confiserie, j'ai une petite info comme ça qui n'a rien à voir avec...

00:15:59Allô ?

00:16:00Bonjour, vous êtes bien à la centrale de réservation du hôtel Quick Palace.

00:16:03Nous sommes déjà en ligne, merci de ne pas quitter.

00:16:05Nous sommes déjà en ligne.

00:16:06Tout le monde va aller à Pau, c'est normal.

00:16:08C'est The Place to Be.

00:16:09Tout le monde va passer Noël à Pau.

00:16:10C'est sûr, je le sens gros comme une maison.

00:16:13C'est bien pour la ville.

00:16:14Je vous le dis, les autres villes vont se retrouver gros gens comme devant.

00:16:20Fabien Lecoeuvre, je vous donne une petite info.

00:16:23Vous avez vu dans les supermarchés, parfois il y a des bonbons qui sont étalés comme ça.

00:16:27Vous voyez, il y a des bonbons et on les prend directement.

00:16:30Attention.

00:16:31Qu'est-ce qui se passe-t-il ?

00:16:32Pipi de...

00:16:33Oui, j'ai entendu ça, oui.

00:16:34Pipi de rat.

00:16:35Pipi de rat, exactement.

00:16:36Parce que les rapaces devant, ils font pipi sur les bonbons.

00:16:38Et après, ce n'est pas un truc acidulé, c'est juste du pipi.

00:16:42Oui, effectivement.

00:16:44Là, vous venez de tuer un commerce.

00:16:46Non, alors, pas dans tous.

00:16:50Dans la grande distribution, pas les petits confiseurs.

00:16:52Non, exactement, pas les petits confiseurs.

00:16:53Bien sûr.

00:16:54Les petits confiseurs, parce que les petits confiseurs, il y a un petit plastique dessus.

00:16:57Les coucougnettes de peau, elles sont sous plastique.

00:16:59Exactement, c'est sous plastique.

00:17:00Puis bon, il y a un couvercle.

00:17:02Un clapet transparent, oui.

00:17:04D'ailleurs, je remarque qu'Olivier ne nous a jamais ramené des coucougnettes de peau.

00:17:06Si, je vous ai ramené des coucougnettes de peau.

00:17:09Les tétons de la Reine Margot, c'est le confiseur qui est vraiment un artisan.

00:17:13Un artisan formidable.

00:17:14J'ai jamais mangé de coucougnettes de peau.

00:17:16C'est Francis Miot, M-I-O-T.

00:17:18J'ai ramené, oui, ça.

00:17:19Est-ce qu'on peut s'arrêter sur la phrase de Valérie Benaym à l'instant ?

00:17:21Je n'ai jamais mangé de coucougnettes de peau.

00:17:23On appelle François-Francis Miot, là.

00:17:25Oui, il s'appelle ?

00:17:26Francis Miot.

00:17:27C'est qui ?

00:17:28Bonjour.

00:17:29Bonjour, Francis Miot ?

00:17:30Bonjour, c'est Cyril Hanouna, on est en direct sur Europe 1.

00:17:33Oui.

00:17:34Ça va bien ?

00:17:36Oui, sérieusement.

00:17:38Merci de votre accueil.

00:17:39On est avec Olivier Dartigolle et toute l'équipe d'Europe 1.

00:17:42Vous savez que ça y est ?

00:17:44François Bayrou va être nommé Premier ministre dans quelques instants, paraît-il.

00:17:47Oui.

00:17:48Vous le saviez ?

00:17:50Non, je ne savais pas.

00:17:51Je vous le dis.

00:17:52Nous, on est assez contents.

00:17:53On voudrait offrir des coucougnettes à tout le monde.

00:17:55On est à fond dans la coucougnette.

00:17:56J'en avais mangé la dernière fois.

00:17:57C'était la première fois que je mangeais des coucougnettes.

00:17:59C'est vrai que ça m'a énormément plu.

00:18:00Ça va, vous allez bien ?

00:18:02Oui, ça va super, merci.

00:18:03C'est la spécialité, là-bas.

00:18:04C'est ça.

00:18:05Vous êtes content pour François Bayrou ou vous vous embattez des coucougnettes ?

00:18:09En vrai, non, je suis content.

00:18:10Vous êtes content.

00:18:11Vous connaissez Olivier d'Artigolle de Pau ou pas ?

00:18:13Comment ?

00:18:14Vous connaissez Olivier d'Artigolle ?

00:18:16Non, malheureusement, non.

00:18:17Il a été élu pendant 15 ans quand même à Pau.

00:18:19Je croyais que tout le monde le connaissait, moi.

00:18:20C'était l'élu du local, là-bas, du local à ski.

00:18:24Vous voulez lui parler, Olivier ?

00:18:25Oui, bonjour.

00:18:29J'ai parlé de Francis Mio et du travail formidable que vous faisiez, l'équipe, à côté de lui.

00:18:34J'avais porté justement les coucougnettes et les tétons de la Reine Margot.

00:18:38On avait fait une petite dégustation, voilà.

00:18:40J'étais pas là ce jour-là.

00:18:41Moi non plus.

00:18:42Comment ?

00:18:43Moi, ils ont adoré.

00:18:45Bon, on va voir Monsieur Le Maire, peut-être, à l'Hôtel Matignon à Paris.

00:18:48Je ne sais pas qui va prendre les rênes à la mairie, on verra.

00:18:51Je suis l'avoir maudit.

00:18:54Excusez-moi, vous êtes émis à Pau.

00:18:58Non, parce que j'ai l'impression que les gens s'en foutent totalement de vous.

00:19:01Merci, Monsieur, en tout cas, merci.

00:19:03Merci.

00:19:04Au revoir, merci, Monsieur.

00:19:05Au revoir.

00:19:06Ce qui est bien, c'est que c'est une contrée riante.

00:19:11C'est clair.

00:19:12Il y a une de ces ambiances.

00:19:14C'est l'ambiance Vélodrome.

00:19:15Vous avez votre casquette ou qui vous voulez avoir ?

00:19:19Il y a un accueil à Pau.

00:19:20J'ai l'impression qu'on va se marier avec François Payet.

00:19:22C'est chaleureux, chaleureux.

00:19:23On n'est pas sûr qu'on passe la nuit.

00:19:25On peut faire les retours dans la journée, non ?

00:19:26Je crois que là, on s'achemine plus.

00:19:29Là, je vais vous dire, on était sur une délocalisation.

00:19:32Je pense qu'on va juste passer une tête.

00:19:34On va juste passer une tête rapide.

00:19:36On peut faire l'émission à la gare.

00:19:40L'émission à la gare.

00:19:42Ça n'a pas été terrible, non ?

00:19:43Allez, on a Francis de Pau qui est avec nous.

00:19:46Francis de Pau, appelez-nous 0 à 80 20 39 21.

00:19:49On est sur Europe 1.

00:19:50Même pas Palois ou pas Palois.

00:19:53Parce que c'est vrai que là, c'est quelqu'un.

00:19:57Bonjour Francis.

00:19:59Bonjour Cyril, bonjour toute l'équipe.

00:20:01Merci d'être avec nous Francis.

00:20:03Francis, il y a une bonne ambiance.

00:20:04Vous êtes de Pau, Francis ?

00:20:07Oui, je suis mort de rire depuis trois quarts d'heure à peu près.

00:20:11Je suis le seul automobiliste à traverser la ville de Pau

00:20:13et à avoir le nom de Roscogny comme une banane.

00:20:16Parce que vous faites tout ce que vous essayez de faire.

00:20:20Vous êtes encore de vieux ?

00:20:21Ça roule bien ?

00:20:26J'ai pris la périphérie.

00:20:28Je voudrais saluer aussi Olivier que j'ai la chance de connaître.

00:20:32Olivier d'Artigol ?

00:20:33Il y a quelqu'un qui connaît Olivier d'Artigol ?

00:20:34Absolument.

00:20:36Olivier d'Artigol, c'est une légende à Pau.

00:20:38Il était élu du local à vélo pendant 15 ans.

00:20:45Absolument.

00:20:46J'ai la chance d'avoir fait le même métier Olivier et moi.

00:20:49Enseignant ?

00:20:51Enseignant, absolument.

00:20:52Vous enseignez quoi Francis ?

00:20:55L'histoire géant.

00:20:56Je sais qui tu es.

00:20:59C'est un photographe de presse si c'est le bien lui.

00:21:03Non ?

00:21:04C'est le bien lui.

00:21:05C'est un très grand photographe de presse.

00:21:07Et c'est une personne qui chaque année amène ses élèves sur les plages du débarquement.

00:21:12Fort.

00:21:14Bravo Francis.

00:21:16On a l'impression qu'il n'y a que la vérité qui compte.

00:21:20J'ai un truc à vous dire depuis tout à l'heure les mecs.

00:21:24Franchement, il est 16h49 les gars.

00:21:26On a appelé tout Pau.

00:21:29On n'a pas appelé.

00:21:31Le principal intérêt c'est François Bayrou.

00:21:35Mais attendez, on va l'appeler quand même François Bayrou.

00:21:37On va lui laisser des messages.

00:21:40Ne vous inquiétez pas, je ne vais pas lui faire les poches moi.

00:21:43On va lui laisser un message à François Bayrou.

00:21:45Vous êtes fous quoi.

00:21:46Vous allez lui dire quoi ?

00:21:47On va lui dire qu'on va lui offrir des coucougnettes de Pau.

00:21:50Pour fêter ça.

00:21:52Et puis Olivier peut laisser son CV peut-être s'il a besoin.

