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Transcription
00:00Hier, j'étais contre, et j'ai bien réfléchi, je me dis, et pourquoi pas ? Parce qu'on a 11 jours fériés, certains sont chômés, c'est déjà un merdier, on sait pas trop où on en est.
00:07Et moi, j'ai plein de gens qui disent « Je déteste Noël, je déteste ceci, je déteste cela ». Pourquoi chacun ne dirait pas « Eh bien moi, je choisis ce jour férié-là et je le donne à l'État ».
00:15Vous voyez comme on fait pour les RTT où moi, je donne par exemple mes RTT à des gens qui en ont besoin puisque je les prends pas. Eh bien là, pareil, je travaillerai un jour férié que je choisis moi et que je donne à l'État.
00:26Donc je travaillerai sans être payée. Pourquoi on ne ferait pas ça ?
00:29– La phrase est longue là. – Oui, elle est claire. Donc je me dis voilà.
00:35– Moi c'est bon, oui.
00:36– Moi je suis contre parce que ça va impacter toujours les mêmes en fait. Ceux qui n'ont pas un gros…
00:42– Ceux qui travaillent forcément.
00:43– Non, c'est pas ça, c'est que par exemple ceux qui ont déjà, qui sont des cadres supérieurs, etc., eux, ils peuvent prendre des vacances comme ils veulent, ils n'ont pas besoin d'attendre leur jour férié ou leur vendredi pour aller faire un petit week-end exceptionnel, etc.
00:55Alors que ces gens-là, eux, ils attendent éventuellement ce jour férié pour pouvoir se faire plaisir.
01:00– Et si tu choisis ton jour férié ?
01:02– Ça va impacter toujours les mêmes en fait.
01:04– Si tu choisis ton jour férié…
01:05– Non, moi aussi je suis contre. Sur la base du volontariat, pourquoi pas ? Mais que ce soit imposé, c'est pas aux travailleurs de payer l'incurie de l'État, quoi.
01:11Je suis contre le fait que ce soit les gens qui bossent qui payent pour les faillites de l'État. Ça ne va pas, ça.
01:16– Non mais on n'arrête pas de donner des trucs aux Français. Les Français, on leur enlève tout.
01:19Ils ne peuvent plus rouler, ils ne peuvent plus regarder la chaîne qu'ils veulent, ils ne peuvent plus avoir de jours fériés, ils ne peuvent plus avoir de vacances,
01:24on leur a augmenté les avions. Non mais c'est comme, parce qu'on va reparler, la taxe sur l'avion, ça y est, ils en ont reparlé, ça va être quoi, 50 balles, 60 euros par personne.
01:32– Ça c'est bien. – C'est énorme, mais arrêtez de dire des bêtises, que c'est bien.
01:35Ça va impacter qui, la taxe sur l'avion ? Ça va impacter les classes moyennes et les moins aisées,
01:40parce que pour 60 euros pour partir quand vous êtes une famille à 5, ça vous fait 300 euros à 5, donc vous vous rendez compte ou pas ?
01:47Ce n'est pas les plus riches, les plus riches, les 300 euros, ils ne vont pas les voir passer.
01:49Donc Gilles Vernez, première ineptie que vous dites dans l'émission. Voilà, donc c'est la première, et après on en aura d'autres, bien entendu, restez avec nous.
01:55Non mais Gilles, franchement, c'est une bêtise ce que vous dites.
01:59– Non, autant sur le jour férié, non, mais sur la taxe avion, je n'ai pas changé d'avis, je l'avais dit.
02:04– Pas du tout sur la taxe avion, les plus modestes qui prennent des billets d'avion, c'est eux qui vont être le plus touchés.
02:09Les plus riches, tu crois que vraiment un mec qui est blindé, 300 balles, 60 balles, ça va changer sa vie ? Pas du tout.
02:14Donc quand les personnes vont partir en famille et qu'ils vont en avoir, je vous dis, une famille à 5, tu te rends compte, à 6, 360 balles en plus, c'est énorme.
02:23Non mais franchement, c'est énorme, c'est énorme, c'est un truc, tu ne pourras pas le faire, donc il y a plein de gens qui pouvaient partir
02:30et qui pouvaient prendre des vacances, qui ne pourront plus les prendre et que les classes moyennes, ça va encore les impacter.
