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Transcription
00:00On va parler du Premier Ministre, donc Michel Barnier, pour l'instant encore Premier Ministre, Michel Barnier, on va voir si ça tient.
00:07Il veut sensiblement baisser l'aide médicale et d'État pour les sans-papiers, sensiblement, voilà.
00:15Est-ce que vous êtes d'accord avec lui ? Voilà, vous connaissez, voilà, on en a beaucoup parlé ici.
00:21On sait que Gilles Verdez n'est pas d'accord, il va nous en parler dans un instant, mais voilà, c'est comme d'habitude.
00:27Oui, non, s'il vous plaît, vous avez des pancartes, c'est pas pour, voilà, vous les mettre où je pense, merci Jean-Michel.
00:32Non, elle doit être, on doit conserver évidemment l'aide médicale d'urgence, on ne va pas laisser quelqu'un mourir sur le trottoir,
00:39parce qu'il est en train, il a une hémorragie, n'importe quoi, donc là, évidemment, il faut faire preuve d'humanité,
00:43mais autrement, l'aide médicale d'État, moi je ne sais pas, mais quand je suis à l'étranger et que je suis malade, je suis rapatrié,
00:48j'en reviens en France pour me soigner.
00:49Barnier ne dit pas qu'il veut passer à l'aide médicale d'urgence, il veut conserver l'aide médicale d'État, mais revoir le panier de soin.
00:54Mais non, mais non, mais non, mais il est en train de parler, les mecs, il donne son avis, il dit lui ce qu'il aimerait voir,
00:59donc oui, il est d'accord pour sensiblement baisser.
01:02Si je suis malade, moi à l'étranger, on me rapatrie en France pour être soigné, je ne suis pas soigné sur place,
01:07donc il n'y a qu'en France qu'on soigne tout le monde, ben non, on soigne les gens qui ont besoin de façon urgente,
01:12le reste, ben non, si ce n'est pas urgent, on ne soigne pas.
01:17Il souhaite mieux maîtriser les dépenses, parce que jusqu'à présent, c'était 1,3 milliard.
01:22Je suis d'accord de baisser effectivement l'aide médicale assistée de l'État, évidemment.
01:28Pourquoi ?
01:30Ben pourquoi ? Parce que ça coûtait trop cher d'abord.
01:36Vous me demandez certainement de vous dire que ça coûtait 1,3 milliard d'euros,
01:40qu'il doit faire justement des économies, comme ils disent, et quoi qu'il en soit, ne me cherchez pas,
01:44je vois que vous me regardez, vous attendez la suite.
01:46Pas du tout, je bois vos paroles.
01:48Vous buvez vos paroles.
01:49On ne peut plus boire de l'eau, je bois vos paroles.
01:50Vous avez bien tort, vous avez bien tort, parce que je suis en train de regarder,
01:53justement, c'est un amendement qui sera déposé, ce n'est pas encore fait d'abord.
01:56Oui, mais bon, en 2025.
01:57Oui, mais quand même.
01:58Ils ne veulent plus que ça progresse l'année prochaine.
02:00Ils n'ont pas dit qu'ils l'ont levé, ils ont dit simplement qu'ils ne veulent plus que ça progresse.
02:04Il faut aller chercher l'argent partout, on est obligé.
02:06Moi, ce qui m'exaspère, c'est qu'on fasse passer les gens qui sont pour la baisse de l'AME,
02:10pour les racistes, pour les xénophobes.
02:12En fait, en réalité, ce qu'il y a aujourd'hui, c'est du racisme inversé.
02:15Ce n'est pas la préférence nationale, c'est la préférence étrangère.
02:18Un étranger, il est traité en priorité, il n'a pas d'argent à avancer,
02:22il bénéficie de soins tertiaires.
02:24On ne parle pas de quelqu'un dont on doit sauver la vie.
02:26Et c'est effectivement se faire recoller les oreilles, etc.
02:29Donc, il y a toute une palette de soins gratuites.
02:31Et ils sont mieux traités, encore mieux que les Français.
02:33Donc, au bout d'un moment, il faut être pragmatique.
02:34Pendant ce temps-là, il y a des Français qui galèrent pour avoir des rendez-vous,
02:36qui n'ont pas les fonds pour payer le reste à charge.
02:40Donc, évidemment, ça me semble d'une logique implacable de baisser cet AME,
02:43qu'on n'a pas les moyens, encore une fois, d'offrir.