00:21:56Vous pouvez aller là-bas.

00:21:57Non, non.

00:21:59Tant qu'on peut faire des économies.

00:22:03Francis reste avec nous.

00:22:04On va l'appeler François Bayrou.

00:22:06C'est dingue parce qu'ils l'ont mis en orange sur mon tableau.

00:22:08Ah bah oui.

00:22:09Modem.

00:22:10C'est fou.

00:22:11Et là il décroche.

00:22:12Allo ?

00:22:13Allo oui bonjour François Bayrou ?

00:22:15Oui qui est à l'appareil ?

00:22:17Bonjour François Bayrou, on est en direct, on est sur Europe 1.

00:22:19En fait c'est Cyril Hanouna dont on marche sur la tête.

00:22:22Et on voulait vous dire qu'on serait très heureux que vous soyez Premier ministre.

00:22:25Donc on espère, on attend.

00:22:27Parce qu'il y a un monsieur de Pau.

00:22:29Ah il a raccroché.

00:22:30C'est incroyable.

00:22:31Il a raccroché ?

00:22:32C'est incroyable.

00:22:34Les mecs, pas du tout.

00:22:35Vous savez pourquoi il décroche ?

00:22:37Pourquoi ?

00:22:38Il attend le coup de fil.

00:22:39Les mecs vous êtes fous ou quoi ?

00:22:40Ah vous pensez que c'est ça ?

00:22:41Bah oui.

00:22:42Il vous a pris pour le père.

00:22:43C'est un zéro-un qu'appelle.

00:22:44Mais c'est incroyable.

00:22:45Ah punaise c'était fou comme séquence.

00:22:46Mais il a confondu Europe 1 et l'Elysée les mecs.

00:22:48C'est incroyable.

00:22:49Tu vois Cyril, là on était au cœur de l'histoire politique.

00:22:52Il a pensé que c'était l'appel qui lui annonçait sa grande réussite.

00:22:55J'ai vu Olivier Dardigolle il est devenu blême.

00:22:57Il s'est éloyé du micro.

00:22:58Cyril vous venez de faire un ascenseur émotionnel à François Bayron.

00:23:01Ah non mais ils sont rigolés.

00:23:02Ah mais ça c'est dingue.

00:23:03Ah mais je vous jure.

00:23:04Il a cru que c'était l'Elysée.

00:23:06Qui est à l'appareil ?

00:23:07Il est évidemment plus sympa que les autres.

00:23:11Sur l'échelle.

00:23:15C'est pour ça qu'il est maire.

00:23:16C'est pour ça qu'il est maire.

00:23:17Il est un peu plus sympa que les autres.

00:23:20Francis, vous avez vu ce qui s'est passé en direct ?

00:23:23C'est un moment ça.

00:23:24C'est incroyable.

00:23:25Absolument, c'est un grand moment.

00:23:26J'ai vécu ça en direct.

00:23:27J'en ai des sur-froides.

00:23:28Eh mec, j'ai les poils.

00:23:30C'est dingue.

00:23:31J'ai les poils.

00:23:32Attends, je vous dis la vérité.

00:23:33On va faire une petite analyse de ce coup de fil.

00:23:36On appelle François Bayron il y a une minute.

00:23:38Il répond.

00:23:39Déjà, normalement, tu réponds pas à un numéro que tu connais pas.

00:23:42Là il a vu un 01 et il s'est dit peut-être que c'est l'Elysée.

00:23:44Et il a répondu à la première sonnerie.

00:23:47C'est le standard de l'Elysée.

00:23:48Bonjour M. Bayron, c'est le président de la République qui veut vous parler.

00:23:50Je vous passe.

00:23:51C'est un standard de l'Elysée.

00:23:52C'est un 01.

00:23:53C'est incroyable.

00:23:54Ce qui veut dire que son téléphone a de la batterie.

00:23:56Surtout qu'il est très réactif parce qu'il a pas laissé la sonnerie très longtemps.

00:24:00Là, je peux vous dire qu'il est pas au bowling.

00:24:02Et en plus, il paraît-il qu'Emmanuel Macron et François Bayron ne se sont pas encore parlé aujourd'hui.

00:24:06Non.

00:24:07Il devait être sur son téléphone, comme ça, le regarder fixement, comme le lait sur le feu.

00:24:12Incroyable.

00:24:13Et il a cru.

00:24:15Et là, il a dû raccrocher.

00:24:16Il a dit ce con d'anouna.

00:24:18Et vous qu'allez appeler pour lui dire qu'il y a un problème avec le standard de la mairie ?

00:24:22Mais vous savez qu'il soit nommé ou non, c'est sûr qu'il racontera cette anecdote.

00:24:25Bien sûr.

00:24:26C'est sûr.

00:24:27Évidemment.

00:24:28C'est devenu…

00:24:29On s'est inscrit dans l'histoire de la cinquième République aujourd'hui.

00:24:30C'est fou.

00:24:31On vient d'écrire l'histoire.

00:24:32Non, mais imaginons que ce soit pas lui, frère.

00:24:34Non, mais c'est…

00:24:35Ça, c'est une autre affaire.

00:24:38Non, mais c'est incroyable.

00:24:39Non, mais imaginons que ce ne soit pas François Bayron.

00:24:42Grand moment de radio.

00:24:43Imaginons que François Bayron ne soit pas le Premier ministre.

00:24:45Il a eu un appel à 16h49.

00:24:48D'un numéro 01.

00:24:50Il s'est dit que c'est certainement le standard de l'Isée pour me dire

00:24:53« ça y est, je vais être nommé Premier ministre.

00:24:56Le Président souhaite vous parler. »

00:24:58Là, il entend, c'est Cyril Hanouna qui rentre.

00:25:01L'ascenseur émotionnel est dingue.

00:25:05C'est fou.

00:25:06C'est comme si vous descendez d'un coup 28 étages.

00:25:10C'est-à-dire que l'anecdote est folle.

00:25:12Vous attendez le Président de la République et vous avez Cyril Hanouna.

00:25:15L'anecdote, c'est quelque chose.

00:25:17Ça, ça sera dans un prochain bouquin.

00:25:19Et vous lui avez dit une gentillesse.

00:25:20On aimerait bien que vous soyez Premier ministre.

00:25:22Tout à fait.

00:25:23Je suis sympa, moi.

00:25:25Parce que la vérité est tout autre.

00:25:28Je n'ai rien contre lui.

00:25:29C'est l'histoire de Paris.

00:25:31Juste un petit truc.

00:25:33Ce qu'on retient de ce coup de fil, c'est que ça n'est pas fait.

00:25:35Là, on a les infos au cœur.

00:25:39On est au cœur du pouvoir.

00:25:40Vous savez, François Bayrou n'a pas dit un mot depuis trois jours.

00:25:43Il faut qu'il parle.

00:25:44Nous, il nous a donné trois mots.

00:25:46C'est vrai.

00:25:47François Bayrou n'a pas dit un mot depuis trois jours.

00:25:48On peut faire un tweet.

00:25:49Dernier média, c'est France Bleu Béarn.

00:25:51Depuis rien.

00:25:52C'était sa seconde intervention médiatique d'aujourd'hui.

00:25:55On va réécouter cette séquence avant la fin de l'émission.

00:25:58François Bayrou, on peut vous le dire maintenant, c'est sûr,

00:26:00à 16h54, n'est pas encore Premier ministre.

00:26:04Ça, c'est sûr.

00:26:05Il attend un coup de fil.

00:26:06C'est peut-être le coup de fil du dentiste pour lui dire que sa molère est arrivée.

00:26:09Non, mais c'est vrai.

00:26:10Mais apparemment, il n'a pas eu de coup de fil pour l'instant de l'Élysée.

00:26:13On en parle dans un instant sur Europe 1.

00:26:15Europe 1, 16h18.

00:26:17On marche sur la tête.

00:26:18Cyril Hanouna.

00:26:20Merci d'être avec nous sur Europe 1.

00:26:22Il est 17h03.

00:26:24On est bien.

00:26:25On est heureux d'être avec vous.

00:26:26Et c'est vrai que toute l'équipe est là.

00:26:27Il y en a un qui est plus heureux que les autres aujourd'hui.

00:26:29Ça n'est pas Gauthier Levray.

00:26:30Et non, j'ai été plus flamboyant.

00:26:32Là, c'est la journée d'Olivier Lartigolle.

00:26:34Ça n'est pas Fabien Lecoeuvre.

00:26:36Non.

00:26:38C'est Fabien Lecoeuvre qui est un peu fatigué d'ailleurs.

00:26:41Il y a Ilona qui est avec nous.

00:26:4213 ans.

00:26:43Elle est avec nous, qui nous suit partout.

00:26:44Elle est là.

00:26:45On l'adore.

00:26:46Merci Ilona.

00:26:47Merci d'être là, mon cœur.

00:26:48Merci à toi de m'inviter.

00:26:49Je t'adore.

00:26:50De pouvoir faire mon stage avec vous, c'est super vraiment.

00:26:53Elle fait son stage avec nous.

00:26:54Elle est contente.

00:26:55Classe de troisième.

00:26:56Non, pas du tout.

00:26:57C'est en classe de troisième.

00:26:59Elle est en troisième année de fac.

00:27:00Elle a 13 ans.

00:27:01Merci.

00:27:02Classe de troisième.

00:27:03Elle est brillante.

00:27:04Oui, je sais.

00:27:05Elle est brillante comme Dany.

00:27:06Merci Valérie Benalim qui est là, qui est toute heureuse de voir l'homme qu'elle aime.

