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00:00Premier ministre, on parle de ce qui va se passer pour la France dans les prochains mois.
00:04Vos prédictions, allez-y.
00:06C'est les prédictions d'Olivier D'Artigone.
00:08Après avoir beaucoup réfléchi, regardé les dernières informations,
00:12passé le matin et la nuit sur le fil AFP,
00:16passé un très grand nombre de coups de téléphone, lu l'intégralité de la presse...
00:21François Bayrou !
00:23Je confirme.
00:24Vous pensez que François Bayrou va être Premier ministre ? Combien de temps ?
00:26Non mais c'est là où on va tout dire.
00:28Je pense qu'un gouvernement François Bayrou,
00:32avec un peu de savoir-faire politique dans la composition du gouvernement,
00:37et avec 2-3 textes prioritaires qui ne seraient pas incendiaires,
00:41ça peut nous faire aller jusqu'aux 30 prochains mois,
00:44et donc jusqu'à la prochaine élection présidentielle.
00:47C'est un engagement dans la durée.
00:50T'as beaucoup réfléchi pour dire ça ?
00:52Appelez-nous, tiens, dites-nous à votre avis ce qui va se passer.
00:54Et bien entendu, si vous pensez qu'Olivier Dartigold rêve,
01:00vous n'hésitez pas, vous nous appelez directement.
01:04On va demander à Fabien Lecoeuf,
01:06il va nous dire que Michel Thor va être Premier ministre.
01:08Je vois bien Patrick Hernandez de Born to be Alive.
01:13Moi je reste sur le corps nu, qui je pense est de loin la bonne idée.
01:17Mais...
01:19Il a 60% il a prévenu.
01:21Il a 70%.
01:23Reposez-vous, on vous rappelle à 17h.
01:26Valérie Benay, mais attention, ne copiez pas.
01:28L'option Bayrou me semble intéressante et j'y crois,
01:33en revanche je ne suis pas aussi optimiste qu'Olivier.
01:36Les 30 mois je n'y crois pas du tout, je pense qu'on va jusqu'aux législatives en juillet.
01:39D'accord, très bien.
01:41Gauthier Lebré.
01:42Alors déjà je pense que la réunion du jour à l'Elysée avec les partis de gauche et les partis de droite...
01:46Ah justement !
01:48C'est ma question du jour aux auditeurs d'Europe 1.
01:50Le Président de la République voit donc énormément de gens aujourd'hui,
01:54sauf les représentants du RN et de la France Insoumise.
01:56Absolument.
01:57Est-ce que vous trouvez ça normal ?
01:58Vous nous le dites, alors que c'est quand même les deux partis qui sont pour moi les deux plus puissants.
02:03Avec une nuance, LFI a refusé d'y aller dans un premier temps,
02:05ils ont été invités donc c'est pas la même chose que le RN.
02:08Jordan Bardella avait demandé d'y aller,
02:10en contradiction avec Marine Le Pen qui avait dit
02:12moi ça me va très bien de ne pas être invité parce que je ne veux pas être dans la majorité
02:15et je suis dans l'opposition.
02:160-1, 80-20, 39-21, vous nous dites ce que vous en pensez.
02:20Gauthier Lebray, allez-y.
02:21Alors déjà cette réunion là aujourd'hui,
02:23où ils doivent se mettre d'accord normalement
02:25sur un gouvernement d'intérêt général,
02:27je cite le Président de la République,
02:28tout ça est une vaste blague.
02:30Ils vont entrer avec des désaccords, ils vont sortir avec les mêmes.
02:32C'est juste fait pour perdre du temps
02:34et pour montrer qu'Emmanuel Macron consulte
02:36et donc après on va avoir un grand moment de comédie
02:38où Emmanuel Macron va nous dire
02:40ce qu'il nous a dit d'ailleurs au moment de la censure
02:42contre Michel Barnier,
02:43je ne suis pas responsable de l'irresponsabilité des autres.
02:45Ils n'ont pas voulu se mettre d'accord,
02:47c'est de leur faute,
02:49donc il n'y aura pas de gouvernement d'intérêt général.
02:51Donc on va perdre du temps,
02:52Emmanuel Macron, son entourage du moins,
02:54fait fuiter que le Premier ministre pourra arriver
02:56sous 48 heures,
02:57ça fait une semaine qu'il doit arriver sous 48 heures,
02:59bon très bien.
03:00Donc mettons qu'on ait un Premier ministre
03:01avant la fin de la semaine,
03:02moi je pense qu'il n'arrivera pas,
03:04c'est la théorie que je tiens depuis le début,
03:05à sortir du socle commun.
03:06Donc des républicains, des macronistes
03:09avec la potentielle censure du Rassemblement national
03:12et dans ce cas de figure là,
03:13il y a deux noms qui reviennent,
03:14Vautrin ou Lecornu,
03:15et moi j'ai une préférence pour Sébastien Lecornu,
03:17soutenu par Bruno Rotailleau
03:19qui veut rester ministre de l'Intérieur,
03:20soutenu par Nicolas Sarkozy,
03:22c'était dimanche à l'Elysée.
03:24Comment vous savez qu'il était dimanche à l'Elysée ?
03:26Alors déjà je l'ai su,
03:28grâce à des informations d'Europe 1
03:30et puis ça a été confirmé par le Figaro.
03:31Très bien, voilà.
03:32Vous voulez que je le dise comment je l'ai su ?
03:34Non, pas du tout.
03:35Si vous l'avez su, vous êtes bien informé.
03:37Je l'ai su.
03:38Et donc il soutient Sébastien Lecornu.
03:39Il soutient Sébastien Lecornu,
03:41Nicolas Sarkozy
03:42avec une potentielle promotion
03:44pour Bruno Rotailleau
03:45qui pourrait être promu numéro 2
03:47du gouvernement.
03:48Je ne vois pas comment il fait autrement
03:49que de rester dans ce socle commun
03:51LR macroniste.
03:52Ensuite, Sébastien Lecornu,
03:54c'est ça que je voulais dire,
03:55c'est celui qui connaît le mieux Marine Le Pen
03:57par rapport à Catherine Vautrin.
03:58Donc ça aurait plus de sens
03:59de mettre Sébastien Lecornu
04:00même s'il se prend, je sais,
04:01des tirs de barrage de Gabriel Attal
04:03qui dit qu'il est trop présidentiable.
04:05Au bout d'un moment,
04:06on peut ne pas écouter Gabriel Attal,
04:07c'est aussi potentiellement une option.
04:08Il ne va pas censurer Sébastien Lecornu
04:09donc on peut lui dire
04:10écoute, personne ne le connaît,
04:11Sébastien Lecornu,
04:12il va être à Matignon.
04:13Peut-être que oui,
04:14il aura un destin plus grand
04:15que celui qu'on lui prête,
04:16mais on n'en sait rien pour le moment.
04:18Et après, ça dépend de Marine Le Pen.
04:20Si Sébastien Lecornu manœuvre bien
04:22et est intelligent,
04:23il peut très bien, à mon avis,
04:25il y a un proche de Marine Le Pen
04:26qui m'avait dit
04:27si c'est Sébastien Lecornu,
04:28il peut tenir jusqu'à la fin
04:29du quinquennat Macron.
04:30Et s'il ne tient pas,
04:31dis solution à nouveau.
04:32Et s'il n'y a pas la logique
04:34du front républicain,
04:35Jordan Bardella à Matignon.
04:36Voilà.
04:37Est-ce que je peux dire quelque chose ?
04:39Oui.
04:41Tout pareil.
04:43Tout pareil.
04:44Tout pareil,
04:45et je pense que ça va s'accélérer
04:47pour Lecornu.
04:48C'est à moins,
04:49la seule petite surprise qu'on pourra avoir,
04:51c'est Catherine Vautrin.
04:52Mais sinon,
04:53ça va être Sébastien Lecornu,
04:55je pense,
04:56le Premier ministre.
04:57Je pense,
04:58je suis un peu comme vous Gauthier.
05:00Pour moi,
05:01c'est 80-20.
05:0280 pour Lecornu,
05:0420 pour Vautrin.
05:05Mais le reste,
05:06terminé.
05:070-0-0-0.
05:08Éliminé.
05:09Terminé.
05:10L'option Bayrou,
05:11vous ne l'y croyez plus du tout ?
05:12Non.
05:13C'est ce qu'on dit depuis des jours.
05:14En tout cas,
05:15voilà.
05:16Dimanche ce soir,
05:17ça ne lui a pas été favorable.
05:18Je suis très triste
05:19pour Olivier d'Artigolle.
05:20Mais voilà,
05:21Olivier d'Artigolle,
05:22qui a beaucoup réfléchi pourtant.
05:23Je pense que vous allez énormément
05:24le croiser au marché de peau
05:25François Bayrou
05:26dans les prochaines semaines.
05:27Voilà.
