Olivier Faure, secrétaire général du Parti Socialiste, était l’invité du Face à Face de ce mercredi 11 décembre sur RMC et BFMTV. Il a notamment évoqué son entretien avec Emmanuel Macron ce mardi.
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00:00Moi, ce que je souhaite, c'est que les Français soient entendus.
00:03Je souhaite que la crise politique dans laquelle nous sommes entrés
00:07soit une crise qui soit de courte durée.
00:09Bien sûr, j'ai voté à la transfusion et je n'en ai aucun regret.
00:12Je l'ai fait parce que le budget proposé était un mauvais budget.
00:15Mais je sais aussi qu'on ne peut pas passer sa vie à dire non.
00:18Il faut aussi parfois avancer, parce que quand on a un pays qui est bloqué,
00:22c'est d'abord une crise politique, puis en plus, après, c'est une crise économique,
00:25et ceux qui en souffrent, ce sont les Français.
00:28Et moi, ma boussole, ce sont les Français, à tout point de vue.
00:31Et la première boussole, ce qu'elle nous indique,
00:34c'est qu'ils ont voté le 7 juillet.
00:37Et je souhaite à un Premier ministre de gauche qui soit ouvert au compromis.
00:41Ça veut dire quoi ?
00:43Ça veut dire que nous avons eu l'avantage.
00:45Les Français nous ont donné l'avantage,
00:47mais ils ne nous ont pas donné une majorité absolue.
00:49Ils nous ont dit qu'il fallait maintenant que le Parlement travaille,
00:52et qu'il travaille en respectant les équilibres
00:55qui sont ceux qui leur ont été donnés par les Français.
00:58Donc, qu'est-ce qu'on doit faire ?
01:00On doit à la fois avoir le pouvoir d'initiative, nous, la gauche,
01:04mais ensuite, nous devons accepter l'idée que,
01:06comme nous ne sommes pas majoritaire absolue,
01:08nous devons accepter les compromis, les concessions réciproques.