Pascal Praud revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité. Aujourd’hui 02/12/2024, il revient en compagnie de Franck Allisio, député RN des Bouches-du-Rhône, sur l'Assemblée nationale qui doit se prononcer aujourd'hui sur le budget de la Sécurité sociale et sur la censure du gouvernement qui pourrait suivre.
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00:00La semaine commence et on ne sait pas si Michel Barnier va la terminer à la tête du gouvernement.
00:15On est avec Géraldine Hamon, bonjour chère Géraldine, je ne sais même pas si je vous
00:19ai saluée.
00:20Non du tout, je vous ai dit bonjour trois fois mais vous n'avez pas répondu.
00:23Non mais c'est pas grave.
00:24Mais parce qu'on est là, en train de préparer peut-être un gouvernement.
00:29Trois fois vous avez dit non.
00:31Ah c'est vous qui ne ferez pas le gouvernement.
00:32Non mais c'est pas grave, je ne vous en veux pas Pascal.
00:35Non mais là ça va mal franchement.
00:37Bonjour.
00:38Bonjour Géraldine, vous allez bien ? Jacques Serret est là bien sûr.
00:41Bonjour Pascal.
00:42Jacques Serret du service politique.
00:43Dans la régie, notre ami Laurent est là.
00:48Bonjour.
00:49Bonjour à tous.
00:50Comment ça va ?
00:51Très bien et vous ?
00:52Laurent Tessier bien sûr.
00:53C'est pas possible.
00:54Mais Laurent Tessier arrêtez.
00:55Laurent Tessier, Fabrice Laffitte, Olivier Guenec, c'est là, il nous donnera le cadeau,
01:04le cadeau boubouc, ça sera tous les jours désormais jusqu'au 24 décembre parce qu'on
01:08sera là le 24 décembre.
01:09A midi.
01:10A midi.
01:11Deux midis, trois midis, quatre.
01:12Le cadeau boubouc.
01:13Oh là là on a hâte.
01:14Alexandre Omar qui a un cadeau à lui tout seul.
01:16Bonjour Pascal.
01:17Bonjour cher ami.
01:18Et donc Franck Alizio, député du Rassemblement National des Bouches du Rhône, on va écouter
01:22d'abord Jordan Bardella puisqu'il nous a dit tout à l'heure que c'était plié.
01:26Donc vous allez nous expliquer ce qui se passe.
01:28A partir du moment où Michel Barnier poursuit la politique d'Emmanuel Macron, le Rassemblement
01:34National censura évidemment ce gouvernement.
01:36Donc la réponse est oui, vous allez censurer et faire tomber le gouvernement ?
01:38La réponse est oui, le Rassemblement National actionnera le mécanisme du vote de la censure.
01:45Sauf évidemment, miracle de dernière minute, si Michel Barnier venait à revoir sa copie
01:48d'ici 15 heures.
01:49Mais j'ai peu d'espoir qu'il soit touché par la grâce étant entendu que nous avons
01:53été sciemment ignorés et méprisés depuis plusieurs mois.
01:56Alors c'est ça monsieur Alizio, que les uns et les autres ne comprennent pas forcément.
02:01Moi j'ai l'impression que vous avez été écouté, et je parle sous le contrôle de
02:08Jacques Serret, que vous n'avez pas eu tout ce que vous demandiez sans doute.
02:12Mais par exemple que sur l'électricité, Jacques Serret, il y a eu un pas sur l'électricité
02:19en effet jeudi dernier avec cette annonce de Michel Barnier de ne pas augmenter les
02:22taxes sur l'électricité, ce qui était un des points rouges fixés par le Rassemblement
02:27National.
02:28Est-ce qu'il y a eu un autre domaine sur lequel le Rassemblement National a été écouté ?
02:35L'aide médicale d'État également, c'est à dire que Michel Barnier s'est engagé
02:39pour revoir ce qu'on appelle le panier de soins, réduire certaines dépenses dans l'aide
02:44médicale d'État, mais là ça a été jugé pas suffisant pour le Rassemblement National
02:50sur ce point là Pascal.
02:51Oui mais pas suffisant, et c'est là peut-être M.
02:54Alizio que votre électorat il va dire attention parce que vous êtes jusqu'au boutiste,
03:00et est-ce qu'il vous suit sur cette ligne là ? Parce que les conséquences il ne s'agit
03:05pas de dire que la Seine va se transformer en sang, ce n'est pas les diplées d'Égypte
03:10si le gouvernement Barnier tombe, mais il peut y avoir quelques petites conséquences.
03:17Alors, notre électorat il a la mémoire, et nous revenons de trois jours de circonscription
03:22donc je peux vous dire que notre électorat il est derrière nous, et les français en
03:25général sont derrière nous, d'ailleurs les sondages le disent, non seulement ils
03:29sont plutôt à 53% de mémoire pour une censure, mais en plus ils vont même plus loin en souhaitant
03:35qu'en cas de censure ce soit le président public qui prenne sa responsabilité.