02:44Si on avait les moyens, pas de problème, on n'a plus d'oseille.
02:47Je suis complètement d'accord avec Guillaume, il a tout résumé.
02:50Géraldine ?
02:51Non, mais c'est vrai qu'on est ruiné, on est exempt.
02:52Donc, forcément, il faut prioriser les dépenses.
02:54Et parmi ces dépenses-là…
02:55J'ai vu qu'on a plus de dettes que la Grèce.
02:59Donc, baisser l'AME…
03:01On emprunte à un taux qui est plus élevé que la Grèce.
03:03On emprunte à un taux qui est plus élevé que la Grèce.
03:05C'est la première fois que ça arrive.
03:06J'étais même comme cette sénatrice des Républicains qui était pour l'AMU et pas l'AME.
03:11Bon, moi, la question, c'est, ça veut dire quoi, entre guillemets, « sensiblement » ?
03:15Pour moi, c'est un peu vague, ça veut à la fois tout dire et rien dire.
03:18Vous voulez que je vous dise ce que ça veut dire, « sensiblement » ?
03:19À mon avis, ça ne veut dire que dalle.
03:20Est-ce que vous voulez que je vous dise ce que ça veut dire, « sensiblement » ?
03:22C'est gagner du temps.
03:23Vous voulez que je vous dise ce que ça veut dire ?
03:24Moi, je veux bien.
03:25Vous voulez que je vous dise ce que ça veut dire ?
03:27Je vais vous le dire.
03:29« Sensiblement », qu'est-ce que ça veut dire ?
03:31Ça veut dire « assez pour faire plaisir à Marine Le Pen ».
03:33Oui, bien sûr.
03:34Tout simplement.
03:35Parce qu'il y a la motion de censure.
03:37Donc, forcément, au départ, on devait rajouter 100 millions d'euros pour l'AME.
03:42Après, on a dit, ah non, ça va rester pareil.
03:44Après, on a vu que Marine Le Pen et Jordan Bardella, attention, il y a pas mal de choses qu'on n'aime pas.
03:52Alors finalement, non, on ne va pas mettre ni 100 millions, on ne va pas rester pareil, on ne va pas rester flac, mais on va baisser l'AME.
03:59Et je pense que c'est l'électricité aussi.
04:01Ils ont fait marche arrière sur l'électricité aussi.
04:03Là, je vous le dis, aujourd'hui, on est dans un cas à l'Assemblée où si l'ERN dit stop, on appuie sur le bouton, c'est terminé.
04:14Donc, l'AME, je pense que sensiblement, ça veut dire assez pour faire plaisir et pour que Marine Le Pen dise, sur l'AME, on est d'accord, on laisse passer.
04:23Mais du coup, c'est bien parce que je trouve que ce n'est pas un idéologue, il est pragmatique et il voit ce qui doit passer aujourd'hui, ce que les Français veulent pour nous.
04:30Moi, je pense qu'on aurait intérêt à ce qu'il y ait une stabilité, en tout cas, parce que là, avec ce qui se passe actuellement économiquement,
04:38si encore on va se retrouver à attendre six mois pour avoir un nouveau gouvernement, je peux vous dire que là, ça va secouer sévère.
04:47Donc là, je pense, moi, qu'il faudrait quand même un minimum de stabilité.
04:51Parce que franchement, là, je vous le dis, on va encore mettre trois mois parce qu'on va refuser tout le monde et un tel, c'est non, un tel, c'est non.
04:57Les mecs, ça va être une catastrophe.
04:59Déjà qu'on n'a même pas le budget, on n'a même pas le budget.
05:02Est-ce que vous vous rendez compte ?
05:03Déjà, parce que vous savez ce qui se passe.
05:05Si le budget n'est pas voté, en fait, on prend de facto le budget de l'an dernier, qui ne correspond pas du tout à ce qu'aujourd'hui, il faudrait faire,
05:15puisque la dette, elle est beaucoup plus importante.
05:18Aujourd'hui, la situation de la France est beaucoup plus grave que celle de l'année dernière.
05:22Donc si vous prenez le budget de l'année dernière, forcément, vous êtes chocolat.
05:26Je vous le dis, c'est clair et net.
05:28Donc c'est extrêmement compliqué ce qui se passe, mais sensiblement, voilà, je pense que vous avez compris.