00:27:10Non, mais nous avions prédit tous les deux.

00:27:12L'homme qu'elle chérit de le voir aussi heureux.

00:27:14Tu n'as rien prédit du tout.

00:27:15Elle me disait tout à l'heure, quand je vois mon homme heureux, je suis la plus heureuse des femmes.

00:27:19Oui, je parlais de mon compagnon.

00:27:20Non, vous parliez de Nartigoul.

00:27:21Oui, exactement.

00:27:22Nartigoul.

00:27:23Et c'est vrai, donc Fondant François Bayrou, pour les auditeurs d'Europe 1, n'a jamais été aussi proche de Matignon.

00:27:29Là, à mon avis, il est…

00:27:31Il est déjà devant la porte.

00:27:32Il attend que l'on lui parle.

00:27:33Après, si vous nous rejoignez, sachez qu'on a appelé Toupot pour réserver des hôtels.

00:27:38On avait dit que si il était Premier ministre, on ferait une délocalisation à Pau.

00:27:41On a appelé Toupot, personne ne répond.

00:27:43La seule personne qui a répondu, c'est François Bayrou.

00:27:46C'est dingue.

00:27:47François Bayrou nous a répondu.

00:27:48Toute la France ne va avoir qu'un seul homme au téléphone.

00:27:51C'est François Bayrou.

00:27:52François Bayrou, eh bien François Bayrou, on l'a appelé et il a répondu.

00:27:55Alors, pourquoi il a répondu ?

00:27:57Ça y est, tout le monde m'envoie la séquence là, avec François Bayrou.

00:28:00Pourquoi il a répondu François Bayrou ?

00:28:01Parce qu'il attendait le coup de fil du Président de la République.

00:28:04Il a vu un numéro 01, on l'a appelé d'un 01 sur Europe 1.

00:28:07Il répond à personne depuis trois jours.

00:28:09François Bayrou, là, il est dans son couloir et il se dit, c'est l'occasion pour moi d'être Premier ministre.

00:28:14Et là, il voit un 01 appelé.

00:28:16Il est persuadé que c'est le Président de la République.

00:28:19Le standard de l'Elysée.

00:28:20Exactement, le standard de l'Elysée, sauf que c'était le standard d'Europe 1.

00:28:22Il a décroché dès la première sonnerie.

00:28:24Première sonnerie.

00:28:25Ça veut dire qu'il est sur le feu.

00:28:27Il n'est pas sur le feu.

00:28:28Mais les mecs, il n'est pas sur le feu.

00:28:30Il est en pot-au-feu.

00:28:32Il est en pot-au-feu.

00:28:34Que deux jeux de mots autour de pauvre.

00:28:36Les mecs, c'est assez professionnel.

00:28:40J'espère qu'il ne manquera pas de peau.

00:28:42Non, c'est bon, calmez-vous.

00:28:44C'est un vrai moment de radio.

00:28:46C'est un vrai moment de radio.

00:28:47Tu dis des choses.

00:28:49Je le dis aux auditeurs d'Europe 1, c'est sûr et certain.

00:28:51Que François Bayrou soit Premier ministre ou pas.

00:28:54Quoi qu'il arrive, il racontera cette anecdote.

00:28:56Absolument.

00:28:57Quoi qu'il arrive.

00:28:58Vous faites partie de l'histoire de la cinquième.

00:29:00La cinquième B ?

00:29:02La cinquième B ?

00:29:04En tout cas, s'il est nommé dans la journée,

00:29:07il n'y a pas eu de moment à l'identique

00:29:10pour d'autres anciens premiers ministres

00:29:12qui décrochent et ils sont en direct sur une radio.

00:29:14On a vu Cyril Hanouna juste avant leur nomination.

00:29:16C'est historique.

00:29:18Ce qui s'est passé, c'est historique.

00:29:20Et puis, il nous a bien répondu.

00:29:22Par rapport à la vérité, oui.

00:29:24C'est fou.

00:29:25Parce qu'il faut rappeler qu'on a appelé quelques palois.

00:29:28C'est fou de poser votre question.

00:29:30Quel jingle.

00:29:32Extrêmement sympa.

00:29:33On s'est sentis souhaités.

00:29:35Les chéris, est-ce qu'on n'appellerait pas ?

00:29:37Parce qu'on commence à organiser.

00:29:38Là, il va falloir vraiment.

00:29:39Il faut que ce soit en public.

00:29:42Moi, j'ai déjà 2-3 lieux en tête.

00:29:44Marie, vous avez quoi qu'il y ait comme lieux ?

00:29:46Dans le péristyle de la mairie, ça peut être très beau.

00:29:48Avec ce comment on a été retenus.

00:29:50On va prendre des sauts de mer dans la mairie.

00:29:52Ça peut s'organiser.

00:29:54C'est bon, je n'irai jamais là-bas.

00:29:56En cœur de ville, il y a beaucoup d'endroits.

00:29:59Donnez-nous un endroit, on va les appeler.

00:30:01Dites-nous.

00:30:02L'aéroport.

00:30:03Non, pas l'aéroport.

00:30:05Alors quoi ?

00:30:06Oui, parce que c'est entre 16h et 18h.

00:30:08Je réfléchis aussi.

00:30:09Le matin, on n'aurait pu aller au Halm.

00:30:10On ne peut pas y aller.

00:30:11Parce que personne ne travaille à 16h et 18h.

00:30:13C'est ça, en fait.

00:30:14C'est ce que vous êtes en train de nous dire, Olivier Lartigolle.

00:30:16Elle va être belle la prochaine.

00:30:18Elle va être belle la prochaine.

00:30:20François Bayrou qui arrête de travailler à 16h.

00:30:22C'est des bonnes nouvelles.

00:30:24J'ai 2-3 copains restaurateurs qui peuvent nous accueillir.

00:30:27On peut être dans une auberge, ça va être très bien.

00:30:29Appelez les restaurants.

00:30:31On réserve, on sera combien ?

00:30:33Vous pouvez appeler le poulet à 3 pattes.

00:30:35Merci.

00:30:37Le poulet à 3 pattes.

00:30:39Appelez plutôt le veau aux 2 testicules.

00:30:42Il est con, c'est quoi ça ?

00:30:44Ça existe, le poulet à 3 pattes, c'est boulevard des Pyrénées.

00:30:46Appelez le boeuf aux 4 oreilles.

00:30:48Le chat qui pêche.

00:30:50Le chat qui pêche, c'est quoi ça ?

00:30:52C'est un restaurant.

00:30:54Le chat qui pêche.

00:30:56Vous ne voulez pas faire le chroniqueur qui sort ?

00:31:00Merci.

00:31:02On appelle qui là ?

00:31:04Le poulet à 3 pattes.

00:31:06Le poulet à 3 pattes existe.

00:31:08C'est un copain.

00:31:10Je vais lui parler.

00:31:12François.

00:31:14Allo, le poulet à 3 pattes ?

00:31:16Oui, bonjour.

00:31:18Bonjour, c'est Cyril Hanouna.

00:31:20Vous êtes sur Europe 1 ?

00:31:22Oui, bonjour monsieur.

00:31:24Merci de nous accueillir, ça nous fait bien plaisir.

00:31:26On va venir en délocalisation à Pau.

00:31:28On va organiser un petit repas.

00:31:30On s'est dit qu'on pouvait venir manger chez vous.

00:31:32On voulait réserver.

00:31:34On paye, ne vous inquiétez pas.

00:31:36On n'a jamais volé personne.

00:31:38J'espère bien que vous allez payer.

00:31:40Sinon, j'ai de la vaisselle en permanence.

00:31:44Sinon, on fera la vaisselle.

00:31:46On va fêter l'arrivée au poste de Premier ministre de François Bayrou.

00:31:52C'est presque fait.

00:31:54Je ne rigole pas.

00:31:56J'étais en train de faire des papiers.

00:31:58Je vous le dis, à 95%, il va être Premier ministre.

00:32:02Il attend le coup de fil.

00:32:04On viendra fêter ça.

00:32:06Il attend le coup de fil.

00:32:08C'est François à Paris ?

00:32:10Oui, c'est François.

00:32:12François, c'est Olivier.

00:32:14C'est moi qui ai donné l'adresse.

00:32:16On peut être bien reçu chez toi.

00:32:18Tu sais quoi ?

00:32:20Je me marre tous les soirs.

00:32:22Je regarde votre émission.

00:32:24Je ne savais pas qu'Olivier avait une nouvelle fiancée.

00:32:28Bravo François.

00:32:30J'étais très heureux pour lui.

00:32:32Je suis très heureux.

00:32:34Il a besoin d'amour en cette fin d'année.

00:32:38François, j'aimerais qu'on réserve deux tables.

00:32:42On réserve une table de 6 pour les équipes.

00:32:44Et une table de 12 pour toutes les meufs d'Olivier d'Artigone.

00:32:50Merci.

00:32:52Ça fait rire François en tout cas.

00:32:54Ça me fait marrer.

00:32:56Il y a le poulet à trois pattes.

00:32:58Il y a aussi Olivier d'Artigone.

00:33:00Il a plusieurs pattes.

00:33:02Il y a Olivier d'Artigone.

00:33:04C'est très marrant.

00:33:06C'est tout à fait son style de meuf.

00:33:08C'est bien.

00:33:12François.

00:33:14Je sais que je te fous le bordel.

00:33:16Je te mets le feu.

00:33:18On adore.

00:33:20Merci François.