03:38Donc les français sont sur la même ligne que nous.
03:43Pourquoi ? Parce qu'ils ont de la mémoire, ils se souviennent que si ce gouvernement
03:46existe aujourd'hui, c'est grâce et par Marine Le Pen, c'est parce qu'à la différence
03:51de la gauche, nous avons eu un comportement responsable, nous avons voulu donner sa chance
03:57à ce gouvernement au début en disant, Michel Barnier, sur le papier, nous c'est quelqu'un
04:03avec lequel il n'y a pas de blocage comme ça pouvait l'être avec la gauche ou avec
04:07M. Gaël Bertrand, donc nous lui donnons sa chance, et nous pensons que nous allons pouvoir
04:11dialoguer avec lui et nous faire entendre, notamment sur le premier projet de loi important
04:16de cette mandature, c'était le budget.
04:19L'historique est important, sur le dernier mois, en plein examen du budget, alors qu'on
04:26devait continuer à échanger ensemble, il n'y a eu plus aucun échange de la part du
04:30gouvernement, le gouvernement ne venait plus vers nous, le gouvernement recevait tout le
04:33monde, recevait maintes fois les macronistes, même longuement négocié avec les socialistes,
04:39avec nous, rien, et 48 heures avant, il se réveille et Marine Le Pen s'en inquiète,
04:43elle dit, mais pourquoi ils ne reviennent pas vers nous, enfin, on a fait un contre-budget,
04:48oui, c'était dans le moment d'affolement, c'est au moment où ils ont commencé à
04:51s'affoler, mais l'examen du budget ça a duré un mois, silence radio de ce gouvernement,
04:57et à un moment donné, sur les plateaux, il faut dire la vérité, silence radio de
05:00ce gouvernement, parce que le maître chanteur de ce gouvernement, parce que celui qui fait
05:04un ultimatum à ce gouvernement, ce n'est pas Marine Le Pen, c'est Gabriel Attal, parce
05:08que depuis un mois, Gabriel Attal met la pression, parce que Gabriel Attal c'est le meilleur
05:13ennemi de M. Barnier, il met la pression en disant, si vous faites un seul geste envers
05:18le RN, surtout si vous le dites, si vous l'assumez, si vous dites, ben oui, on est allé dans
05:24ce sens, parce que le RN, au nom de ses électeurs, nous ont demandé ceci, et bien nous, on arrête,
05:30et bien nous, on fait capoter ce budget, donc le maître chanteur, non, c'est-à-dire que
05:36M. Attal, c'est beaucoup plus surnoi, par exemple, dans le gouvernement, vous avez deux
05:41hommes qui sont au poste clé à Bercy, c'est M. Antoine Armand, et c'est le ministre des
05:48Finances, Laurent Samartin, qui sont des macronistes et des pro-Attal, et vous remarquez bien les
05:57coups à chaque fois, qui viennent saper un début de dialogue entre nous et M. Barnier.
06:04Antoine Armand, j'ai l'impression aussi qu'il n'est pas forcément sur la position de Michel Barnier.
06:07Exactement, ils viennent de ces deux hommes, ces deux hommes torpillent de l'intérieur sur
06:11commande de M. Attal, les avancées qui pourraient être faites petit à petit. Typiquement, vous
06:17citiez l'AME tout à l'heure, l'AME, l'Aide Médicale d'État, la réduction de, comment dire,
06:26du panier de soins pour les clandestins, pour parler clairement. Bon, on nous a fait le coup,
06:32il y a deux ans, on n'est pas obligé de ne jamais tirer les conséquences de ce qu'on nous fait. Il
06:36y a deux ans, Mme Borne, pour sauver son budget, avait dit, mais l'an prochain, je vais réviser le
06:43panier de l'AME. Ça n'a jamais été fait. C'est une promesse de Gascon, c'est la vieille formule
06:47de Pasqua, les promesses n'engagent que ceux qui les reçoivent. Donc, on veut des engagements
06:52clairs. Là, il y a deux engagements clairs. On va marquer une cause. Ce qu'on examine cet
06:57après-midi, c'est le PLFSS, ce n'est pas encore le PLF. L'électricité, c'est sur le PLF. Le PLFSS,
07:02cet après-midi, on avait deux demandes. Maintenir le remboursement des médicaments,
07:06revaloriser les retraites. Sur ces deux points, si le gouvernement bouge, dit cet après-midi,
07:12on ne censurera pas. C'est clair, c'est net et c'est précis. Mais il faut qu'il bouge. Il faut
07:17qu'il bouge. C'est un engagement vis-à-vis de nos électeurs. Il y a un tweet de Gabriel Attal,
07:21je ne vais pas vous le lire entièrement, il fait deux pages, qui a été édité ce 2 décembre à
07:2810h11. Je suis en train de le découvrir. Il dit, rarement, sans doute, notre pays n'aura eu autant
07:33besoin de stabilité. Il dit plus loin que, je pense à tous ces Français modestes qui sont
07:40toujours les premières victimes des crises lorsqu'elles frappent. S'il a censuré et voté
07:43cette semaine, les Français devront se souvenir de cette alliance qui l'a rendu possible. Cette
07:47alliance de toute la gauche, y compris d'un parti socialiste, pour qui l'intérêt général n'est plus
07:52qu'un lointain souvenir, avec le RN. Quant à nous, nous appelons solennellement les oppositions à ne
07:58pas céder à la tentation du pire, à renoncer à leurs funestes projets et donc à ne pas voter la
08:04censure du gouvernement. Vous pouvez découvrir ce tweet sur les réseaux sociaux. Alors, on marque
08:09une pause. On est avec Franck Alizio, député du Rassemblement National des Bouches-de-Rhône,
08:14avec Jacques Serret, journaliste service politique d'Europe 1. Et le scénario nous intéresse parce
08:20qu'il peut y avoir des... J'allais dire, on peut financer, et notamment avec une motion de rejet
08:25préalable. Vous vous rendez compte ? On en est là ! 11h13, à tout de suite.