05:28Donc vous avez plus de chances
05:29de le croiser au marché de peau
05:30qu'à Matignon.
05:31Sans les socialistes,
05:32c'est ce qu'on disait
05:34sur Europe 1.
05:35À partir du moment
05:36où les socialistes
05:37arrivent avec une liste
05:38longue comme le bras
05:39et où ils recalent François Bayrou
05:40en disant
05:41si c'est François Bayrou,
05:42on ne participe pas au gouvernement.
05:43Il y a même hier,
05:44Boris Vallaud,
05:45le patron des députés PS,
05:46qui a dit
05:47si Bruno retaille au reste,
05:48on pourrait censurer.
05:49À partir de ce moment-là,
05:50ce n'est pas possible.
05:51François Bayrou,
05:52ça ne tient pas.
05:53Avec un élément
05:54que je ne comprends pas
05:55ou sur lequel
05:56je me questionne,
05:57Gauthier,
05:58c'est qu'on partirait donc
05:59sur le même schéma.
06:00Socle commun
06:01avec un soutien
06:02sans participation
06:03du RN.
06:04Oui.
06:05Mais avec Marine Le Pen
06:06qui est quand même
06:07montée dans les tours
06:08dans son expression
06:09politique
06:10ces derniers jours,
06:11laissant entendre
06:12qu'elle pourrait
06:13de nouveau
06:14mettre sur la table
06:15une censure
06:16très rapidement
06:17si les arbitrages
06:18ne lui sont pas
06:19très fortement favorables.
06:20Tu sais,
06:21comme j'ai cru
06:22à cette censure
06:23contre Michel Barnier
06:24en amont,
06:25je ne crois pas
06:26que Marine Le Pen
06:27ait intérêt à censurer
06:28deux gouvernements
06:29coup sur coup.
06:30Elle vient de perdre
06:31la première de Michel Barnier
06:32qui est très en colère
06:33et cible les permanences
06:34du RN.
06:35Autant la première
06:36de Michel Barnier,
06:37j'y ai cru
06:38parce que le courant
06:39n'est pas passé entre les deux,
06:40elle s'est sentie méprisée.
06:41Pas écoutée.
06:42Autant,
06:43si c'est Sébastien Lecornu
06:44il a bien compris
06:45qu'il faut prendre en compte
06:46Marine Le Pen,
06:47il la traitera
06:48avec nettement plus d'égard
06:49et à mon avis
06:50il sera suffisamment intelligent
06:51pour manœuvrer
06:52et pour éviter la censure
06:53et ce n'est pas l'intérêt
06:54de Marine Le Pen
06:55de faire tomber
06:56deux gouvernements
06:57en l'espace de six mois.
06:58Exactement.
06:59Bravo.
07:00J'ai brandi des menaces.
07:01Oui, j'ai brandi des menaces.
07:02Bien sûr, j'ai brandi des menaces.
07:03Moi je suis complètement d'accord
07:04avec Gauthier Lebric
07:05si vous voulez que je vous dise.
07:06Je n'ai rien à dire
07:07parce que je suis d'accord avec lui
07:08sur tous les points
07:09dont il vient de parler.
07:10Donc bravo.
07:11Et généralement
07:12on est plutôt bien informé.
07:13Je trouve qu'on est une belle équipe.
07:14Je trouve qu'on est une belle équipe.
07:15Ça remonte bien quoi.
07:16Rouvrez une petite agence de presse
07:17à nous deux.
07:18Alors je voudrais dire
07:19aux auditeurs d'Europe 1
07:20à 16h12
07:21rappelez-vous bien
07:22de ce qui s'est passé aujourd'hui
07:23le 10 décembre.
07:24On a donc
07:25Valérie Benayim
07:26et Olivier D'Artigolle
07:27qui ont dit François Bayrou.
07:28Et donc
07:29Gauthier Lebric
07:30et moi-même
07:31ont dit
07:32On cite deux personnes
07:33le corps nu
07:34et votera avec une préférence
07:35pour le corps nu.
07:36Selon le résultat
07:37on n'est pas obligé
07:38de se souvenir de l'émission.
07:39Par contre
07:40si c'est François Bayrou
07:41on ne vient pas.
07:42Alors si c'est François Bayrou
07:43je vous le dis
07:44vous avez deux heures d'émission
07:45je quitterai le métro.
07:46On fait un spécial.
07:47Je serai là.
07:48On se délocalise à Pau.
07:49Franchement oui.
07:50Si c'est François Bayrou
07:53on fait une déloc.
07:54C'est sûr et certain.
07:55Vous tombez.
07:56C'est très drôle.
07:57C'est sûr.
07:58C'est sûr qu'on fera une déloc à Pau.
07:59C'est formidable.
08:00Je vois où on peut la faire.
08:01Allez-y.
08:02Va chez vous si vous voulez.
08:03Le roi et la reine de Pau
08:04ça va être exceptionnel.
08:05Franchement
08:06si c'est François Bayrou
08:07on fait une déloc à Pau.
08:08C'est fait.
08:09Et je pourrais décider
08:10du conducteur de l'émission ?
08:11Bien sûr.
08:12Tout.
08:13Vous pourrez même décider
08:14du conducteur du train
08:15qui va nous amener.
08:16Vous pourrez décider de tout.
08:17On n'y va pas en...
08:18Non.
08:20Là ça va être payé par...
08:21Oui.
08:22Et puis on est vert.
08:23On fait attention à l'écologie
08:24sur un train.
08:25Je sais qu'on est vert.
08:26On sera surtout vert
08:27si on doit...
08:28C'est mal desservi en train ?
08:29Ou quand ?
08:30C'est 4h30.
08:31Ah merde.
08:32Et puis entre Bordeaux et Pau
08:33la ligne n'a pas été
08:35très bien entretenue.
08:36Alors on y va comment ?
08:37On décolle du Bourget.
08:38On ne peut pas y aller en voiture ?
08:39On ne peut pas y aller en voiture ?
08:40C'est comment ?
08:41Mais attendez
08:42on y va comment alors ?
08:43Normalement on y va...
08:44Non mais en fait
08:45on y va comme ça.
08:46On y va comme ça.
08:47On y va comme ça.
08:49En train c'est bien.
08:50Non mais comment vous y allez ?
08:51En avion.
08:52Vous savez que les tarifs d'avion...
08:53Bien sûr.
08:54Ils sont moins chers que le train.
08:55Je sais.
08:56Bien sûr.
08:57C'est un scandale français.
08:58On nous dit prenez le train
08:59mais c'est plus cher.
09:00L'avion que tu prends à l'avance
09:01sur des destinations comme ça
09:02c'est beaucoup moins cher.
09:03Oui mais c'est vrai.
09:04C'est vrai.
09:05C'est combien par hypo ?
09:06C'est combien ?
09:0790 balles ?
09:08Si vous le prenez à l'avance
09:09c'est...
09:1060 balles ?
09:11À les retours
09:12si vous le prenez à l'avance
09:13c'est 200 euros.
09:14Non parce que vous êtes fait enfler.
09:15C'est Air France
09:16on n'a plus de low cost.
09:17Ah ouais merde.
09:18Il n'y a plus de low cost.
09:19Ah ouais d'accord.
09:20Parce que moi je connais
09:21j'ai les vols à 80 euros moi.
09:22Faudra faire des arbitrages
09:23on ne pourra pas tous y aller.
09:24Pour aller où ?
09:25Pour aller partout.
09:26Ah oui ?
09:27Quoi donc on prend l'avion
09:28et c'est bien desservi après ?
09:29Il y a un aéroport.
09:30On n'atterrit pas dans le chemin.
09:31Il saute.
09:32Il est con ça.
09:33Vous avez une image de pauvre.
09:34Non mais parce que vous me dites
09:35tout ce qu'on lui dit
09:36c'est mal desservi.
09:37Bah oui.
09:38Donc c'est ça le problème.
09:39C'est incroyable.
09:40Il y a des perspectives qui s'ouvrent
09:41quand François Bayrou est à Marseille.
09:42Déjà il était à fond.
09:43Ne rêve pas trop non plus.
09:44Ne rêve pas trop non plus.
09:45Prends pas les billets tout de suite.
09:46Je voulais que je lui dise
09:47si François Bayrou
09:48avait dû être Premier Ministre
09:49ça aurait été avant.
09:50Et oui.
09:51C'est sûr.
09:52C'est la crainte de sauvetage.
09:53Il a essayé de le nommer
09:54vraiment je pense
09:55mais dès que les socialistes
09:56mettent un tir de barrage
09:57vous ne pouvez pas vous fâcher
09:58à la fois avec les socialistes
09:59et les républicains.
10:00Vous ne pouvez pas à la fois
10:01vous fâcher avec les socialistes
10:02et Nicolas Sarkozy
10:03et les républicains.
10:04L'option le corps nu
10:05a été sur la table tout de suite.
10:06Comment tu expliques
10:07que ça aurait dû prendre 48 heures ?
