• l’année dernière
Les rebelles, menés par des islamistes radicaux, ont annoncé être entrés dimanche 8 décembre dans la capitale Damas après une offensive fulgurante en Syrie, faisant fuir selon eux le "tyran" Bachar al-Assad et mettant fin à cinq décennies de règne du parti Baas. Pour la Russie, cette chute du président syrien est un coup dur. 

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Transcription
00:00Si vous voulez, le soutien qu'avait apporté la Russie sous l'impulsion de Vladimir Poutine au régime syrien en 2015
00:08pour se battre contre Daesh et l'État islamique avait marqué le retour sur la scène internationale de Vladimir Poutine,
00:14une sorte de volonté de puissance de la Russie qu'elle commençait à exprimer à cette époque-là.
00:20Et puis, on se rend compte aujourd'hui que Moscou n'a plus les moyens, en tout cas, de soutenir son allié syrien.
00:26La preuve hier encore à Doha, lors d'une réunion au format Astana.
00:31Le chef de la diplomatie russe, Sergey Lavrov, avec ses homologues turcs et iraniens,
00:36jugeait inadmissible de voir les terroristes contrôler la Syrie.
00:40Il plaidait, lui, pour le respect des accords existants, en particulier la résolution 2254 du Conseil de sécurité
00:47qui réaffirmait la souveraineté, l'intégrité territoriale et l'unité de la République arabe syrienne.
00:53Alors, on voit aujourd'hui que ces paroles se sont avérées être des vieux pieux.
00:58La question qui se pose désormais pour Vladimir Poutine,
01:02c'est qu'on constate que Moscou n'est pas en mesure de soutenir et de venir au secours de son allié syrien.
01:08Et bien, quand sera-t-il pour les autres partenariats importants que la Russie essaye de conclure,
01:14notamment en Afrique et dans d'autres régions du monde ?
01:16C'est la question de la crédibilité du soutien russe qui est aujourd'hui mise en question.

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