Strasbourg, Lille, Perpignan... Les agriculteurs entendent multiplier ce mercredi 27 novembre les actions contre les "entraves" et les "normes", après une première semaine d'actions contre le traité de libre-échange Mercosur, qui fera l'objet d'un débat à l'Assemblée nationale dans l'après-midi.
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00:00Non, elle n'a pas changé, on va être honnête. C'est toujours compliqué, c'est toujours compliqué pour toutes les exploitations.
00:06Alors bien sûr, il y a des mesures. Il y a eu la suppression de ce taxe GNR qui, au final, ne nous apporte rien,
00:12puisque c'était un plus qu'on allait nous imposer. Donc sur les autres années, ça ne change rien.
00:17On a eu ce bouffé d'air avec l'anonymisation sur les cheptels foyers sur la MHE, mais malheureusement, on a imposé un 50 % dessus.
00:26Donc voilà, ça revient d'un haut.
00:29— Donc on vous donne quelque chose et on vous reprend 50 % dessus. — Bien sûr. Voilà. C'est la France. C'est comme ça.
00:34Après, il y a eu... On a eu les avancées sur les lacs. On a réussi, dans notre département, à l'eau de Garonne,
00:38d'obtenir deux autorisations de création de lacs, de retenue collinaire. Alors on ne parle pas de méga-machines.
00:44On parle juste de retenue collinaire. Depuis 1987, il s'en était pas fait. Donc ça, c'est quand même des petits acquis.
00:49Mais notre situation ne s'est pas améliorée financièrement. C'est toujours compliqué. Et ça s'est même aggravé.
00:55On avait le retard des aides PAC, où certaines exploitations ont dû refaire des crédits des prêts de trésorerie à 4,50 % ou à 5,50 %.
01:05Donc non, ça s'est pas arrangé. Et pour que ça s'arrange, je pense qu'ils l'ont montré derrière, les députés.
01:10Je leur ai expliqué que s'ils voulaient vraiment nous soutenir, s'ils disent « nos agriculteurs », « notre campagne »,
01:16« notre agriculture », mais moi, je leur appartiens pas. Et les agriculteurs français ne leur appartiennent pas.
01:21Mais par contre, notre avenir leur appartient. Parce que comme je l'ai dit à certains, nous, si dans deux ans, vous n'êtes plus là,
01:28nous, on sera toujours là. Et on fera tout pour être toujours là. Voilà, c'est ça. C'est qu'eux, il faut qu'ils nous défendent.
01:32Il faut défendre notre cause. Ils ont montré qu'ils pouvaient être unanimes pour défendre, pour s'opposer au moins que sûr.
01:39Maintenant, il faut qu'ils nous montrent qu'ils sont unanimes pour vouloir sauver l'agriculture.
01:43Parce qu'il y a des moyens de sauver l'agriculture. Le problème, c'est qu'il faut juste laisser ces états d'âme de côté,
01:48ces états d'âme politiques de côté, et se mettre main dans la main et travailler tous ensemble. Et j'en suis sûr qu'on va y arriver.