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La Convention de Berne, qui assure la protection de la faune principalement en Europe, a approuvé mardi 3 décembre un déclassement du statut de protection du loup, qui va passer d'espèce "strictement protégée" à "protégée".

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Transcription
00:00Oui, très attendu, parce qu'il y a encore eu une attaque hier à une quarantaine de kilomètres,
00:04la semaine dernière à une quinzaine de kilomètres.
00:06En fait, rien que dans Saône-et-Loire, ici en Bourgogne, il y a une centaine d'attaques par an.
00:10Il y a un millier de loups en France, et tu le disais Adeline,
00:13il y en a jusque dans le Finistère, surtout dans les Alpes, mais ici aussi.
00:15Vous attendez quoi comme changement ?
00:18Le fait que le loup passe de strictement protégé à juste protégé.
00:21Concrètement, ça va changer quoi pour vous ?
00:23Alors, en tant qu'éleveur, on a l'espoir que le taux de prélèvement du loup,
00:27qui est aujourd'hui de 19%, puisse être augmenté,
00:30vraiment dans l'objectif de baisser la pression de prédation sur les troupeaux.
00:34Voilà, alors quand on dit prélèvement, c'est une façon d'éviter d'y retuer,
00:37mais vous n'avez pas de chiffre encore ?
00:39Non, par rapport à cette annonce de cette semaine,
00:42on n'a pas de chiffre sur le nouveau taux de prélèvement.
00:44Vous voulez tuer tous les loups, vous, ou pas ?
00:46Non, pas du tout, on n'a rien contre le loup.
00:48Ce qui nous embête, c'est les attaques sur les troupeaux et la prédation,
00:51sur les ovins et sur les bovins.
00:53Quand il va faire jour tout à l'heure, à 8h, on ira dans les prairies,
00:56là où le loup attaque, là on est à couvert quand même,
00:58et alors dans les armes, contre le loup, regardez ça si ce n'est pas mignon,
01:02cette peluche, c'est un bébé patou, la maman est là,
01:05elle est en train de donner à manger aux petits,
01:07et ça c'est une arme rejetable.
01:09Oh mais non ! 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7 !
01:11Elle en a eu 7 !
01:13Merci beaucoup Cédric et à tout à l'heure.

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