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[#Journal ] Le 19H30 du 07 Novembre 2024



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00:00Mesdames, mesdemoiselles et messieurs, c'est l'heure de votre journal sur Gabon Mediatime.
00:21Quel avenir pour le parti politique réagir qui traverse une crise sans précédent ? C'est
00:26la question à laquelle nous tenterons d'apporter une réponse dans ce bonsoir à tous. Annoncée
00:31il y a deux semaines, la campagne du référendum du projet de constitution a commencé le mercredi
00:376 novembre 2024 sur l'ensemble du territoire national. A Libreville, la coordination nationale
00:44pour le nuit s'est retrouvée à l'immeuble Arambo pour les consignes de campagne. Presse
00:49premature. C'est dans une salle d'Arambo de Libreville à Chicomble que le temps de la
00:54campagne référendaire a été donné. La rencontre de ce jour élargie à l'ensemble des coordonnations
01:00provinciales a permis à Raymond Donciman, coordonnateur national de la campagne du Ouïe,
01:05à définir l'orientation de cette consultation électorale. Ce que j'attends en tant que coordonnateur
01:11national et ce que j'invite les uns et les autres à faire, c'est deux choses, seulement deux. C'est
01:19d'aller au contact des autres et de leur dire qu'il faut participer au vote. C'est-à-dire que personne
01:27ne doit considérer que ce texte-là ne le concerne pas. Chacun d'entre nous, tous, nous sommes concernés.
01:33Dans un sens ou dans un autre, nous sommes concernés. Mais dans cette salle, nous sommes
01:39ceux qui disent adoptons le texte, disons oui à ce texte. Et par conséquent, nous devons non seulement
01:48aller vers les autres pour les persuader de se lever le 16 et participer au vote, c'est-à-dire
01:54participer au choix du nouveau cadre de vie, du cadre de vivre ensemble que nous voulons adopter,
02:01mais surtout, en participant, faire le choix du oui. Après avoir dressé de façon historique les
02:10événements ayant conduit au soir du 30 août 2023 et les initiatives entreprises depuis plus
02:16d'un an, l'heure est selon l'orateur venu pour sortir notre pays de sa situation de transition.
02:22La constitution de 91 à 2023 a fait l'objet de nombreuses modifications. Une grande partie de
02:32ces modifications ont remis en cause des avancées qui avaient été concédées ou obtenues par les gens
02:41qui avaient négocié ou discuté en 1991. Je parle des faits et les faits c'est qu'on est parti
02:49d'une constitution de 1991 à une nouvelle constitution en 2023 et la constitution de
02:582023, je vous le rappelle, a fait l'objet de modifications en pleine année 2023 alors même
03:06que nous étions en pleine élection. Nous ne pouvons pas rester indéfiniment dans une chambre
03:12transitoire. On a déjà fait un an dedans, il faut sortir de la transition et retourner dans la
03:20situation normale de tous les pays normaux, c'est-à-dire qu'il y avait des institutions normales.
03:26La coordination nationale lance alors sa tournée provinciale ce samedi 9 novembre par les provinces
03:32de l'Ouïe-Vine-deux et Saint-Joël interne. L'objectif étant d'amener les électeurs à prendre
03:38part à ce scrutin par un oui massif qui va organiser le nouveau cadre de vie de notre pays.
03:44Le parti politique réagir est au bord de l'influsion. La crise qui perdure en son sein
03:55pourrait peut-être conduire à une scission au regard des positions désormais ouvertement
04:00réconciliables. Iris Obanga. Assistons à une scission au sein du parti politique réappropriation
04:08du Gabon de son indépendance pour sa reconstruction. La crise de leadership et les divergences de vue
04:14à propos du positionnement vis-à-vis du projet de constitution et partant des autorités militaires
04:20au pouvoir ont fini par avoir raison de l'esprit du consensus qui a jadis régné au sein de cette
04:26formation politique. Changement de visage à la tête du bureau exécutif contesté, accusation de
04:32falsification de cachet du parti, violence verbale, bannissement au sein des forums internes, sortie
04:38publique hasardeuse, bref l'accélération de l'actualité autour de la crise qui prévaut au sein
04:43de réagir entre d'une part le camp incarné par le président statutaire François Ndang Obiang et
04:49d'autre part celui du bureau exécutif dont le chef de file est le secrétaire exécutif Jean-Valentin
04:55Leama ne laisse plus de doute sur le sort réservé à cette formation politique. En effet, si la rupture
05:01semble consommée en ce qui concerne la légitimité des nominations effectuées, les récentes sorties
05:07sur la consigne de vote au référendum viennent définitivement acter le point de non-retour.