08:32Et appelez-nous au Standard Europe 1 pour réagir au 01 80 20 39 21, à tout de suite avec Pascal
08:38Pro sur Europe 1. Pascal Pro et vous, de 11h à 13h sur Europe 1. Il est 11h18, on est donc avec
08:46Franck Alizio. Que me disiez-vous, M. Alizio, à l'instant ? Que le ministre des Finances et le ministre du Budget a été reçu à Matignon.
08:53Et que ça sent le recadrage, voilà. Aujourd'hui ? Oui, en ce moment. Recadrage, on ne sait pas, mais vous êtes reçu par définition.
09:01Mais alors, recadrer, et comment, j'ai envie de dire, pour que les gens fassent un peu de pédagogie
09:07pour nos auditeurs. C'est ce que je disais, quand vous souhaitez, de l'intérieur, faire capoter à chaque fois des négociations
09:13parce que vous êtes en réalité piloté par M. Attal de l'extérieur. On s'est trouvé que M. Attal, depuis des semaines et des semaines,
09:18des mois et des mois, essaie de mettre des bâtons dans les roues de M. Barnier. Et vous, non !
09:23Mais non, nous, notre intérêt, c'est de faire, de respecter la feuille de route sur laquelle nous sommes engagés vis-à-vis de nos électeurs.
09:32Nous avons un mandat. Dans le mandat, il y a « mandater ». Nous sommes mandatés par les Français sur un contrat législatif, sur des engagements.
09:42Parmi ces engagements, il y a la préservation à tout prix du pouvoir d'achat. Donc, nous arrivons en voulant préserver à tout prix le pouvoir d'achat des Français, c'est tout !
09:50J'observe quand même que vous n'êtes pas tout à fait sur une ligne aussi radicale. Ce matin, par exemple, M. Bardella a dit « c'est plié ».
09:57Non, mais c'est plié. Oui, je vous le dis encore, s'il n'y a pas les deux avancées que nous demandons, nous souhaitons préserver la santé des Français.
10:04Bon, j'ai compris. Alors, un auditeur va vous interroger.
10:08Si ce n'est pas respecté, nous censurons.
10:09Un auditeur va vous interroger. Jacques Seyret peut intervenir, bien évidemment.
10:12Simplement, avant ça, je voudrais que vous m'expliquiez ce qu'est cette motion préalable de rejet qui pourrait retarder l'échéance, si j'ai bien compris, Jacques Seyret.
10:24Il serait qu'il y a beaucoup de subtilités dans les règles de la vie parlementaire.
10:28Et en effet, il peut y avoir ce qu'on appelle non pas une motion de censure, mais une motion de rejet préalable.
10:33C'est l'une des informations de la matinée. Le groupe socialiste dépose une motion de rejet préalable.
10:39C'est-à-dire qu'avant même la lecture du rapport de la commission mixte paritaire, en gros ce texte sur le PLFSS, avant même qu'on en discute, on va discuter d'une motion de rejet.
10:48C'est-à-dire de décider de rejeter le texte, en gros de ne pas en parler cet après-midi.
10:54Et donc on va débattre de ça, d'une motion de rejet préalable, donc avant lecture du texte.
10:58Et si la motion de rejet est acceptée par une majorité de députés, et bien le texte finalement n'est même pas examiné à l'Assemblée.
11:05Il part au Sénat et revient plus tard.
11:09Seul intérêt, vous me dire pourquoi ? Et bien tout simplement de gagner du temps.
11:13C'est-à-dire que le texte reviendrait la semaine prochaine par exemple, et en attendant les choses se décanteraient peut-être un petit peu.
11:19Ah ça c'est intéressant !
11:21Ça laisserait du temps pour la négociation. Nous encore nous sommes ouverts à la négociation.