10:08Je t'explique très simplement.
10:09Emmanuel Macron
10:10a voulu tout faire
10:11pour sortir.
10:12Non, non.
10:13Même pas.
10:14Il n'avait qu'une obsession
10:15faire perdre à Marine Le Pen
10:16son pouvoir de vie ou de mort
10:17sur le gouvernement.
10:18Et pour ce faire
10:19il s'est dit
10:20il faut que j'aille décrocher
10:21les socialistes
10:22du Nouveau Front Populaire.
10:23C'est ce qu'il s'emploie à faire
10:24depuis quasiment une semaine.
10:25Sauf que ça ne marchera pas
10:26qu'on n'aura plus
10:27le pouvoir de décrocher
10:28les socialistes
10:29du Nouveau Front Populaire.
10:30C'est ce qu'il s'emploie à faire
10:31depuis quasiment une semaine.
10:32Sauf que ça ne marchera pas
10:33qu'on aura perdu du temps.
10:34Il aura essayé.
10:35Il viendra nous voir
10:36nous disant
10:37j'ai fait tout ce que je pouvais
10:38pour empêcher Marine Le Pen
10:39de recommencer
10:40à censurer un gouvernement
10:41et pour la dévitaliser
10:42politiquement.
10:43Mais c'est les socialistes.
10:44C'est la gauche
10:45la plus bête du monde.
10:46Ils n'arrivent pas
10:47à se décrocher
10:48du Nouveau Front Populaire.
10:49Tant pis, je repars
10:50avec le socle commun.
10:51C'est pour ça qu'on perd du temps.
10:52C'est uniquement pour ça.
10:53C'est pour ça qu'on perd du temps.
10:55En même temps,
10:56on perd du temps
10:57mais ça permet aussi
10:58de faire un peu imploser
10:59le NFP.
11:00Oui, oui.
11:01A la marge.
11:02Et Valéry,
11:03tu sais comment ils sont.
11:04En juin prochain,
11:05s'il y a une dissolution.
11:06On oublie tout.
11:07Bien sûr.
11:08Les Naïm,
11:09arrêtez,
11:10mon béné,
11:11ma béna.
11:12Fabien Roussel,
11:13il avait été comparé
11:14à un collabo à Doriot
11:15par les proches
11:16de Jean-Luc Mélenchon.
11:17Il y est retourné au NFP après.
11:18Donc, ils oublient tout.
11:19Ils oublient tout.
11:20Même les insultes.
11:21Tout, tout, tout.
11:22C'est pas grave.
11:24Hervé qui est avec nous.
11:25Hervé de Normandie.
11:26Non, pas Julien.
11:27C'est vrai.
11:28Hervé de Normandie.
11:29Oui, c'est pas Julien.
11:30Oui.
11:3101-80-20-39-21.
11:32Vous nous appelez bien entendu
11:33sur Europe 1.
11:34Bonjour Hervé.
11:35Bonjour Cyril.
11:36Merci.
11:37Vous êtes d'où de Normandie Hervé ?
11:39La Manche.
11:40La Manche, bien sûr.
11:41Je connais très bien.
11:42La Manche.
11:43Chez Séville.
11:44Je vous ai déjà appelé
11:45il y a quelques semaines.
11:46Je le sais Hervé.
11:47Je le sais.
11:48Ça me fait bien plaisir de vous avoir.
11:49Alors Hervé,
11:50mon petit Hervé,
11:51dites-moi tout.
11:53Qu'est-ce que vous pensez de tout ça
11:54mon petit Hervé ?
11:55Alors déjà,
11:56bonjour à toute l'équipe.
11:57Bonjour.
11:59Avant de commencer,
12:00ce que j'en pense,
12:01oh là là là là,
12:02je vais tout vous dire.
12:03Ah bah dites-nous tout.
12:06C'est encore un jeu
12:08de chaises musicales
12:09qui va agacer
12:10la grande majorité
12:12des Français
12:13puisque de toute façon,
12:15il n'y a personne
12:17dans le casting
12:18qui est proposé,
12:19qui est capable de prendre
12:20des décisions
12:21radicales
12:22parce qu'on en est là.
12:23En fait,
12:24on ne peut plus faire
12:25de l'homéopathie.
12:26Il va falloir prendre
12:27des décisions extrêmement courageuses.
12:29Et comme ils sont déjà
12:30dans le coup d'après
12:31au niveau élection,
12:32tout va être encore
12:34sous Prozac.
12:36Et puis,
12:37aucune décision
12:38ne va être prise.
12:39Et puis,
12:40on ne va pas avancer
12:41alors que la situation exige.
12:43Donc,
12:44moi,
12:45je ne vois pas ça
12:46d'un très bon oeil.
12:47Quoi qu'il arrive,
12:48parce que regardez,
12:49le gouvernement
12:50qui vient de tomber.
12:51Le ministre
12:52le plus populaire,
12:53c'est celui
12:54qui a pris
12:55la parole
12:56avec des décisions
12:57les plus radicales.
12:58On parle de Bruno Retailleau,
12:59bien sûr.
13:00Ben oui.
13:01Je suis vendéen
13:02comme lui.
13:03Ah ben oui.
13:04Et je comprends
13:05parce que je connais...
13:06J'ai une petite anecdote,
13:07tiens Hervé,
13:08sur Bruno Retailleau.
13:09Ouais.
13:10J'ai une petite info.
13:11Vous savez,
13:12au ministère de l'Intérieur,
13:13pour le ministre,
13:14il y a un grand appart
13:15d'environ
13:16200 m².
13:17Et il y a un autre petit appart,
13:18un petit deux pièces,
13:19d'environ 40 m².
13:20Et le ministre,
13:21normalement,
13:22doit aller
13:23dans le grand appartement.
13:24Et Bruno Retailleau
13:25n'a pas voulu aller
13:26dans le grand,
13:27il a pris
13:28le petit appartement.
13:29Voilà.
13:30Et c'est vrai que
13:31là-bas,
13:32ça a été très bien vu
13:33par les personnes,
13:34le personnel là-bas
13:35du ministère de l'Intérieur.
13:36Et je vais vous dire
13:37un truc, Hervé,
13:38qui ne me fait pas plaisir.
13:39Même moi,
13:40je ne l'aurais pas fait,
13:41je pense que
13:42j'aurais pris le grand.
13:43Moi, je préfère être honnête,
13:44Hervé.
13:45Moi, de transparence,
13:46je vous honore.
13:47Ça ne m'étonne pas
13:48parce que,
13:49vous savez,
13:50il a racheté la ferme
13:51de son grand-père.
13:52Les week-ends,
13:53il retourne là-bas.
13:54Les pieds
13:55ancrés au sol.
13:56Absolument.
13:57Voilà.
13:58Il aime le feu de cheminée.
13:59Il y a toujours un feu de cheminée
14:00dans son bureau.
14:01Oui, oui,
14:02c'est exactement ça.
14:03Donc, c'est quelqu'un
14:04qui est
14:05très enraciné
14:06et
14:07qui a la tête
14:08sur les épaules.
14:09Et comme je vous disais,
14:10il est hyper populaire.
14:11Je vois par rapport
14:12aux agriculteurs
14:13qu'il connaît très bien
14:14puisque,
14:15je dis,
14:16il est petit fils d'agriculteur.
14:17Il aura dit
14:18OK,
14:19la manifestation,
14:20vous pouvez,
14:21mais ne déconnez pas
14:22parce que moi,
14:23je ne laisserai rien passer.
14:24Bah,
14:25ça s'est plutôt bien passé
14:26globalement
14:27et il ne lui en veut pas.
14:28Donc, voilà.
14:29On a besoin de gens
14:30comme ça aujourd'hui.
14:31Toutes les mièveries
14:32qui sont en train
14:33de se préparer
14:34dans les salons dorés,
14:35mais ça va déboucher
14:36sur rien du tout.
14:37Rien du tout.
14:38Rien du tout.
14:39Et dans six mois,
14:40on en sera
14:41exactement au même point.
14:42Exactement.
14:43Aujourd'hui,
14:44si c'était les présidentielles,
14:45Hervé,
14:47Eric Zemmour.
14:48Eric Zemmour,
14:49d'accord, très bien.
14:50Il va se représenter
14:51Eric Zemmour ?
14:52Et s'il y a Bruno Retailleau
14:53qui se présente ?
14:54C'est possible,
14:55bien sûr.
14:56De toute façon,
14:57vous savez,
14:58je ne sais pas si vous avez lu
14:59le livre Refondation
15:00de Bruno Retailleau.
15:01Il l'a écrit il y a
15:02cinq, six ans.
15:03Moi, je l'ai lu.
15:04Franchement,
15:05il n'y a pas
15:06un papier à cigarette
15:07entre le programme
15:08de Reconquête
15:09et ce que pense
15:10Bruno Retailleau.
15:11Il faut choisir
15:12s'ils sont en premier tour.