00:33:22Je vous fais de gros bisous.

00:33:24On pourra faire l'émission chez toi.

00:33:26Quand tu veux.

00:33:28Vous avez une spécialité François ?

00:33:30C'est le poulet à trois pattes.

00:33:32Sa spécialité c'est le poulet à trois pattes.

00:33:34On pourrait faire l'émission chez toi.

00:33:36Mais il n'y a pas de poulet.

00:33:38Il n'y a pas de poulet.

00:33:40Si il n'y a pas de poulet,

00:33:42on mangera des pattes.

00:33:44Ou autre chose.

00:33:46On mange ce que vous voulez.

00:33:48Je prépare.

00:33:50Vous me demandez, je fais.

00:33:52Merci François.

00:33:54Je vous fais de gros bisous.

00:33:56C'était le poulet à trois pattes.

00:33:58On va y aller très vite.

00:34:00On se retrouve dans un instant.

00:34:06On a une bonne nouvelle.

00:34:08On a un restaurant.

00:34:10Il est 17h13.

00:34:12A part François Bayron,

00:34:14on a un truc sympa qui est tombé.

00:34:16Louis Boyard pourrait quitter l'Assemblée nationale.

00:34:18Pour devenir maire.

00:34:20De Villeneuve Saint-Georges.

00:34:22C'est toujours une bonne nouvelle.

00:34:24Il ne le fera que s'il est élu maire.

00:34:26Il a beaucoup de chance d'être élu maire.

00:34:28Il a fait un très haut score au législatif.

00:34:30Plus de 60.

00:34:32Selon toute vraisemblance,

00:34:34il va quitter l'Assemblée nationale.

00:34:36Si cette ville le veut à 60%,

00:34:38qu'elle le garde.

00:34:48J'ai un numéro que je ne connais pas qui m'appelle.

00:34:50C'est peut-être le président.

00:34:52Ça se passe ici.

00:34:56J'ai été élu d'un local à ski.

00:35:0017h13, on est en direct sur Europe 1.

00:35:02Sachez que François Bayron

00:35:04n'a jamais été aussi proche de Matignon.

00:35:06Là, je crois qu'il est en route.

00:35:08Il attend le coup de fil.

00:35:10Il attend le coup de fil final.

00:35:12Si ce n'est pas lui,

00:35:14vous imaginez la vexation que ça va être pour lui.

00:35:16La relation que ça va engendrer

00:35:18avec Emmanuel Macron.

00:35:22Pour lui, il y est.

00:35:24Il est déjà dans le bureau.

00:35:26Il a déjà l'appartement.

00:35:28S'il décroche aussi rapidement

00:35:30comme il l'a fait avec vous,

00:35:32c'est le coup de fil qui lui confirme que c'est lui.

00:35:34Moi, il y a une ministre qui vient de m'envoyer.

00:35:36Si c'est François Bayron, pourquoi il n'a toujours pas été nommé ?

00:35:38Pourquoi ce n'est pas fait alors qu'Emmanuel Macron

00:35:40s'envole demain en Pologne ?

00:35:42À mon avis, Emmanuel Macron l'a appelé

00:35:44en même temps que moi.

00:35:46Là, c'est terminé. Il n'y a plus de tractation.

00:35:48J'imagine bien Emmanuel Macron

00:35:50qui l'appelle en même temps que moi.

00:35:52Il répond jamais. Celui-ci, c'est insupportable.

00:35:54Il y a certainement

00:35:56d'autres coups de téléphone sur les ministères régaliens.

00:35:58Il y a des calages sur l'équilibre politique

00:36:00du dispositif, très certainement.

00:36:02J'ai un ministère régalien qui ne me croit toujours pas à François Bayron

00:36:04et qui n'a pas été informé de sa nomination.

00:36:06Y a Yves Martin qui est avec nous.

00:36:08Yves Marie, d'ailleurs.

00:36:10Yves Marie de Peau aussi.

00:36:12J'adore.

00:36:14Il n'y a que des palouas qui nous appellent aujourd'hui.

00:36:16Très bien, Yves Marie.

00:36:18Il paraît que François Bayron va être Premier ministre.

00:36:20Ça y est.

00:36:22C'est une catastrophe.

00:36:24S'il est aussi bon qu'Homère,

00:36:26ça promet.

00:36:28C'est-à-dire qu'Homère de Peau, vous n'êtes pas fan ?

00:36:30Pas vraiment, non.

00:36:32J'ai quelques petits

00:36:34anciens contentieux

00:36:36contre lui,

00:36:38mais c'est une catastrophe.

00:36:40À part les plateaux de télé, il est bon qu'à ça.

00:36:42Il retourne

00:36:44sa veste

00:36:46très facilement.

00:36:48C'est une cata.

00:36:50Qu'est-ce que vous lui reprochez au niveau local ?

00:36:52Il ressemble trop à Richard Girard.

00:36:54C'est ça.

00:36:56C'est une catastrophe.

00:36:58Au demeurant,

00:37:00j'aime beaucoup M. Dark Eagle.

00:37:02Tout le monde l'aime bien.

00:37:04Oui, très sympathique, toujours souriant,

00:37:06agréable, un bon paloua.

00:37:08Vous habitez Pau Centre ?

00:37:10J'habite rue Henri IV.

00:37:12On est voisins.

00:37:14En face de l'église Saint-Marc.

00:37:16Je crois que Dark Eagle habite

00:37:18rue Rocky II.

00:37:20Mais M. Hanouna,

00:37:22on s'est déjà vu à l'époque du Téléthon.

00:37:24Non, c'est vrai.

00:37:26Vous n'avez pas été

00:37:28très sympathique à l'époque.

00:37:32Mais vous vous êtes bien rattrapé

00:37:34puisqu'en 2013,

00:37:36je vous dois d'être en vie.

00:37:38Vous et votre émission,

00:37:40vous m'avez

00:37:42sauvé

00:37:44alors que M. Bayon ne l'a pas fait.

00:37:46Voilà pourquoi,

00:37:48vous m'avez sauvé en m'offrant

00:37:50un an de course.

00:37:52Ah oui, je m'en rappelle très bien.

00:37:54Je m'en rappelle Yves-Marie.

00:37:56Et puis vous m'avez offert aussi un voyage

00:37:58et plein d'autres choses.

00:38:00Ça me fait hyper plaisir.

00:38:02J'avais jamais l'occasion de vous remercier.

00:38:04Yves-Marie, est-ce que ça vous a aidé ?

00:38:06Vous en êtes où aujourd'hui ?

00:38:08Alors, ça m'a aidé.

00:38:10Oui, ça m'a forcément aidé

00:38:12puisque j'allais être à la rue.

00:38:14Puisque les services

00:38:16de la mairie et compagnie

00:38:18n'ont rien fait pour moi.

00:38:20Donc forcément, ça m'a aidé.

00:38:22J'en suis où ?

00:38:24L'arrivée d'un premier ministre ne va pas changer ma vie.

00:38:26J'ai une pension à validité.

00:38:28Je dors par terre depuis

00:38:30quatre ans.

00:38:32Pourquoi vous dormez par terre ?

00:38:34Yves-Marie, vous dormez où exactement ?

00:38:36Faute de moyens

00:38:38financiers.

00:38:40Yves-Marie,

00:38:42est-ce que je peux faire

00:38:44quelque chose pour vous quand même encore ?

00:38:46Vous avez tellement fait !

00:38:48Yves-Marie, c'est l'Etat qui nous a remis

00:38:50sur nos routes.

00:38:52Là, je suis obligé de faire quelque chose pour vous.

00:38:54Je ne peux pas vous laisser comme ça.

00:38:56Je vais m'occuper de ça.

00:38:58Vous me laissez vos coordonnées.

00:39:00Je ne peux pas vous laisser dormir par terre.

00:39:02Encore que Valérie Bénahim dorme par terre.

00:39:04Elle ne dormira pas par terre

00:39:06maintenant qu'elle n'est pas loisir.

00:39:08On peut laisser mes coordonnées à ce monsieur ?

00:39:10Oui, mais je crois qu'il n'a pas envie de vous parler.

00:39:12Je l'ai croisé.

00:39:14Il dit toujours bonjour.

00:39:16On va vous donner

00:39:18mes coordonnées.

00:39:20Est-ce qu'on peut s'occuper de ça ?

00:39:22J'aimerais aider Yves-Marie.

00:39:24Vous dites qu'il faut que je le fasse et je le ferai.

00:39:26Yves-Marie, il y a Olivier d'Artigone

00:39:28qui va venir vous voir ce week-end

00:39:30et je m'occupe de tout semaine prochaine.

00:39:32Vous m'enverrez une photo de vous dans un lit, d'accord ?

00:39:34Tranquille, merci.

00:39:36Oui, oui.

00:39:38Au demeurant, pour revenir au sujet

00:39:40de le recharger,

00:39:42au demeurant,

00:39:44ça fait peur si c'est lui.

00:39:46Parce qu'il ne tiendra pas la route.

00:39:48Je sais que

00:39:50c'est une...

00:39:52À part les plateaux télé,

00:39:54je l'ai vu l'autre jour sortir de France Bleu Béarn.

00:39:58Son ventre est sorti

00:40:0015 minutes avant lui. Lui, il n'aura pas de faim.

00:40:02Ça va aller.

00:40:06Il a ce qu'il faut.

00:40:08Ça ne va pas changer fondamentalement

00:40:10notre existence.

00:40:12On n'a rien à faire, qu'il soit Premier ministre,

00:40:14que ce soit lui ou un autre.