02:34Donc ça va impacter toujours les mêmes, je suis désolé, je suis désolé les gars, il y a un truc à faire.
02:39Ils me disent, voilà, après un certain revenu, voilà, si tu gagnes plus de je ne sais pas combien par mois, tu vas payer plus cher l'avion.
02:48Là, je suis d'accord, mais qu'ils mettent tout le monde au même niveau, Gilles Vernet, arrêtez de faire ça, Gilles Vernet, arrêtez, vous êtes incohérent dans tout ce que vous dites.
02:58– Ah ben non, c'est cohérent, j'ai toujours dit ça, je n'ai pas changé d'avis.
03:00– Mais vous êtes incohérent, vous êtes incohérent, puisque vous voyez bien que ceux qui vont être le plus impactés, c'est les classes moyennes et les plus pauvres, je suis désolé.
03:08– Donc voilà, si on va impacter les plus riches, qu'on dise à partir d'un certain montant par an ou par mois de revenu, oui, on va payer la taxe de 60 euros.
03:16– On n'a pas le droit, Cyril. – On n'a pas le droit, mais avec vous, on a le droit de rien, sauf de faire chier les Français, c'est tout.
03:22– Très bien imposer les gens selon leurs revenus.
03:24– C'est tout, si on vous écoute, Gilles Vernet, on a le droit de rien faire, sauf d'embêter les Français et de tout leur enlever.
03:28Gilles Vernet, franchement, vous êtes à l'image de ce qu'on vit en France actuellement, je dis souvent cette phrase, en France, on aide tout le monde, sauf les Français.
03:35– Il est 19h20, d'habitude, c'est dans une heure que vous…
03:40– Oui, mais c'est pas de ma faute, vous démarrez très vite, Gilles Vernet, vous démarrez quand même sur les chapeaux de roue, les bêtises, excusez-moi, Géraldine.
03:49– Moi, je suis assez d'accord avec le coup de cœur d'Isa, même si tous mes camarades disent non, me semble-t-il.
03:52Moi, je pense qu'en France, globalement, on ne travaille pas assez et on travaille avec des salaires pas assez hauts.
03:57Donc je pense qu'il faut remettre le travail au goût du jour, les 35 heures, ça a tué l'économie, ça a créé pas du tout d'emplois, c'est une catastrophe.
04:03Et les jours fériés, à partir du moment où c'est sur la base du volontariat, moi, je trouve ça très bien et de toute façon, il va falloir serrer la fonction.
04:09– Oui, mais c'est du travail gratuit, là.
04:10– S'il vous plaît, s'il vous plaît, s'il vous plaît, on est juste…
04:12– Quel problème ?
04:13– Moi, je vais prendre encore la défense des Français, les Français, ils veulent bien travailler plus,
04:19mais si c'est pour gagner des clopinettes, les gars, ils n'ont pas envie, je vous le dis, encore une fois, c'est encore une fois,
04:26les mecs, quand on voit que des chefs d'entreprise sont étranglés et que les petites PME sont étranglées,
04:32elles ne peuvent pas engager des gars et donner des salaires corrects, comme j'ai dit la dernière fois, ceux qui font beaucoup de profit,
04:38l'État, ils vont leur dire, d'accord, on va baisser les charges, on va baisser les charges, etc., on va tout baisser,
04:43mais les gars, il faut reverser aux salariés et aux gens qui travaillent.
04:47Si tu ne reverses pas, tu vas te prendre une amende d'exactement tout ce que tu as gagné,
04:50c'est-à-dire tout ce que tu as gagné, ça va être une amende, tu vas voir s'ils ne vont pas le faire, les mecs.
04:53– Merci, on va voir le sondage, merci, on va voir le sondage, bon, il n'y en a pas, pas vrai, ah ben, il y en a, voilà, est-ce une bonne idée ?
04:58Non ? 92,3% ? – Ah ben, pour une seconde, oui.
05:01– Pour une fois, Gilles Verdez, vous êtes d'accord avec moi et vous êtes dans le bon camp.
05:05– Oui. – Donc posez-vous les bonnes questions.
05:06– C'est vrai.

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