15:13Je pense qu'Hervé,
15:14et s'ils sont en premier tour
15:15ils vont se présenter
15:16ou...
15:17Ah, bonne question.
15:18Oui, oui,
15:19on pose des questions.
15:20Non, non,
15:21parce que moi,
15:22je pense qu'à un moment,
15:23à un moment,
15:24à Bruno Retailleau,
15:25ça va quand même
15:26lui trotter dans la tête.
15:27Si ça ne lui trotte pas
15:28dans la tête à lui,
15:29ça va lui trotter
15:30dans la tête de son entourage.
15:31Déjà dans la tête
15:32de son entourage.
15:33Quand vous n'y pensez pas
15:34vous-même,
15:35il y a des gens
15:36qui y pensent pour vous.
15:37Oui, mais moi,
15:38je pensais qu'il allait y aller
15:39après l'affaire Sion
15:40en 2022.
15:41Oui, mais c'était sinistre.
15:42Je pense que c'était
15:43sinistre.
15:44Écoutez, Hervé,
15:45vous nous direz,
15:46vous nous rappellerez
15:47de nous appeler
15:48quand vous voulez.
15:49On est là,
15:50on ne bouge pas,
15:51on sera là.
15:52Je pense qu'on sera
15:53encore là en 2027.
15:54À moins que,
15:55voilà,
15:56vous savez qu'on
15:57sépare de nous,
15:58voilà,
15:59mais pour l'instant,
16:00on est là.
16:01Non, non,
16:02moi j'ai signé
16:03toutes les pétitions
16:04concernant le maintien
16:05de ces huit
16:06et tout ça.
16:07Merci.
16:08Oui, oui,
16:09vous êtes une équipe
16:10extra.
16:11Parce que vous parlez
16:13quand je vous écoute,
16:14ben voilà,
16:15on est capable de parler
16:16de choses sérieuses,
16:17mais en se marrant bien.
16:18Et bravo à toute l'équipe,
16:19en particulier à Valérie
16:20qui a un sens de l'humour
16:21absolument fantastique.
16:22C'est vrai.
16:23Vous la loupez pas.
16:24Non, c'est vrai qu'on la loupe pas.
16:26Non, mais c'est preuve
16:27d'intelligence ça.
16:28Bravo Valérie.
16:29Merci, merci.
16:30C'est gentil, merci beaucoup.
16:31Hervé, merci d'avoir été avec nous.
16:32C'est toujours un plaisir
16:33de vous avoir.
16:34Vous me rappelez quand vous voulez.
16:35On est là,
16:36on ne bouge pas.
16:37On vous attend.
16:38Merci Hervé.
16:39Bonne journée à vous.
16:40On va faire une réflexion
16:41parce qu'avec tout cela,
16:42on a perdu le temps
16:43dans les tractations.
16:44On a perdu le temps
16:45surtout pour agir.
16:46Qu'est-ce qu'on va en dire
16:47de ce quinquennat
16:48d'Emmanuel Macron
16:49si ce n'est 4 premiers ministres
16:50en un an,
16:516 ministres de l'éducation nationale
16:52s'il y a quelqu'un
16:53qui remplace Anne Genetet
16:54depuis 2022,
16:554 ministres des affaires étrangères
16:56si quelqu'un remplace Jean-Noël Barraud
16:57depuis 2022.
16:58On perd du temps,
16:59il ne restera rien
17:00de ce quinquennat.
17:01Alors il a réussi
17:02à faire passer une loi
17:03sur les retraites
17:04et une loi sur l'immigration
17:05et puis plus rien.
17:06De mettre quelque chose
17:07en branle,
17:08d'actionner quelque chose,
17:09de mener une politique.
17:10Tout s'arrête
17:11par une censure
17:12et on va aller comme ça
17:13d'instabilité en instabilité
17:14à cause de cette dissolution
17:15qui n'avait aucun sens.
17:16Peut-être le quoi
17:17qu'il en coûte
17:18pour les entreprises
17:19pendant le Covid.
17:20Oui mais c'était avant.
17:21C'était avant.
17:22Qu'est-ce qu'il y a
17:23depuis 2022
17:24à part les deux réformes
17:25que j'ai ?
17:26Et on va perdre du temps
17:27comme ça les agriculteurs
17:28attendent leur aide.
17:29Je vais vous dire,
17:30c'est un peu comme ça,
17:31je prends l'exemple
17:32parce qu'il parlait de C8
17:33et d'Europe 1,
17:35vous savez,
17:36j'ai vu un producteur
17:37aujourd'hui,
17:38un producteur qui me disait
17:39moi mes deux clients
17:40c'était Energy 12 et C8.
17:41Donc aujourd'hui,
17:42parce que ça on oublie ça aussi,
17:43c'était 80%
17:44de mon chiffre d'affaires.
17:45Donc aujourd'hui il m'enlève
17:46C8, Energy 12,
17:47il ne se rende pas compte
17:48demain que ça va être
17:49énormément de chômage.
17:50Moi je mets 30 personnes
17:51au chômage.
17:52Il me dit les impôts
17:53que je payais,
17:54ils ne vont plus rentrer
17:55en France ces impôts-là.
17:56Parce qu'il me dit
17:57moi je payais énormément
17:58d'impôts tous les ans,
17:59même pas avec ma boîte
18:00et puis toutes les taxes,
18:01etc.
18:05Quand je vous dis que
18:06tout est fait en dépit
18:07du bon sens,
18:08tout est politique
18:09et rien ne va dans
18:10le sens des Français.
18:11C'est ça qui est incroyable
18:12quand même,
18:13excusez-moi,
18:14parce que ça c'est
18:15quand même une décision
18:16qui est quand même
18:17une idiotie finie.
18:18Arbitraire.
18:19Mais je veux dire,
18:20au bout du bout,
18:21qui va perdre ?
18:22Les téléspectateurs
18:23et les salariés
18:24et à la fin,
18:25du fin du fin,
18:26les téléspectateurs
18:27ils nous retrouveront
18:28autre part.
18:29Mais eux,
18:30c'est eux qui vont perdre
18:31puisque aujourd'hui
18:32le produit TNT
18:33va baisser drastiquement.
18:34Les gens vont dire
18:35c'est fini,
18:36il n'y a plus rien
18:37et ils vont baisser.
18:38Vous savez,
18:39c'est des mecs
18:40qui sont dans leur propre boutique
18:41et vont enlever
18:42les produits phares.
18:43Ils vont dire
18:44il y a trop de gens
18:45qui viennent sur ces produits-là,
18:46on va les enlever,
18:47on va les enlever complètement,
18:48on va garder les produits.
18:49Mais c'est vraiment,
18:50c'est quand même,
18:51je vous dis,
18:52vous vous rendez compte
18:53dans quel pays on est ?
18:54Excusez-moi,
18:55mais ce sont des gens
18:56qui n'ont pas de cerveau.
18:57C'est incroyable
18:58de faire ça.
18:59Ce n'est pas réfléchi,
19:00ils ne réfléchissent pas.
19:01Ecoutez,
19:02tout est fait comme ça.
19:03Tout est fait comme ça.
19:04C'est d'autant plus surprenant
19:05que ce sont des profils
19:06proches d'une culture business.
19:07Non,
19:08pas du tout.
19:09Ils ont été présentés comme ça.
19:10Ce sont des profils proches
19:11d'une culture
19:12pas business du tout.
19:13Emmanuel Macron.
19:14Ah oui,
19:15Emmanuel Macron,
19:16il parlait de l'art com.
19:17Merci.
19:18Non,
19:19non,
19:20pas business.
19:21C'est plus chaud
19:22que business.
19:23Merci.
19:24On va se retrouver dans un instant
19:25sur ORANPAR.
19:26Vous continuez à réagir
19:270180 20 39 21.
19:28Emmanuel Macron
19:29voit tout le monde aujourd'hui
19:30sans LFP ni l'URN
19:31pour nommer le Premier ministre.
19:32A tout de suite.
19:33Europe 1,
19:3416h18.
19:35On marche sur la tête.
19:36Cyril Hanouna.
19:37Merci d'être avec nous,
19:3816h32 sur Europe 1.
19:39Et puis,
19:40on est bien.
19:41Franchement,
19:42on est bien avec toute l'équipe.
19:43Gauthier Lebré,
19:44Valérie Naïm,
19:45Olivier Dardigolles
19:46et Fabien Lequeuve
19:47qu'on retrouvera
19:48aux alentours de 17h03,
19:49bien entendu,
19:50pour ses infos.
19:51Petit Paul,
19:52que vous attendez tous les jours
19:53sur Europe 1.
19:54Hier,
19:55il n'était pas là.
19:56Donc,
19:57aujourd'hui,
19:58je peux vous dire
19:59qu'il a mis des bouchées doubles
20:00dans un instant
20:01concernant une personne.
20:02Je crois qu'il a
20:03une très grosse info.