00:40:16Les Français, on est tous dans la merde.

00:40:18C'est ça le truc.

00:40:20On est tous dans une situation

00:40:22catastrophique.

00:40:24Et il y a moi et il y en a tant d'autres.

00:40:26C'est ce qu'on dit tous les jours

00:40:28sur cette antenne, Yves-Marie.

00:40:30Là, on en rigole

00:40:32aujourd'hui parce que

00:40:34on se détend un peu.

00:40:36Mais je vais vous dire, franchement,

00:40:38on n'y croit pas un instant.

00:40:40Quel que soit le Premier ministre,

00:40:42là, je pense aux personnes

00:40:44qui vont passer Noël dehors

00:40:46ou aux personnes qui vont passer Noël qui travaillent

00:40:48et qui vont se dire, je ne peux pas acheter de cadeaux

00:40:50à ma famille.

00:40:54Je vais vous dire un truc. Yves-Marie, c'est fou

00:40:56parce que Noël, avant, c'était une

00:40:58période que tout le monde attendait.

00:41:00Énormément de Français attendaient Noël.

00:41:02C'était vraiment un moment de l'année qu'ils adoraient.

00:41:04Et plus ça va, plus il y a

00:41:06de plus en plus de Français qui redoutent

00:41:08Noël et qui se disent, Noël va

00:41:10me mettre devant mes difficultés.

00:41:12Noël va me mettre devant ma solitude.

00:41:14Noël va me mettre devant

00:41:16mes tracas.

00:41:18Et c'est vrai que c'est devenu incroyable.

00:41:20C'est-à-dire que Noël, aujourd'hui, c'est une source

00:41:22d'angoisse pour énormément de Français.

00:41:24C'est ça qui me rend dingue.

00:41:26Moi, je ne profite pas. La période,

00:41:28là,

00:41:30je fais bonne figure.

00:41:32On fait bonne figure, en fait.

00:41:34Quand on rentre le soir et qu'on se dit

00:41:36qu'il faut tout compter,

00:41:38pas de plaisir personnel.

00:41:40Moi, je faisais de la magie avant.

00:41:42Maintenant, le moindre

00:41:44jeu de cartes,

00:41:46par exemple, tout est calculé.

00:41:48On ne peut plus vivre

00:41:50normalement.

00:41:52On ne demande pas des fortunes,

00:41:54mais manger, tout est

00:41:56calculé en permanence.

00:41:58Et c'est fatigant. Psychologiquement,

00:42:00c'est fatigant. En plus, quand on est malade,

00:42:02c'est deux fois plus fatigant.

00:42:04Exactement.

00:42:06Je vous fais de gros bisous. Merci, Yves-Marie,

00:42:08d'avoir été avec nous.

00:42:10Vous voyez Dartigold samedi ou dimanche

00:42:12et on va s'occuper de tout.

00:42:14Merci, Yves-Marie.

00:42:16C'est moi. Merci, Yves-Marie. Merci d'avoir été avec nous.

00:42:1817h21 sur Europe 1.

00:42:20Alors, il y a des gars

00:42:22qui disent, François Bayrou, raccroché

00:42:24au nez de Cyril Hanouna. Oui, c'est incroyable.

00:42:26C'est tellement beau.

00:42:28C'était une grande séquence de radio.

00:42:30Tout le monde voulait avoir François Bayrou.

00:42:32On l'a appelé une fois.

00:42:34C'est le mec le plus facile à avoir à Pours.

00:42:36Il faut quand même dire une chose par rapport à ce que vous disiez

00:42:38avec votre auditeur, Cyril, très justement.

00:42:40Que de temps perdu. Et au final, rien ne change

00:42:42pour les Français. C'est-à-dire que depuis les Européennes

00:42:44et le choix de dissoudre,

00:42:46on a eu la campagne des législatives.

00:42:48Premier, second tour. L'été,

00:42:50très estival. Pas de nouveau Premier ministre.

00:42:52Les JO, c'est formidable. Donc, on oublie tout le reste.

00:42:54Michel Barnier qui tient

00:42:5690 jours après le gouvernement des missionnaires

00:42:58de Gabriel Attal qui a duré 50 jours.

00:43:00Là, rebelote,

00:43:02censure, pas de budget, une séquence

00:43:04qui n'en finit plus. Donc là, on en rigole parce qu'on sait même

00:43:06plus quoi dire tellement ça devient insupportable.

00:43:08Et au final, rien ne change pour les Français

00:43:10en matière sécuritaire, en matière budgétaire,

00:43:12les aides pour les agriculteurs qui les attendent

00:43:14depuis des mois. C'est vrai que tout ça est un peu

00:43:16pathétique quand même, cette séquence. Et ce

00:43:18deuxième quinquennat devient un immense

00:43:20gâchis pour Emmanuel Macron lui-même. Parce qu'avec

00:43:22ce choix complètement fou de dissoudre

00:43:24qui n'a servi strictement à rien et qui a enlisé

00:43:26toute la situation, on a l'impression que plus rien n'est

00:43:28possible et plus rien ne peut changer pour les Français.

00:43:30Et c'est vrai qu'on est à mi-lieu de tout ce qui se passe

00:43:32dans les couloirs des palais, de tractation politique

00:43:34en tractation politique. C'est tellement loin des préoccupations

00:43:36des Français. Il y a Serge qui est avec nous

00:43:38de Pau. Bonjour Serge.

00:43:40Bonjour Cyril. Merci d'être avec nous

00:43:42Serge. Vous habitez à Pau.

00:43:44Alors, j'habitais Pau. Maintenant

00:43:46j'habite à Pau et de l'Escar.

00:43:48Et moi, je ne me cache pas. Il n'y a aucun

00:43:50problème. Et donc, je suis ancien militaire

00:43:52et ceux qui me connaissent, Sergio,

00:43:54il n'y a pas de problème. Très bien, Sergio.

00:43:56J'étais en voiture, je devais

00:43:58aller boire une petite bière aux Trois Brasseurs

00:44:00et je vous écoute en voiture.

00:44:02Merci Serge. J'ai entendu

00:44:04M. D'Artigolle. Oui, bonjour.

00:44:06Oui, bonjour M. D'Artigolle.

00:44:08Vous me connaissez, non ?

00:44:10Non, mais c'est sûr que

00:44:12vous ne me connaissez pas, mais en fait, on a discuté

00:44:14ensemble. Je vous poserai une seule

00:44:16chose. Vous vous souvenez de La Jardinière ?

00:44:18Oui.

00:44:20Qu'est-ce qu'on a fait ?

00:44:22La Jardinière,

00:44:24c'était un dossier local.

00:44:26Oui, c'était un dossier local.

00:44:28Sur lequel je m'étais engagé.

00:44:30Oui, alors M. D'Artigolle,

00:44:32c'est sûr que...

00:44:34M. D'Artigolle, écoutez-moi.

00:44:36Quand on vous entend, vous vous engagez partout.

00:44:38Mais en fait, vous êtes pire qu'une

00:44:40comète. Vous passez,

00:44:42vous brillez, et pas longtemps, et après

00:44:44vous vous barrez. C'est mon problème.

00:44:46Vous passez à La Jardinière, j'y étais.

00:44:48Vous avez distribué votre truc et vous avez disparu.

00:44:50Il y a dix ans.

00:44:52Est-ce qu'on peut savoir

00:44:54ce dont il s'agit ?

00:44:56Serge, reste avec nous. On va parler de La Jardinière

00:44:58de légumes dans un instant avec D'Artigolle.

00:45:00Vous restez avec nous, Serge,

00:45:02parce que je veux vraiment avoir votre témoignage.

00:45:04Vous restez avec nous sur Europe 1.

00:45:06On réécoutera l'appel à François Bayrou.

00:45:08Il y a Serge qui veut dire

00:45:10ses quatre vérités à Olivier D'Artigolle.

00:45:18Il est 17h32 sur

00:45:20Europe 1. Merci d'être avec nous. Vous pouvez nous appeler

00:45:220180 20 39 21. Vous pouvez nous appeler

00:45:24comme l'a fait Serge, Serge Depeau,

00:45:26qui est avec nous il y a un instant. Restez avec nous.

00:45:28Vous savez, on a eu l'homme que toute la France

00:45:30veut avoir. On l'a eu au téléphone il y a

00:45:32quelques minutes, François Bayrou.

00:45:34François Bayrou qui attend incessamment

00:45:36sous peu un appel du président de la République

00:45:38ou du standard de l'Elysée pour lui dire

00:45:40qu'il va être Premier ministre. Et donc,

00:45:42on a essayé de l'appeler comme ça par hasard,

00:45:44et il nous a répondu direct. On en parlera

00:45:46dans un instant sur Europe 1. Restez avec nous pour ceux qui n'ont

00:45:48pas entendu. Vous allez voir, on sent

00:45:50François Bayrou. On sent

00:45:52qu'il est sur le qui-vive.

00:45:54Et j'aimerais qu'on laisse l'appel.

00:45:56On va voir le nombre de sonneries aussi.

00:45:58Parce que je ne me rappelle plus du nombre de sonneries. Je crois qu'il a répondu

00:46:00au bout de la première sonnerie. On appellera également

00:46:02une voyante à Pau pour savoir si elle voit

00:46:04François Bayrou à

00:46:06Matignon ou bien si elle voit

00:46:08François Bayrou à Pau,

00:46:10tout simplement, à l'hôtel de ville.

00:46:12C'est important. Tout ça, on le fera, bien entendu,

00:46:14dans cette dernière demi-heure d'émission.

