• il y a 10 heures
Les invités en plateau débattent sur la séance tendue à l’Assemblée nationale, sur l’abrogation, proposée par LFI, de la réforme des retraites dans Heure Des Pros 2 Week-end, «L'arrivée massive des députés LFI dans l'hémicycle, c'est ça qui a créé la bordélisation à l'assemblée».

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Transcription
00:00Si vous regardez, le député du Modem, qui a eu une réaction inappropriée, ne réagit pas du tout pareil que les députés LFI.
00:05Il présente ses excuses, il dit qu'il regrette, donc ce n'est pas du tout le même moyen de défense, même si je trouve que ce n'est pas justifié.
00:11Je regardais, vous disiez, c'est le macronisme qui a créé finalement cette bordélisation dans l'hémicycle.
00:16Non, non, non, qui ne l'a pas créé, qui a entretenu la polarisation.
00:19Regardez les chiffres et le nombre de sanctions. Au total, il y a eu 132 sanctions depuis 1958, et depuis 2017, il y en a eu 109 au sein de l'hémicycle.
00:26Donc c'est depuis l'arrivée d'Emmanuel Macron qu'il y a, certes alimenté par la France insoumise, une bordélisation de l'hémicycle.
00:32C'est surtout depuis qu'il y a beaucoup de députés de la France insoumise, parce que 2017, ça correspond à une arrivée massive des députés LFI dans l'hémicycle.
00:40C'est surtout cela qui a créé la bordélisation à l'Assemblée. C'est l'arrivée massive de ces députés.
00:44Ça touche toutes les démocraties occidentales. Vous savez, il y a une étude qui a fait…
00:47C'est Pascal qui le rappelait très bien ce matin, Pascal Praud, dans son édito.
00:50Il disait qu'il y a quelques mois, on avait tous relayé cette bagarre, je crois que c'était en Hongrie ou en Bulgarie, dans le Parlement d'hier, en disant…
01:00Et nous, on y est.
01:03C'est quand même ce que je disais tout à l'heure.
01:05Et ensuite, on va parler de Michel Barnier.
01:07Et aujourd'hui, vous dites, c'est avec l'arrivée d'Emmanuel Macron.
01:12Il y a quelque chose qui correspond à cela.
01:17C'est qu'auparavant, il y avait les politiques qui étaient élus à l'Assemblée nationale.
01:22Ils avaient eu des mandats. Ils avaient eu à faire face à eux, des citoyens.
01:29Ils devaient répondre effectivement à des défis, à des problématiques sur un plan local.
01:33Ils devaient donc répondre à ces idées en permanence.
01:38Alors que là, aujourd'hui, ce sont des gens inexpérimentés qui sont arrivés là.
01:42Ils n'arrivent pas à faire passer leurs idées.
01:44Et puis voilà, ils partent dans le désinvestissement.

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