20:04Ah oui ?
20:05Oui,
20:06une très grosse info.
20:07Il a une très grosse info ?
20:08Oui,
20:09il a une très grosse info.
20:10Oui,
20:11c'est vrai.
20:12Il a une très grosse info.
20:13Je crois qu'il ne le sait même pas lui-même
20:14mais il a une très grosse info.
20:15C'est ça le problème.
20:16Merci en tout cas.
20:17Allez,
20:18on a pas mal d'auditeurs
20:19qui nous appellent,
20:20même beaucoup d'auditeurs.
20:21018203921
20:22sur la situation de la France.
20:23Tiens,
20:24dites-nous ce que vous pensez
20:25de cette décision d'Emmanuel Macron
20:26qui consulte sans LFI ni l'URN
20:28La LFI,
20:29ils avaient dit qu'ils ne voulaient pas
20:30discuter.
20:31C'est assez logique.
20:32Ils ne sont pas d'accord.
20:33Marie Le Pen dit
20:34c'est très bien
20:35qu'il ne nous consulte pas.
20:36Mais Eric Jordan
20:37ne voulait y aller pas.
20:38Voilà.
20:39Manuel Bompard a dit quand même
20:40si des socialistes
20:41et des écologistes
20:42ou des communistes
20:43deviennent ministre
20:44dans un gouvernement d'union nationale
20:45alors nous les combattrons.
20:46Ah oui,
20:47mais comment ?
20:48C'est ça,
20:49nous les combattrons.
20:50Mais Sandrine Rousseau
20:51vient de dire d'accord
20:52pour un pacte de non-censure
20:53mais des macronistes
20:54qui ne censureraient pas
20:55un gouvernement de gauche.
20:56Ça ne marche pas
20:57dans les deux sens.
20:58C'est terminé.
20:59C'est une blague.
21:00C'est une farce.
21:01C'est une farce.
21:02Oui, je crois qu'elle comprend
21:03ce qu'elle dit.
21:04Vous avez vu ce qu'elle a dit
21:05sur Boilem Sansal ce matin ?
21:06Ah oui, j'ai vu.
21:07C'est incroyable.
21:08Elle a dit
21:09rappelons quand même
21:10que ce n'est pas un ange.
21:11Ses propos et position tenue
21:12sont des propos relevant
21:13de l'extrême droite.
21:14Et du suprématisme.
21:15Ce qui annule tout ce qu'elle a pu dire
21:16sur le fait qu'il ne devait rien faire
21:17en prison, etc.
21:18On a le son.
21:19Exactement.
21:20Il est scandaleux
21:21qu'il soit emprisonné.
21:22Il est scandaleux
21:23que son avocat
21:24n'ait pas le droit
21:25d'entrer
21:26en Algérie.
21:27Il n'y a pas
21:28de doute là-dessus.
21:29Après, je voudrais
21:31aussi poser
21:32dans les deux termes
21:33de l'équation
21:34que les propos
21:35et les positions
21:36tenues
21:37sont des propos
21:38relevant
21:39de l'extrême droite,
21:40relevant
21:41d'une forme
21:42de suprématisme.
21:43Et que ça,
21:44à un moment,
21:45il faut aussi poser les deux.
21:46C'est-à-dire qu'il n'a pas
21:47à être en prison
21:48d'aucune manière.
21:49Il a à être défendu.
21:50C'est un droit
21:51humain fondamental.
21:52Pour autant,
21:53rappelons quand même
21:54que ça n'est pas non plus
21:55un ange
21:56dans ses positions.
21:57Alors,
21:58c'est pas un ange
21:59donc il mérite bien la prison ?
22:00Non, mais c'est incroyable
22:01de dire ça.
22:02C'est ça que ça veut dire ?
22:03Non, mais une forme
22:04de suprématisme ?
22:05Comment peut-on dire
22:06des bêtises pareilles ?
22:07Toujours pareil,
22:08coller les étiquettes
22:09extrême droite,
22:10suprématisme,
22:11parce que vous avez
22:12un homme qui dénonce
22:13l'islamisme
22:14et la dictature algérienne.
22:15Voilà, donc tout de suite,
22:16hop, c'est exactement
22:17ce qui s'était passé
22:18sur France 5
22:19avec la discrédité
22:20Boilem Sansal
22:21alors qu'il n'est pas là
22:22pour se défendre,
22:23il est dans une jôle
22:24en Algérie.
22:25Et cette sortie ne veut rien dire
22:26parce que cette sortie,
22:27elle dit oui mais non mais oui.
22:28Qu'est-ce qu'elle dit cette sortie ?
22:29Oui mais non mais oui.
22:30Oui mais non mais oui.
22:31Oui mais non mais non mais oui.
22:32Oui mais non mais non mais oui.
22:33C'est scandaleux.
22:34Son avocat ne peut pas
22:35mettre un pied en Algérie.
22:36Mais.
22:37Mais.
22:38Tu sais ce que ça veut dire
22:39cette sortie ?
22:40C'est oui mais non mais non mais oui.
22:41Je suis complètement d'accord
22:42avec vous.
22:43Il y a Yvan qui est avec nous
22:44d'Occitanie.
22:46Allo ?
22:47Bonjour Yvan.
22:48C'est Yann.
22:49Ah c'est Yann.
22:50Bah oui je vois.
22:51Ah bah oui.
22:52Je suis con.
22:53C'est Yann où ?
22:54Comment il va ?
22:55Bien et toi ?
22:56Hola l'équipe.
22:57Bonjour.
22:58Je suis content de vous avoir Yann.
22:59Comment vous allez ?
23:00Bien ?
23:01Tout va bien ?
23:02Ouais tranquille.
23:03Tout est sous contrôle
23:04comme on dit ?
23:05Bah ouais.
23:06Merci Yann.
23:07Une heure et demie
23:08de l'apéro ça va.
23:09Ah bien sûr.
23:10Ah bah oui une heure et demie
23:11de l'apéro.
23:12Ah oui vous le prenez.
23:13C'est ça c'est quoi ?
23:14Une heure vingt-quatre
23:15de l'apéro.
23:16C'est très bien ça.
23:17Yann alors qu'est-ce que vous
23:18en pensez de tout ça ?
23:19Alors déjà moi
23:20politique de droite
23:21politique de gauche
23:22on n'a plus les moyens
23:23d'avoir une politique de droite
23:24ou une politique de gauche.
23:25Ni le temps
23:26ni le pognon.
23:27Après quand on voit
23:28qu'il se passe un peu
23:29ils sont tous en crise
23:30d'adolescence
23:31et si je prends lui
23:32ah bah non
23:33moi je viens pas
23:34il est méchant
23:35il n'a pas été gentil
23:36avec moi
23:37il n'a pas été gentil
23:38avec moi
23:39il n'a pas été gentil
23:40avec moi
23:41il n'a pas été gentil
23:42avec moi
23:43il n'a pas été gentil
23:44avec moi
23:45lui je ne l'invite pas
23:46parce qu'il est méchant
23:47lui je l'invite
23:48mais non
23:49je ne veux pas venir
23:50parce que moi
23:51le président
23:52moi je ne l'aime pas
23:53je veux qu'il parte
23:54enfin bref
23:55c'est du grand n'importe quoi.
23:56Vous avez un chat ?
23:57Vous avez un chat ?
23:58Non pourquoi ?
23:59Ah je croyais
24:00ça a violé
24:01non mais attendez
24:02c'est bizarre
24:03ça doit être Valérie Béneille
24:04par soirée j'ai l'habitude
24:05de violer
24:06excusez mon côté féline
24:07voilà
24:08bah il y a
24:09Olivier Dartigolle
24:10à côté
24:11c'est un peu
24:12normal quoi
24:13non non
24:14ça s'est calmé
24:15ça s'est calmé
24:16alors oui
24:17non mais
24:18oui
24:19vous comprenez ce que dit
24:20ce que dit Yann
24:21il dit quoi pour l'instant
24:22Yann ?
24:23Vous poussez comme nous ?
