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[#Journal ] Le 19H30 du 26 Novembre 2024

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00:00Mardi 26 novembre 2024, soyez les bienvenus dans notre 19h30, le principal titre de ce journal.
00:24La France s'achemine progressivement vers la concrétisation de son engagement de réduire drastiquement ses troupes prépositionnées en Afrique.
00:34Nous en parlerons dans ce 19h30.
00:36A la tête d'une forte délégation d'experts et de parlementaires, le général Brice Clotaro-Liguengema est depuis ce lundi l'hôte du Conseil Européen et de la Commission Européenne,
00:48un séjour à forte tonalité économique propice au développement des infrastructures dans notre pays.
00:54Presque premature.
00:56Mission Bruxelles.
00:58Pour la nation, comme il s'y était engagé à son investiture, le président de la transition poursuit ici son œuvre au service du peuple gabonais.
01:08Dans la métropole belge, où il est arrivé ce lundi soir, le général Brice Clotaro-Liguengema est l'hôte de la Commission de l'Union Africaine et notamment du président du Conseil Européen.
01:20La rencontre de Bruxelles s'offre comme une séquence ambitieuse d'initiatives et de partenariats stratégiques dans le cadre de la transition amorcée le 30 août de l'an 2023.
01:33Conformément au chronogramme officiel de ce séjour belge, deux actes majeurs à caractère économique devraient matérialiser cette ambition de réforme nécessaire au développement du Gabon.
01:51Le président français Emmanuel Macron a officiellement reçu ce lundi, des mains de Jean-Marie Boquel, son envoyée spéciale pour l'Afrique, un rapport sur la réconfiguration du dispositif militaire français en Afrique.
02:05Une étape décisive qui s'inscrit dans le cadre de la redéfinition par Paris des rapports avec les États africains dans lesquels elle est militairement présente.
02:15Voyons ce reportage.
02:17Après ses échecs en Centrafrique, au Mali puis au Burkina Faso, la France entend désormais changer la donne dans ses rapports avec ses anciennes colonies.
02:26C'est dans le cadre des annonces faites en début d'année 2023 par Emmanuel Macron que son envoyée personnelle en Afrique, Jean-Marie Boquel, lui a remis ce lundi 25 novembre un rapport sur la réconfiguration du dispositif militaire français en Afrique.
02:40C'est par une dépêche de l'agence France Presse que cette information est tombée.
02:45Il faut dire en effet que dans la poursuite des décisions prises par le président français de répondre aux critiques de politique paternaliste vis-à-vis des anciennes colonies,
02:54que l'ancien secrétaire d'État à la coopération sous Nicolas Sarkozy avait été instruit de proposer des modalités d'une adaptation du dispositif militaire français en Afrique.
03:04C'est d'ailleurs dans ce cadre que Jean-Marie Boquel avait rencontré le président de la transition du Gabon, Brice Colter-Oliguineguema, en mars 2023.
03:13« Les recommandations s'inscrivent dans la volonté de mise en œuvre d'un partenariat de défense renouvelé répondant aux besoins exprimés par nos partenaires et co-construits avec eux dans le plein respect de leur souveraineté », a indiqué la présidence française citée par l'AFP.
03:29Ainsi, cette nouvelle approche partenariale concerne les pays d'Afrique francophone dans lesquels la France dispose de troupes en permanence, excepté Djibouti.
03:38S'il est difficile de connaître le nombre de soldats qui devront être relevés en ce qui concerne le Gabon, ce sont plusieurs centaines qui sont concernés.
03:46Selon l'AFP, les autorités françaises ne devraient pas annoncer officiellement cette réduction des effectifs en Afrique.
03:53Citant l'exécutif français Toujours, la principale agence de presse du pays précise simplement que la France prévoit « de conserver uniquement un détachement de liaison permanent et dans le même temps d'adapter l'offre de coopération militaire aux besoins exprimés par ces pays ».
04:09Il faut dire que ces changements sont déjà visibles au niveau du camp de Gaulle de Libreville qui abrite les soldats français prépositionnés.
04:17En effet, ce site a été transformé en académie pour la formation des armées africaines.
04:22En son sein, les quelques soldats français restants devraient à terme cohabiter avec leurs homologues gabonais.
04:33Parlons référendum avec cette fois des personnes que l'on ne voit pas et n'écoute pas souvent.
04:39Lorsqu'on parle d'eux, c'est uniquement sous le prisme de la délinquance.
04:43Ils ont pourtant contribué à faire grimper l'auto d'abstention lors du référendum.
04:48Gabo Midiathème est allé donner la parole à des jeunes du quartier Akebenikwala afin de comprendre les causes de leur manque d'implication dans la chose publique.