11:25Mais pourquoi c'est le PS ? Quel est l'intérêt du PS ?
11:29Ça fait partie des négociations en coulisses.
11:31Pourquoi c'est pas le RN qui fait ça ?
11:33C'est ça que je comprends pas. Le RN a plus intérêt à gagner du temps, ou même les macronistes.
11:37Mais pourquoi le PS ? Comment vous l'interprétez ?
11:40C'est un rapprochement du PS vers Barnier ?
11:44Vers les macronistes ?
11:46Ça peut être lu comme cela.
11:48C'est ça qui est intéressant. Au-delà de l'info, il faut déconner pour ceux qui nous entendent.
11:52L'alliance du RN et du Nouveau Front Populaire peut faire chuter Barnier.
11:59La conséquence de cela, c'est certes que le gouvernement accusera le RN,
12:04mais accusera aussi les députés socialistes, cette gauche modérée.
12:09Donc cette gauche modérée du PS a un intérêt à gagner du temps,
12:14pour ne pas être accusée d'irresponsabilité.
12:20Vous savez, les gens qui nous écoutent, ils n'ont pas votre culture politique forcément.
12:24Ils s'intéressent à la politique, mais ils ont envie qu'on leur explique.
12:27Nous sommes avec Alain, 75 ans, dans les Alpes-Maritimes.
12:32Alain, vous êtes un électeur de quel camp, si j'ose dire ?
12:36Du Renouveau National.
12:38Je l'appelle comme ça, je l'appelle Renouveau National.
12:41Je trouve que c'est plus imagé.
12:43Je suis d'accord avec vous, mais si on commence à déformer le nom des...
12:46Rassemblement National.
12:50Et je dois dire que j'ai beaucoup de mal à suivre ce qu'il se passe depuis quelques semaines.
12:56Parce qu'en fait, je ne comprends pas du tout la position qui est arrêtée.
13:01Une négociation, ça se fait à deux.
13:03On part de positions diamétralement opposées.
13:06On essaye de se mettre d'accord.
13:08Il y a forcément un pied à aller d'un côté et de l'autre.
13:11Mais être jusqu'au boutiste pour venir dire,
13:14appliquez mon programme alors que je n'ai pas été élu pour l'appliquer.
13:17Je n'ai pas de majorité pour le faire appliquer.
13:20C'est quand même un peu osé.
13:22Et puis je crois, si vous voulez, qu'il y a quand même une chose que...
13:25Moi, je ne m'explique pas, si vous voulez, les revirements permanents.
13:31Il y a quand même un certain nombre de gens...
13:35Moi, je côtoie des commerçants.
13:37J'ai des copains qui sont encore chefs d'entreprise.
13:41On a vécu une situation catastrophique au mois de juin jusqu'à la rentrée.
13:48Les commerçants n'ont qu'une idée en tête, c'est de ne pas fusiller les fêtes de Noël.
13:52Or, si vous voulez, il n'y a rien de plus désagréable
13:54que de se dire qu'on va encore être dans un chaos général.
13:57Et dernier point, puisqu'on parle de la Constitution,
14:00il y a une chose qui m'échappe aussi du côté Barnier.
14:03C'est pourquoi est-ce que Barnier irait finalement
14:07ouvrir la face à une motion de censure,
14:12alors qu'il a la possibilité, finalement, de ne pas déposer de 49.3,
14:17de faire voter le texte qui sera forcément refusé,
14:20et puis, finalement, de repartir à zéro.
14:22Jacques Serret, du service politique d'Europa, vous répond.
14:26Absolument, c'est une des possibilités, une des pistes.
14:29C'est-à-dire que tout le monde dit, entre guillemets,
14:32le RN va censurer.
14:33Oui, mais le RN, pour censurer, il faut qu'il y ait un 49.3.
14:36Michel Barnier, depuis des semaines, dit
14:38assurément, vraisemblablement, il y aura un 49.3.
14:41Mais il a cette possibilité, cet après-midi,
14:43encore une fois, s'il n'y a pas de motion non régépréhalable,
14:45de ne pas déclencher de 49.3.
14:47Le texte sera rejeté, oui, mais il partira au Sénat après,
14:51et il reviendra ensuite, là encore, gagner du temps.
14:55Donc, Barnier ne propose pas le vote de...
14:59Mais alors, si le budget est rejeté, qu'est-ce qui se passe ?
15:03S'il n'est pas voté, on prend le budget de l'année dernière.
15:05Non, c'est encore une autre subtilité de ce qui peut se passer.
15:08Ce que j'ai bien, c'est que là où Michel Barnier peut avoir un intérêt
15:12à ne pas déclencher finalement de 49.3,
15:14c'est que, étant donné qu'on a déjà perdu beaucoup de temps
15:17pour préparer ce budget,
15:19la date limite pour construire un budget sur la sécurité sociale,
15:23la date limite, c'est ce jeudi.