05:35Et c'est vrai qu'au départ, ils devaient rajouter 100 millions d'euros en plus pour l'AME, et heureusement qu'ils ne l'ont pas fait.
05:40Gilles Verdez.
05:41– Je ne suis pas d'accord du tout, et pour répondre à Guillaume, ce n'est pas du racisme.
05:45– Gilles Verdez, moi, je vous dis la vérité, je vous aime énormément, mais je ne sais pas comment vous trouvez l'argent.
05:53La France est dans une panade incroyable, mais Gilles Verdez, il croit qu'il est avec Fatou, il sort des billets,
06:01et il prend des bagues à Nouna, il revend la bague, il donne l'osée.
06:05Les gars, la France, ce n'est pas Nouna, la France, Gilles Verdez.
06:08La France, ce n'est pas Nouna, je vous le dis, mon chéri.
06:11Donc là, Gilles Verdez, il veut donner 100 millions par si, et 3 milliards à l'Ukraine,
06:15et 8 milliards à ma mère, et 2 milliards à mon père.
06:18Arrêtez, Gilles Verdez, à un moment, il faut aller chercher l'argent, on n'a plus rien.
06:22Gilles Verdez, vous voyez bien qu'on n'a plus rien.
06:24– Il va falloir les lâcher.
06:25– On est secs comme le slick de Neyrou.
06:27– Ah merde !
06:28– Ah oui, je vous le dis, bah oui.
06:31– Ah, c'est pas grave.
06:33– Ah oui, oui, monsieur, oui, oui, oui.
06:38– Il faut aller chercher l'argent ailleurs, il faut augmenter la ME.
06:41Pourquoi il faut augmenter la ME ? Et très vite ?
06:43Parce qu'il faut vacciner, parce qu'il faut dépister.
06:46Parce qu'il faut lutter contre la tuberculose.
06:48Parce que la ME, c'est difficile de l'avoir, la ME.
06:51Il faut 3 mois de résidence, les conditions sont difficiles.
06:54Donc moi, je vous dis, c'est l'honneur de la France, augmentons la ME.
06:57– L'honneur de la France.
06:58– On a besoin d'être soignés, soignons-les, il n'y a pas à transiger.
07:01Et tous les médecins sont d'accord avec moi, voilà.
07:03– Mais arrêtez, si vous voulez, vous faites des bêtises.
07:05– Si vous voulez.
07:06– Non, non, mais qu'est-ce que vous racontez ?
07:08Mon père n'était pas d'accord avec vous.
07:10Vous pouvez dire qu'un certain nombre de médecins sont d'accord,
07:12mais ne dites pas que tous les médecins sont d'accord.
07:14– Si vous voulez faire couler une boîte…
07:16– Pour moi, les médecins, l'étouffe à tout.
07:18– Si vous n'aimez pas Fatou, rendez-vous avec les médecins qui sont d'accord.
07:21– S'il vous plaît, Fabrice Divizio, allez-y.
07:23– J'ai juste une chose à vous poser, Gilles.
07:25Est-ce que vous considérez qu'on a un état d'endettement endémique ?
07:28– Oui ou non ?
07:29– Oui.
07:30– Est-ce que vous considérez que les AME sont citoyens,
07:35comme vous voulez, mais sont citoyens ou pas ?
07:37– Oui.
07:38– Oui.
07:39Est-ce que vous considérez qu'il appartient aux citoyens de faire un effort ?
07:42Oui ou non ?
07:43– Oui.
07:44– Et alors, si je comprends bien, tous les citoyens doivent faire un effort,
07:47sauf les étrangers, que ce soit irrégulière.
07:49– Bravo, merci Fabrice.
07:50– Parce que, pendant que vous parlez, je voudrais quand même vous rappeler un point.
07:53C'est que la consultation chez le médecin passe à 30€
07:56et le taux de remboursement à 60%.
07:58– Exactement.
07:59– Que les arrêts maladie sont moins bien remboursés,
08:01que vous avez les médicaments qui sont moins bien remboursés.
08:04Donc ça veut dire que les Français, c'est ce que disait Guillaume,
08:07là on est sur une forme de préférence étrangère.
08:09Les Français, eux, doivent faire des efforts au nom de l'endettement.
08:14Mais par contre, ceux qui en seraient dispensés,
08:16ce soit les étrangers ou ce soit irrégulière,
08:18que vous considérez par ailleurs comme citoyens.