00:46:16Les dents en marche sur la tête. Il y a Serge

00:46:18de Pau, justement, qui était avec nous.

00:46:20Serge de Pau qui voulait parler

00:46:22à Olivier d'Artigolles d'une affaire,

00:46:24la jardinière.

00:46:26Bonjour Serge. Rebonjour Serge.

00:46:28Rebonjour Chyril.

00:46:30Merci d'être là.

00:46:32Si tu viens à Pau,

00:46:34je peux te tutoyer. Avec plaisir Serge.

00:46:36Avec plaisir. Moi aussi.

00:46:38C'est un grand plaisir pour moi. Si tu passes à Pau,

00:46:40tu passes me voir et nous irons manger

00:46:42à la jardinière. Tu verras, je connais les gens

00:46:44là-bas qui te diront la vérité sur ça.

00:46:46Alors maintenant, pour revenir à

00:46:48M. d'Artigolles qui s'occupait de la jardinière...

00:46:50En 2019, j'avais

00:46:52évité la fermeture de la structure

00:46:54sur décision du conseil municipal.

00:46:56Non, non, non. Il ne faut pas commencer à...

00:46:58Je ne fais plus de politique.

00:47:00En fait, c'est dans la...

00:47:02Vous allez dans les archives de la République

00:47:04des Pyrénées sur un compte rendu du conseil

00:47:06municipal de Pau en 2019, en février.

00:47:08Oui, oui, tout à fait.

00:47:10Voilà, et vous l'avez très bien

00:47:12défendu, non ? Ah, je crois, oui, que j'ai

00:47:14obtenu la non-fermeture.

00:47:16Et arrêtez de prendre

00:47:18les gens pour des blaireaux, quoi.

00:47:20C'est dans la République des Pyrénées. Mais en fait, je ne fais plus de politique.

00:47:22Il n'y a pas de ça dans nos discussions.

00:47:24Non mais attendez, juste pour les auditeurs

00:47:26qu'on comprenne.

00:47:28Il s'est passé quoi, Serge ? Voilà, de quoi s'agit-il ?

00:47:30Donc, la jardinière, il y avait

00:47:32une société privée, que je ne dirai pas le nom,

00:47:34une petite structure, en fait,

00:47:36qu'on retrouve un peu partout en France. Il y avait

00:47:38un chef cuisinier qui était excellent, qui arrivait un petit peu

00:47:40à la fin de carrière, donc j'ai beaucoup discuté avec lui.

00:47:42Effectivement, c'était lui, le chef-là.

00:47:44Il s'occupait, donc, il faisait une cuisine

00:47:46d'enfer, une cuisine, on va dire,

00:47:48de terroir. Il avait

00:47:50donc des producteurs locaux,

00:47:52locaux, hein, donc pas

00:47:54des trucs avec un intermédiaire.

00:47:56Et il faisait des repas importés, donc, pour

00:47:58les gens qui travaillent à Pau, donc surtout

00:48:00pour les classes C, bien sûr, parce que

00:48:02les restaurants à Pau ne sont pas donnés également.

00:48:04Quoi que bon, ils ont baissé leur prix.

00:48:06Donc, il s'est passé un moment

00:48:08qu'Apau, donc

00:48:10le quasi, a voulu, donc, déléguer

00:48:12la gérance

00:48:14de cette jardinière, donc, à une société

00:48:16nationale, je ne me souviens plus du nom,

00:48:18en fait, il y a beaucoup de villes qui ont

00:48:20pris et qui l'ont lâchée parce qu'en fait,

00:48:22ils ne sont que là que pour faire du blé.

00:48:24Oui, vous avez raison. Ce qui s'est

00:48:26passé, c'est qu'effectivement, il y a eu

00:48:28l'AG, et là, tout le monde a

00:48:30dit, et dedans, donc, il y avait

00:48:32la présidente du quasi, et il y avait aussi

00:48:34la députée qui est très près, donc,

00:48:36de M. Bayrou, hein, donc,

00:48:38ça l'a nommée

00:48:40Mme Pourito,

00:48:42qui nous a fait son petit cirque,

00:48:44hein, en fait, et ça s'est

00:48:46arrêté là, mais seulement quand

00:48:48au niveau de la mairie,

00:48:50on veut changer certaines choses, pour je ne sais

00:48:52quelle raison, mais certainement

00:48:54de très bonnes raisons, mais

00:48:56peut-être pas pour ceux qui viennent manger à la jardinière,

00:48:58puisqu'en fait, les effectifs ont

00:49:00fondu comme neige au soleil,

00:49:02et ce qui s'est passé, c'est qu'en fait,

00:49:04ils ont trouvé un biais pour que

00:49:06la jardinière soit alimentée avec la cuisine

00:49:08centrale.

00:49:10Exact.

00:49:12Et donc, et là, moi,

00:49:14je suis allé un petit peu

00:49:16au carton, au combat.

00:49:18Mais quel rapport avec Olivier Dardigolle ?

00:49:20Qu'est-ce qu'il a fait, Olivier Dardigolle ?

00:49:22M. Dardigolle, qui s'occupe de certaines choses, en fait,

00:49:24on ne le voit jamais. Si, il est passé,

00:49:26il a jeté son petit papier, et on ne l'a plus revu.

00:49:28Et je suis intervenu en conseil municipal

00:49:30à l'époque, mais c'est 2019, donc il y a longtemps.

00:49:32Pour éviter la fermeture de la circonscription.

00:49:34Mais bon, peu importe.

00:49:36Appelez Olivier Dardigolle.

00:49:38Appelez Olivier Dardigolle directement.

00:49:40J'ai entendu dire, j'ai fait à la mairie 15 ans,

00:49:42et qu'il y a un employé de la mairie

00:49:44qui ne vous connaît même pas, je le comprends.

00:49:46Et quand vous êtes en conseil municipal,

00:49:48et que vous partez avant la fin,

00:49:50sans défendre

00:49:52des gens qui travaillaient

00:49:54aux eaux vives,

00:49:56avec votre collègue à côté, je ne vais pas le nommer,

00:49:58mais vous savez très bien qui c'est.

00:50:00Je vous ai stoppé à la sortie,

00:50:02et je vous ai dit, si vous n'aviez pas honte,

00:50:04de quitter le conseil municipal

00:50:06avant la fin, et ne pas défendre

00:50:08ces gens qui ont été virés.

00:50:10Qu'est-ce que vous m'avez dit,

00:50:12monsieur Dardigolle ?

00:50:14J'ai du travail à faire à Paris.

00:50:16Merci Serge.

00:50:18Et je ne vous parle pas du reste,

00:50:20monsieur Dardigolle.

00:50:22Apparemment il en a gros sur la tête.

00:50:26Il y a une chose, c'est que mon coeur

00:50:28est à gauche, mais ma raison est à droite.

00:50:30Et que je vois des gens comme ça,

00:50:32qui disent que tout le monde est beau,

00:50:34tout le monde est gentil. Je vais vous dire,

00:50:36ce monsieur, c'est un ange à l'extérieur,

00:50:38un démon à l'intérieur.

00:50:42Vous avez beaucoup de colère en vous.

00:50:44Je vous embrasse.

00:50:46Merci Serge.

00:50:48Merci d'avoir été avec nous.

00:50:50Merci.

00:50:52Il ne veut pas vous embrasser, il ne veut pas

00:50:54le contaminer, je le comprends.

00:50:56On l'adore, Dardigolle, il est magnifique.

00:50:58Merci Serge d'avoir été avec nous.

00:51:00C'est son émission, Olivier.

00:51:02Il a son petit caractère, Serge.

00:51:04On se retrouve dans un instant.

00:51:06On va refaire le point sur le Premier ministre.

00:51:08Et on va refaire le point sur l'appel

00:51:10qu'on a passé il y a un instant à François Bayrou.

00:51:12Appelez-nous 0180

00:51:1439 21.

00:51:16Europe 1, 16h18.

00:51:18Marché sur la tête, Cyril Hanouna.

00:51:20Merci d'être avec nous sur Europe 1, 17h40.

00:51:22Moi je suis troublé par les révélations de Serge.

00:51:24Exactement, Serge qui nous a dit, un auditeur

00:51:26qui nous a dit qu'Olivier Dardigolle était un

00:51:28un ange à l'extérieur, un démon à l'intérieur.

00:51:30C'est troublant.

00:51:32C'est un espèce de mon chéri.

00:51:36La cerise est à l'intérieur.

00:51:38C'est un espèce de mon chéri, je l'ai toujours su.

00:51:40Merci d'être avec nous, en tout cas, sur Europe 1.

00:51:42Il est 17h40, comme je vous l'ai dit.

00:51:44Et on est en direct.

00:51:46C'est un moment un peu spécial.

00:51:48On peut vous le dire, moi je pense,

00:51:50on peut le dire,

00:51:52c'est pratiquement...

00:51:54Sa chemine verte.

00:51:56Je reste au conditionnel, je n'affirme plus rien.

00:51:58Premier ministre, il attend un coup de fil

00:52:00d'une minute à l'autre.

00:52:02Et c'est vrai qu'il y a un instant,

00:52:04on vous refera écouter le coup de fil de François Bayrou

00:52:06dans un instant.

00:52:08François Bayrou, donc,

00:52:10c'est celui qui tient la corde.

00:52:12C'est le favori du moment.

00:52:14Oui, favori, non mais là, plus que favori.

00:52:16Après, il y a un proche d'Emmanuel Macron qui m'a dit

00:52:18que ça change toutes les 3h en ce moment.