04:58Si je dis qu'ils ne se sont pas mobilisés, je risque de me placer en porte à faux.
05:06Et si je dis qu'ils se sont vraiment mobilisés, on me dira, mais les abstentions c'est quoi ?
05:12Pour des raisons diverses, chacun est allé voter et l'autre a dit, je préfère attendre.
05:18Est-ce que les politiques se sont intéressés à eux pour les sensibiliser, pour les mobiliser ?
05:28Je peux dire que ça n'a pas été le grand engouement.
05:31Il faut dire les choses, ça n'a pas été le grand engouement.
05:35L'espace ici, on peut dire que nous n'avons reçu personne qui est venu dire voici le vote.
05:45On les a appelés à une ou deux réunions et ça s'est arrêté là.
05:52Je n'ai pas vu autre chose.
05:54Bien sûr qu'ils ont fait du porte à porte.
05:57Mais le porte à porte, c'est deux ou trois minutes, les gens sont passés.
06:02Les gens de la politique, quand ils viennent vers nous, on les héberge, on dit tout.
06:09Et en fin de compte, quand on leur donne des voix, à la fin, nous, qu'ils nous donnent des voix, on n'a rien.
06:17On ne voit rien du tout.
06:20On ne voit rien du tout.
06:23Libreville, on vient, c'est les mêmes personnes qui gèrent, qui font tout.
06:28On a du mal à nous donner nos voix, d'aller voter.
06:33Aujourd'hui, on est là, on vient avec des enfants, on n'a pas d'emploi, on a du travail.
06:39Nous sommes des jeunes gabonais.
06:41On a des permis, moi j'ai un permis CD.
06:44Mon permis CD, il est là.
06:48Je l'ai fait pour avoir un travail, pour que je puisse mettre ma famille à l'aise.
06:57Mon permis, il est là.
07:00C'est mon permis CD.
07:03Il est là, mon permis CD.
07:06On est comme des sans-avenir, maintenant que nous sommes des belles hommes qui sommes là,
07:11nous sommes comme des sans-avenir, nous sommes au quartier, on nous conforme.
07:14Si nous ne sommes pas des bandits, on nous conforme aux bandits.
07:17Vu notre bureau, vu notre visage, vu notre façon d'être,
07:20nous sommes au quartier, on fait seulement des cigarettes, ça nous détruit.
07:23Bref, tu vois un peu, c'est un peu cela.
07:26Au quartier, on ne fait rien, rien à faire, à part demander.
07:29Si on ne demande pas, avoir peut-être quelque chose pour dire,
07:32même que si t'as pas le temps de sortir pour aller travailler, là c'est chaud.
07:36Tu oublies d'aller voler.
07:38Si tu ne voles pas, tu ne peux pas manger.
07:40Si tu ne fais pas un mauvais truc, tu ne peux pas aller manger.
07:43Si tu n'es pas parent, tu n'es pas quelqu'un, tu ne peux pas aller manger.
07:46C'est ce que nous ne voulons plus.
07:48Nous ne voulons plus ça, nous ne voulons plus ça.
07:51On veut être droit maintenant.
07:53Comment tu vas faire pour convoquer un enfant qui passe son temps le matin,
07:56il se réveille, il vient dans un fourmoix, il allume un jeu de tabac, il commence à fumer.
08:01Comment tu vas l'amener à comprendre et à l'arrêter de venir dans ce gouvernement
08:05parce qu'il a manque d'activité, il n'a pas d'activité.
08:08Pendant l'opérandum, on n'a pas ressenti mobilisation.
08:12C'est déjà faux.
08:13Si nous nous sommes mobilisés, nous sommes allés voter,
08:16c'est parce que nous soutenons la transition.
08:19Sinon aussi, ce n'était que par rapport à les représentants qui sont au niveau du pont d'Akebe,
08:23les gens ne devaient pas aller voter.
08:25Si vous regardez bien dans les statistiques, ici au Jardin Sénéces,
08:28précisément appelé aujourd'hui l'école Ankeré,
08:31les gens ne sont pas venus.
08:33Anker a gagné parce que nous-mêmes, nous sommes allés,
08:36nous avons dit nous les jeunes, on va aller, on va voter
08:38et prochainement on va expliquer aux mamans.
08:41Le chef de l'État, notre grand frère, le Président de la République,
08:44le Général de Brigade, Brice Crottero Liguinguema,
08:47qui sache que ses petits frères du 3615,
08:49qui connaît bien, en ont marre de la gérance de ceux qui sont là actuellement
08:53qui gèrent le pont d'Akebe.