15:25Donc, si on n'a pas de budget pour la sécurité sociale jeudi,
15:30la Constitution permet à Michel Barnier
15:35de passer par ordonnance sans l'avis du Parlement.
15:40J'imagine, ça, vous nous donnez des informations intéressantes,
15:44et si vous êtes Barnier, vous ne déclenchez pas le 49.3
15:47si vous êtes sûr que vous êtes censuré, ça me paraît évident, monsieur Alizio.
15:50Bon, il est 11h25, on marque une pause,
15:52on a un autre invité, c'est bien ça, un autre auditeur ?
15:54Avec grand plaisir, ça appelle, ça appelle !
15:57Eh bien, oui, je remercie, tant mieux que des gens nous écoutent !
16:02Et pourtant, on vous rappelait très peu le numéro !
16:04Non, mais notre ami va le rappeler, Géraldine !
16:08Oui, c'est 01-80-20-39-21.
16:15On va avoir une électrice du Rassemblement National, Sandrine,
16:20qui, elle, au contraire, souhaite que la motion de censure soit votée.
16:24Mais, je vous disais, certains, vous m'avez dit, je ne pense pas que...
16:28Je pense qu'il y a division, même dans vos troupes, il y a division,
16:30pour tout dire, il y a des députés...
16:32Pas sur le terrain, en tout cas ! Je vous promets, pas sur le terrain !
16:34Il y a débat au sein du Rassemblement National,
16:36je le sais, puisque certains me l'ont dit.
16:38Forcément, on fait un travail de journaliste,
16:40tout le monde n'est pas aligné sur la motion de censure.
16:44Mais, je vous propose, le budget typiquement.
16:47Nous aurions un budget de rupture.
16:49Une rupture, ce qui se fait depuis 30 ans.
16:51Nous aurions eu un Premier ministre courageux,
16:53qui serait venu et qui aurait dit, moi, mon budget,
16:55à la différence de tous les autres depuis 30 ans,
16:57c'est 0 impôts en plus, et ce sont de vraies économies structurelles.
17:00De vraies économies avec de vraies mesures sur l'immigration,
17:02et je pourrais détailler lesquelles.
17:04Sur la fraude, et je pourrais détailler lesquelles.
17:06Sur les fameuses AAI, les autorités administratives indépendantes.
17:10Ce matin, sur CNews, on apprenait que si ces agences de l'État,
17:15ces autorités administratives n'avaient pas leur siège
17:17en plein cœur des quartiers les plus chics parisiens,
17:19eh bien, il coûterait deux fois moins cher.
17:21Bon, sur la contribution européenne,
17:24ce budget aurait fait de vraies économies.
17:27Et il aurait été 0 impôts, non seulement,
17:30on n'aurait évidemment pas censuré,
17:31on ne se serait peut-être même pas abstenu,
17:33on l'aurait peut-être voté, parce qu'il était dans l'intérêt national
17:35et dans l'intérêt général d'avoir un tel budget.
17:38Le budget d'aujourd'hui, Jordan le disait ce matin,
17:40c'est un budget macroniste, qui garde les mêmes défauts
17:43que depuis 10 ans, que l'on subit les mêmes budgets.
17:46C'est-à-dire que tout est résolu par plus d'impôts et zéro économie.
17:49Eh bien, ce n'est pas comme ça qu'on redressera.
17:52Oui, il n'y a plus d'impôts avec Emmanuel Macron.
17:54Et dans ce budget, il y a 35 milliards d'impôts en plus.
17:59Je parle sous l'autorité de l'excellent Jacques Serret,
18:03les impôts pour les particuliers, en tout cas,
18:06n'ont pas augmenté sous Emmanuel Macron.
18:08En valeur absolue et relative, ils ont augmenté.
18:11Jacques Serret qui est le grand spécialiste,
18:14qui n'est pas un spécialiste des impôts,
18:16qui n'est pas un spécialiste des impôts.
18:18Il est le...
18:19En revanche, ce que pointe l'exécutif en ce qui concerne le budget,
18:24là on parle bien du budget, s'il n'est pas adopté,
18:27c'est-à-dire qu'on reprend celui de l'an passé,
18:29ce que pointe l'exécutif, c'est qu'il y aurait davantage de Français
18:33à payer l'impôt.
18:34En tout cas, c'est ce que pointaient des personnalités
18:37comme Gabriel Attal notamment,
18:38ou le ministre de l'économie Antoine Armand,
18:40qui a expliqué que du coup, si on reprend le budget de l'année dernière,
18:43les Français à rentrer dans l'imposition.
18:46On a fait le calcul.
18:47Entre l'ancien budget et le nouveau budget,
18:49au total, les Français auront leur poids d'achat moins attaqué
18:52avec l'ancien budget qu'avec le nouveau.
18:54Ils gagneraient plus, enfin ils perdraient moins,
18:57pour être précis, avec l'ancien budget qu'avec le nouveau.
18:59Donc c'est faux.
19:00Les 35 milliards d'impôts, ils sont dans le nouveau budget.