00:52:20Un très proche, un conseiller du soir.

00:52:22Un commissaire pour l'avenir du pays.

00:52:24Il y a une ministre qui m'a dit, si c'est lui, pourquoi il n'est toujours pas nommé

00:52:26alors que le président part demain en Pologne

00:52:28et qu'il n'y a plus de réunion et plus d'arbitrage à faire.

00:52:30Il y a un ministère régalien

00:52:32qui ne démissionnerait pas

00:52:34si c'était François Bayrou

00:52:36qui est sceptique et qui ne croit toujours pas

00:52:38au fait que ce soit lui.

00:52:40Mais lui, il croit, dur comme fer.

00:52:42Il a vu le président hier.

00:52:44Il a eu le droit à un entretien en tête-à-tête

00:52:46avant de recevoir tous les autres chefs de parti.

00:52:48C'est le seul qui a eu ce droit

00:52:50à cet entretien en tête-à-tête

00:52:52hormis Jean-Yves Le Drian qui aurait décliné la proposition

00:52:54d'être Premier ministre. Et surtout, hier, il a vu

00:52:56des proches du modem

00:52:58et il était très euphorique. On dit ses proches

00:53:00mais je crois qu'il est très euphorique depuis quasiment une semaine.

00:53:02Donc, il faut toujours se méfier.

00:53:04Mais oui, Olivier Dardigal va peut-être remporter son pari.

00:53:06Si ce n'est pas François Bayrou, on aura fait quand même une belle émission.

00:53:08Oui !

00:53:10Si ce n'est pas François Bayrou, et on le rappelle aux auditeurs d'Europe 1,

00:53:12on avait dit, si c'est François Bayrou

00:53:14le Premier ministre, on délocalise.

00:53:16On a parié ça hier.

00:53:18Exactement. 0180 29 21, on repassera

00:53:20le coup de fil à François Bayrou.

00:53:22C'est l'homme que tout le monde veut avoir en France actuellement

00:53:24et nous, nous l'avons eu au téléphone.

00:53:26Et quelle interview !

00:53:28J'embrasse mon ami Ramzy qui nous écoute

00:53:30qui a beaucoup aimé ce qui se passe

00:53:32autour de François Bayrou.

00:53:34Il y a Marisol Touraine

00:53:36peut-être qui est avec nous.

00:53:38Ancienne ministre de la Santé.

00:53:40Ancienne ministre de la Santé, Marisol.

00:53:42Bonjour Marisol.

00:53:44Bon, c'est la fête à Dardigal

00:53:46aujourd'hui.

00:53:48Je vous confirme, Marisol, c'est la fête à Dardigal.

00:53:50Du sucre et salé.

00:53:52Marisol qui est de Pau également.

00:53:54Moi j'habite à Pau.

00:53:56François Bayrou qui va être Premier ministre.

00:53:58François Bayrou, il était là

00:54:00pour aider

00:54:02M. Macron à être

00:54:04Président. Sans lui, il n'aurait jamais été Président.

00:54:06Alors c'est peut-être pour ça

00:54:08qu'il a clôturé l'affaire.

00:54:10Et qu'il ne le restera pas longtemps.

00:54:12D'accord.

00:54:14J'ai l'impression qu'il y a peu de fans

00:54:16de François Bayrou, Marisol.

00:54:18Vous êtes fan de François Bayrou ?

00:54:20Vous êtes contente qu'il soit Premier ministre ou pas, s'il l'est ?

00:54:22Mais moi je ne suis pas fan

00:54:24de Bayrou.

00:54:26Je n'ai pas tellement d'opinion. Moi je l'ai connu

00:54:28à une époque puisqu'il est de Nailles.

00:54:30J'ai été commerçante à Nailles.

00:54:32J'ai trouvé qu'il était assez sympa.

00:54:34Mais après, il a pris ses distances avec les gens.

00:54:36Du fait

00:54:38qu'il ait fêté cause pour Macron,

00:54:40moi je n'ai pas digéré ça.

00:54:42Et ça fait 7 ans qu'on s'enquille

00:54:44Macron à cause de lui, donc je ne suis pas d'accord.

00:54:46Donc vous n'êtes pas contente ?

00:54:48Non. Alors moi je vais vous dire un truc

00:54:50M. Hanouna,

00:54:52Cyril. Que vous veniez

00:54:54à Pau pour fêter

00:54:56Bayrou, c'est bien. Mais moi

00:54:58je m'appelle Marisol, il y a d'autres gens à Pau.

00:55:00Nous on a envie que vous veniez à Pau

00:55:02même si Bayrou, il n'est pas premier ministre.

00:55:04Ah bah ça me fait plaisir Marisol.

00:55:06Vraiment ça me fait très plaisir ce que vous me dites.

00:55:08Après c'était parce que en fait

00:55:10D'Artigolle est tellement heureux.

00:55:12Non j'ai parié sur François Bayrou.

00:55:14Vous êtes heureux, la vérité calmez-vous.

00:55:16On n'est pas dans

00:55:18votre salon là.

00:55:20Qu'est-ce qu'il raconte ?

00:55:22Qu'est-ce qu'il a D'Artigolle ? Marisol vous voulez pas calmer ?

00:55:24Le démon à l'intérieur est en train de sortir.

00:55:26Vous voulez pas le calmer un peu D'Artigolle ? Il est comme un fou

00:55:28parce que François Bayrou

00:55:30va peut-être être premier ministre.

00:55:32Donc là on ne le tient plus Marisol.

00:55:34Ouais mais je vois ça parce que

00:55:36il s'est dit que ça va rejaillir un peu.

00:55:38Sur la ville ?

00:55:40Sur celle de François Bayrou ou la mienne ?

00:55:42Mais nous on est à Pau

00:55:44alors même si

00:55:46vous venez à Pau,

00:55:48nous on a envie que vous veniez à Pau.

00:55:50S'il est premier ministre, mais s'il l'est pas

00:55:52moi j'ai envie que vous veniez à Pau quand même.

00:55:54Je suis à deux doigts de venir quand même.

00:55:56Vous avez réservé tout à l'heure des restos

00:55:58donc moi je demande à

00:56:00M. Cyril Hanouna de venir à Pau dans 15 jours

00:56:02même si M. Bayrou n'est pas premier ministre.

00:56:04Alors vous savez ce que je vais faire parce que

00:56:06on va venir dès la rentrée.

00:56:08À janvier on fera un vendredi

00:56:10à Pau.

00:56:12Premier vendredi du janvier.

00:56:14Vous pouvez venir chez moi si vous voulez.

00:56:16Avec plaisir Marisol, vous êtes un amour.

00:56:18J'espère que vous viendrez me voir.

00:56:20Moi j'ai souvent Pascal Praud au téléphone.

00:56:22Je l'adore aussi.

00:56:24J'aime bien vos émissions.

00:56:26Très bien, merci beaucoup Marisol

00:56:28d'avoir été avec nous sur Europe 1.

00:56:30Je vous fais de gros bisous.

00:56:32Avec plaisir, on voit très vite à Pau.

00:56:34Bonne fin de journée, j'espère

00:56:36qu'on aura d'autres nouvelles un peu plus tard.

00:56:42Merci d'avoir été avec nous.

00:56:44A bientôt, au revoir.

00:56:46Franchement qu'est-ce qu'elle est sympa Marisol.

00:56:48Elles sont sympas les Palois.

00:56:50On a commencé avec une petite hostilisation et mieux.

00:56:52Je vous dis, on va à Pau.

00:56:54Quoi qu'il arrive, on ira à Pau.

00:56:564h16 le trajet.

00:56:58Il y a un départ à 10h11.

00:57:00Si vous y allez à pied, vous mettez deux ans.

00:57:02C'est vrai.

00:57:04Il y a un départ à quelle heure ?

00:57:0610h11, vous arrivez à 14h29.

00:57:08C'est pas mal, il a tout regardé.

00:57:10Oui je l'ai regardé parce que là ça commence à se confirmer.

00:57:12C'est surtout que vous n'avez rien à faire pendant l'émission.

00:57:14C'est notre responsable SNCF.

00:57:16C'est surtout ça en fait.

00:57:18Merci en tout cas.

00:57:20Pau à pied, c'est 7 jours pour quelqu'un.

00:57:22Normal.

00:57:24Lui c'est 2 ans.

00:57:26Il est 17h46 sur Europe 1.

00:57:28C'était il y a un instant.

00:57:30François Bayrou était au téléphone avec nous.

00:57:32On appelle François Bayrou.

00:57:34C'est dingue parce qu'ils l'ont mis en orange sur mon tableau.

00:57:36Ah bah oui.

00:57:38Modem.

00:57:40Et là il décroche.

00:57:42Allo oui bonjour François Bayrou ?

00:57:44Oui qui est à l'appareil.

00:57:46Bonjour François Bayrou, on est en direct, on est sur Europe 1.

00:57:48En fait c'est Cyril Hanouna

00:57:50dont on marche sur la tête.

00:57:52Et on voulait vous dire qu'on serait très heureux que vous soyez Premier ministre.

00:57:54Donc on espère, on attend.

00:57:56Parce qu'il y a un monsieur de Pau.

00:57:58Ah il a raccroché.

00:58:00C'est incroyable.

00:58:02On l'a eu.

00:58:04Et confirmation, c'est même pas la fin

00:58:06de la première sonnerie.

00:58:08C'est au milieu de la première sonnerie qu'il décroche.

00:58:10Et oui, qui est à l'appareil ?