05:13Au-delà de la crise institutionnelle qui a débuté depuis le début du mois d'octobre 2024 et qui
05:19s'est accélérée récemment avec le refus du camp du bureau actuel de se plier aux décisions du
05:24président statutaire nommant Persil Yonel Essono-Ondo président intérimaire de Réagir et
05:29Maître Thiringa comme secrétaire exécutif en lieu et place de Jean-Valentin Leama, banni des instances
05:36dirigeantes, c'est bien plus la scission autour du référendum qui cristallise les attentions.
05:41En effet, alors que le 1er novembre dernier Persil Yonel Essono-Ondo annonçait au nom du parti le
05:48lancement prochain d'une caravane constitutionnelle pour sensibiliser et mobiliser les citoyens en
05:53faveur du oui, Jean-Valentin Leama, entouré de plusieurs cadres du parti, appelait ce 6 novembre
05:58à voter non au référendum. Si certains évoquent désormais une crise qui pourrait se finir devant
06:04la justice, du moins en ce qui concerne le volet lié à la direction du parti, la question qui
06:09surgit est celle de savoir si Réagir sortira intacte d'un tête-choc. Rien n'est moins sûr.
06:14Quoi qu'il en soit, le constat qui se dégage est celui d'une formation politique qui épouse
06:18fatalement la courbe d'autres partis, qui ont un temps rayonné avant que les crises internes ne
06:23viennent fragiliser leur architecture. C'est le cas du parti démocratique gabonais qui s'est
06:28difficilement remis du départ de Barreau-Chambrier et ses camarades du REM à l'époque. La chute
06:34d'Ali Bongo a d'ailleurs vu naître le spectre d'une nouvelle scission entre le directeur
06:37provisoire actuel, partisan d'un alignement vis-à-vis du CTRI, et l'opposition systématique
06:43aux militaires défendus par l'ancien Premier ministre, Alain-Claude Billy-Binzi. C'était
06:47également le cas avec les démocrates d'Nzuban Dama, dont la rupture idéologique avec Akure Davin
06:52a vu naître les démocrates libres. Au regard de l'ampleur de la crise au sein de Réagir,
06:56plus rien ne permettra à l'évidence de concilier les positions du député de la Transition,
07:01Jean-Valentin Liama et le deuxième vice-président de l'Assemblée nationale de Transition,
07:05François Ndangubian, deux personnalités d'un même bord politique qui ont d'ailleurs affiché
07:09leur opposition tout au loin de la dernière législature, éduquant celles en cours en
07:15votant séparés sur certains textes importants. En 2025, les tagabonnés prévoient de dépenser
07:4317,6 milliards de francs au CFA pour les baux administratifs, une enveloppe budgétaire qui
07:49suscite des interrogations. Ce montant, équivalent à celui investi dans des secteurs stratégiques
07:55comme l'aménagement du territoire, le tourisme ou la culture, soulève la question de la pertinence
08:02de cette allocation. Dans un contexte où le pays fait face à des défis économiques majeurs et
08:07cherche à optimiser ses finances publiques, la gestion de ses baux devient une problématique
08:12coûteuse pour l'État. Consacrer 17,6 milliards de francs CFA aux baux administratifs paraît
08:19disproportionné, surtout lorsqu'on la compare aux sommes investies dans des secteurs cruciaux pour le
08:24développement économique et social du pays. L'aménagement du territoire, par exemple,
08:29est essentiel pour stimuler la croissance régionale, améliorer les infrastructures
08:33et encourager les investissements. De même, les secteurs du tourisme et de la culture sont
08:38des leviers potentiels de diversification économique qui pourraient contribuer à réduire
08:42la dépendance du Gabon aux industries extractives. Or, l'État semble privilégier les dépenses
08:48administratives récurrentes au détriment d'investissements porteurs pour l'avenir du
08:52pays. La question qui se pose est de savoir ce que ces 17,6 milliards alloués aux baux
08:58administratifs apportent réellement en termes de services publics et d'efficacité administrative.