19:03Le déremboursement, il est dans le nouveau budget.
19:05La désindexation de certaines retraites, il est dans le nouveau budget.
19:08Donc ils seraient gagnants avec l'ancien budget.
19:10C'est comme ça.
19:11M. Alizio, question vraiment extrêmement importante.
19:15S'il y a 49.3, il est possible que vous votiez une motion de censure.
19:19Mais s'il n'y a pas de 49.3,
19:22chaque groupe peut déposer une motion de censure.
19:25Est-ce que vous le ferez ?
19:26En gros, il n'y a pas de 49.3.
19:28Il y a le vote du PLFSS.
19:29Nous, on vote contre le PLFSS.
19:31Après, vous me demandez si à la suite de ce vote contre le PLFSS,
19:34est-ce qu'on dépose néanmoins une motion de censure ?
19:36Ça, pour l'instant, ça doit se décider collectivement.
19:39Effectivement, on a une réunion de groupe exceptionnelle à 14h.
19:42On doit en discuter entre nous.
19:43À l'état actuel des choses, ce n'est pas prévu.
19:45Donc la réponse, pour l'instant, est non.
19:47Maintenant, attendons 14h, par définition.
19:49Je vois Jacques Serais qui sourit.
19:52Parce que c'est un grand...
19:54On joue aux échecs en ce moment.
19:56On n'est pas jusqu'au boutiste.
19:57On n'est pas maximaliste.
19:58On ne veut pas faire tomber le gouvernement pour faire tomber le gouvernement.
20:01Sinon, on l'aurait fait tomber dès le début, comme la gauche et l'extrême-gauche.
20:04J'entends bien.
20:05Et si vous ne déposez pas de motion de censure,
20:07c'est simplement parce que vous voulez gagner du temps
20:09pour espérer négocier encore avec Michel Barnier et qu'il vous écoute.
20:14Preuve que nous avons la main tendue et les bras ouverts.
20:16Exactement.
20:17J'entends bien.
20:18Notre objectif, c'est de...
20:20Méfions-nous toujours avec l'expression « la main tendue »,
20:22mais en revanche, Monsieur Alizion,
20:25si vous permettez...
20:27Notre idée, c'est de répondre aux engagements qu'on a pris devant les Français, tout simplement.
20:33Sandrine, qui est avec nous,
20:37et qui a 31 ans.
20:39Bonjour Sandrine.
20:41Bonjour.
20:44Et alors, autre question que j'aurais pu vous poser,
20:47si la gauche dépose une motion de censure,
20:50si la gauche dépose une motion de censure,
20:53est-ce que vous voterez avec la gauche cette motion de censure ?
20:55Voilà aussi une bonne question.
20:56En cas de 49-3 ?
20:57Non !
20:58Il n'y a pas de 49-3.
20:59Si il n'y a pas de 49-3,
21:01la décision n'est pas prise non plus, c'est ce que vous allez me dire.
21:03Exactement.
21:04Mais s'il n'y a pas de 49-3,
21:06que le PLFSS est rejeté,
21:08on est dans une autre configuration.
21:09Je suis d'accord avec vous.
21:10Donc là-dessus, on n'a pas encore pris d'engagement.
21:12Nous sommes d'accord.
21:13On fait avancer les choses ce matin, grâce à vous.
21:15Je vous remercie de répondre avec...
21:18Alors c'est un peu technique,
21:19j'espère que nos auditeurs apprécient notre discussion.
21:23Nous, disons-le, ces choses-là nous intéressent fortement,
21:26la politique,
21:27mais on est vraiment dans la cuisine politique.
21:29Simplement, il faut bien l'expliquer.
21:31Et c'est ce que j'essaye modestement de faire.
21:33Sandrine !
21:34C'est à vous.
21:35Pardonnez-moi d'abord, parce que vous attendez depuis quelque temps.
21:38Sandrine, allez-y.
21:39Pas de problème.
21:40Vous êtes électrice de Marine Le Pen ?
21:42Oui, tout à fait.
21:44Vous souhaitez motion de censure, pourquoi ?
21:47Alors, dans l'absolu, je ne souhaite pas,
21:50je n'ai pas mon mot à dire,
21:51parce que je ne connais pas tous les tenants et aboutissants,
21:54je ne suis pas politicienne.
21:55Par contre, je considère que,
21:57d'un point de vue stratégique,
21:59le Rassemblement National a tout intérêt à la voter,
22:02qu'elle passe ou qu'elle ne passe pas.
22:04Parce que, si motion de censure il y a et qu'elle passe,
22:09le Rassemblement National montre juste aux oppositions
22:13qu'on ne les prend pas pour des rigolos,
22:16qu'ils ont réellement la main et que ce ne sont pas des paroles en l'air.
22:19Et donc pour le prochain gouvernement,
22:21ils devront composer réellement et pas seulement dire
22:24« Oui, bon, on vous donne des miettes ».
