• il y a 12 heures


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Transcription
00:00Nous, nous avons pris une position hier très claire
00:03avec un communiqué de presse qui est sorti hier soir
00:05et qui dit que nous voulons censurer parce que ce gouvernement a échoué,
00:10que le budget qu'il propose aux Français est mauvais
00:14et qu'il a utilisé l'article 49.3.
00:16Et quand on utilise l'article 49.3,
00:18le seul moyen dont dispose l'opposition, c'est une motion de censure.
00:21Donc nous assumons le fait de déposer une motion de censure et de la voter.
00:25Mais nous disons en même temps que nous voulons gouverner.
00:28Nous voulons gouverner.
00:29Donc nous sommes à la disposition du Premier ministre,
00:32du Président de la République, excusez-moi, l'absence non révélateur,
00:35du Président de la République pour dire, voilà, nous sommes là,
00:37si vous voulez faire appel à nous, nous sommes prêts.
00:40Et notre communiqué de presse dit, voilà,
00:42un homme ou une femme issu des rangs de la gauche.
00:46Donc vous voyez que c'est plus large que ce qu'on avait imaginé au départ,
00:50à savoir Lucie Castet au nom du NFP.
00:52Nous sommes conscients qu'il faut élargir aujourd'hui les voies du rassemblement.
00:57Donc non seulement nous voulons gouverner,
00:59mais à la différence de nos collègues du LFI,
01:01nous ne demandons pas la démission de M. Macron.
01:03Il y a une légitimité institutionnelle et démocratique qui est là.
01:06Et M. Macron est Président de la République.
01:09Il est pour nous un mauvais Président de la République.
01:12Mais les Français l'ont élu.
01:14Et donc il faut le respecter en tant que tel.
01:16Nous ne rajouterons pas du chaos institutionnel
01:18au chaos politique et économique qui est en train de se dérouler.
01:21– Dans cette optique cuite DLR, ils regardent le spectacle,
01:24ils seraient là, ils ne participent pas et ne censurent pas, c'est ça l'idée ?
01:27– Ce n'est pas nous qui avons choisi DLR pour gouverner ce pays,
01:31alors que c'est le quatrième groupe de l'Assemblée nationale
01:36et qu'ils ont fait de mauvais scores,
01:37même s'ils ont ici beaucoup de sénateurs ici et dans la Haute Assemblée.
01:42Donc c'est clair, nous sommes conscients des limites du jeu.
01:46DLR a une politique très marquée à droite,
01:50notamment inspirée par M. Rotaillot, chacun le sait bien.
01:54Mais nous pouvons avoir une autre voie pour la France.
01:56Et cette autre voie, elle passe par un Premier ministre
01:58ou une Première ministre issue de la gauche.
02:01Donc nous sommes disposés, nous sommes disponibles
02:03pour gouverner ce pays en élargissant bien sûr les majorités, texte par texte.
02:08Il faudra avoir une culture de compromis,
02:10comme cela existe par ailleurs dans d'autres pays européens.
02:12– Vous seriez prêt à gouverner avec les macronistes,
02:16l'ex-majorité présidentielle ?
02:17– Nous avons d'abord à établir un projet politique pour la France.
02:21Et c'est sur la base de ce projet politique pour la France,
02:23notamment issu des propositions du Nouveau Fonds Populaire,
02:27que nous pourrons bâtir cette nouvelle majorité.
02:30On ne peut pas imaginer un gouvernement qui tombe
02:32comme sous la Quatrième République tous les deux mois ou trois mois.
02:35Ça, ce n'est pas possible, ce n'est pas acceptable pour le pays.
02:38Donc il faut de la stabilité.
02:40Nous sommes, nous, la gauche de responsabilité.
02:42Et nous pensons que la stabilité est possible,
02:44y compris au travers d'une confiance
02:45qui serait donnée à quelqu'un de nos rangs.
02:47– Dernier point, tout le monde est d'accord au PS sur ça ?
02:50– Le communiqué de presse a été évoqué hier par toutes les sensibilités
02:55et donc j'en suis très heureux.
02:57De la même manière, il y a une semaine,
02:59le bureau national, à l'unanimité, avait voté le principe de la censure.
03:03Alors il peut y avoir des interrogations sur l'ensemble du dispositif,
03:09mais je sens que le PS est très rassemblé là-dessus,
03:11tellement rassemblé que nous faisons l'objet depuis ce matin
03:14de très grandes critiques de nos collègues de LFI
03:17qui disent qu'on est en train de faire bouger la ligne.
03:19Mais le problème n'est pas de savoir si nous devons servir les intérêts de M. Mélenchon,
03:22le problème est de savoir si nous devons servir les intérêts de la France.

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