09:03Depuis des années, l'État gabonais s'appuie sur l'allocation de bâtiments privés pour
09:08abriter certaines de ses administrations, sans pour autant que cela se traduise par
09:12une amélioration tangible des conditions de travail ou de la qualité des services
09:16publics. Au lieu de réduire ses dépenses, elle semble stagner, voire augmenter, sans
09:21résultat palpable, comme ce sera le cas en 2025 avec une hausse de plus de 2 milliards de francs
09:27CFA. La problématique des baux administratifs révèle aussi une mauvaise planification à long
09:32terme. Plutôt que de consacrer chaque année des milliards de francs CFA à l'allocation de bureaux,
09:37l'État pourrait envisager d'investir dans la construction de bâtiments administratifs
09:41publics. Une telle initiative permettrait, à terme, de réduire la dépendance aux locations
09:46privées et d'optimiser les ressources publiques. En investissant dans des infrastructures pérennes,
09:51le gouvernement gabonais pourrait réaliser des économies substantielles sur le long terme,
09:55tout en améliorant les conditions de travail des agents publics. Le coût des baux administratifs
10:01représente une opportunité manquée de soutenir des secteurs clés comme le tourisme ou la culture,
10:06qui manque cruellement de financement. Dans un pays riche en biodiversité et en patrimoine
10:11culturel, un investissement accru dans ces secteurs pourrait générer des retombées
10:15économiques considérables en attirant des visiteurs et en créant de l'emploi. Or,
10:21en allouant des sommes importantes à des dépenses récurrentes comme les baux,
10:24l'État limite sa capacité à encourager des initiatives qui pourraient diversifier l'économie
10:30gabonaise. La Direction générale des examens et concours a communiqué sur les dates des
10:39inscriptions en ligne pour les examens du baccalauréat, du BEPC et du CEPE. Une
10:45procédure ouverte depuis le 4 novembre et qui prendra fin le 10 janvier 2025.
10:50La Direction générale des examens et concours a rendu public ce début de la campagne des
10:56inscriptions pour les examens nationaux de la session 2025. Les inscriptions,
11:00comme l'année précédente, se dérouleront en ligne du 4 novembre 2024 au 10 janvier 2025
11:07et concernent les examens du baccalauréat, du brevet d'études du premier cycle et du
11:12certificat d'études primaires. Pour le BEPC, les candidats libres scolarisés doivent prouver un
11:17niveau de classe de troisième en fournissant soit un bulletin du troisième trimestre de
11:22cette année, soit un certificat de scolarité. Les candidats libres non scolarisés, quant à eux,
11:27devront être âgés d'au moins 17 ans pour pouvoir s'inscrire. En ce qui concerne le baccalauréat,
11:33les candidats libres, qu'ils soient scolarisés ou non, doivent justifier d'un niveau de terminale.
11:38Pour les candidats expatriés, cette année, la DGEC ne demande plus la carte de séjour des
11:43parents pour valider l'inscription. Toutefois, elle accepte les actes de naissance légalisés
11:48et les avis de naissance pour tous les candidats.
11:50L'Institut des maladies infectieuses, professeur Daniel Gaouma, ouvre ses portes durant ce mois de
12:00novembre au public masculin afin de se faire dépister contre les cancers masculins. Gaouma
12:06Media Time s'est rendue sur les lieux afin de constater l'effectivité de ces opérations.