22:27Si la motion de censure ne passe pas
22:32et que le RN la vote,
22:34en fait, le RN, c'est une pierre deux coups.
22:36Il donne un gage de crédibilité à ses électeurs
22:39en disant « Vous voyez, nous, on tient nos promesses,
22:42vous voulez cette motion de censure,
22:44nos électeurs et la majorité des Français veulent cette motion
22:48et nous, on la vote,
22:49donc ce n'est pas de notre faute si ça ne fonctionne pas. »
22:52Et en plus, pour les oppositions,
22:54c'est que ce ne sont pas des paroles en l'air.
22:57Si on dit qu'on va voter la motion de censure, on la vote.
22:59Et donc on met fin à ce petit jeu de qui a le pouvoir
23:04et on montre que le RN a le pouvoir.
23:06Et donc c'est un gage de fermeté vis-à-vis de l'opposition.
23:09En tout cas, c'est votre analyse.
23:11Franck Aliziot, qu'est-ce que vous pensez
23:13de l'expertise de l'analyse de Sandrine ?
23:16Encore une fois, ce qui est sûr,
23:18c'est que jusqu'au bout,
23:20notre positionnement ne sera pas guidé par des calculs politiques.
23:23Nous n'avons pas de calculs politiques, par définition.
23:25Mais non, si le gouvernement tombe,
23:27un autre le remplacera et on repartira.
23:30Pas forcément d'ailleurs,
23:32parce que l'article 16, j'allais dire,
23:34ce n'est pas fait pour les chiens.
23:35Non, on n'est pas dans les circonstances de l'article 16.
23:38Mais les circonstances, on en fait ce qu'on veut.
23:40Le Président Vuic outrepasserait ses droits.
23:42On en fait ce qu'on veut de l'article 16.
23:44Non, il y a des conditions dans l'article 16.
23:46C'est le putsch en Algérie, l'article 16.
23:52Non, mais ça c'est votre interprétation.
23:54Moi, je l'ai eu l'article 16.
23:56Je peux vous dire que l'article 16, il est beaucoup plus large que ça.
23:59Je vais vous le relire d'ailleurs, article 16 Constitution.
24:02Parce que c'est très intéressant.
24:04Que dit l'article 16 de la Constitution ?
24:06Il permet au Président de la République de prendre les pleins pouvoirs
24:08en cas de grave menace pour les institutions,
24:10l'indépendance, l'intégrité du territoire
24:12ou l'exécution des engagements internationaux.
24:16Mais alors ? On n'est pas dans ce cas-là ?
24:20Attendez, on est dans l'engagement international
24:23avec un budget qui est proposé à 3% ?
24:26C'est bien ça ? Un déficit ?
24:285% ?
24:30Oui, notre engagement c'est 5%.
24:32Là, pour 2025, c'est censé être 5%.
24:35Mais ce n'est pas un engagement international.
24:37Ce n'est pas un engagement international, c'est un traité.
24:39Le traité disait 3%.
24:41Bon, on l'a explosé depuis très longtemps.
24:44Mais c'est bien un engagement international.
24:46Ça aurait dû être déclenché il y a 10 ans alors.
24:48Si vous voulez me faire dire qu'il faut absolument qu'on vote
24:53sinon il y a une menace de putsch du Président de la République,
24:55je vous réponds qu'on ne va pas céder aux menaces de putsch du Président de la République.
24:58Pour l'instant, ce ne sont pas les menaces du Président de la République,
25:00ce sont les menaces de Pascal Praud.
25:02Donc je dis non, on ne va pas céder à une menace de putsch.
25:05Vous me dites que c'est le putsch d'Algérie.
25:08Je vous réponds, je lis l'article 16
25:11S'il déclenche l'article 16 pour rien, c'est-à-dire que c'est un coup d'État.
25:15Bon non, on ne va pas rentrer dans un tel scénario.
25:18Moi je vous pose une question toute simple.
25:20Pourquoi Marine Le Pen n'est pas à Matignon ce matin ?
25:22Pourquoi on est dans une démocratie parlementaire ?
25:25Le gouvernement est responsable devant les députés.
25:28Mais nous les députés, parce que le gouvernement est nommé,
25:31nous nous sommes élus, nous sommes responsables devant les Français.
25:34Donc on a un moment crucial de dialogue entre un gouvernement minoritaire
25:39et le premier groupe de cet hémicycle.
25:41Ce matin, la première chose qu'il aurait dû faire, au moins symboliquement,
25:44c'est dire à Marine Le Pen, venez me voir à Matignon,
25:47et on échange, et on met tout ça à plat,
25:49et on évite d'avoir des déconversations à travers mon ministre des Finances,
25:52mon ministre de l'économie, et des coups de pression.
25:55Non mais ça s'entend, vous avez raison.
25:57Jacques, est-ce que ce que dit M. Alizio s'entend ?
25:59Ça s'entend, mais puisque hier soir,
26:01le Rassemblement national a fait un communiqué de presse via Marine Le Pen
26:04pour dire que le dialogue était rompu.