08:20Vous ne les considérez donc pas comme citoyens.
08:22Vous les considérez comme citoyens, plus exactement,
08:24mais c'est les Français que vous considérez comme sous-citoyens.
08:27– Oh là là !
08:28– Oui, oui, oui.
08:29– Je suis d'accord avec lui.
08:30– Je suis d'accord avec lui.
08:31– C'est logique !
08:33– C'est logique !
08:35– C'est logique !
08:37– C'est pas souvent.
08:38– À partir du moment où vous dites que les citoyens doivent faire des efforts,
08:45mais que finalement, les AME ne doivent pas en faire,
08:50c'est donc que vous considérez les Français ou les étrangers,
08:53même les étrangers en situation régulière,
08:55et bien comme des sous-citoyens, c'est tout.
08:57– Et les médecins ne sont absolument pas d'accord avec l'AME,
08:59ça c'est le…
09:01Les mecs quand ils ne savent rien dire, ils disent ça,
09:03on dirait qu'ils ont fait…
09:04Les mecs, amenez-moi les nouveaux chiffres,
09:06et vous verrez, Gilles Vernez, merci.
09:08– Il va lui répondre ou pas ?
09:09– Non, pas pour le moment, il a besoin de se reposer,
09:11il revient d'une longue route,
09:13il a laissé le quart devant la porte, merci.
09:15Oui, madame, vous êtes sûre que vraiment…
09:18– Vous êtes en état ?
09:20– Vous êtes sûre que vous n'avez pas d'autres problèmes ?
09:22– Pour moi, il faudrait croire que les sans-papiers utilisent l'argent
09:25pour se refaire le U car à un moment donné,
09:27toi tu parles…
09:28– Parce que vous n'êtes pas sans-papiers ?
09:31– Vous me faites un fort pressing aujourd'hui, je trouve.
09:34– Vous savez pourquoi je fais ça ?
09:36Parce que vous êtes quelqu'un que j'apprécie énormément
09:39et j'essaie de vous ouvrir les yeux, tout simplement.
09:41– Guillaume, il a parlé des recollements d'oreilles,
09:43mais Thomas, il nous avait montré, il y a eu je crois un quart,
09:45il faut arrêter.
09:46– Mais ce n'est pas le problème d'un quart, c'est la philosophie.
09:48– C'est pas le problème d'un quart, c'est la philosophie.
09:50Et même, c'est pas le problème d'un quart.
09:51– Mais tu sais quoi, c'est même pas la faute des sans-papiers.
09:53– Je suis sans-papiers, je suis sans-papiers, je le fais.
09:54Le problème, c'est le système.
09:55– Bien sûr, exactement.
09:56– Les sans-papiers, ils ont raison de le faire, bien sûr.
09:58Il y a un buffet à volonté, tu te goûtes.
09:59– Prenez les deux sujets.
10:00– Là, il se met les deux sujets.
10:02– Regardez, prenez les deux sujets.
10:04D'un côté, vous avez un Sénat qui veut voter à 20% une taxe sur l'eau,
10:08donc passer de 5 à 20.
10:10De l'autre, vous avez effectivement la ME qui, elle, ne devrait pas baisser.
10:14– Putain.
10:15– Donc c'est-à-dire qu'en fait, comme je disais tout à l'heure,
10:17qu'au fond, les seuls qui seraient exonérés d'effort,
10:19ce seraient les étrangers en situation irrégulière.
10:21– Bravo.
10:22– Bien joué.
10:23– C'est pas la même chose que ce que je parlais de l'eau,
10:24et là, on parle de la santé, c'est pas la même chose.
10:25– Je vous parle d'effort.
10:26Je vous parle d'économie et d'effort.
10:27– La démonstration de fabrique individuelle est extrêmement claire.
10:29– Elle ne m'a pas impressionnée, désolé.
10:30– C'est bien.
10:31– Pour moi, la France, elle a une qualité, c'est qu'elle est humaniste et…
10:33– À l'égard des autres, pas à l'égard des siens.
10:35– Il faut qu'elle soit humaniste avec les Français.
10:38– Regardez, je ne suis pas une pro,
10:39mais je pense qu'il y a des économies à faire ailleurs que sur les sans-papiers.
10:42Je pense.
10:43On peut faire bien aux Français et aux sans-papiers.
