Claude Moniquet, spécialiste en terrorisme et en renseignements, expose la situation au Moyen-Orient. «La Syrie est dans l’inconnu le plus total», selon lui.
Category
🗞
NewsTranscription
00:00Il peut y avoir des conséquences, il y aura des conséquences positives pour la région, sans doute déjà le retrait des russes qui perdent
00:07leur base de Tartus et d'autres bases militaires qu'ils avaient, mais surtout la base méditerranéenne
00:12navale de Tartus, le Hezbollah qui va être considérablement affaibli puisque le Hezbollah
00:18recevait ses armes de l'Iran via la Syrie, ça c'est fini, comme le soutien de la Syrie au Hezbollah, donc ça peut changer la configuration
00:24politique au Liban, mais c'est clairement le régime qui s'installe, on ne sait pas ce que ça va être.
00:29Al-Djoulani, le chef des rebelles, est un ancien d'Al-Qaïda, il se présente aujourd'hui comme un modéré, il dit vouloir dialoguer
00:36avec l'ancien premier ministre, il a appelé à ce qu'on
00:39n'attaque pas les militaires qui se rendaient, moi je viens de voir passer des images mais qui ne sont pas confirmées, par exemple, de pendaison
00:46en Syrie, aujourd'hui il y a une heure ou deux, mais elles ne sont pas confirmées, donc on ne sait pas encore ce qui va se passer.
00:52Soit Al-Djoulani va vouloir imposer un régime islamiste et à ce moment-là la guerre civile
00:57continuera, Daesh va remonter et on aura un risque clair pour la région et pour l'Europe, comme on l'a eu
01:05il y a une dizaine d'années, soit effectivement, par opportunisme, il tentera de jouer une carte plus modérée
01:12d'union nationale,
01:14mais on n'en est pas encore là, et là la Syrie pourrait peut-être sortir du cauchemar de la guerre civile,
01:19mais pour le moment c'est une impenu totale.