26:06Qui répondait à l'interview de M. Alizio ?
26:09Si on dit que le dialogue est rompu, ce n'est pas forcément qu'on a envie de discuter.
26:12Non mais ce n'est pas vrai qu'il y ait...
26:14Au ministre des Finances qui disait, c'est fini, le PLFSS ne bougera plus.
26:18À chaque fois, le matin même, Marine Le Pen disait,
26:21la censure n'est pas inéluctable.
26:24Non mais on a l'impression que c'est vraiment le jeu de la barbichette.
26:27Je te tiens, tu me tiens par la barbichette.
26:29On n'a pas changé, on veut négocier,
26:31on veut atteindre des objectifs minimums pour pouvoir ne pas censurer ce gouvernement.
26:34Ces objectifs minimums, le gouvernement ne veut pas les atteindre
26:37sous pression de M. Attal et des macronistes
26:40qui veulent la bordélisation de la majorité.
26:42Ce n'est pas notre cas.
26:43Nous, on a des objectifs, on peut les atteindre au nom des Français.
26:46Je suis d'accord avec vous, mais comme vous n'avez pas le pouvoir,
26:50jusqu'où s'arrête la négociation ?
26:53Bon je salue, mais qu'est-ce que c'est que cette veste que vous avez là, Fabrice Laffitte ?
26:57Vous avez acheté la même veste ?
26:59J'ai acheté la même qu'Olivier.
27:02Ça m'énerve, ça y est, j'essaye de m'habiller en jeune.
27:04C'est pas la même taille, mais...
27:06C'est une honte, je vais revendre la mienne.
27:08Mais vous vous habillez pareil tous les deux ?
27:10Non mais écoutez, je ne le voulais pas.
27:13A moins que vous soyez en colocation,
27:16et que vous vous échangez vos vestes.
27:19On ne fait pas tout à fait les mêmes tailles, si je puis me permettre.
27:22Je suis très étonné, mais pourquoi vous avez acheté la même veste que votre amie ?
27:26Ah non mais ça me dégoûte.
27:28Parce que j'aime bien, elle est sympa, ça fait Jeanne, moderne, dynamique.
27:31Oui mais je suis d'accord avec vous, mais j'ai jamais vu ça.
27:34Alors vous pourriez saluer par exemple la qualité du pull rose que je donne ?
27:39On a une musique, on a une musique !
27:47J'ai fait du shopping ce week-end.
27:49Black Friday ?
27:50Non, même pas en Black Friday.
27:52J'ai eu un coup de foudre sur ce pull et je l'ai acheté.
27:54Mais vous ne l'avez pas acheté en Black Friday ?
27:55Non du tout.
27:56On faisait des 30 000 partout.
27:58Vous êtes allés dans un magasin et vous en avez plus cher.
28:00Vous n'étiez pas en promo ?
28:01Oh si, je pense que j'étais en promo.
28:03Oh ça c'est méchant.
28:05Non mais vraiment c'est très méchant.
28:09Alors moi j'aime beaucoup le rose.
28:11Vous avez du rose d'ailleurs aujourd'hui ?
28:13Bien sûr, et je trouve que ça me va très bien.
28:15C'est très gentil, ça change du noir.
28:17Je trouve que c'est une phrase qu'on pourrait écrire que le rouge change du noir.
28:20Je suis assez d'accord avec vous.
28:22C'est le principe des couleurs.
28:24Je pense que derrière cette phrase...
28:26Je mets beaucoup de noir en fait, c'est pour ça.
28:29Derrière cette phrase, il y a un monde.
28:31Vous voyez, le rose est différent du noir.
28:33On croit que c'est une phrase comme ça.
28:35Mais il y a quelque chose derrière de plus puissant.
28:39Il est 11h44, à tout de suite.
28:42Vous écoutez Pascal Praud sur Europe 1 et vous réagissez au 01-80-29-21.
28:48Europe 1, Pascal Praud.
28:50Je vais remercier monsieur Alizio, député du Rassemblement National, député de Marseille,
28:59dont vous serez peut-être candidat à la mairie dans deux ans.
29:03Je vous dirai ça dans quelques semaines.
29:05Mais en tout cas oui, il faut absolument éviter que cette belle ville,
29:08qui est notre ville de Marseille, tombe dans les mains de l'extrême gauche,
29:11de ce fada de monsieur Delogu.
29:14Ce fada, dites-vous, c'est un mot marseillais.
29:20Oui, vous serez candidat, j'imagine, c'est le mieux.
29:22Et dans ces cas-là, on ne peut pas être député-maire.
29:25Il faudra choisir.
29:26Exactement.
29:28Merci en tout cas, merci beaucoup.
29:30Merci à vous.
29:31Nous allons changer de sujet et entamer le sujet suivant.
29:35Dans les écoles de l'Aisne, le calendrier de l'Avent est interdit.