La secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet a appelé le gouvernement à réagir "d'urgence" pour freiner la hausse de plans sociaux d'entreprises en France.
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00:00L'actualité, Sophie Binet, ce matin, c'est Valeo. 868 postes menacés dans 8 sites du groupe concernés par ce programme de réduction d'emplois.
00:10Le site de l'Assus-sur-Sarthe et Verrières vont être fermés. Ce plan de réduction d'emplois qui s'ajoute à la liste que vous avez dressée de 286 plans de suppression d'emplois
00:20à travers toute la France et jusqu'à 200 000 emplois menacés. Votre première réaction, tout d'abord, à ce qui se passe chez Valeo ?
00:27Eh bien, ça confirme ce que la CGT dénonce depuis des mois. Ça fait plus de 6 mois qu'on tire le signal d'alarme. Au mois de mai, on avait fait une liste de 130 plans de licenciement.
00:38Quand j'ai rencontré le Premier ministre, la liste était montée à 180. Aujourd'hui, on est quasiment à 300. On est au pied du mur. Il faut agir.
00:46On ne peut pas laisser cette saignée industrielle se faire. Sinon, c'est des territoires entiers qui sont dévastés, des vies et des familles.
00:53Et donc, nous appelons le gouvernement à mettre en place un plan d'urgence pour empêcher cette saignée industrielle, en commençant par mettre en place un oratoire sur les licenciements.
01:04Eh bien, c'est sûr que ça aurait été mieux d'agir au mois de mai quand on avait tiré le signal d'alarme. Mais à l'époque, le gouvernement n'en avait rien à faire
01:10puisqu'il était centré sur ses enjeux politiciens dans les échéances électorales. Donc là, évidemment, c'est plus tard, c'est plus compliqué.
01:19Mais c'est encore possible d'agir. Mais pour ça, il faut le faire vite et fort. Et moi, je vais vous le prendre dans l'autre sens.
01:24Si on ne fait rien, ça ne sert à rien de parler de réindustrialisation parce qu'on ne peut pas réindustrialiser le pays si on laisse les entreprises qu'on a aujourd'hui partir et fermer.