Ce samedi 30 novembre, les intervenants sur le plateau de l'Heure des Pros sont revenus sur la place accordée à l'éducation sexuelle dans les programmes scolaires au sein des écoles françaises.
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00:00Vous avez des élèves en primaire, et en CM2, on parle déjà d'éducation sexuelle ?
00:05Alors on a depuis, je crois que c'est depuis 2001 dans la loi, l'obligation d'organiser trois séances d'éducation sexuelle par an.
00:11Comme les enseignants en général ne se sentent pas capables de le faire, on n'est pas du tout formés pour le faire.
00:16On n'est pas formés à grand chose, on en parlait la semaine dernière, la grammaire et l'orthographe non plus.
00:19Mais on n'est pas formés à enseigner l'éducation sexuelle à l'école.
00:24Personnellement, je ne souhaite pas être formée à enseigner l'éducation sexuelle à l'école, vous l'aurez compris,
00:28mais en admettant que ce soit à moi de le faire, je souhaiterais être formée.
00:31Ce n'est pas le cas aujourd'hui, donc ce qui se passe, en réalité, c'est que dans la plupart des cas,
00:35on invite des associations à venir faire ces séances d'éducation sexuelle à notre place.
00:40Une séance, pour l'éducation nationale, ce n'est pas forcément une heure.
00:44Une séance, ça peut être une journée.
00:46Ça peut être une journée, et en général, c'est le cas.
00:48C'est-à-dire qu'il y a des associations qui viennent une journée ou une demi-journée pour intervenir sur ces sujets.
00:53Vous avez dit quelque chose de très important.
00:55Vous avez dit qu'on invite des gens à parler justement de ces questions-là.
00:59Et l'inquiétude d'Alexandre Portier, il a raison de le dire, il est très courageux de le dire,
01:03c'est de dire que les personnes qui viennent parfois dans les établissements,
01:07elles ont un but idéologique, un but politique.
01:10Et ces gens-là, dehors, en fait, dehors de nos écoles,
01:13ils n'ont pas essayé de changer l'état d'esprit des enfants.
01:17On peut même d'ailleurs penser que ce texte est quand même inspiré par diverses associations
01:22ou que diverses associations ont fait pression sur le gouvernement.
01:25Parce que franchement, le gouvernement n'a pas autre chose à faire, on voit le psychodrame du budget,
01:29que de s'occuper de la sexualité des enfants de 4 ans.
01:32C'est grotesque.
01:34C'est comme d'habitude, un gouvernement qui est terrorisé par quelques lobbies
01:38qui veulent imposer une vision du monde.
01:41C'est pas qu'on peut le penser, c'est une réalité.
01:43Puisqu'il y a trois associations, SOS Homophobie, CidAction et le Planning Familial, je crois,
01:49qui se sont associées l'année dernière, en mars 2023,
01:54pour assigner l'état en justice, demander réparation,
01:57réparation financière évidemment,
01:59pour ne pas avoir mis en place depuis 2001 les cours d'éducation sexuelle à l'école.
02:04Donc c'est pas qu'on peut imaginer, c'est que ce sont eux évidemment qui font pression
02:07et qui ont déjà un pied dans l'école.
02:10Elles sont référencées, c'est publique la liste des associations
02:12qui sont référencées par l'Education Nationale au niveau national et public.
02:15Elles figurent sur le site de l'Education Nationale.
02:17Et ces trois associations sont dedans.
02:19Et on le sait, on n'a qu'à aller voir sur leur site.
02:21Ils sont très militants, pas seulement pour les droits des LGBT,
02:24mais pour les migrants, sur l'écologie.
02:26Oui, on est sur d'autres sujets éminemment.
02:28Contre l'extrême droite.
02:29Tous ceux qui ne pensent pas comme eux sont d'extrême droite.
02:31C'est écrit sur leur site internet.
02:33Effectivement, c'est du militantisme politique assumé.