08:59Vers une taxe carbone pour les compagnies aériennes et maritimes en transit au Gabon,
09:04c'est ce que prévoient les autorités gabonaises
09:07si l'on en croit l'échange entre le Général Brice Crottero Liguingema
09:10et la Directrice Générale Adjointe du Fonds Gabonais d'Investissement Stratégique,
09:15échange qui a eu lieu le 13 novembre dernier.
09:18Dans le cadre de sa politique environnementale,
09:21le Gabon s'apprête à instaurer une nouvelle mesure de contribution carbone
09:24pour les compagnies aériennes et maritimes en transit sur son territoire.
09:28Ce projet a été discuté lors d'un entretien entre le Président de la Transition,
09:33le Général Brice Crottero Liguingema
09:35et une délégation dirigée par Cyrielle Sandé.
09:39Directrice Générale Adjointe du Fonds Gabonais d'Investissement Stratégique
09:43au Palais Rénovation ce mercredi 13 novembre 2024.
09:47Lors de cette rencontre,
09:48l'objectif principal était d'établir un cadre juridique permettant au Gabon
09:51de mettre en œuvre cette contribution carbone.
09:54Inspirée du principe européen de pollueur-payeur,
09:57cette législation vise à rendre les opérateurs de transport
10:00responsables de leur impact environnemental
10:03en imposant une taxe pour compenser les émissions de CO2.
10:06Pour concrétiser ce projet,
10:08les autorités gabonaises collaborent étroitement avec des experts djiboutiens
10:12qui apportent leur expérience et expertise en matière de fiscalité environnementale.
10:17Ce partenariat vise à développer rapidement
10:19un dispositif adapté aux réalités économiques et environnementales du Gabon.
10:23En adoptant cette approche,
10:25le pays aspire à renforcer son statut de leader environnemental en Afrique
10:29tout en générant des revenus supplémentaires
10:31pour ses initiatives de conservation.
10:34Cette contribution carbone s'inscrit dans les engagements du Gabon
10:37pour la lutte contre le changement climatique.
10:40Le pays espère que cette taxe permettra non seulement
10:43de réduire l'empreinte écologique des transporteurs,
10:45mais aussi de financer des programmes locaux
10:48en faveur de la biodiversité et de la protection des écosystèmes.
10:52Ce projet ambitieux, qui s'aligne avec les politiques globales de transition écologique,
10:56confirme l'intention du Gabon de faire payer les acteurs de l'aviation
11:00et du transport maritime pour les externalités environnementales
11:03de leurs activités.
11:05En intégrant cette contribution environnementale à sa politique économique,
11:08le Gabon renforce son image de leader en matière de protection de la biodiversité
11:12et de durabilité en Afrique.
11:15Par ailleurs, l'initiative pourrait inspirer d'autres États africains
11:18à adopter des mesures similaires,
11:21contribuant ainsi à une dynamique régionale de transition écologique.
11:25Pour le Gabon, cette action incarne une vision d'un développement
11:28qui prend en compte les enjeux environnementaux mondiaux
11:31tout en favorisant la prospérité économique locale,
11:34faisant de chaque passage de navire ou d'avion
11:37une contribution concrète à la protection de la planète.
11:45Les autorités de la transition sont résolument engagées
11:48dans une volonté de réduire de manière drastique le chômage.
11:52C'est suivant cette volonté que le ministre des Transports Loïc Ndinga Moudouma
11:58a lancé un appel à candidature pour les détenteurs de pertes B, C et D
12:03intéressés par la conduite de poids lourd.
12:06Le ministère des Transports de la Marine Marchande et de la Mer
12:09dirigé par Dieudonné Loïc Ndinga Moudouma,
12:12à travers un communiqué officiel publié ce mardi 26 novembre 2024,
12:17a lancé un appel à candidature destiné aux Gabonaises et Gabonais
12:21souhaitant intégrer les métiers de la conduite de poids lourd.
12:25Cette initiative vise à soutenir le développement de compétences nationales
12:29dans un secteur clé de l'économie.
12:31Les candidats titulaires d'un permis de conduire de catégorie C et D
12:36ou ceux de la catégorie B avec une expérience avérée dans la conduite de poids lourd
12:41sont invités à se présenter au secrétariat général du ministère des Transports
12:45de la Marine Marchande et de la Mer,
12:47sises à l'immeuble Harambo au boulevard triomphal Omar Bongo.
12:50L'objectif est d'identifier et de former des profils motivés
12:54pour répondre aux besoins croissants en conducteurs qualifiés
12:58dans le domaine des transports terrestres.
13:00Ce projet reflète la volonté du gouvernement de la transition
13:04d'accompagner la jeunesse gabonaise dans l'acquisition de compétences
13:08professionnelles spécifiques tout en favorisant l'autonomisation
13:12et l'intégration des nationaux dans des secteurs historiquement dominés
13:16par des opérateurs de nationalité étrangère.
