Les écoliers les mains dans la terre pour verdir la ville
400 arbres plantés en 24 heures pour préparer le terrain aux changements climatiques. Et ce sont les petits Marseillais qui ont donné de leur temps.
Chiara est ébahie. Jamais elle n’avait mis ses mains dans une terre comme celle du parc Athéna (13e), riche, presque grasse. "Il va devenir grand comme ça, ce petit arbre ?", se questionne la fillette, en classe de CE2 à l’école Rose Castors, mobilisée ce mardi matin avec 50 élèves pour la journée "24 heures pour planter", organisée par la Mairie. Les pieds dans la boue, c’est Benoît Payan, le maire (DVG) de Marseille, qui lui répond : "Il sera aussi haut que ceux que tu vois autour. C’est un pin d’Alep, qui a l’habitude de grandir chez nous, avec beaucoup de chaleur et peu d’eau."
Hier, 400 élèves de primaire ont, dans huit parcs de la ville, planté des fleurs, des chênes, des oliviers, pour "préparer l’avenir" et "transmettre les bons gestes", prescrit l’édile.
"On n’a pas trop l’habitude de tout ça, on touche pas trop la nature, mais c’est important d’être gentil avec la planète pour qu’elle nous donne des fruits, des légumes et de l’air. Moi j’ai déjà planté des fraises une fois", raconte le petit Hakram, en classe de CP, très concentré sur le trou qu’il creuse.
Derrière le côté ludique de cette matinée à hauteur d’enfant, c’est le spectre du réchauffement climatique et des risques d’inondations, comme en octobre en Espagne, qui guide les opérations. "Pendant des décennies, on a enlevé des arbres et tout recouvert de goudron. Il faut faire le contraire, il faut que la nature revienne dans la ville, que tous les petits Marseillais puissent avoir leur arbre, y attachent de l’importance", plaide Benoît Payan.
400 arbres plantés en 24 heures pour préparer le terrain aux changements climatiques. Et ce sont les petits Marseillais qui ont donné de leur temps.
Chiara est ébahie. Jamais elle n’avait mis ses mains dans une terre comme celle du parc Athéna (13e), riche, presque grasse. "Il va devenir grand comme ça, ce petit arbre ?", se questionne la fillette, en classe de CE2 à l’école Rose Castors, mobilisée ce mardi matin avec 50 élèves pour la journée "24 heures pour planter", organisée par la Mairie. Les pieds dans la boue, c’est Benoît Payan, le maire (DVG) de Marseille, qui lui répond : "Il sera aussi haut que ceux que tu vois autour. C’est un pin d’Alep, qui a l’habitude de grandir chez nous, avec beaucoup de chaleur et peu d’eau."
Hier, 400 élèves de primaire ont, dans huit parcs de la ville, planté des fleurs, des chênes, des oliviers, pour "préparer l’avenir" et "transmettre les bons gestes", prescrit l’édile.
"On n’a pas trop l’habitude de tout ça, on touche pas trop la nature, mais c’est important d’être gentil avec la planète pour qu’elle nous donne des fruits, des légumes et de l’air. Moi j’ai déjà planté des fraises une fois", raconte le petit Hakram, en classe de CP, très concentré sur le trou qu’il creuse.
Derrière le côté ludique de cette matinée à hauteur d’enfant, c’est le spectre du réchauffement climatique et des risques d’inondations, comme en octobre en Espagne, qui guide les opérations. "Pendant des décennies, on a enlevé des arbres et tout recouvert de goudron. Il faut faire le contraire, il faut que la nature revienne dans la ville, que tous les petits Marseillais puissent avoir leur arbre, y attachent de l’importance", plaide Benoît Payan.
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00:00Dans une ville comme Marseille, remettre de la nature, c'est primordial.
00:17La première édition avec les petits, c'est important qu'ils soient là.
00:21On va le faire partout dans la ville, dans les 16 arrondissements.
00:24Alors dans le centre-ville, c'est plus difficile.
00:26Maintenant, le but du jeu, ça va être d'enlever du goudron
00:30pour justement mettre de la terre pour que tous les petits marseillais,
00:33toutes les petites marseillaises puissent planter, puissent avoir un arbre.
00:36On a vraiment fait le choix de travailler avec des pépiniéristes,
00:39avec des éleveurs qui sont de la région, qui les font pousser,
00:43qui mettent le temps de les faire pousser.
00:45Il y a 300 000 arbres, mais la qualité était très importante.
00:51On a une urgence à préserver l'existant.
00:5424 heures pour planter des arbres, c'est 24 heures dans 8 parcs de la ville
00:58avec entre 400 et 500 petits écoliers qui sont sortis planter hors les murs de leur école.
01:04Là, c'est un des premiers trucs que je fais pour aider la nature
01:08parce que je n'ai jamais trop planté d'arbres.
01:12Quand je vais venir jouer au parc Athéna, je crois bien que je vais...
01:16Quand je vais venir jouer au parc Athéna, je crois bien que je vais un peu aller voir
01:21comment ça se passe avec les arbres.
01:23J'ai fini de la planter, maintenant je fais un petit mur comme ça,
01:27je vais autour ici pour pas que ça déborde un peu.
01:38Regarde, tu vas avoir un diplôme.
01:41Tiens.
01:46Tiens.