12:11Dans le cadre de la quatrième édition de la campagne de sensibilisation aux cancers masculins
12:17qui se déroule durant le mois de novembre, sous le thème « Brisons les tabous, le dépistage
12:22sauve », l'Institut des maladies infectieuses, professeur Daniel Gaouma, a procédé ce mercredi
12:286 novembre 2024 au lancement des dépistages du cancer de la prostate. Le constat a été fait par
12:33nos reporters sur ce site retenu par le ministère de la Santé pour la circonstance. Alors que vient
12:39de se fermer la onzième édition du mois dédié à la lutte contre les cancers féminins, c'est
12:44désormais au tour des hommes d'être sensibilisés sur la santé masculine. A l'occasion de Novembre
12:50Bleu, le chirurgien général et urologue, le docteur Ghislain Badinga Zamba, a sensibilisé les hommes
12:56sur l'importance du dépistage, notamment du cancer de la prostate. Le cancer de la prostate est le
13:01premier cancer chez l'homme aujourd'hui. Premier cancer chez l'homme aujourd'hui et quand on fait
13:07la classification du cancer chez l'homme, on a le cancer de la prostate, le cancer du foie et le
13:12cancer du colorectum. C'est la quatrième cause de décès en 2022. Est-ce que c'est grave ? Oui c'est
13:19grave parce que lorsqu'on le découvre tard, on a toutes les conséquences sur l'humain et sur
13:26l'économie d'un pays. Si dans la famille quelqu'un se retrouve avec un père, un oncle qui a fait un
13:33cancer de la prostate, il est sujet à faire un cancer de la prostate. En dehors de l'hérédité, on a ce qu'on
13:44appelle l'âge. C'est une maladie qui évolue avec l'âge. C'est une maladie qui apparaît à l'âge élevé
13:50généralement. Les statistiques actuelles disent ceci, 50% des hommes de 50 ans
13:5650% feront un cancer. 60% des hommes de 65 ans feront un cancer de la prostate et 100% des hommes de 85 ans
14:05feront également un cancer de la prostate. Dans la salle, un patient venu se faire dépister et soucieux de connaître son
14:11état de santé a pu bénéficier d'une consultation mais également de bon nombre d'éclaircissements
14:17quant au tabou qui règne autour du cancer de la prostate, notamment le toucher rectal. Le toucher
14:23rectal nous permet de percevoir la prostate, de savoir si elle a pris du volume.
14:31L'échographie va vous dire qu'on a le volume. Mais de percevoir la forme, la consistance et la
14:39structure même de la prostate chez certains patients. Je tiens à dire qu'aujourd'hui, malgré
14:46l'évolution de la science, ils n'ont toujours pas trouvé un appareil qui pourra remplacer le toucher
14:52rectal. Donc je pense que la médecine étant d'abord clinique, c'est en touchant le patient que l'on
14:57perçoit mieux ces différences. Rappelons qu'à ce jour, le cancer de la prostate demeure le plus
15:03fréquent des cancers masculins et représente la troisième cause de décès chez ces derniers.
15:08Toutefois, comme l'a rappelé le spécialiste, dépister plus tôt un patient a de fortes chances
15:14d'en guérir, d'où l'importance pour les hommes de se mobiliser durant le mois de novembre bleu
15:19afin de sauver des vies. Le chiffre du jour est 18 750, c'est le nombre de bénéficiaires des
15:31vacations au sein du ministère de l'éducation nationale. Le verbatim nous vient de l'administrateur
15:37directeur général de Comilog, Léopold Battolo, qui a prononcé un discours le 4 novembre dernier.
15:44Eramet Comilog, dans le cadre du partenariat avec l'Etat gabonien matérialisé par le fonds RSE,
15:49a identifié les axes de la construction d'infrastructures, de la cohésion sociale et de
15:55la diversification économique comme prioritaires pour ces investissements. Aussi, je suis heureux
16:01que nous puissions mettre à disposition ces 22 ordinateurs en faveur des écoles départementales
16:05dans la région du Haut-Auboué, ainsi que du matériel didactique, une salle multimédia et
16:11des équipements de laboratoires de physique de SVT en faveur du lycée des Lauriers. Le
16:17tout d'une valeur d'environ 70 millions de francs CFA. C'est la fin de ce journal,
16:21merci de nous avoir suivi. A demain pour votre prochaine édition d'information.

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