10:45– Vous n'avez pas compris ?
10:46Les économies, là, on est en train de les faire partout.
10:48– Bien sûr, exactement.
10:49– Partout, partout, partout, partout.
10:51Il n'y a plus un endroit qui échappe à des augmentations d'impôts.
10:54On vous a dit tout à l'heure qu'on est en train de s'endetter
10:56et on est en train d'emprunter un taux supérieur à la Grèce.
10:5820% sur les bouteilles d'eau.
11:00Chaque matin, chaque soir, il y a une nouvelle taxe qui dépendue, qui naît.
11:04On a une espèce de profusion des nouvelles taxes.
11:06Et là, on est en train de se dire, non, les AME, on va les laisser tranquilles.
11:09– Je suis d'accord, c'est honteux.
11:10Mais là, pourquoi t'appelles-tu l'Assemblée des sans-papiers ?
11:13– On tape sur tout le monde.
11:14Bien sûr, on tape même sur des bambous.
11:15– On tape sur l'Assemblée des poussins aussi.
11:17– Oui, mais Maître Divizio invente la préférence nationale en matière de soins.
11:22Ça, c'est surréaliste.
11:23– Mais c'est réel.
11:24– C'est surréaliste.
11:25Mais laissez les étrangers se faire soigner.
11:26– Non, c'est vous qui l'avez inventé.
11:28– C'est vous qui l'avez inventé, ce n'est pas lui.
11:29– Vous ne m'avez pas répondu sur le Saint-Bouchoc-Magnifique.
11:31– Il n'y avait pas de question.
11:32– Bah si, il y en avait une.
11:33– C'était quoi la question ?
11:34– La question, c'était effectivement savoir si vous considérez ou pas
11:36les étrangers réguliers comme des citoyens.
11:38– Oui.
11:39– Oui.
11:40Alors pourquoi seraient-ils exonérés des fois ?
11:41– Parce qu'ils n'ont rien, ceux qui en ont.
11:43– Bien sûr.
11:44Les Français, ils n'ont rien.
11:45Les étrangers réguliers, ils n'ont rien.
11:47Est-ce que vous savez combien de personnes dans ce pays
11:49vivent au-dessous de ces dépauvretés ?
11:51– Pardon ?
11:52– Est-ce que vous savez combien de personnes dans ce pays
11:54vivent en-dessous ?
11:55– Oui, énormément.
11:56– Pourtant pour eux, vous n'avez pas la moindre parole.
11:58Pourtant pour eux, vous n'avez pas le moindre souci.
12:00– Mais bien sûr que j'ai des soucis pour eux.
12:01– Mais bien sûr que non.
12:02– Mais les étrangers aussi.
12:03– Eux vont payer 30 balles la consultation chez le médecin,
12:05ils vont se faire rembourser à 60.
12:07– Mais ces gens-là n'ont rien.
12:08– Mais enfin !
12:09– Mais ces gens-là n'ont rien.
12:10– Allez, l'écoute, on va dire Raymond.
12:12– Raymond, Raymond, Raymond, attendez.
12:14– Je crois que Raymond pense comme moi.
12:15– Non, non, non.
12:16– Guillaume, ce qu'a dit Guillaume, je suis en raccord avec Guillaume,
12:19je suis en raccord avec Fabrice.
12:21Tout ce que je dis le soir, moi ici, et pourtant j'ai mis non,
12:24parce que tu dis, ils n'ont rien, mais justement,
12:26il faut qu'ils arrêtent de venir, parce qu'ils n'auront rien.
12:29Maintenant, pourquoi je mets non ?
12:30Parce que je dis qu'une fois qu'ils sont là,
12:32s'il est malade, il va peut-être contaminer son enfant,
12:35qu'il va aller à l'école avec d'autres enfants,
12:36peut-être qu'il faut le soigner une fois qu'il est là,
12:38mais le problème des sans-papiers, il faut se pencher dessus
12:40parce qu'on n'a plus les moyens d'accueillir tous les sans-papiers.
12:43On n'a vraiment plus les moyens, il ne faut pas les laisser sans les soigner.
12:46– Oui, à 84%, voilà.
12:48Merci Gilles Verdez, mais quel succès !
12:50Quel succès, Gilles Verdez, il a un succès fou.
12:52Merci Fabrice Divizio et bon retour.
12:54– Sous-titrage Société Radio-Canada

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