En France, un rapport dénonce l’impuissance de l’Etat vis-à-vis des OQTF. Pour Nicolas Daragon, ministre délégué chargé de la Sécurité du quotidien, la justice française «protège plus les auteurs que les victimes».
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00:00650 annulations judiciaires par mois environ, 150 refus d'embarquer par mois environ, ça fait 900,
00:07ça veut dire l'équivalent de ce que nous réussissons à expulser par an.
00:10On doublerait, on doublerait.
00:12Alors les résumés judiciaires, on ne peut pas les commenter ici
00:14parce que c'est une par une qu'il faudrait les analyser,
00:16mais les refus d'embarquer, c'est l'état de droit dont parle Bruno Retailleau.
00:19Parce qu'il faut des vols dédiés, charter ?
00:21C'est qu'aujourd'hui, on protège, dans notre droit, on protège les auteurs.
00:24On protège ceux qui doivent être...
00:26En notre droit, on protège les auteurs ?
00:27Mais oui, bien sûr, on protège plus les auteurs que les victimes.
00:29Quand on voit l'amoncellement de droits qu'on accorde,
00:32évidemment qu'on est un état de droit et qu'on ne doit pas être dans un pays qui se transforme en dictature,
00:38mais je crois qu'on en a trop mis et qu'aujourd'hui, celui dont on a prononcé l'expulsion,
00:42il sait qu'en montant dans l'avion, s'il se cogne la tête contre la cloison
00:46ou s'il dit qu'il ne veut pas embarquer, il va rester dans le pays,
00:48alors qu'il y a une décision judiciaire ou administrative.