24:24La raison
24:25la raison
24:26oui
24:27mais ce qu'il dit
24:28c'est qu'il y a
24:29une urgence
24:30pour les français
24:31en fait
24:32eh oui
24:33on perd du temps
24:34moi ce que
24:35moi ce que je pense
24:36c'est que vu
24:37alors à chaque fois
24:38quand le pays
24:39a été en grande difficulté
24:40au lendemain
24:41de la deuxième guerre
24:42quand il y a eu
24:43la guerre d'Algérie
24:44moi je pense qu'il faut
24:45mettre les politiques
24:46de côté
24:47et mettre des gens
24:48qui travaillent
24:49pour le pays
24:50sans notion de politique
24:51c'est à dire
24:52des militaires
24:53ah c'est ça
24:54oui
24:55alors là
24:56c'est à dire que
24:57ces gens là
24:58ils pourront pas dire
24:59je suis de droite
25:00je suis de gauche
25:01ils en ont rien à taper
25:02pour
25:03à mon avis
25:04à l'assemblée
25:05les types qui feront
25:06les nerveux
25:07vont vite se faire calmer
25:08ouais
25:09c'est ça
25:10c'est à dire que l'autre
25:11il pourra lui dire
25:12viens je t'attends dehors
25:13pas de problème
25:14par devant je te rejoins
25:15et c'est des gens
25:16c'est vrai que
25:17dans ce que dit Yann
25:18dans ce que dit Yann
25:19moi ces petits caïds
25:20de l'assemblée
25:21qui jouent les caïds
25:22c'est insupportable
25:23excusez-moi
25:24il a raison
25:25il dit viens
25:26on va dehors
25:27le mec
25:28excusez-moi
25:29c'est ce soir
25:30il faut arrêter
25:31Thomas Porte
25:32Thomas Porte
25:33il faut qu'il arrête
25:34de jouer les caïds
25:35excusez-moi
25:36voilà
25:37c'est insupportable
25:38c'est insupportable ça aussi
25:39je suis d'accord avec vous Yann
25:40non mais là que certains
25:41jouent les caïds
25:42c'est évidemment insupportable
25:43en revanche
25:44moi j'ai beaucoup plus de
25:45mais il y a des gens
25:46mais non mais
25:47il y a des gens
25:48qui sont de la ville Yann
25:49il y a beaucoup de français
25:50qui sont de la ville Yann
25:51après on peut ne pas être
25:52d'accord avec lui
25:53mais il y a énormément
25:54de français
25:55qui sont d'accord avec Yann
25:56on sait Cyril
25:57que quand on met l'armée
25:58au pouvoir
25:59c'est jamais un signe
26:00elle quittera rarement
26:01le pouvoir toute seule
26:02après la guerre
26:03le général de Gaulle
26:04a très bien quitté le pouvoir
26:05excusez-moi
26:06il faut écouter les français
26:07c'est le seul qui a respecté
26:08le dernier résultat
26:09des référendums
26:10c'est vrai vous avez raison
26:11exactement
26:12voilà
26:13donc le dernier référendum
26:14c'est 2005
26:15et le résultat
26:16n'a pas été respecté
26:17mais c'est justement
26:18ce que dit notre auditeur
26:19celui qui a respecté
26:20il m'a dit le dernier
26:21qui a respecté
26:22vous avez raison
26:23mais c'est François Mitterrand
26:24qui a respecté
26:25le dernier qui a respecté
26:26un résultat de référendum
26:27c'était quoi ?
26:28sur Maastricht
26:29ah oui c'est vrai
26:30le traité
26:31le traité
26:32bah oui
26:33le oui l'a remporté
26:34à quelques voix près
26:35c'est ce que vous dites
26:36sur la réponse militaire
26:37de Gaulle est certes un militaire
26:38mais en 45
26:39ou alors après
26:40les événements d'Algérie
26:41il a une réponse
26:42très politique
26:43en essayant
26:44de construire du rassemblement
26:45justement
26:46et à la libération
26:47avec des sensibilités politiques
26:48qui étaient très éloignées
26:49des siennes
26:50comme les communistes
26:51qui ont reconstruit le pays
26:52en créant la sécurité sociale
26:53donc c'est cet esprit-là
26:54d'union nationale
26:55il voulait le placer
26:56forcément il voulait le placer
26:57il voulait le placer ça
26:58c'est cet esprit-là
26:59heureusement qu'il n'avait pas
27:00le premier poste
27:01heureusement qu'il n'était pas
27:02à la place du général
27:03il faut dire que
27:04les politiques de 1945
27:05ou les politiques
27:06de la guerre de l'Algérie
27:07ce n'est pas les mêmes
27:08on ne va pas se mentir
27:09là il y en a
27:10qui jouent en district
27:11et les autres
27:12qui jouent en ligue des champions
27:13il y a des mecs qui jouent
27:14parce que les meilleurs
27:15sont interdits
27:16aujourd'hui
27:17là t'en as
27:18ils ne savent même pas lire
27:19quand tu les entends
27:20ils font des unions
27:21alors là en plus
27:22la spécialité du président
27:23c'est qu'il prend les gens
27:24qui font le moins de devoirs
27:25pour essayer
27:26de faire
27:27de l'union
27:28c'est-à-dire
27:29il prend les gens
27:30qui font le moins de devoirs
27:31pour essayer de faire
27:32de l'union
27:33pour essayer de faire
27:34quelque chose
27:35où il peut avoir la majorité
27:39c'est bizarre
27:40plus t'as froid
27:41plus tu retiens aux opules
27:43je ne comprends pas
27:47cette dissolution
27:48n'avait absolument aucun sens
27:49et c'est même
27:50pire que cela
27:51parce que pourquoi
27:52on a eu cette dissolution ?
27:53parce qu'il n'avait plus
27:54de cartouches
27:55il a limogé Elisabeth Borne
27:56en janvier dernier
27:57ça n'avait aucun sens
27:58alors qu'il aurait dû
27:59la garder jusqu'aux européennes
28:00l'épuiser
28:01à ce moment-là
28:02à ce moment-là
28:03dire merci madame
28:04la première ministre
28:05on vient de se prendre une tôle
28:06vous êtes limogée
28:07et la remplacez par
28:08Gabriel Attal
28:09et on va faire la dissolution
28:10je vais vous dire un truc
28:11je pense
28:12il m'a écouté
28:13je vais vous dire
28:14je pense qu'il y a eu
28:15un truc aussi
28:16je pense qu'il s'est vraiment
28:17passé un truc
28:18entre Gabriel Attal
28:19et Emmanuel Macron
28:20je vous le dis
28:21il y a eu
28:22il y a eu un truc
28:23qui a fait
28:24il y a eu vraiment
28:25il y a eu une cassure
28:26entre les deux
28:27bien avant
28:28la dissolution ?
28:29non bien avant la dissolution
28:30il y a eu quelque chose
28:31il y a eu plein de gens
28:32qui ne savent pas
28:33ce qu'il y a eu
28:34on ne sait pas ce qu'il y a eu
28:35non non
28:36on ne sait pas vraiment
28:37ce qu'il y a eu
28:38mais il y a eu un truc
28:39Gabriel Attal aurait fait
28:40quelque chose
28:41avec Emmanuel Macron
28:42et je peux vous le dire
28:43que ce n'est pas passé
28:44il y a eu le salon de l'agriculture
28:45qui aurait provoqué
28:46la dissolution ?
