Retrouvez "Pascal Praud et vous" sur : http://www.europe1.fr/emissions/pascal-praud-et-vous
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00:00Je me rallie au bon sens dont semble faire preuve Marine Le Pen mais j'avoue que je suis très content moi de la présence de Barnier
00:08qui me semble enfin être un homme politique digne de ce nom comme j'en ai connu dans le temps et
00:16j'avoue que si Marine Le Pen s'associe à l'extrême gauche
00:20pour disons le mettre hors jeu et bien là je ne serais pas d'accord pour
00:25continuer mon soutien à Marine Le Pen voilà. Ah ben voilà alors une position intéressante. Je vous laisse avec monsieur Jacobelli qui est
00:32député de La Moselle du Rassemblement National.
00:35J'apprécie beaucoup. Merci Jean c'est très gentil au moins vous êtes direct c'est très bien je vais pouvoir vous répondre clairement.
00:40D'abord c'est pas la personne de monsieur Barnier qui est en cause c'est son budget.
00:44Le problème c'est qu'aujourd'hui il ne veut pas le changer son budget.
00:47Vous savez qu'il ne vient pas de lui il faut bien que l'on ait un budget et c'est vrai
00:52il a raison monsieur Barnier de raconter que ce n'est pas indifférent
00:57que l'on ait un budget ou pas parce qu'au niveau financier au niveau de la confiance de l'Europe
01:03bel et bien il faut que l'on ait un budget pour les hommes d'affaires. Donc quelque part en votant à mon avis
01:11une dissolution en allant vers la dissolution et bien on mettrait en jeu
01:17la situation économique de la France. C'est pas du tout neutre.
01:21C'est très important que l'on ait un budget et que Marine Le Pen ne s'associe pas à ces voyous d'extrême gauche excusez-moi
01:27je suis direct et si vous le faites vous perdrez les gens qui comme moi
01:31allaient vers Marine Le Pen.
01:33Jean il faut un budget pour la France je pense que là-dessus on est d'accord mais il ne faut pas un mauvais budget pour la
01:38France. Ce qu'on essaye de faire comprendre à monsieur Barnier c'est qu'il y a des
01:41alternatives à sa proposition. On a fait un contre-budget. Le problème c'est qu'on a face à nous un premier ministre qui refuse
01:47d'entendre le premier parti d'opposition. Nous avons été et nous sommes très responsables. Nous avons toujours préféré
01:54proposer que critiquer. Nous avons mis sur la table un certain nombre d'idées qui étaient
01:58finançables et financées. Et donc le premier ministre aujourd'hui a encore la possibilité
02:03de dire qu'effectivement ce budget il le reconnaît lui-même et mal ficelé d'ailleurs sa propre majorité
02:09travaille contre lui. Le plus dur ennemi du premier ministre aujourd'hui à l'assemblée c'est Gabriel Attal
02:14qui critique le plus le budget. Donc que ce premier ministre prenne en compte nos remarques et évidemment
02:21nous éviterons une forme d'instabilité
02:24parlementaire. Mais une fois encore nous notre rôle c'est d'éviter le pire aux français. Or le pire aux français
02:30pour les français ce serait un budget qui rabote les retraites, un budget qui crée plus de taxes et d'impôts, un budget qui
02:36renchérisse les taxes sur l'électricité, un budget qui dérembourse les soins pour les français et continue de payer les soins gratuits pour les grands clandestins.
02:43Est-ce que vous êtes convaincu ?
02:45On est sur un fil de crête.
02:47Je vous en prie.
02:49Vous avez une jolie voix d'abord.
02:51Une vraie belle voix de radio.
02:53Vous êtes gentil.
02:55Je ne sais pas ce que vous faisiez dans la vie avant d'être en France.
02:57J'ai dirigé l'Opéra de Nantes dans le temps.
02:59C'est pour ça que vous avez une belle voix. Vous étiez chanteur ?
03:01Non non pas du tout.
03:03J'étais avocat au départ.
03:05Je deviens un peu bizarre. J'ai terminé comme diplômate.
03:07Mais bon.
03:09Je suis passionné de politique.
03:11Et ça se sent.
03:13C'est intéressant de vous écouter.
03:15Ce que dit M. Jacobelli n'est pas tout à fait exact.
03:17Parce que je suis bien d'accord pour les intérêts qu'il défend.
03:21Mais pour l'essentiel c'est quand même le régalien, n'est-ce pas, actuellement.
03:25Et le régalien, je crois que M. Barnier est absolument sur votre ligne.
03:29Et sur la ligne de tous les français raisonnable d'ailleurs.
03:31Ce n'est pas une affaire d'extrême droite ou de droite, etc.
03:35On veut de la sécurité en France.
03:39Mais je pense que malgré ce que vous dites,
03:41ce serait avoir une course vue par rapport aux retraités, etc.
03:45De sauver dans l'immédiat,
03:49de faire plaisir aux demandes des uns des autres.
03:53Parce qu'au-delà de ça,
03:55il y a le poids de la dette financière qui est sur nous.
03:59Et si vous ne faites pas en sorte de redonner confiance aux créanciers de la France,
04:07eh bien on tombera.
04:09Et les créanciers de la France ont besoin d'un budget voté et sain.