00:58:12Bonjour c'est le Standard de l'Élysée.

00:58:14On aurait dû faire ça.

00:58:16C'est dur.

00:58:18Je vous passe tout de suite le président de la République.

00:58:20Franchement c'est dur.

00:58:22Quand il a entendu c'est Cyril Hanouna,

00:58:24j'ai eu une mauvaise pensée.

00:58:26Déjà tu passes de l'Élysée à Cyril Hanouna.

00:58:28C'est vrai.

00:58:30C'est différentes carrières.

00:58:32T'imagines un peu.

00:58:34Vous auriez provoqué un AVC.

00:58:36On n'est pas là pour ça.

00:58:38Il nous reste quelques minutes d'émission.

00:58:40Vous restez avec nous bien entendu.

00:58:42On va prendre des auditeurs en ligne.

00:58:44On a appelé énormément de gens à Pau.

00:58:46J'aimerais qu'on appelle une voyante.

00:58:48Si elle voit François Bayrou,

00:58:50Premier ministre,

00:58:52puisque François Bayrou,

00:58:54ça va se décider dans les prochaines heures.

00:58:56S'il n'est pas Premier ministre demain, c'est que c'est mort.

00:58:58C'est que c'est cuit.

00:59:00Là je peux vous dire, on annule tout.

00:59:04On ira quand même à Pau ou pas ?

00:59:06On va le mettre en duplex dans une piscine à vagues.

00:59:08Pour envoyer les articles.

00:59:12Bonjour, vous êtes sur le répondeur.

00:59:14Merci.

00:59:16Elle n'a pas vu l'appel en tout cas.

00:59:18C'est bien calé les appels.

00:59:20La voyante en fait, elle n'a pas vu l'appel.

00:59:22On est quand même une émission qui a plus de mal à avoir une voyante que François Bayrou en ce moment.

00:59:26C'est quand même une folie.

00:59:28C'est fou. Elle est pleine de paradoxes.

00:59:30Bonjour.

00:59:32Merci.

00:59:34Tout à l'heure je vais dire, on va appeler Donald Trump.

00:59:36Je connais.

00:59:38Bonjour.

00:59:40Vous êtes bien sur la messagerie.

00:59:42Tous les voyants sont en train de bosser.

00:59:44Merci.

00:59:46Il ne voit pas en tout cas.

00:59:48On fait un petit point.

00:59:50Avec Gauthier Lembret et avec toute l'équipe.

00:59:52Est-ce que François Bayrou va être Premier ministre ?

00:59:54Et si ce n'est pas lui,

00:59:56le problème aujourd'hui, c'est qui ?

00:59:58Je suis désolé.

01:00:00Aujourd'hui il n'y a plus que lui qui ressort.

01:00:02On avait dit Jean-Yves Le Drian hier.

01:00:04Il a dit non.

01:00:06Apparemment il n'est pas chaud.

01:00:08Il veut continuer la belote.

01:00:10Il ne veut pas rater.

01:00:12Il veut rester dans le club de bridge.

01:00:14Il a un certain âge.

01:00:16Moi je l'adore.

01:00:18Je ne le connais pas mais je trouve qu'il a un truc.

01:00:20Le Drian c'est non.

01:00:22Le cornu.

01:00:24Vous avez vu qu'en tout cas le cornu c'est la stratégie du silence.

01:00:26Il laisse faire et il voit ce qui se passe.

01:00:28Le cornu il s'est pris des tirs de barrage

01:00:30on le sait de Gabriel Attal qui voyait en lui un potentiel présidentiel

01:00:32s'il allait à Matignon.

01:00:34Et le cornu c'était plutôt l'optique

01:00:36de rester dans le socle commun LR Macroniste

01:00:38avec le pouvoir de censure du RN

01:00:40qu'Emmanuel Macron veut à tout prix éviter.

01:00:42C'est pourquoi on prend autant de temps à trouver un Premier ministre.

01:00:44François Bayrou, personne n'en veut

01:00:46mais personne ne le censure.

01:00:48On revient sur ce que je vous avais dit la semaine dernière

01:00:50sur les bons rapports qu'il a

01:00:52avec le Rassemblement National.

01:00:54Et pas que dans le discours, dans les actes aussi.

01:00:56Il a donné son parrainage à Marine Le Pen.

01:00:58Il ne parle que de Bayrou.

01:01:00Il a donné son parrainage à Marine Le Pen

01:01:02et il avait œuvré en disant que...

01:01:04Il est pour la proportionnelle.

01:01:06Marine Le Pen veut la proportionnelle bien sûr.

01:01:08Et le PS veut aussi la proportionnelle

01:01:10pour pouvoir sortir des griffes et du joug de la France Insoumise.

01:01:12Du jug.

01:01:14Ils veulent sortir du jug.

01:01:16Et personne ne fait de François Bayrou

01:01:18un Cassius Béli.

01:01:20Il n'y a pas de Cassius Béli ?

01:01:22Il nous reste 3 minutes d'émission.

01:01:24On va le prendre une minute car comme beaucoup d'auditeurs

01:01:26ils disent que Bayrou c'est de l'eau tiède.

01:01:28Bonjour Michael.

01:01:30Bonjour Michael.

01:01:32Bonjour Michael. Merci d'être là.

01:01:34Je vous en prie.

01:01:36Merci de me prendre.

01:01:38Je disais que Bayrou c'était de l'eau tiède.

01:01:40C'est-à-dire que ça satisfait tout le monde.

01:01:42Mais ce n'est pas bon.

01:01:44On ne peut pas nettoyer les sols.

01:01:46On ne peut pas la boire.

01:01:48Avec son passé et son passif

01:01:50ce n'est pas ce qu'il faut à la France.

01:01:52Après en ce moment Michael

01:01:54on essaie comme on dit

01:01:56de colmater les brèches.

01:01:58Son passé c'est judiciaire.

01:02:00Il a eu un non-lieu sur l'affaire des assistants parlementaires.

01:02:02Son passé politique ?

01:02:04Il parle de son passé politique.

01:02:06Pour lui c'est de l'eau tiède.

01:02:08Ah oui. Judiciaire.

01:02:10Moi ça n'engage que lui.

01:02:12Son passé politique on a bien vu.

01:02:14On a bien vu qu'il n'a rien fait.

01:02:18Vous parliez tout à l'heure des coucougnettes.

01:02:20Il en est dépourvu. Désolé.

01:02:22Là en l'occurrence

01:02:24ça joue pour lui parce qu'on cherche

01:02:26quelqu'un qui ne froisse personne.

01:02:28Non, c'est Macron

01:02:30qui cherche quelqu'un. Les français cherchent quelqu'un

01:02:32de tranché.

01:02:34Il pense à l'Assemblée nationale

01:02:36mais Macron pas.

01:02:38On n'a pas besoin d'être quelqu'un

01:02:40de tiède. On a besoin

01:02:42de quelqu'un de très fort.

01:02:44Et là c'est catastrophique.

01:02:46On verra s'il sera nommé.

01:02:48S'il n'est pas nommé

01:02:50je peux vous dire qu'Olivier d'Artigolle

01:02:52va passer un mauvais week-end.

01:02:54Je n'ai pas envie d'être avec lui.

01:02:56Merci Michael d'avoir été avec nous.

01:02:58Vous nous rappelez quand vous voulez

01:03:00sur Europe 1.

01:03:02On vous souhaite une belle soirée.

01:03:04On va savoir si François Bayrou va être nommé

01:03:06dans les prochaines heures.

01:03:08C'est ça qui me fait dire

01:03:10que ça risque d'être lui.

01:03:12Le chef de l'Etat a dit qu'il nommerait un Premier ministre

01:03:14avant demain soir.

01:03:16Le problème c'est que demain à la même heure

01:03:18on n'aura pas de Premier ministre s'il n'est pas nommé

01:03:20avant demain matin.

01:03:22Parce qu'il part en Pologne toute la journée.

01:03:24C'est étonnant d'avoir dit 48 heures alors qu'on ne l'a toujours pas.

01:03:26Visiblement si c'était demain matin

01:03:28on sentirait une accélération

01:03:30dans les entourages de ministres. On ne la sent pas l'accélération.

01:03:32Il y a une petite poussée Bayrou cet après-midi.

01:03:34J'ai déjà l'impression

01:03:36que c'est en train de retomber.

01:03:38J'ai l'impression que c'est en train de retomber moi aussi.

01:03:40On est d'accord ?

01:03:42J'ai l'impression que c'est en train de retomber.

01:03:44J'ai l'impression que c'est en train de retomber.

01:03:46J'ai l'impression que c'est en train de retomber.

01:03:48J'ai l'impression que c'est en train de retomber.

01:03:50J'ai l'impression que c'est en train de retomber.

01:03:52Trois pattes, le standard de la mairie,

01:03:54François Bayrou qui décroche. Magnifique.

01:03:56C'était comme une déloque.

01:03:58Merci Cyril.

01:04:00Je veux remercier tous les auditeurs d'avoir été avec nous.

01:04:02Merci à vous tous d'avoir participé à l'émission.

01:04:04Merci Ilona, Ilona Trezon qui fait un stage avec nous.

01:04:06Merci Ilona. Merci ma chérie tout de suite.

01:04:08C'est Laurence Ferrari sur CNews et Europe 1.

01:04:10Merci à tous.

Cyril Hanouna - Vers une nomination de François Bayrou à Matignon ? « Tout le monde dit “je ne veux pas de François Bayrou“, mais personne ne dit “je le censure“», analyse Gauthier le Bret

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