28:47oui
28:48il y a eu le salon de l'agriculture
28:49il a précipité
28:50vous savez
28:51le salon de l'agriculture
28:52Gabriel Attal
28:53vient d'être nommé
28:54par Emmanuel Macron
28:55donc à ce moment-là
28:56les deux hommes
28:57s'entendent
28:58le nomme premier ministre
28:59Emmanuel Macron
29:00Emmanuel Macron
29:01c'est le président
29:02du gouvernement de la terre
29:03du moins certains de ses conseillers
29:04donc il se retrouve
29:05face au rétro-pédalage
29:06il se retrouve face
29:07au syndicat agricole
29:08dans un moment très tendu
29:09et il y a sa fuite
29:10il y a Gabriel Attal
29:11qui est en train
29:12de regarder la séquence
29:13d'Emmanuel Macron
29:14en difficulté
29:15au salon de l'agriculture
29:16avec ses conseillers
29:17avec quasiment
29:18du dédain
29:19pour le président de la république
29:20et ça lui est rapporté
29:21et c'est peut-être
29:22ce dont vous parlez
29:23c'est une approche politique
29:24et tu as raison
29:25mais Gabriel Attal
29:26doit tout
29:27absolument tout
29:28à Emmanuel Macron
29:29Emmanuel Macron
29:30qui a senti
29:31une faille de loyauté
29:32quelque chose qui s'est cassé
29:33sur la relation humaine
29:34sur la relation humaine
29:35Emmanuel Macron
29:36le détruit à François Hollande
29:37oui mais
29:38c'est la politique
29:39les amis
29:40c'est la politique
29:41vous n'avez pas
29:42qu'on vous fasse
29:43ce qu'on vous a fait
29:44c'est un peu
29:45une tradition française
29:46entre le premier ministre
29:47et son président
29:48vous savez que
29:49Emmanuel Macron
29:50il a un petit truc
29:51quand il voit des gens
29:52il dit toujours
29:53une fausse info
29:54et
29:55il a une tellement
29:56bonne mémoire
29:57qu'il arrive à savoir
29:58si c'est une fausse info
29:59et il a dit à qui
30:00pour savoir
30:01si ça lui revient derrière
30:02et si
30:03la personne parle
30:04et je pense
30:05qu'il y a eu aussi
30:06un petit truc comme ça
30:07avec Gabriel Attal
30:08je peux complètement me tromper
30:09c'est une suppute
30:10je suppute
30:11donc une faille de loyauté
30:12je suppute
30:13je suppute
30:14je suppute
30:15soit vous supputez
30:16soit vous êtes très bien informé
30:17je suppute
30:18il est très bien informé
30:19je suis un supputeur
30:20sur une question politique
30:21je suis un supputeur
30:22sur une question politique
30:23je suis un supputeur
30:24je suppute
30:25et je pense que
30:26ça lui est revenu
30:27ça lui est revenu
30:28et que derrière
30:29il a dit
30:30ok
30:31on va le shooter
30:32ah ok
30:33j'ai une bonne technique
30:34mais il faut avoir
30:35une grosse mémoire
30:36après
30:37dissoudre une assemblée
30:38entière
30:39pour shooter un mec
30:40c'est un peu
30:41excessif
30:42il s'est dit
30:43en plus
30:44ça va me permettre
30:45de me débarrasser
30:46de Gabriel Attal
30:47et puis souvenez-vous
30:48il y avait les européennes
30:49ils étaient aussi
30:50totalement en désaccord
30:51lui il lui disait
30:52va faire campagne
30:53va débattre avec
30:54Jordan Bardella
30:55et il a fini par lui
30:56Gabriel Attal
30:57ne voulait pas y aller
30:58en disant
30:59ce n'est pas moi
31:00la tête de liste
31:01je ne suis pas patron de partie
31:02je ne suis pas ministre
31:03cette technique
31:04Cyril c'est bien
31:05c'est un crash test
31:06exactement
31:07il se dit
31:08là je l'ai pris en faille
31:09donc pour la suite
31:10ce n'est pas jouable
31:11ça me rappelle
31:12ça n'a rien à voir
31:13mais je le raconte
31:14aux auditeurs
31:15d'Europe 1
31:16c'est Bernard Tapie
31:17est-ce que vous connaissez
31:18cette histoire
31:19de Bernard Tapie
31:20quand il a réuni
31:21ses joueurs
31:22quand il devait jouer
31:23en demi-finale
31:24je crois
31:25il était champion à l'époque
31:26et qu'il y avait
31:27énormément de clubs italiens
31:28qui l'appelaient les joueurs
31:29pour leur demander
31:30de lever le pied
31:31et leur demander
31:32de ne pas jouer le match
31:33et de les laisser gagner
31:34et il leur donnait
31:35des mallettes
31:36voilà
31:37donc en fait
31:38et c'est vrai
31:39que Bernard Tapie
31:40avait fait un truc incroyable
31:41il avait dit
31:42je sais qu'on va vous appeler
31:43je sais qu'on va vous appeler
31:44quoi qu'il arrive
31:45on va vous appeler
31:46donc celui
31:47qui ne me le dit pas
31:48sachez-le
31:49je le saurai
31:50parce que je vais
31:51moi-même faire
31:52faire appel d'appel
31:53je ne sais pas
31:54faire appel d'appel
31:55un faux mec
31:56italien
31:57qui va vous appeler
31:58pour vous proposer de l'argent
31:59c'est génial
32:00donc je vous le dis
32:01donc faites attention
32:02parce que je le saurai
32:03un malin, un malin et demi quoi
32:04et
32:05il n'a pas du tout fait ça
32:06et il y a des joueurs
32:07qui sont venus spontanément
32:08lui dire
32:09bon il y a un mec
32:10qui m'a appelé
32:11ouais
32:12c'est incroyable
32:13ouais
32:14c'est fou
32:15donc voilà
32:16donc c'est un peu
32:17c'est un peu
32:18exactement
32:19c'est un peu le
32:20voilà donc
32:21et je pense
32:22qu'il y a eu un truc
32:23je pense qu'il y a ça aussi
32:24qui a joué
32:25voilà
32:26mais je suppute
32:27je suppute et rarement
32:28ex nihilo
32:29si j'ose l'exprimer ainsi
32:30tu ne sais pas
32:31qui est cette personne
32:32je l'embrasse
32:33c'est une péto
32:34en tout cas
32:35pour Emmanuel Macron
32:36c'était un Cassius Belli
32:37ah oui je pense aussi
32:38et Yann
32:39merci d'avoir été avec nous
32:40sur Europe 1
32:41bah merci
32:42de m'avoir pris
32:43au téléphone
32:44non mais nous
32:45ça nous fait plaisir
32:46au contraire
32:47c'était un plaisir
32:48ah bah super
32:49et bah voilà
32:50il est 16h45
32:51je passe toujours mon petit
32:52coucou Michel
32:53voilà
32:54Michel
32:55non
32:56Michel
32:57un collègue à moi
32:58Michel
32:59et puis
33:00Jean-Michel Apathy
33:01parce que tu oublies
33:02vous êtes sûr
33:03vous n'avez pas démarré l'apéro
33:04plutôt vous
33:05non
33:06parce que
33:07c'est pour ça
33:08qu'il est méchant avec toi
33:09tu le négliges
33:10tu lui dis jamais bonjour
33:11à qui ?
33:12à Jean-Michel Apathy
33:13non
33:14ah oui c'est ça
33:15c'est vrai que
33:16on lui dit bonjour
33:17merci Yann
33:18vous avez bien fait
33:19de lui passer un petit bonjour
33:20parce que c'est notre auditeur
33:21Jean-Michel Apathy
33:22voilà merci Yann
33:23je vous fais de gros bisous
33:24on vous attend
33:25pour nous rappeler demain
33:26et bon apéro mon Yann
33:27ouais merci
33:28salut Yann
33:29salut merci d'avoir été là
33:30on a Yves avec nous
33:31Yves Dumont
33:32bonjour monsieur
33:33bonjour Yves
33:34c'est un vrai plaisir
33:35de vous avoir
33:36ah bah merci Yves
33:37merci moi aussi
33:38au départ
33:39j'ai eu du mal
33:40à accrocher avec vous
33:41ah bah ça me fait plaisir
33:42c'est ce que disait ma meuf
33:43et comme vous venez de le dire
33:44je suppose
33:45qu'on va bien s'entendre
33:46ah bah c'est ça
33:47on va bien s'entendre
33:48on va bien s'entendre
33:49on va bien s'entendre
33:50on va bien s'entendre
33:51ah bah j'espère bien
33:52j'espère bien
33:53mais ça me fait bien plaisir
33:54de vous avoir en tout cas Yves
33:55parce que tout à l'heure
33:56vous parliez de 2027
33:57oui
33:58et bah il y a une dame
33:59heureusement qu'elle n'exerce
34:00pas en maternelle
34:01parce que 73
34:0273 plus 3
34:03ça fait 76
34:04pour un dinosaure
34:05oui
34:06hein qu'elle disait
34:07sur Barnier
34:08ah oui
34:09oui bien sûr
34:10exactement
34:11voilà
34:12donc s'il commence
34:13à 73 ans
34:14ça sera le plus vieux
34:15président de la République
34:16élu
34:17je pense que
34:18Michel Apathy
34:20son destin présidentiel
34:21s'est assez vite
34:22arrêté
34:23il va écrire un livre
34:24il va écrire un livre
34:25non mais je parle
34:26de Mélenchon
34:27bah bien sûr
34:28ça va être salé
34:29ça sera le plus vieux
34:30il parle de
34:31il parle de Mélenchon
34:32ah oui
34:33ah oui
34:34ça serait le plus vieux
34:35ah oui
34:36comment dire
34:37le monsieur il a parlé
34:38de l'Algérie
34:39juste avant
34:40c'est pas ça que je voulais
34:41vous dire au départ
34:42mais comme j'ai entendu
34:43la conversation
34:44de l'ogu
34:45il savait peut-être pas
34:46que Pétain
34:47c'était un fasciste
34:48mais il savait pas
34:49que Mitterrand
34:50il adorait Pétain
34:51et que Mélenchon
34:52lui
34:53non on peut pas dire
34:54qu'il adorait Pétain
34:55il y a la Francise
34:56qui l'a adoré
34:57il l'a adoré
34:58il l'a adoré la Francise
34:59parce que l'on le sait pas
35:00non mais je comprends
35:01ce que veut dire Yves
35:02vous avez vu
35:03Olivier d'Artigolle
35:04vous avez vu Olivier d'Artigolle
35:05non parce que
35:06là c'est l'information
35:07d'historien
35:08oui je sais
35:09il l'adorait pas
35:10d'Artigolle
35:11va pas être content avec moi
35:12je pense qu'il se souvient
35:13quand même qu'il a
35:14il a fait quand même
35:15une condamnation
35:16sur 45
35:17Mitterrand
35:18quand il était
35:19garde des Sceaux
35:20non c'est pas ça
35:21oui allô
35:22sous la 4ème
35:23oui le garde des Sceaux
35:24et ?