13:19Un enjeu stratégique pour l'économie nationale
13:22En renforçant les capacités locales dans le transport de marchandises
13:26et de personnes, le ministère a tendance seulement d'y dynamiser un secteur vital
13:30mais également promouvoir une plus grande appropriation par les nationaux.
13:34Cette démarche s'inscrit dans le cadre des politiques publiques
13:38visant à booster l'emploi et à garantir une meilleure structuration du marché.
13:42Cette initiative représente une opportunité importante
13:46pour les jeunes gabonais en quête de perspectives d'emploi
13:50tout en répondant aux exigences croissantes de professionnalisation
13:54dans les métiers de la conduite.
13:56Le secteur des transports terrestres pourrait ainsi devenir
13:59un levier stratégique de développement économique et social
14:03dans un Gabon en pleine transition.
14:05La montée des eaux
14:08La question de la montée des eaux frappe particulièrement
14:12la capitale économique du Gabon.
14:14En effet, les fortes pluies qui se sont abattues ces derniers jours
14:18ont plongé la ville dans les eaux créant aussi des familles sinistrées.
14:22Les récentes pluies diluviennes qui se sont abattues sur Port Gentil,
14:26capitale économique du Gabon, ont ravivé les inquiétudes
14:29quant à un risque imminent de submersion.
14:32En effet, sises sur la presque île Mandji,
14:35la ville du sable semble de plus en plus menacée par la montée des eaux.
14:40Dans la nuit du 4 au 5 novembre 2024,
14:43une pluie torrentielle s'est abattue sur la capitale économique
14:47inondant en seulement deux heures le centre-ville,
14:50les administrations, les écoles et les commerces.
14:53Cet épisode suivi de nouvelles inondations le 25 novembre
14:57a eu des conséquences inéluctables.
14:59Au nombre de celles-ci, la paralysie des activités quotidiennes.
15:03Toute chose qui a suscité l'indignation des habitants
15:06face à l'inaction perçue des autorités du comité
15:09de transition et de restauration des institutions.
15:12Les zones habitées regroupant plus de 150 000 logements
15:16mal protégés contre les intempéries se trouvent en première ligne.
15:20Malgré les efforts du général Piari Zogorou-Cello,
15:23pour l'entretien des voies d'évacuation,
15:25le système de drainage demeure insuffisant.
15:28La ville reste vulnérable face à une mer de plus en plus menaçante.
15:32En outre, Port Gentil, moins économique du pays,
15:35abrite plusieurs compagnies pétrolières,
15:37vitales pour un pays fortement dépendant des hydrocarbures.
15:41Une éventuelle submersion aurait des conséquences désastreuses
15:44non seulement pour les habitants,
15:46mais également pour l'économie nationale.
15:49Les esperdants Henri-Michel Auguste, écologiste et lanceur d'ALEP,
15:53ont depuis longtemps tiré la sonnette d'alarme.
15:56Selon lui, la réintroduction de la mangrove naturelle et artificielle
16:00pourrait ralentir la montée des eaux,
16:02mais la solution la plus viable serait de déplacer la ville.
16:06Par ailleurs, le géomorphologue Magluar Désiré Munganga
16:09a prévenu qu'à l'horizon 2050,
16:12le niveau des eaux pourrait s'élever jusqu'à 6 mètres.
16:15Face à cette prédiction alarmante,
16:17les autorités gabonaises prendront-elles enfin des mesures drastiques
16:20pour protéger Port Gentil ?
16:22Sans actions concrètes et rapides, la ville pourrait être engloutie
16:25avec des conséquences humaines et économiques désastreuses.
16:33553,9 millions de Français phares, c'est le chiffre du jour.
16:38Il correspond au montant des recettes issues de la taxe
16:42sur les jeux de hasard en 2025,
16:44si l'on en croit le projet de loi des finances 2025.
16:52Les abstentionnistes sont des personnes qui décident de ne pas voter.
16:56Ce n'est pas une force politique organisée
16:59qui est porteuse d'une demande politique
17:01et cela ne constitue pas une préoccupation quelconque.
17:06Ces propos tenus par le député de La Transition,
17:09Serge-Maurice Mabiala, le 25 novembre dernier,
17:12lors de l'émission Le Canapé Rouge sur Gabo Media Time.
17:17C'est la fin de cette édition d'informations.
17:19Merci de nous avoir suivis.
17:21Retrouvez désormais Irisso Banga tous les midis pour le 12h30 de GMT.
17:27Bonne soirée à tous.
17:29Retrouvez GMT-TV sur vos différents réseaux sociaux.