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Les différentes forces politiques de l'Assemblée nationale, sauf LFI et le RN, sont invitées à l'Élysée ce mardi 10 décembre. Emmanuel Macron souhaite avancer sur une "méthode" pour constituer le prochain gouvernement. Le Rassemblement national (RN) critique une "erreur absolue" et un "mépris". 

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Transcription
00:00— Je viens de vous dire, je viens de vous dire, si un Premier ministre de gauche, il sera ouvert au compromis. D'ailleurs, il n'aura pas d'autre choix,
00:07parce que nous n'avons pas de majorité absolue. Nous sommes conscients de cela. Nous ne sommes pas en train de vous dire que nous avons gagné
00:12et seuls, nous pouvons appliquer tout notre programme, rien que notre programme. Je saurais vous mentir, mais ce n'est pas nos habitudes.
00:19Et donc nous, effectivement, nous sommes prêts à construire un chemin avec des concessions, forcément, parce que nous n'aurons pas d'autre possibilité.
00:27Mais nous le ferons en ayant, nous, le pouvoir d'initiative et donc la capacité à mettre sur la table des sujets que la droite,
00:35à l'évidence, n'a pas envie de mettre. Et nous ferons en sorte de poser aussi les aspirations des Français sur le pouvoir d'achat,
00:42sur la transition écologique, sur la question des retraites, sur tous ces sujets qui sont aujourd'hui des points aveugles de la discussion,
00:48parce qu'un gouvernement de droite, forcément, ne cherche pas à les mettre en avant, puisqu'il veut les éviter. Voilà.
00:53— Vous regrettez l'assenté des filles, aujourd'hui ? — Je regrette leur position, parce qu'ils affaiblissent la gauche.
00:59Pourquoi refuser le dialogue à un moment où, au contraire, les Français se demandent ce que va être la suite ?
01:04Donc je pense que la politique de la chaise vide est une forme d'affaiblissement de la gauche. Et donc je regrette qu'ils ne soient pas là, effectivement.

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