35:25quand il était
35:26garde des Sceaux
35:27pour l'Algérie
35:28il n'en a pas
35:29il a envoyé des
35:30c'est ce qu'il voulait dire
35:31ah oui mais ça
35:32oui ça avait
35:33c'était par un lien
35:34avec l'environnement mondial
35:35oui mais c'est ce que
35:36oui oui bien sûr
35:37quand l'extrême gauche
35:41dit que
35:42l'extrême droite
35:44elle n'a pas changé
35:45Mitterrand il a bien eu
35:46le temps de changer
35:47en 81
35:48en 20 ans
35:49donc je vois pas pourquoi
35:50l'extrême droite
35:51aurait pas le droit
35:52très bon argument ça
35:53exactement
35:54voilà
35:55et de l'autre côté
35:56j'appelais surtout
35:57pour dire que
35:58les socialistes
35:59une fois de plus
36:00ils vont faire
36:01une forcée
36:02en 47
36:03ils avaient viré
36:04les socialistes
36:05en 83
36:0684
36:07les communistes
36:08en 47
36:09ils avaient viré
36:10les communistes
36:11oui
36:12et en
36:131983
36:1484
36:15les communistes
36:16ont quitté Mitterrand
36:17parce qu'il leur avait fait
36:18un coup dans le dos
36:19oui
36:20vous vous en souvenez de ça ?
36:21le virage de la rigueur
36:22le tournant de la rigueur
36:23oui après avoir fait
36:24n'importe quoi
36:25en 83
36:26il fallait bien
36:27mettre un peu de rigueur
36:28là-dedans
36:29la seule chose
36:30qu'il a fait bien
36:31la seule chose
36:32qu'il a fait bien
36:33Mitterrand
36:34la seule chose
36:35qu'il a fait bien
36:36entre 81 et 83
36:37François Mitterrand
36:38c'est la victoire
36:39de Yannick Noah
36:40à Roland-Garros
36:41c'est tout
36:42je ne parle pas de la girouette
36:43comment ?
36:44Hollande
36:45parce que lui
36:46DSK
36:47il avait perdu son pantalon
36:48mais Hollande
36:49mais François Hollande
36:50vous avez une petite dent
36:51contre la gauche
36:52non
36:53je ne crois pas
36:54je ne crois pas
36:55je vais vous dire
36:56que non du tout
36:57tout ça
36:58est assez factuel
36:59je vais être très clair
37:00j'ai 68 ans
37:01en 1981
37:02j'ai voté Mitterrand
37:03au deuxième tour
37:04comme j'ai malheureusement
37:05appris justement
37:06ces choses
37:07de l'Algérie
37:08je n'irai pas
37:09voter pour lui
37:10en 2002
37:11j'ai voté M. Jospin
37:12que les grands comptes
37:13de la gauche
37:14ils avaient laissé
37:15carrément tomber
37:16après
37:17comme je n'avais pas
37:18trop le choix
37:19j'ai voté Hollande
37:20mais maintenant
37:21c'est fini
37:22j'avoue franchement
37:23que c'est fini
37:24que c'est fini
37:25et on n'y retournerait pas
37:26indéçu de la gauche
37:27oui
37:28c'est indéçu de la gauche
37:29excusez-moi
37:30ce qu'a dit Yves
37:31depuis tout à l'heure
37:32je suis désolé
37:33je suis désolé
37:34je suis désolé
37:35je suis désolé
37:36je suis désolé
37:37je suis désolé
37:38je suis désolé
37:39je suis désolé
37:40c'est factuel
37:41ce que dit Yves
37:42il n'a pas dit
37:43voilà
37:44excusez-moi Olivier d'Artigolles
37:45c'est vrai que ça vous égratigne
37:46mais excusez-moi
37:47Yves est factuel
37:48dans ce qu'il dit
37:49de toute manière
37:50toutes les vérités
37:51et vous en voulez une petite
37:52aussi pour rigoler
37:53vis-à-vis
37:54de la gauche ?
37:55allez-y
37:56n'hésitez pas
37:57avant de vous appeler
37:58parce que ça fait
37:59très longtemps
38:00que je prépare ça
38:01allez-y
38:02n'hésitez pas
38:03ce M. Mélenchon
38:04qui dit que la France
38:05est raciste
38:06que l'école est raciste
38:07j'ai fait une petite enquête
38:08j'ai fait des recherches
38:09sur 21 députés français
38:10issus de l'immigration
38:11qui sont dans LFI
38:1216 ont fait
38:13de très hautes études
38:14en France
38:15dont certains
38:16Sciences Po
38:17alors quand il dit
38:18que les français
38:19ou l'école
38:20est raciste
38:21il pourrait peut-être
38:22qu'il revienne
38:23avec sa copie
38:24non mais ce n'est pas non
38:25ce que dit Yves
38:26excusez-moi
38:27Gauthier Lemoyne
38:28je ne sais pas
38:29vous pouvez vérifier
38:30j'en ai peut-être
38:31pas cherché assez
38:32non non non
38:33mais c'est vrai
38:34c'est vrai
38:35c'est vrai
38:37mais que Jean-Luc Mélenchon
38:38dise qu'il y a
38:39en France
38:40un racisme
38:41c'est certain
38:42est-ce qu'il dit
38:43que la France
38:44est raciste
38:45pour autant ?
38:46est-ce que
38:47peut-être qu'il dénonce
38:48un racisme systémique
38:49encore une fois
38:50ça peut être contesté
38:51mais il ne semble pas
38:52que Jean-Luc Mélenchon
38:53ait un jour dit
38:54que la France
38:55était un pays raciste
38:56non certains
38:57de ces institutions
38:58vous êtes plus doué
38:59que moi
39:00vous jouez sur un
39:01petit peu
39:02pour les mots
39:03il n'est pas plus doué
39:04et moi je considère
39:05que SOS racisme
39:06a été
39:07un précurseur de ça
39:08contrairement
39:09à ce que c'était
39:10prévu au départ
39:11c'est-à-dire ?
39:12eh bien
39:13si vous voulez
39:14parler à moi
39:15j'ai 68 ans
39:16donc il y a
39:17une certaine époque
39:18de ma vie
39:19quand j'étais plus jeune
39:20il y a une trentaine
39:21d'années
39:22alors attendez
39:23que je ne dise pas
39:24de bêtises
39:25oui bon bah
39:2628-30 ans
39:27j'ai eu l'occasion
39:28et c'est là
39:29que je me suis aperçu
39:30qu'il y avait
39:31quelque chose
39:32qui ne collait pas
39:33alors pour vous mettre
39:34dans la condition
39:35soi-disant du racisme
39:36ou pas raciste
39:37j'ai une tante
39:38qui était martiniquaise
39:39et une cousine
39:40qui est revenue
39:41bonne soeur
39:42infirmière
39:43qui est revenue
39:44de
39:45ça y est
39:46j'ai un trou de mémoire
39:47et je tremble un peu
39:48en parlant
39:49parce que j'ai
39:50du Sénégal
39:51avec un monsieur
39:52qui était bien noir
39:53qui s'appelait
39:54Doudou
39:55surnom de Doudou
39:56alors pour vous dire
39:57que mon enfance
39:58a été bercée
39:59avec ces gens-là
40:00et tout
40:01dans de la richesse
40:02oui
40:0489
40:05j'ai eu
40:06parce que mon patron
40:07était malade
40:08à embaucher
40:09des gens
40:10c'est là que j'ai vu
40:11la entre guillemets
40:12perversité
40:13de
40:14SOS racisme
40:15qui a été tournée
40:16puisque
40:17lorsque
40:18j'ai voulu
40:19embaucher
40:20deux personnes
40:21c'est moi
40:22qui les supervisais
40:23vis-à-vis de mon patron
40:24et bien malheureusement
40:25j'ai embauché
40:26un monsieur
40:27qui était de couleur
40:28qui était noir
40:29et par contre
40:30le monsieur
40:31qui était
40:32respecté de raciste
40:33parce que je ne l'avais pas embauché
40:34et c'est pour ça
40:35que je dis que
40:36SOS raciste
40:37a été très bien
40:38oui mais c'est pas
40:39de leur faute
40:40c'est pas de leur faute ça
40:41parce que
40:42certains
40:43ont inversé le problème
40:44et c'est aussi pour ça
40:45à travers la guerre d'Algérie
40:46qu'il y a des problèmes
40:47de communication
40:48merci
40:49parce que certains
40:50ont considéré
40:51qu'à partir du moment
40:52où ils étaient là
40:53on leur devait tout
40:54merci Yves
40:55merci Yves
40:56merci Yves d'avoir été avec nous
40:57merci beaucoup Yves
40:58merci
40:59merci de nous rappeler
41:00quand vous voulez Yves Dumont
41:01merci beaucoup
41:02à tout de suite
41:03sur Europe 1
41:04il n'y a pas de quoi
41:05vous ne nous embêtez pas
41:06merci
41:070 1 80 20 39 21
41:08on revient dans un instant
41:09sur Europe 1
41:10à tout de suite